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Journal divers de l'an 2020

Philosophie, humour, idées

 

 

 

Mercredi 1er janvier

Le prix du travail doit être cela le temps de travail, direct mais aussi indirect, par l’espérance de vie qu’il diminue, et donc le temps de vie qu’il prend au travail.

 

https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/une-monnaie-revolutionnaire-203139#forum5640886

« ce dividende étant théoriquement suffisant pour avoir de quoi manger » : théoriquement ? La priorité solidaire est d’assurer une vie décente à chacun, qui doit pouvoir avoir de quoi manger inconditionnellement (http://lucadeparis.free.fr/politique/revenu.htm).

« Une monnaie qui se dévalue lentement au fur et à mesure que le nombre de membres grandit » : pourquoi se dévaluerait-elle ainsi ? Et elle se réévaluerait donc si le nombre de membres diminuait ?

 

https://www.youtube.com/watch?v=1eCKZ2TtDEs&t=14s&pbjreload=10 et https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/une-monnaie-revolutionnaire-203139#forum5640886

« 3) Le rapport entre la valeur et le temps de vie d’un être humain. (un marcassinmouth= 1 jour de sa vie) »

Cette présentation est fallacieuse.

Lorsque la nounou dit « un marcassinmouth la journée » (https://youtu.be/1eCKZ2TtDEs?t=46), elle ne parle pas de sa journée de vie (que le père n’est pas censé lui assurer ; et c’est bien pour cela qu’il la paie plutôt que de la nourrir comme il nourrit ses enfants), mais de sa journée de travail pour le père.

Et d’ailleurs, il est préférable qu’une journée de travail permette plus qu’une journée de vie, sinon il faudrait travailler tous les jours de sa vie…

 

Vous définissez la monnaie comme « outil de mesure permettant de mesurer la valeur supérieure ou inférieure (donc relative) entre deux biens ou services »

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/carlos-ghosn-complicite-de-la-220384#forum5641060

« Depuis l’affaire du Rainbow Warrior la presse ne nous a pas fait connaître d’autres « exploits » de nos services secrets »

C’est dommage, car depuis il y eut par exemple l’exploit de la mort de Coluche : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/coluche_mort.htm.

 

mardi 7 janvier 2020

Les citoyens français doivent aller à leur bureau de vote pour les élections :

-          tous les cinq ans : à deux tours : présidentielles et législatives ; à un tour : européennes : soit cinq fois en cinq ans ;

-          tous les six ans : à deux tours : municipales, départementales et régionales : soit six fois en six ans ;

et donc deux fois par an en moyenne (sauf lorsqu’une majorité se fait au premier tour ; mais il y a aussi des référendums pour tous, parfois…).

Donc une démocratie avec des référendums (et élections sans candidats pour des mandats impératifs exécutifs) biannuels les ferait aller autant de fois à leur bureau de vote qu’actuellement, et de façon plus régulière et prévisible (par exemple en novembre et mai).

En plus les citoyens pourraient plus facilement exprimer leurs votes à l'avance en cas d'indisponibilité, puisqu'ils n'auraient plus l'aléa de refaire un choix à court terme pour un deuxième tour (une semaine, sauf pour les présidentielles avec deux semaines).

 

Vendredi 10 janvier 2020

Ce qui n’est pas indiqué dans la présentation, c’est que le troisième témoignage (à partir de 18mn), est un cas de divers abus policiers : violences, insultes, garde à vue abusive, menace de faire des fausses preuves pour l’accuser (qu’il avait un aérosol lacrymogène, puis de l’accuser d’avoir de la drogue).

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/antisemitisme-jai-peur-pour-mes-enfants

Et Eric Zemmour défend les violences policières (face à Charles Consigny assez mauvais, surtout pour un avocat : il aurait dû surtout parler de cas concrets plutôt que de faire des attaques ad hominem) : https://www.youtube.com/watch?v=uYwYkzbCWqs et https://ericzemmour.org/face-a-linfo-08-janvier-2020-hd-avec-charles-consigny-cnews/

 

Dimanche 12 janvier 2020

Thomas HOCHMANN Cinquante nuances de démocratures

Nicolas BAVEREZ Les deìmocratures contre la démocratie

Comme je m’y attendais (surtout de la part de Nicolas Baverez), ils considèrent qu’ils sont en démocratie (« démocratie électorale »), et que les démocratures, c’est d’autres, des méchants qui n’appliquent pas assez le libéralisme capitaliste.

Je commence à dire que nous sommes en démocratures, c’est-à-dire dans des régimes qui se font mensongèrement passer pour des démocraties (alors que ce sont des ploutocraties).

 

"Le citoyen, c'est celui qui participe de son plein gré à la vie de la cité. Il partage avec ses concitoyens le pouvoir de faire la loi. le pouvoir d'élire et, le cas échéant, d'être élu. Si tu fais la loi, il est normal que tu lui obéisses. Ça s'appelle le civisme. Et si tout le monde s'arrangeait pour ne plus payer d'impôts, il n'y aurait plus de gendarmes, ni de lycées, ni d'hôpitaux, ni d'éboueurs, ni d'éclairage public, parce qu'il faut de l'argent à l'État ou à la ville pour entretenir tous ces services." Régis Debray - La République expliquée à ma fille, 1998, http://www.toupie.org/Dictionnaire/Citoyen.htm

Il peut ne pas y avoir d'impôts (même s'il est préférable de taxer les activités nocives) si le service public a le monopole de la création monétaire.

 

 

mardi 14 janvier 2020

https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/content-le-presidentiable-a-venir

Il y a effectivement de moins en moins une dichotomie entre droite et gauche (axe entre conservateurs ou réactionnaires et entre progressistes libéraux des révolutions libérales et capitalistes anglaise et française) qu’entre élitistes et populistes : les premiers, centristes, c’est-à-dire dans la domination actuelle, s’allient entre droite et gauche de plus en plus urgemment, la contestation augmentant, et repoussant aux extrêmes les populistes, divisés pour moins régner.

La solution existe dans un rassemblement au fonctionnement réellement démocratique, fonctionnant tel qu’on voudrait que la société fonctionne (avec l’égalité dans la décision des membres, par délibérations, RICs, tirages au sort d’assemblées, mandats impératifs d’élus choisis lors d’élections primaires sans qu’ils soient candidats). C’est ce que nous essayons avec Decidemos. Voyez les statuts : https://vote.decidemos.com/pages/statut%20d%C3%A9cidemos

Par ailleurs, « souverainisme » est de la novlangue, car chacun est souverainiste, c’est-à-dire pour une souveraineté, les plus riches étant le plus souvent pour la leur (c’est-à-dire la ploutocratie), et dissimulant leur souverainisme en accusant les autres (souverainistes populaires ou nationaux).

PS : commentaire non publié sur la page de Michel Onfray car il faut payer pour cela.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipativesparis2020/?multi_permalinks=2475240936052545%2C2474788902764415%2C2472256616350977%2C2469127793330526%2C2469043333338972&notif_id=1578303590576322&notif_t=group_activity&ref=notif

Il y a effectivement un problème de stabilité dans une réelle démocratie (pas tout à fait dans ce dont parle André Bellon qui a une conception dominante et fausse de la démocratie comme représentative) : c’est qu’il est difficile de maintenir une isocratie (égalité de souveraineté), le pouvoir ayant tendance à s’accumuler et à se hiérarchiser).

 

https://www.facebook.com/groups/operationarticle3/?multi_permalinks=1264735093710994%2C1263607117157125%2C1259091514275352&notif_id=1578447957951267&notif_t=group_activity&ref=notif

Même dans ce que je viens de lire, je trouve un biais idéologique proche de ce qu'il est censé critiquer, et même venant de lui : le fait de devoir considérer les personnes comme des « producteurs », comme si c'était la mesure de leur valeur.

 

https://www.facebook.com/groups/365198840981578/?multi_permalinks=593075751527218%2C592795171555276%2C591477908353669&notif_id=1578869230765445&notif_t=group_activity&ref=notif

Dominique Rousseau ménage la chèvre et le chou.

Si on veut aller plus loin, on peut argumenter qu'une démocratie directe est impossible car on n'a pas tous le temps de tout examiner pour tout délibérer par référendum, et qu'il faut une part de démocratie indirecte (c'est-à-dire par assemblées de citoyens tirés au sort, ayant le temps d'examiner les problèmes).

Par contre, là où les citoyens sont soumis à la décision d'élus (sans mandat impératif), il ne s'agit pas de démocratie. Il n'y aurait de démocratie représentative que si les citoyens peuvent choisir de ne pas être représentés (la démocratie liquide du Parti Pirate), même si je suis contre car elle a un aspect conservateur de servitude volontaire des citoyens à d'autres plus prestigieux

 

mercredi 15 janvier 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?epa=SEARCH_BOX

 C'est le problème de la démocratie participative qui se base sur le volontariat et entraîne des biais de militance, de catégories socio-professionnelles, de retraités (et donc est moins démocratique, excluant plus de citoyens que la démocratie directe du RIC et la démocratie indirecte du tirage au sort).

 

dimanche 19 janvier 2020

Mail à Manuel Cervera-Marzal manuelcerveramarzal@gmail.com

Démocratie directe, indirecte, représentative, novlangue. Élection, mandats représentatif et impératif

https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/france-face-au-fleau-de-la-defiance-reinventer-la-democratie-economie-mondiale-2020-faut-il-avoir

Cher Manuel Cervera-Marzal,

Vous aviez raison aujourd’hui d’affirmer que nous n’étions pas en démocratie mais en aristocratie élective (votre contradicteur a commencé à mentionner l’abbé Sieyès, n’ayant pas le temps d’ajouter que ce constitutionnaliste de 1791 avait dit que la France devait être un gouvernement représentatif et non une démocratie). Et nous sommes aussi en oligarchie et en ploutocratie.

J’ai repéré le changement de signification de « démocratie » en novlangue lors de la création du Parti Républicain-Démocrate en 1800, appelé ainsi par électoralisme. L’anti-démocrate vicomte Alexis de Tocqueville a importé en France cette novlangue en 1835 avec De la Démocratie en Amérique.

Là où vous avez faibli dans le débat, c’est en laissant votre contradicteur (Philippe Manière je crois) vous enfermer dans l’assimilation de la démocratie à la démocratie directe, lorsqu’il affirma qu’il y avait d’autres types de démocratie.

- La démocratie directe est celle où la population décide directement, et donc surtout par référendum.

- La démocratie indirecte est celle où on forme surtout par tirage au sort (éventuellement par panel) des assemblées décisionnaires statistiquement représentatives de la population, des mini-sociétés par économie et efficacité (toute la population n’ayant le temps de s’informer pour décider de tout).

- Une démocratie représentative est aussi possible, lorsque le citoyen en choisit un autre pour décider à sa place, mais qu’il peut lui retirer cette délégation. C’est en cela que nous ne sommes pas en démocratie, car les citoyens n’ont pas ce choix. C’est aussi ce que le Parti Pirate appelle « démocratie liquide ». Je suis par ailleurs contre ce type de démocratie car elle est conservatrice, avec une tendance à choisir des représentants selon une réputation et une autorité déjà établies.

Aussi, contrairement à ce que j’ai entendu, une élection peut aussi être démocratique, lorsque le mandat est impératif (l’élu devant exécuter un programme, et non décider souverainement de ce qu’il fait). Dans la Constitution Française, le mandat impératif étant nul (article 27), les mandats ne sont que représentatifs et nous ne sommes effectivement pas en démocratie.

https://vote.decidemos.com/pages/lexiquedem

http://lucadeparis.free.fr/politique/democratie.htm

Bien cordialement,

Luca de Paris, candidat aux législatives de 2012 pour le RIC, cofondateur des Citoyens Constituants et de Decidemos.

 

https://www.facebook.com/groups/operationarticle3/1264735093710994/?comment_id=1265946696923167&reply_comment_id=1266190166898820&notif_id=1579068569004098&notif_t=group_comment&ref=notif

{Moins 4 jours] Même dans ce que je viens de lire, je trouve un biais idéologique proche de ce qu'il est censé critiquer, et même venant de lui : le fait de devoir considérer

 les personnes comme des « producteurs », comme si c'était la mesure de leur valeur.

VidDa Ascetik Comme je lis : "la qualité de producteur de tout le monde", il ne s'agissait pas que des travailleurs (mais même aussi des patrons et de "la bande à macron".

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10157924819091692?notif_id=1579297638884265&notif_t=comment_mention&ref=notif

Caïn Tubal Je parle du Bureau National dans mon texte. Il a moins de pouvoir que le président, et donc l'UPR reste une organisation monarchique.
Je vous ai déjà répondu:
"Les statuts d'une association sont le fond de son fonctionnement. C'est comme critiquer la constitution d'un Etat. C'est fondamental."
Je prône un rassemblement démocratique au sein duquel les propositions seront délibérées démocratiquement, et donc de ne pas faire des partis contestataires divisés sur des propositions de fond (certains militant pour le Frexit, d'autres pour les animaux, etc.).

 

Lundi 20 janvier 2020

https://www.facebook.com/groups/1881492818793877/?multi_permalinks=2586678688275283&notif_id=1579508731889356&notif_t=group_activity

Je constate surtout que le libéralisme fait que le droit procédural n’est ainsi utilisé que pour soutenir le fort contre le faible, lorsque le fort ou sa médiatisation déclenche une procédure juridique : Adèle Haenel parce qu’elle devient une actrice adulte bien plus célèbre que Christophe Ruggia, l’éditrice Vanessa Springora contre Gabriel Matzneff parce qu’elle parvient à publier un livre médiatisé ; alors qu’adolescentes, contre ces adultes plus installés, elles n’étaient guère protégées.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10157924819091692?notif_id=1579474668819789&notif_t=comment_mention

Caïn Tubal Je ne crois pas que de nouveaux partis classiques avec un fonctionnement et un programme classiques l'emporteront. Je ne crois qu'en un vaste rassemblement au fonctionnement démocratique pour renverser l'oligarchie. Même les malins politicards le comprennent en faisant semblant d'être démocratiques, "participatifs".

 

mercredi 22 janvier 2020

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=149889769782857&set=a.120058762765958&type=3&theater

"Nous, peuple de France"... Il faudrait qu'il y ait des dizaines de millions de signatures pour que ce soit vrai.

 

 

https://www.facebook.com/groups/VirusSelectionneursDesMessages/2768713079890352/?comment_id=2769905119771148&reply_comment_id=2770150803079913&notif_id=1580529584278077&notif_t=group_comment&ref=notif

La démocratie est le commandement par la population, et donc la distinction entre démocratie (« le plus grand nombre ») et anarchie (« tout le monde ») dans ce texte est fausse. Et d’ailleurs ce texte se contredit lui-même puis qui est affirmé cela plus loin et plus exactement : et on pourrait en effet considérer que l’anarchie implique l’isocratie (égalité de souveraineté) et pas la démocratie (par exemple même si tout le monde participe à la décision, il se pourrait qu’une personne ait moins d’une voix pleine, comme les enfants qui auraient une partie croissante de voix avec l’âge).
Le mode de désignation de la monarchie n’est pas nécessairement l’hérédité (cela est l’eugénocratie). Hugues Capet fut élu, et ni Staline ni Hitler ni Kim Il-Sung ne sont devenus monarques (ou tyrans) par hérédité.
Le mode de désignation aristocratique n’est pas que l’élection, mais peut être d’autres types de compétition : par exemple résoudre le premier l’énigme du Sphinx pour Œdipe devenant roi de Thèbes, ou gagner le concours à l’arc pour Ulysse redevenant roi d’Ithaque.
D’ailleurs manque dans ce schéma la souveraineté actuelle, qui est celle des riches : la ploutocratie.
Ce n’est pas « Dès les années 1830 aux USA, et dès les années 1850 en Europe [que] les gouvernants et politiques de tous partis (y compris les monarchistes !) se sont alors désignés eux-mêmes comme "démocrates", pour des raisons purement démagogiques », mais en 1800 avec le nom du Parti Républicain-Démocrate, et en France dès 1835 avec Tocqueville important cette novlangue dans son « De la démocratie en Amérique ».
Si on voulait définir étymologiquement la république, on le ferait par le fait que la politique est publique. Cela n’implique pas la démocratie mais par contre exclurait que la politique se fasse secrètement hors des chambres, dans des antichambres, des couloirs, des corridors, des lobbys ; et donc son opposé serait le lobbying.
La restriction du pouvoir des assemblées tirées au sort (qui sont des mini-sociétés permettant d’économiser le temps d’une grande population) dépend surtout du temps d’étudier et de décider des citoyens, et il est douteux qu’il soit aussi poussé qu’annoncé dans le texte.
L’iségorie n’est pas que « le droit de parole pour tout citoyen » mais aussi l’égalité médiatique entre le pour et le contre pour les référendums. Cela permet de faire disposer d’une exposition égale pour une proposition émergente et encore minoritaire pour l’argumenter, ce qui ne serait pas le cas dans la définition dans le texte, où l’opinion d’abord majoritaire aurait la médiatisation dominante.

 

 

 

lundi 3 février 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/573072829942133/?comment_id=573076066608476&notif_id=1580741866673079&notif_t=group_comment

C’est la procédure légale (que tu utilises en votant Mélenchon pour une constituante ou Asselineau pour le Frexit) qui permet d’instaurer une démocratie si les démocrates savent s’unir et être majoritaires. Je suis gradualiste et pacifiste, et à Saillans les habitants ont réussi en gagnant en 2014 contre l’ancien Maire à empêcher l’installation du supermarché qu’ils ne voulaient majoritairement pas.

 

Emmanuel Va Ton regret me semble étrange, car il était improbable que tu réussisses par ton seul vote à éviter le duel Macron Le Pen.

 

Ton allégorie est aussi étrange : que tu te coupes le bras (vote blanc ou abstention ?) ne t’éviterait ni la guillotine, ni le peloton d’exécution (Macron ou Le Pen ?).

 

Il y a une ambigüité dans ce que tu appelles légitimité. On peut être pacifique et non violent et utiliser la légitime défense pour un intérêt supérieur.

De la même façon, en position de faiblesse, on utilise la force de l’adversaire établi, comme dans les arts martiaux orientaux.

Par exemple les candidats Mélenchon et Poutou étaient contre la Cinquième République, mais ont utilisé l’état de fait actuel.

Inversement, les hitlériens suisses ont utilisé la voie démocratique référendaire afin d’essayer de sortir de la constitution trop démocratique pour eux (https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_«_Révision_totale_de_la_constitution_»).

Dans l’extrême-droite française, autour de 1970, les séditieux ont été balayés, et c’est le Front National participant aux élections qui peut toujours faire progresser ses idées.

 

Un kantien peut affirmer qu’on ne doit jamais mentir, y compris pour protéger des résistants ou des juifs contre des nazis, mais je pense qu’il a tort.

Comme disait Péguy à propos des kantiens, ne pas utiliser les outils de l’adversaire fait que vous pensez avoir les mains pures, mais vous n’avez pas de mains. Je serais plutôt pour Constant ou utilitariste que kantien (https://la-philosophie.com/kant-mensonge).

 

Les insurrections pacifiques victorieuses sont extrêmement rares. Même la Révolution des Œillets a fait quatre tués (par la police), dans une dictature affaiblie (Salazar mort, Portugal très pauvre, libertés faibles, et surtout tous ces militaires morts dans de vaines guerres coloniales que ne voulaient plus beaucoup d’officiers). On est très loin de cette situation : en Grèce comme en France, les gens d’armes (policiers, gendarmes, militaires) ne vivent pas eux-mêmes de situations si tragiques, et ont leurs salaires augmentés pour continuer à obéir. Il y a aussi une sélection  et une psychologie (respect de l’ordre, de la hiérarchie, du légalisme) qui fait que tes tentatives de les retourner me semblent vaines. Encore samedi, j’entendais un policier se moquer de manifestants qui parlaient de résistance, et une autre dire qu’ils n’avaient qu’à voter (je suis d’accord avec elle).

 

Actuellement, alors que rien ne le leur interdit légalement, les démocrates ont été incapables de s’associer en un rassemblement au fonctionnement démocratique exemplaire et ainsi attractif, de montrer à tous ce que serait la collectivité démocratique qu’ils prônent et ainsi d’être majoritaires. Selon moi l’enjeu est là et il est impossible de révolutionner bonnement les choses avant de nous changer individuellement et de collectivement nous organiser nous-mêmes. Pour l’instant, avec les Gilets Jaunes, je vois surtout une ochlocratie.

 

Comprends bien que je suis légitimiste plutôt que légaliste, et que je ne suis légaliste qu’opportunistiquement lorsque j’estime que la loi actuelle est utilisable pour un bon combat.

A propos de ta métaphore du  prisonnier innocent légitime à s’évader, cela est le cas à deux conditions : qu’il n’ait plus de moyen légal de prouver son innocence, et qu’il puisse s’évader.

J’estime que le système électoral est une clé qui peut piéger nos adversaires si on sait s’en servir.

Et je ne vois pas dans la situation actuelle comment tu t’évaderas autrement.

 

https://www.facebook.com/groups/VirusSelectionneursDesMessages/2768713079890352/?comment_id=2769905119771148&reply_comment_id=2770150803079913&notif_id=1580529584278077&notif_t=group_comment&ref=notif

Fred Mani Ok. Tu n’apportes aucune réfutation. Tu te places derrière l’argument d’autorité de choses que tu répéterais : seraient élémentaires ou essentiels ces principes car les écrits sont les plus anciens (assimilation contestable), et tu sources juste tes datations que je conteste (merci pour cet élément qui est le seul informatif dans ton commentaire).

A propos de clarification, j’apporterais dans mon exposé diverses distinctions à diverses confusions.

 

lundi 10 février 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/media_set?set=a.10158006789596692&type=3

Avec Loïc Blondiaux, Ilaria Casillo, Laurence Monnoyer.
https://www.bpi.fr/agenda/apres-le-debat-qui-decide

L'aspect chien de garde parlant en novlangue de « démocratie représentative » alors qu'on parle de décideurs qui ne sont pas la population m'agaçait.
Heureusement Loïc Blondiaux a parlé de la "fiction de la représentation".
Ce que je vois, c'est, dans ce mensonge (plutôt que l'euphémisme « fiction »), c'est qu'il fonctionne de moins en mois, et que les élites doivent inoculer un peu de démocratie vaccinale afin de contenir sa propagation.

 

 

L’élection est un processus de désignation. Elle n’est pas aristocratique si elle ne donne pas le pouvoir de décision supérieur (la souveraineté) à l’élu, et n’est ainsi pas nécessairement aristocratique, comme dans le cas du mandat impératif.

« Jean-Jacques Rousseau, dans Du contrat social, se montre critique de la démocratie représentative et préconise une démocratie directe utilisant le mandat impératif. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandat_imp%C3%A9ratif#Fondements_th%C3%A9oriques). Et Rousseau lui-même écrivait à la suite de votre citation tronquée : « Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ».

Vous faites comme ce qui a été distingué dans la discussion (mandats représentatif et impératif) ne l’avait pas été et retombez dans votre confusion première.

 

Trésorier d’une association n’est pas un métier (« Genre de travail déterminé, reconnu ou toléré par la société et dont on peut tirer des moyens d'existence. »). Je suis curieux de votre argumentation car il y a tant d’associations où on ignore ce que vous affirmez. Il faudrait l’étayer.

Je suis surtout curieux de ce que vous proposez positivement et constructivement comme mode de désignation du trésorier dans une association (surtout dans une qui veut fonctionner démocratiquement), car pour l’instant je ne vois que des critiques négatives.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/488530685166093/?comment_id=488838858468609&reply_comment_id=490008345018327&notif_id=1581380982983072&notif_t=group_comment_mention

Je sais qu’un administrateur peut être rémunéré jusqu’à trois quarts du SMIC. Mais il y a environ 1.300.000 associations en France. Alors contrairement à ce que vous affirmez, « en général » les administrateurs d’associations sont des bénévoles et ce n’est pas leur métier (sinon il y aurait quelques millions d’administrateurs dont ce serait le métier). J’imagine que vous fréquentez un certain nombre d’associations privilégiées, ce qui biaise vos généralisations.

 

Ensuite vous voudriez sophistiquement nous faire confondre l’élection avec n’importe quel choix. Une élection est un choix (collectif), mais tout choix (surtout individuel) n’est pas une élection, et ce que je choisis seul d’acheter et de manger n’est pas une élection, car je connais assez le français pour ne pas penser ainsi.

 

Le sophisme est aussi de votre côté lorsque vous prétendiez au départ parler de l’élection dans son universalité comme antidémocratique, et puis avez été contraint de vous contredire car vos affirmations à l’emporte pièces étaient fausses (en parlant comme vous le reprochiez à un autre au début « par connotation » à propos de l’élection, et non par dénotation), et vos propos confus et contradictoires disent bien que toute élection ne donne pas la souveraineté à l’élu.

 

Et il faudra me montrer en quoi je trahirais la pensée de Rousseau car ce n’est pas le cas dans votre commentaire.

L’élection sans candidats est bien une réfutation à votre affirmation selon laquelle l’élection « donne toujours le pouvoir à ceux qui le veulent ».

 

De votre réponse je retiens que, pour une collectivité démocratique, vous ne proposez rien positivement sans aucune élection.

 

Quant à mon travail pour me faire élire, je ne vois pas de quoi vous parlez ou vous inventez, car je n’ai aucune intention d’être élu à quoi que ce soit. Si vous parlez de ce groupe Facebook qui consiste à promouvoir les listes démocratiques aux élections municipales, je vous invite à argumenter contre et à proposer une stratégie alternative afin d’instaurer plus de démocratie dans nos sociétés.

 

Enfin, ne vous méprenez pas sur ma conception sur la démocratie : directement, elle repose sur le référendum, et indirectement sur des assemblées de tirés au sort. En démocratie, l’élection (de préférence sans candidats) peut avoir son intérêt pour des mandats individuels, exécutifs impératifs.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?multi_permalinks=488530685166093&comment_id=490008315018330&notif_id=1581381064609632&notif_t=feedback_reaction_generic

Étienne Chouard a dit des stupidités (comme sur Sud Radio lors d’un débat avec Élisabeth Lévy qu’on a le droit d’être antisémite), mais je lis des amalgames dans votre argumentation :

- En quoi la « tendance à la paranoïa » s’inscrirait « dans une tradition d’extrême-droite ? Par exemple Staline était très paranoïaque (éliminant beaucoup de proches alliés), et Hitler très mégalomane (ce qui explique la différence de règne de l’un et de l’autre). Staline était-il plus d’extrême-droite qu’Hitler ?

- Qu’est-ce qui vous fait penser que Thierry Meyssan et Jacques Cheminade seraient des « auteurs d’extrême-droite » ?

 

Mais surtout, dans un groupe pour une réelle démocratie, je vous demande ce qui vous permet de publier de tels propos très personnels sous l’appellation « Ariège Citoyenne » ?

 

Étienne Chouard a dit des stupidités (comme sur Sud Radio lors d’un débat avec Élisabeth Lévy qu’on a le droit d’être antisémite), mais je lis des amalgames dans votre argumentation :

En quoi la « tendance à la paranoïa » s’inscrirait « dans une tradition d’extrême-droite ? Par exemple Staline était très paranoïaque (éliminant beaucoup de proches alliés), et Hitler très mégalomane (ce qui explique la différence de règne de l’un et de l’autre). Staline était-il plus d’extrême-droite qu’Hitler ?

Qu’est-ce qui vous fait penser que Thierry Meyssan et Jacques Cheminade seraient des « auteurs d’extrême-droite » ?

 

Mais surtout, dans un groupe pour une réelle démocratie, je vous demande ce qui vous permet de publier de tels propos très personnels sous l’appellation « Ariège Citoyenne » ?

 

 

mardi 11 février 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/488530685166093/?comment_id=488838858468609&reply_comment_id=490187538333741&notif_id=1581413400065422&notif_t=group_comment_mention

Je cite exactement vos premiers mots de la discussion :

« L'élection étant un procédé fondamentalement anti-démocratique »

Vous répétez les mêmes choses du début qui ont été réfutés dans la discussion : par le mandat impératif, l’élection sans candidats, l’élection n’est pas nécessairement une attribution de souveraineté.

 

Comme l’élu peut avoir une mission exécutive décidée démocratiquement par ses électeurs, l’élection n’est pas nécessairement aristocratique.

 

Une aristocratie est une société où sont souverains les meilleurs, c’est-à-dire ceux issus d’une compétition qui peut être une élection, mais aussi d’autres types de compétitions : Ulysse est redevenu roi d’Ithaque par le concours de tir à l’arc des prétendants, Œdipe est devenu roi de Thèbes en étant le premier à résoudre l’énigme du Sphinx.

Inversement, dans une démocratie, si les citoyens élisent (sans candidatures) un ministre ou directeur chargé de contrôler l’exécution de leurs décisions dans une administration, il ne s’agit pas d’aristocratie ; et si le ministre ou le directeur le devient par des concours internes, il ne s’agit pas non plus d’aristocratie, tant qu’il y a toujours la souveraineté populaire au-dessus (l’étymologie de « souveraineté » est supériorité).

 

Oui, une population pourrait décider démocratiquement d’instaurer un régime non-démocratique, comme cela aurait pu être le cas lors du référendum suisse du 8 septembre 1935 (proposition constitutionnelle refusée à 27%).

 

Vous faites une erreur de langage : le « kratos » dit qui commande, et lorsque le mandat est impératif, même si l’élu sort d’une compétition (on peut donc lui trouver un aspect d’être le meilleur, « aristo »), il ne s’agit pas d’aristocratie, car les électeurs ne lui confient pas la souveraineté (contrairement à un mandat représentatif comme selon l’article 27 de la Constitution Française).

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/488530685166093/?comment_id=488838858468609&reply_comment_id=490187538333741&notif_id=1581413400065422&notif_t=group_comment_mention

J’ai pas mal réfléchi sur la différence entre « kratos » et « arkhe » et ma conclusion est qu’elle ne mène à rien :

- En admettant votre traduction, un pouvoir ne sert à rien si on ne s’en sert pas pour commander, et donc la distinction est vaine.

- Le langage va dans le même sens, car il n’y a ni démoarchie, ni ploutoarchie, ni aristoarchie, ni monocratie, ni oligocratie, etc. : c’est-à-dire que pour chaque type de personnes qui pouvait avoir le pouvoir ou le commandement, la souveraineté, on n’a pas créé deux mots différents pour distinguer si c’était le pouvoir ou le commandement.

- En étant cohérent, vous deviez vous demander et répondre : pourquoi les meilleurs ou la population pourraient avoir le pouvoir mais pas commander ; pourquoi un seul pourrait commander, mais pas avoir le pouvoir. Il faudrait que vous associez une –archie à une –cratie (par exemple une société serait une démocratie où la population aurait le pouvoir et en même temps une monarchie où un seul aurait le commandement). C’est absurde.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/488530685166093/?comment_id=488838858468609&reply_comment_id=490208694998292&notif_id=1581416922384201&notif_t=group_comment_mention

J’ai suffisamment réfuté la distinction entre arkhe et kratos, mais je peux en rajouter une couche.

Si la distinction existait, par exemple dans une démocratie, la population aurait le pouvoir mais pas nécessairement le commandement, et dans une oligarchie un petit nombre aurait le commandement et pas nécessairement le pouvoir… C’est bien absurde.

Et en particulier, là où cela ne fonctionne pas, c’est pour l’autocratie : il ne s’agit pas de pouvoir, mais de l’utiliser.

Par exemple, si une armée n’obéit pas à des lois (en particulier démocratiques) mais les transgresse et se place au-dessus d’elles, et s’accapare ainsi la souveraineté, c’est qu’elle en avait déjà le pouvoir (de par ses armes, ses soldats, etc.). L’armée a un pouvoir de par sa puissance (j’utilise là un synonyme à la même étymologie afin de montrer la similarité).

L’autocratie est bien de devenir souverain par soi-même (et non par des lois faites par d’autres) ; et aussi la démocratie est la souveraineté de la population, l’aristocratie la souveraineté des meilleurs, la ploutocratie celle des riches, la monarchie celle d’un seul, l’oligarchie celle d’un petit nombre, etc.

 

Mercredi 12 février 2020

Cela confirme que la distinction arkhe = commandement et kratos = pouvoir ne tient pas, car en démocratie il ne s’agit pas que la population ait le pouvoir sans exercer le commandement, mais bien qu’elle commande effectivement.

Quant à l’armée, dans une démocratie par exemple, il s’agit effectivement qu’elle n’exerce son pouvoir que sous le commandement de la population.

 

Tu bottes en touche avec l’argument d’autorité ou plus précisément de l’ancienneté ou de la tradition (« cette distinction existe depuis longtemps ») qui montre que tu peines à penser par toi-même ; et surtout des attaques ad hominem et même un langage ordurier et insultant, parce qu’avec ton vocabulaire approximatif copié-collé sans bien réfléchir, tu n’as plus rien à contre-argumenter sur ce que je soulève précisément sur l’inanité de ta distinction entre arkhe et kratos, et que tu es alors acculé dans tes contradictions, ce qui te rend agressif.

La philosophie est amour de la sagesse.

« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. »

La musique adoucirait nos mœurs. Elle serait la clé de l’amour et l’amitié. Sois plus détendu.

 

Jeudi 13 février 2020

Droite réactionnaire, centre conservateur et gauche progressiste.

 

Le plus intéressant et important :

Je comprends que Rousseau proposait l’élection pour le gouvernement (le pouvoir exécutif). Quelle alternative proposez-vous ? Il y aurait par exemple des petites assemblées de tirés au sort, ou les députés précédemment tirés au sort, à l’issue de leur mandat à l’assemblée législative, et selon les commissions dont ils se seraient occupés.

 

Secondairement :

Par ailleurs, dans ce même texte d’où est issu cette citation, Rousseau considère bien la démocratie (et donc un mot avec « kratos ») comme souveraineté (populaire, en l’occurrence) :

« Dans les républiques, surtout dans les démocraties, où le souverain n’agit jamais immédiatement par lui-même, c’est autre chose. Le gouvernement n’est alors que la puissance exécutive, et il est absolument distinct de la souveraineté. »

« Dans tout État la loi parle où parle le souverain. Or dans une démocratie où le peuple est souverain, quand les divisions intestines suspendent toutes les formes et font taire toutes les autorités, la sienne seule demeure, et où se porte alors 140 le plus grand nombre, là réside la loi et l’autorité »

En quoi « le gouvernement est arkhe et la souveraineté est kratos » ? Je pense encore que vous embrouillez les concepts avec cette distinction qui s’inverserait, et qui ne correspond pas aux mots contemporains dans lesquels ces mots anciens apparaissent. Ainsi Rousseau parle du gouvernement comme « puissance » (kratos selon vous)…

 

 

Mercredi 4 mars 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/501026587249836/?comment_id=501044923914669&reply_comment_id=503144150371413&notif_id=1583374052574720&notif_t=group_comment_mention

Je rejoins plus la définition ancienne donnée sur cette page où l’Etat est défini comme le « gouvernement d’un peuple vivant sous la domination d’un prince ou en république », où le prince est le souverain (premier et supérieur étant l’étymologie de ces deux mots). La police, l’armée, la juridiction, l’école sont des éléments de cet Etat, mais je n’y mettrais par la population elle-même.

Il faut que les élus le soient sans candiddatures, sans campagne électorale de leur part, et aient des mandats impératifs, et non représentatifs ; et sinon faire plutôt des assemblées de tirés au sort.

Quant à « populiste », vous parlez en novlangue (c’est juste l’opposé d’élitiste, il s’agit de la défense du peuple à l’opposé de l’élitisme, comme dans le populisme russe que Marx soutenait à la fin de sa vie, ou dans le Prix du Roman Populiste).

 

Fabrice Bonne Si Orwell a parlé de novlangue; c'est justement parce que le langage ancien; étymologique; est souvent plus vrai que celui dénaturé par ceux qui en ont le pouvoir.
En France, la population n'est pas souveraine car l'inconstitutionnalité du mandat impératif (article 27) rend les élus souverains, avec des mandats "représentatifs" qui les autorise à faire le contraire de leur programme sans que les électeurs puissent aient le droit de l'interdire.
C'est pourquoi nous sommes en Cinquième République et non en Cinquième Démocratie ('démocrati-" 5 fois dans la Constitution, "républi-" 140 fois...).
Votre argument de l'impossibilité ne tient pas, car à l'impossible nul n'est tenu.
J'avais lu cette page sur Wikipédia; et je vous invite à en lire les analyses moins conformistes d'Annie Collovald et de Jean-Claude Michéa.
Vous prônez l'exemple d'une assemblée tirée au sort; et c'est justement ce qui est démocratique, à condition qu'ils soient exposés dans le temps nécessaire à délibérer à des experts compétents dans leur diversité et leurs contradictions (c'est l'iségorie). Dans une démocratie, ce n'est pas à ces experts (qui ont leurs intérêts, y compris conflictuels) de décider, sinon ce serait une technocratie (voir l'histoire de l'amiante et ses 91 ans pour être interdite en France).
Si vous vous interrogez sur les habitudes de plus en plus délétères des peuples, lisez L'Enseignement de l'ignorance par le professeur de philosophie Jean-Claude Michéa : tout cela est dû à empêcher l'esprit démocratique et l'autonomie (comme dirait Castoriadis) des "citoyens".
La fermeture de Fessenheim n'a rien de démocratique : aucune assemblée de tirés au sort, aucune délibération avec iségorie entre le pour et le contre . elle est faite par des élus avec mandat représentatif, donc tu argumentes contre toi-même.
Je ne vais pas regarder tes vidéos avant de te répondre car ce serait trop long et je préfère discuter des arguments que tu avances directement, mais je suis bien conscient du conformisme (expériences de Salomon Asch sur le conformisme) et plus généralement de la centralité de l'imitation dans tout ce qui est social (René Girard, Gabriel Tarde). D'où l'importance de l'iségorie (proche de la dissonance cognitive d'ailleurs, confrontant les modèles opposés à imiter).

 

 

 

jeudi 5 mars 2020

https://www.facebook.com/groups/18encommun/?multi_permalinks=2822022887878841%2C2822076831206780&notif_id=1583405994284412&notif_t=group_activity

C'est la municipalité d'Yvan Bachaud, avec qui j'étais candidat aux législatives 2012 avec son Rassemblement pour l'initiative Citoyenne, qui m'a fait penser à l'importance du fonctionnement interne démocratique...

C'est une bonne idée.

L'affiche est assez foutrac, aussi en couleurs. Insister sur la parité alors que c'est obligatoire, sur la tête de liste en gros alors "que c'est vous qui décidez" a quelque incohérence. Invoquer le 49.3 dans une élection municipale qui n'a aucun pouvoir dessus manque de pertinence.

Distinguer "promettre" et "s'engager" est factice, car c'est synonymique.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?multi_permalinks=501026587249836&comment_id=503134173705744&notif_id=1583410581424702&notif_t=feedback_reaction_generic&ref=notif

Fabrice Bonne Tu manques de recul historique et tu me répètes la novlangue contradictoire, officielle et mensongère : « la population est souveraine mais exerce cette souveraineté par la voie des représentants ». Comme ce n’est pas le choix de cette population que ce soit des représentants qui décident à leur place, la population n’est pas souveraine.

Une république peut être ou non démocratique. La démocratie n’est pas plus un principe que la théocratie, la ploutocratie : c’est un régime, qui dit qui est souverain.

« Démocratie libérale » : tu répètes le bazar des idées des souverains (nous sommes en ploutocratie) :

Décille-toi les yeux avec cette citation :

« Dans le « Figaro magazine » du 6 janvier 2007, Alain-Gérard Slama écrit que « les deux valeurs cardinales sur lesquelles repose la démocratie sont la liberté et la croissance ». C’est une définition parfaite du libéralisme. À ceci près, bien sûr, que l’auteur prend soin d’appeler « démocratie » ce qui n’est, en réalité, que le système libéral, afin de se plier aux exigences définies par les « ateliers sémantiques » modernes (on sait qu’aux États-Unis, on désigne ainsi les officines chargés d’imposer au grand public, à travers le contrôle des médias, l’usage des mots le plus conforme aux besoins des classes dirigeantes). Ce tour de passe-passe, devenu habituel, autorise naturellement toute une série de décalages très utiles. Si, en effet, le mot « démocratie » doit être, à présent, affecté à la seule définition du libéralisme, il faut nécessairement un terme nouveau pour désigner ce « gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple » où chacun voyait encore, il y a peu, l’essence même de la démocratie. Ce nouveau terme, choisi par les ateliers sémantiques, sera évidemment celui de « populisme ». Il suffit, dès lors, d’assimiler le populisme (au mépris de toute connaissance historique élémentaire) à une variante perverse du fascisme classique, pour que tous les effets désirables s’enchaînent avec une facilité déconcertante. Si l’idée vous vient, par exemple, que le Peuple devrait être consulté sur tel ou tel problème qui engage son destin, ou bien si vous estimez que les revenus des grands prédateurs du monde des affaires sont réellement indécents, quelque chose en vous doit vous avertir immédiatement que vous êtes en train de basculer dans le « populisme » le plus trouble, et par conséquent, que la « Bête immonde » approche de vous à grands pas. En « citoyen » bien élevé (par l’industrie médiatique), vous savez alors aussitôt ce qu’il vous reste à penser et à faire. » (http://lucadeparis.free.fr/index/michea_empire.htm).

La démocratie ne suppose pas l’égalité des intelligences et des compétences (argument pour l’empêcher en discréditant certains, ceux qui seraient moins ou rien…), mais la souveraineté de toute la population.

Les citoyens doivent ne pas être comme des enfants sous tutelle, et il y a plus à tirer de l’intelligence collective que des intérêts de quelques uns, soucieux de se faire réélire à court terme (alors que les citoyens comptent vivre et faire vivre leurs enfants bien plus longtemps).

 

Fabrice Bonne En parlant de corruption, tu ne vois que l'accidentel, il y a un aspect systémique, comme par exemple la souveraineté monétaire, l'oligopole de la création monétaire par les banquiers, qui est la plus grande souveraineté qui s'est faite ces derniers siècles.

 

vendredi 6 mars 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158054635541692?comment_id=10158054727711692&reply_comment_id=10158078042061692&notif_id=1583474848571944&notif_t=feed_comment

 Luc-Laurent Salvador Chabrol qui l'avait connu jeune disait de Le Pen que " c'était un fout-la-merde magnifique". Ses provocations empêchaient une alliance avec le RPR (dont les idées et les propos de Chirac étaient plus "choquantes" que le RN d'aujourd'hui pour le politiquement correct actuel), ce qui a bien aidé Mitterrand. Et dans le même sens son orgueil et son narcissisme le poussaient à préférer être premier dans son village que second à Rome (comme Mélenchon n'ayant pas la stratégie de de risquer de se présenter à la primaire présidentielle et se sabordant ainsi), https://www.liberation.fr/medias/1999/01/11/apres-coup-chabrol-joue-le-pen_263351

 

https://www.facebook.com/groups/462916537497169/?multi_permalinks=894206974368121&comment_id=895063530949132&notif_id=1584537784457727&notif_t=feedback_reaction_generic

Dans ce documentaire est expliquée la disjonction entre chimpanzés et bonobos par leur séparation lors de la formation du fleuve Congo, les chimpanzés au nord se retrouvant en « concurrence » (35mn10s, 36mn20s), « compétition » (35mn55s) avec les gorilles, avec aussi plus de « rivalité » (36mn28s) entre eux.

https://www.arte.tv/fr/videos/048079-001-A/la-fabuleuse-histoire-de-l-evolution/

 

Pavlenski-Griveaux, la bite et le couteau.

 

dimanche 8 mars 2020

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2219072034860908&id=336188216482642&comment_id=2241699219264856&reply_comment_id=2382844551816988&notif_id=1583588511674217&notif_t=comment_mention

Dom Dom A l'assemblée des assemblées, comment sont traitées les infos remontées? Comment cela se passe si une décision est approuvée par 90% d'un groupe local de 1000 et désapprouvée par 60% d'un groupe de 2000?

Sur la Convention pour le Climat, le biais est que la parole scientifique est considérée comme un bloc unanime, un consensus qui n'existe pas. Il n'y a aucune iségorie des infos de base à traiter.

 

jeudi 12 mars

Les artistes préfèrent aussi la liberté car leurs récits sont ceux d'affrontements de libertés, pas d'égalités ou de solidarités. "On ne fait pas de la bonne littérature avec des bons sentiments."

 

Vendredi 13 mars 2020

https://www.facebook.com/groups/municipales.brest.2020/permalink/871044449986301/

https://www.youtube.com/watch?v=HLe42dydiq4&fbclid

J’ai regardé la vidéo car je me demandais quel était le pouvoir des commissions : « rationaliser », « trier les arguments pour ou contre » (1mn40s). Ce n’est pas très clair. Attention à un biais technocratique réduisant la démocratie.

L’articulation entre démocratie directe (référendums) et indirecte (assemblées thématiques tirées au sort) est très bonne. La fréquence des référendums tous les trois mois (dans la première vidéo mais pas évoquée dans la deuxième) me semble trop élevée (cela ferait juin et septembre alors qu’il y a peu de disponibilité en été) : il vaut mieux tous les quatre mois, et au minimum tous les six mois.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=507902543228907&notif_id=1584089230532954&notif_t=group_comment&ref=notif

Fabrice Bonne La science est une activité humaine, dans laquelle il y a des biais de pouvoir, de financement : par exemple, pendant des décennies, la majorité des scientifiques sur l’amiante la validaient dans le Comité Permanent Amiante créé par les industriels, et les contestataires comme le toxicologue Henri Pézerat étaient marginalisés (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/amiante.htm).

Ton discours fait de la science une vérité sacrée. Ce n'est pas pour rien si l'expérience de Milton Milgram était sur la soumission à l’autorité SCIENTIFIQUE, ce qui le plus souvent n’est pas souligné.

Pour prendre l’exemple d’Einstein, les résultats d’Eddington sont entâchés du biais de confirmation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tests_expérimentaux_de_la_relativité_générale#Validité_des_résultats.

Ceux qui ont le pouvoir (en particulier par la richesse dans nos ploutocraties) savent qu’il faut contrôler la science, en particulier par des scientifiques mercenaires qui doivent trouver un emploi plus ou moins précaire et vont vers là où vont les financements, C’est pourquoi je plaide pour une iségorie en science.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=507911726561322&notif_id=1584090905115258&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Fabrice Bonne Le biais des pairs est qu’il s’agit de cooptations renforçant un paradigme, maintenant dans ce que Thomas Kuhn appelait une « science normale » où le même modèle est imité (l’humain, y compris scientifique, étant essentiellement imitatif), et où les faits contradictoires sont éliminés.

Ce ne sont pas à la marge « certains scientifiques [qui] sont davantage des mercenaires », mais le fait systémique que tous doivent avoir une rémunération personnelle et un financement pour leurs recherches. La biomathématicienne sur le sida Rebecca Culshaw, lorsqu’au bout d’une décennie, n’a plus cru à la thèse virale, n’a plus eu de financement et est devenue professeure de mathématiques. Beaucoup de scientifiques disent enfin, à la retraite ou nobélisés, des choses que des plus jeunes ne peuvent pas dire sans saborder leur carrière (Luc Montagnier, Etienne de Harven, Kary Mullis).

L’expérience de Milgram utilisait bien le cas de l’autorité scientifique, en prétendant aux cobayes qu’il s’agissait d’une expérimentation scientifique, avec par exemple le port d’une blouse par l’expérimentateur (ce qui fait penser à Jacques Crozemarie, président de l'Association pour la Recherche sur le Cancer, en portant une pour ses publicités de recueil de dons). Le déni consistant à affirmer qu’ « il n'y avait aucune soumission à l'autorité scientifique » est à la fois amusant et effarant.

 

Je parlais d'iségorie entre les scientifiques, pour pouvoir laisser s'exprimer et émerger des thèses contradictoires.

Je ne parlais évidemment pas d'iségorie entre d'un côté des savants et de l'autre des ignorants (ce serait caricaturer ce que je propose que d'interpréter ainsi mes propos).

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=507931733225988&notif_id=1584093856542741&notif_t=group_comment_mention

Fabrice Bonne Je n’avais pas parlé de science et tu l’as d’abord mentionnée en affirmant que « la démocratie ne peut rien contre la science ». Je pense à l’opposé que la démocratie peut pour la science la libérer de la ploutocratie et des mandarinats. La démocratie permet de faire débattre et de participer à la décision toutes les minorités (alors qu’une oligarchie ne concerne qu’une minorité).

Lorsque tu affirmes : « je donnerais toujours davantage de pouvoir et de droit de parole, de filtrage, aux personnes qui connaissent les dossiers, savent de quoi elles parlent par expérience personnelle/professionnelle, qu'à des personnes qui découvrent les dossiers », tu amalgames le pouvoir et la parole : si des savants peuvent avoir plus de parole (iségorique afin de ne pas éliminer les contradictions) devant l’assemblée (thématique tirée au sort comme dans l’exemple de Brest, et donc qui s’informe durant des mois sur un thème), en démocratie cela reste la population qui décide (directement pas référendum ou indirectement par cette assemblée thématique comme bien proposé dans l’ exemple brestois) ; sinon il s’agit d’une aristocratie (la souveraineté aux meilleurs) ou d’une technocratie.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=507961903222971&notif_id=1584098561525746&notif_t=group_comment_mention

Fabrice Bonne Sur la première partie de ce que tu avances, la réponse a déjà été faite : il ne s’agit pas de tout traiter par référendum, mais sans doute la plupart des choses par des assemblées de tirés au sort, et cela est à déterminer selon le temps nécessaire de traitement, et le temps disponible des citoyens.

Dans une démocratie, il n’est plus question de s’opposer au pouvoir en place, puisqu’il s’agit de tous au pouvoir, et non d’une oligarchie.

Lorsque tu parles d’« un pouvoir suffisamment adéquat pour prendre des décisions » et d’« élites », il ne s’agit pas ou plus de démocratie.

 

Mais par exemple que la station d’eau soit privatisée ou non doit rester démocratique, comme l’ont montré divers scandales.

 

Actuellement, pour ton traitement, tu dois avoir « le consentement éclairé », c’est-à-dire que chacun décide de son traitement (sauf si on est un enfant, pour des maladies contagieuses).

Je pense que le débat démocratique sur divers traitements (traitements naturels par exemple) ferait apparaître divers avantages que le traitement élitaire actuel empêche (le biais de la brevetabilité avantage les traitements onéreux et donc la ploutocratie qui ne va financer les recherches que ce sur quoi elle garde un monopole).

 

L’élite, ce sont les élus, les choisis, ce ne sont pas nécessairement les plus savants ou les plus experts (le croire relève d’une belle confiance en leur fonctionnement…). Ainsi, l’élite du sport, ce sont plutôt les instances dirigeantes choisies que les sportifs qui progressent par leurs résultats sans être choisis.

D’où l’opposition entre élitisme (défendre les élites qui décident) et populisme (défendre le peuple qui subit ces décisions).

 

Tu prends la métaphore au pied de la lettre dans une situation qui n’est pas démocratique (les règles de l’aviation ne se sont pas faites démocratiquement) mais je maintiens : dans une démocratie, il est probable que les citoyens établissent des lois qui mettent en premier lieu leur sécurité ; alors que pour un transport d’esclaves, le commanditaire se souciera beaucoup moins de leur sécurité.

Le pilote reste un exécutant de règles qui ne sont pas faites par lui (ce n’est pas un autocrate sauf par exemple des pilotes qui se suicident se crashant avec leurs passagers), y compris lorsqu’il expulse un passager pour la sécurité des autres, comme un policier qui exécute les lois.

Mais c’est bien les passagers (contrairement aux esclaves) qui décident où ils vont dans une démocratie (c’est une métaphore…).

 

En cas d’urgence, on ne fait dans les meilleurs cas qu’exécuter des procédures établies en amont. Ce sont ses procédures qui peuvent être établies démocratiquement. Je connais assez de cas où des traitements médicaux efficaces ne sont pas utilisés pour des raisons de biais des financiers de la médecine pour penser que la démocratie (c’est-à-dire la souveraineté populaire) en amont est préférable à ce qu’on vit (et subit).

 

Tu recours au sophisme de l'argument épouvantail ou stratagème de l’extension en m’attribuant une thèse exagérée (« tous pourris ») que je n’ai jamais formulée (https://fr.wikipedia.org/wiki/Épouvantail_(rhétorique)).

L’exemple du Médiator prouve qu’il suffit de peu de corrompus pour faire beaucoup de dégâts.

Il n’y a guère besoin de corruption au niveau des médecins, qui ont tous reçu une information biaisée, que continue à propager les visiteurs médicaux des laboratoires (gratuitement, distribuant des cadeaux), alors qu’il y a peu de formation continue, que peu ont le temps de s’informer, qu’ils doivent payer la revue la plus indépendante, Prescrire (17.000 médecins abonnés sur une population de 226.000 en France), et qu’ils risquent des radiations du Conseil de l’Ordre s’ils prescrivent certains des médicaments que je pourrais leur demander, les qualifiant mensongèrement de « mystérieux » (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/dumas2003.htm).

Sur l’indépendance d’esprit, beaucoup d’études ont montré que « les médecins sous-estiment voire ignorent cette influence » (p. 49 de https://aurore.unilim.fr/theses/nxfile/default/1f1353d3-0c0a-4b6a-abee-f4916b3d0b42/blobholder:0/M20153109.pdf). C’est un biais d’attribution (https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_d'attribution), nous faisant tendre à minimiser la prépondérance de l’imitation dans nos comportements.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158099802801692?comment_id=10158099986531692&notif_id=1584122787355095&notif_t=feed_comment

Je viens de recevoir sur mon téléphone mobile un appel enregistré d’Agnès Buzyn pour qu’on vote pour elle, en dénégation : « Je ne suis pas une politicienne mais une professionnelle de l'intérêt général ». C’est la première fois que cela m’advient. La REM a des moyens que n’ont pas les autres partis.
En appelant le numéro d'appel 0188333577, on tombe sur ce message. Elle nous propose que notre « bulletin de vote soit utile, qu’il serve à tourner la page une bonne fois pour toutes d’une politique qui n’a eu de cesse d’opposer les Parisiens : entre ceux de la rive gauche et ceux de la rive droite… » : c’est une inédite politique-fiction de penser que le premier conflit c’est la lutte des rives plutôt que celle des classes entre « ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien »… Après, elle utilise le sempiternel attrape-tout macronien « en même temps ».
Et le texto qu'on peut recevoir à la suite est :
« Bonjour, c'est Agnès Buzyn.
Pour découvrir mon projet pour Paris cliquez ici: 
mon-sms.com/DecouvrezNotreProjetEnVideo. Dimanche je compte sur vous.
STOP 36183
 ».

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/508093916543103/?comment_id=508187213200440&reply_comment_id=508427939843034&notif_id=1584171446458907&notif_t=group_comment

 Il y a parmi elles des listes de la REM et de la FI…
Il aurait fallu mettre une liste de critères pour accréditer. Je pensais la trouver sur le site mais non.
A Paris, en plus du 18 en commun, « Décidon Paris 19 » (sic) a osé s'y inscrire (en plus celle avec Claudio Pulgar Pinaud en 2e, mais pas les autres arrondissements des simonettistes), et j'en sais assez sur leur fonctionnement pour affirmer qu'ils ne devraient pas y figurer.

 

mercredi 18 mars 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158115052841692?comment_id=10158115080546692&notif_id=1584530764621687&notif_t=feed_comment

Agnès Buzyn craque... le vernis de mensonges du gouvernement.

Elle fut lâche, servile (mais ne nomme-t-on pas que des serviles des labos à la Santé?) et irresponsable de dissimuler la gravité de la situation, de quitter le ministère de la Santé à ce moment.

Je ne comprends toujours pas pourquoi Macron a exigé que ce soit elle la nouvelle candidate à la mairie de Paris.

Et cette arriviste pleure sur la suite de sa carrière, ce qui montre la priorité de celle qui se définissait non comme « une politicienne mais une professionnelle de l'intérêt général » dans son message téléphoné aux électeurs...

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes-buzyn_6033395_823448.html

 

 

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158112067921692?comment_id=10158112118011692&reply_comment_id=10158115327256692&notif_id=1584538067779520&notif_t=comment_mention

Les élections législatives sont une élection nationale et c’est pourquoi, contrairement aux élections locales (régionales, municipales), on peut se présenter dans une circonscription où on n’a aucun lien d’habitation, d’activité ou de propriété.

Les députés devraient être présents dans leur assemblée, qui est à Paris, comme les conseillers municipaux dans leur assemblée municipale.

Quant à être informés, ils peuvent l’être par leur vécu, par le temps hors des sessions parlementaires, par leurs assistants parlementaires (qui eux ne peuvent pas les remplacer dans l’assemblée), par des consultations, et encore mieux par leur tirage au sort parmi les citoyens pour représenter au mieux la population sans avoir à la constituer, puisque ce serait eux qui la constitueraient sans biais de l’élection.

C’est pourquoi je persiste à affirmer que votre remarque, même argumentée, est invalide.

 

 

Et si, selon l’article fallacieux https://www.alterinfo.net/L-ancien-medecin-du-milliardaire-revele-que-Bill-Gates-a-refuse-de-vacciner-ses-propres-enfants_a136416.html, « C'est environ 17 000 des enfants les plus riches, sur plus d'un demi-million, qui se retirent de la vaccination. », cela ferait donc moins de 3,4%, et cela contredit ton affirmation selon laquelle « une etudes qui a souligné que tres peu d'enfants etaient vaccinés dans les familles riches aux USA ». Pourrais-tu communiquer cette étude ?

 

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10162895768660411&set=a.10155868966750411&type=3&theater&ifg=1

C'est normal que Campion, RN, etc. fassent plus que nous. Nous sommes des êtres avant tout imitatifs, et notre liste était la moins connue. En rapport voix/notoriété, nous sommes sans doute premiers...

 

vendredi 20 mars 2020

Après des années de pratique de Wikipédia et de ses censures, je m'aperçois qu'un type psychique dominant participe d'une police de la pensée : des personnes (surtout des hommes) qui veulent se rassurer par une vision officielle unique,  monolithique, conformiste, éliminant toute dissonance cognitive par la disqualification de toute thèse dissidente.

 

samedi 21 mars 2020

A Luc-Laurent Salvador. Tu m'as répondu par l'attitude ô combien conformiste de moquerie quant à l'ufologie; attitude modelée par des élites pour l'expulser d'une considération sérieuse.

 

Fabrice Grimal prétend que La Ligue Citoyenne a « des statuts hyper-démocratiques » (24:44).

J’avais écrit l’opposé le 30 novembre 2019 lorsque je les avais découverts :

« Cette association est une horrible oligarchie, de quelques autocrates qui se cooptent, exactement l’opposé de ce que défendent les Gilets Jaunes sincères et cohérents. L’essentiel est là :

« 1.MEMBRES FONDATEURS

Personnes physiques ayant participé à la création de la fédération, identifiées en annexe des présents statuts. Ils sont au nombre maximum de 15.

Sont également membres fondateurs les personnes physiques qui seront ultérieurement cooptées par la totalité des membres fondateurs précités, toujours dans la limite de 15 personnes, selon les modalités de prise de décision au jugement majoritaire décrites à l’Article 15 des présents statuts, pour avoir cette qualité notamment au regard de leur engagement, de leur intégrité, de leur qualification et de leur compétence, soit pour leur succéder, soit pour les compléter.

Ils ont voix délibérative et sont de droit, présents et acteurs, s’ils le souhaitent, aux instances dirigeantes.

Un membre fondateur s’il se fait connaître à l’assemblée générale annuelle peut faire valoir son droit à intégrer d’office pour l’année à venir le conseil d’administration. Il sera donc fondateur actif. »

(article 8.1, page 4 des statuts : https://laliguecitoyenne.fr/_files/200000217-66ff566ff7/Statuts%20%20Fe%CC%81de%CC%81ration%20La%20Ligue%20Citoyenne.docx.pdf). »

Ensuite, Fabrice Grimal affirme une caractérisation fausse des partis politique, en parlant de nécessité de « président d’office » (27:18) et « d’homme providentiel (27:36), alors que les partis sont associations loi 1901, et que La Ligue CItyenne qu’il vante tant a un président. Un parti comme une association peuvent ne pas avoir de président (même si je suis pratiquement contre choisir cette option car cela complxifie les démarches administratives, alors qu’il suffit statutairement de ne donner au président que le rôle de représentant légal sans pouvoir décisionnaire singulier). Un parti comme Decidemos a des statuts bien plus démocratiques que La Ligue Citoyenne.

A la remise en question pertinente de David Libeskind concernant un parti, Fabrice admet : « Peut-être que je me trompe. » (28:07). C’est effectivement le cas.

Du coup il dit lui-même qu’il n’a pas de solution

Il pousse une constitution secrète du discours de la délégation de Gilets Jaunes auprès de Macron (31:00), et donc non démocratique. Alors que les délégués ne devraient que transmettre des revendications décidées démocratiquement, comme celles de ce sondage : https://www.facebook.com/groups/2545426822367625/permalink/2545447312365576/.

Les délégués doivent ne pas être désignés par une seule personne mais démocratiquement par une élection sans candidats, comme dans ce sondage où les premiers sont actuellement François Boulo, Jérôme Rodrigues, Maxime Nicol puis Priscilla Ludowski : https://www.facebook.com/groups/2545426822367625/permalink/2545444382365869/ .

A noter que concernant la constitution ou non d’une délégation, un sondage de 3700 votants a eu 74% pour, 26% contre :  https://www.facebook.com/basegiletsjaunes/posts/151034636367578

« Féru d’économie » (30:21 et 33:01), il ne propose comme solutions que des mesures fiscales, pas la question fondamentale de la souveraineté de la création monétaire (36:00).

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=512961866056308&notif_id=1584837526550706&notif_t=group_comment&ref=notif

Matthieu Le Morzellec Pouvez-vous communiquer une source où il est indiqué qu'« En suisse ils font des référendums tous les trois mois » ?

C’est bien faible comme source, un unique anonyme verbalement… Des deux liens que tu publies, je ne vois pas ce que le premier apporte et le deuxième te réfute, en précisant : « Ce tableau ne concerne que les dates réservées pour les votations populaires fédérales. Qu'une date ait été effectivement utilisée ou non n'apparaît pas dans ce tableau. ». Ce ne sont donc que les seules quatre dates possibles chaque année pour les votations, et pas nécessairement les dates « effectivement utilisée[s] »…

 Matthieu Le Morzellec Ben si. Ce calendrier indique les quatre dates possibles chaque année pour de futures votations, pas les dates « effectivement utilisée[s] ». Cela signifie bien qu'il y a moins de dates effectives que de dates possibles, et qu'il y a donc une moindre fréquence que des votations tous les trois mois.
Je ne vois pas ce qu'apporte ce nouveau document. Il me semblait déjà évident que les mêmes journée servaient à faire des votations fédérales et cantonales, et que justement cela permet de ne pas déplacer les citoyens tous les trois mois (comme aux Etats-Unis où il y a des élections et divers référendums le même jour). Ce document va donc dans le sens de ma thèse : pas de votations tous les trois mois en Suisse.

 

Chrloroquine contre le délétère antiviral ribavirine utilisé en Italie (déjà médicament courant contre le sida...) : https://youtu.be/nryCpnbxV5M?t=272.

 

Tu entends mal : on s’en fout si j’aime Ruffin (contre qui je pourrais faire plein de critiques), il ne s’agit pas de faire de l’argumentation ad hominem.

J’ai d’abord vu le montage vidéo de Branco et j’ai pensé que c’était énorme, cet enregistrement audio clandestin de Macron et Ruffin qui se rencontrent sur le dos des travailleurs, car c’est ainsi que Branco le présentait. C’est une méthode dégueulasse.

 

Les délégués syndicaux sont des employés de l’usine, choisis par les autres, et qui sont véhéments contre Macron dans l’enregistrement complet.

Branco dissimule dans son montage que c’est un enregistrement fait par ceux qui sont avec Ruffin (soit Rufffin, soit plus probablement des employés avec lui). Le montage de Branco donne une toute autre impression que d’écouter le reste du reportage.

J’ai l’impression que tu n’as pas écouté le reportage complet. Je viens de le réécouter : https://soundcloud.com/user-807047011/ruffin-parle-des-ecopla-avec-macron-complet. J’approuve parfaitement les intentions et méthodes de Ruffin.

Faire croire que Ruffin manipulait les ouvriers dans cette séquence est manipulatoire et mensonger : https://www.facebook.com/juan.branco.98/videos/960562577649062/

Branco y manipule aussi en parlant de Ruffin comme d’un « politicien » en septembre 2016.

 

Ce qu’a préparé Ruffin et qu’il a proposé à Macron (qui l’a accepté pour son intérêt de campagne électorale), c’est le discours à tenir devant les médias (pas « devant les salariés ») pour qu’ils parlent le plus possible de la situation des employés.

 

dimanche 22 mars 2020 

Il est dans ce que René Girard appelle la rivalité mimétique. Il se venge de ceux qui ont une certaine proximité (comme Gabriel Attal depuis l'Ecole Alsacienne) et s'en démarque en se faisant remarquer pour son narcissisme.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513164982702663&notif_id=1584871810638803&notif_t=group_comment&ref=notif

Matthieu Le Morzellec Dans le premier document que tu as mis en lien, il est déclaré : « Le Conseil fédéral arrête les règles qui permettent de déterminer les jours des votations. » : cela s’applique à toutes les votations car il n’est pas précisé qu’il ne s’agirait que des votations fédérales.

Dans le deuxième, intitulé « Dates des votations des 20 prochaines années » (sans préciser qu’il ne s’agirait que des votations fédérales), il est bien précisé : « Qu'une date ait été effectivement utilisée ou non n'apparaît pas dans ce tableau. ». Les seules qui doivent nécessairement utilisées sont celles tous les derniers dimanches d’octobre tous les quatre ans pour les élections (dates précédées de « E »).

Le troisième document, le bulletin de vote, montre qu’on y met simultanément des votations fédérales et cantonales, afin de ne pas déplacer les citoyens trop souvent et d’éviter d’autres coûts supplémentaires.

Donc, comme ton début de commentaire « Selon moi » l’indique,  tu n’as encore communiqué aucune preuve de votations trimestrielles en Suisse, mais trois documents indiquant le contraire.

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/?multi_permalinks=3136113803066157&notif_id=1584873617593108&notif_t=group_activity&ref=notif

Ce qui advient me motive pour la priorisation sociale solidaire de la fourniture gratuite inconditionnelle des biens de base (et de payer ses travailleurs les fournissant) sur la liberté individuelle de faire ce qu'on veut d'un revenu inconditionnel. http://lucadeparis.free.fr/politique/revenu.htm

 

https://www.facebook.com/luclaurent.salvador/posts/10157137929177865

Je te cite l’affirmation (qui date du 15 mars) dans son contexte qui contredit ton interprétation :

« Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises. ».

Cela implique que le confinement doit diminuer cette létalité, ce que tu éludes dans ton interprétation. Tu admets maintenant que le confinement, fait justement pour une « lenteur de la progression », « fait baisser la léthalité », et donc empêcher « 300.000 à 500.000 morts ».

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513164982702663&notif_id=1584871810638803&notif_t=group_comment&ref=notif

L'annulation est peut-être ce que préfère justement LREM, car c'est le parti le plus riche. Mais l'annulation va léser les candidatures les plus pauvres, qui ne pourront même pas se représenter, à moins que ce ne soit financé par ceux qui ont décidé de maintenir le premier tour et décideraient de l'annuler...

 

Luc-Laurent Salvador C'est ta thèse, encore plus pessimiste, qui peut se défendre. J'affirmais juste que ce n'est pas ce qui est dans l'article concernant les conditions d'un tel nombre de morts.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513207336031761&notif_id=1584871810638803&notif_t=group_comment

Fabrice Bonne Ce qui permet de « s'assurer que les décisions prises soient les plus adéquates », c'est une iségorie entre les propositions, et que les décideurs ne soient pas partiaux : il vaut donc mieux que ce soit la population plutôt que des professionnels impliqués avec des conflits d'intérêts financiers, carriéristes.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513213976031097&notif_id=1584878662923486&notif_t=group_comment

 Matthieu Le Morzellec Depuis hier, je te demande ta source pour pouvoir le corroborer mais tu ne l'as toujours pas produite. Au contraire, tu n'as fournis que des éléments contraires. Tu peux épiloguer, supposer, mais ce qui compte, c'est que tu prouves qu'il y ait des votations réellement tous les trois mois en Suisse.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513213976031097&notif_id=1584878662923486&notif_t=group_comment

Le nombre permet de neutraliser des biais individuels (certains seront  effectivement tristes, et d’autres joyeux, alors qu’avec une monarchie, tous les décideurs sont soit tristes soit joyeux, puisqu’il n’y en a qu’un).

Simone Weil a écrit pour la suppression des partis justement pour la démocratie, et contre l’aristocratie élective (ce n’est pas la foule qu’elle critique mais une élite) :

« nous n'avons jamais rien connu qui ressemble même de loin à une démocratie. Dans ce que nous nommons de ce nom, jamais le peuple n'a l'occasion ni le moyen d'exprimer un avis sur aucun problème de la vie publique » http://lucadeparis.free.fr/index/weil_partis.htm

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?multi_permalinks=507557749930053&comment_id=513222416030253&notif_id=1584880125673310&notif_t=feedback_reaction_generic

Fabrice Bonne Comment tu peux oser prétendre que j’ai lu ce livre en « 5 minutes » alors que je viens de mettre un lien vers mon site où j’y ai consacré une page ? Tu as dû consacrer 0s à considérer mon lien et tu es bien peu respectueux et charitable en l’occurrence…

Je connais bien les aspects de conformisme (expériences de Salomon Asch) et la dissonance cognitive produite par l’iségorie est justement faite pour l’empêcher.

La démocratie, consiste à ne pas accorder de pouvoir prépondérant à quelques uns amenant à une voyoucratie, car, comme écrivait Montesquieu, « C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites ».

Robespierre n’était justement pas démocrate, car la démocratie, ce n’est pas le pouvoir pour le peuple, mais par la population.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513229812696180&notif_id=1584878662923486&notif_t=group_comment

Matthieu Le Morzellec D'après les documents que tu as communiqués, il est variable, indéterminé (sauf pour les élections tous les quatre ans), selon les demandes de RIC, et ne peut se produire que parmi quatre dates annuelles fixées une vingtaine d'années à l'avance.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/507557749930053/?comment_id=507899916562503&reply_comment_id=513238422695319&notif_id=1584881739348914&notif_t=group_comment_mention

Fabrice Bonne Ce n'est pas une question de Français ou Japonais, mais de fonctionnement humain. Si on veut trouver un facteur géographique, il peut être dans la topologie, les plaines favorisant les empires, alors que des ethnies protégées dans des montagnes par exemple, peuvent préserver des fonctionnements plus horizontaux comme en Suisse, plus pacifiques comme les Na de Chine.

 

https://www.agoravox.fr/actualites/article/acte-70-gentils-gilets-jaunes-222325#forum5705718

Je suis allé à une soixantaine de manifestations de Gilets jaunes et ce que je vois est courant : des black blocs qui attaquent, jettent des projectiles et la police qui réplique avec plus ou moins de discernement.

On peut faire ce genre de manifestations ambulantes pendant encore des mois, sans résultat, à demander la démission de Macron qui n’est qu’un contremaître qui sera remplacé par un autre contremaître, appliquant le même programme que ses prédécesseurs à la présidence.

Pendant ce temps, j’étais place de la République, à une manifestation que j’ai co-organisé, de pôle de convergence des initiatives citoyennes démocratiques et municipalistes, pour que le peuple prenne le pouvoir par les élections en s’organisant démocratiquement (avec des organisations comme Decidemos et Le 18 en Commun).

Les fadaises climatodogmatiques, appuyées par les gouvernements Thatcher et Reagan depuis 1988, sont là pour détourner vers un futur lointain ce qui tue maintenant, cette ploutocratie qui nous pollue, nous empêche d’accéder à des traitements efficaces et peu onéreux, et nous empoisonne avec d’autres.

 

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-italie-et-la-suisse-en-tete-de-222496#forum5705817

Sur le premier tableau, on voit une contamination en Italie 1,2x supérieure à celle de la Suisse, mais une mortalité 11x supérieure !
Cela pourrait être à cause de l'utilisation en Italie du délétère antiviral ribavirine (déjà médicament courant contre le sida...), au lieu d'utiliser par exemple la chrloroquine, pas assez rentable pour les laboratoires à la manoeuvre.
 

lundi 23 mars 2020

https://www.facebook.com/fabrice.grimal/posts/10156728532361644?comment_id=10156728570506644&reply_comment_id=10156728611146644&notif_id=1584961675130582&notif_t=comment_mention

Fabrice Grimal Il faudra être plus cohérent alors. Votre entretien a été récemment publié, le 5 mars, et ce n’est pas ce que vous y prétendez. On ne peut pas sincèrement vanter des « statuts  hyper-démocratiques » (c’est-à-dire où la population des membres serait hyper-décisionnaire, hyper-souveraine) lorsqu’ils établissent une oligarchie d’une quinzaine de fondateurs décisionnaires omnipotents qui se cooptent (et donc non choisis par les membres). L’article des statuts que j’ai cité est affligeant quant à une prétendue démocratie interne.

Vous pourrez attirer des Gilets Jaunes avec votre discours de l’entretien, mais pas avec de tels statuts oligarchiques à l’opposé de nos revendications.

 

https://www.facebook.com/fabrice.grimal/posts/10156728532361644?comment_id=10156728536646644&notif_id=1584959659209631&notif_t=feed_comment

Fabrice Grimal Ce qu’on entend par « exécutif fort », c’est justement que celui-ci s’immisce dans les décisions (législatives) comme dans la 5e République, et ne fasse pas qu’exécuter ; c’est justement antidémocratique (à comparer avec la Suisse, l’Etat le plus démocratique, avec la limitation du pouvoir du président de la Confédération : https://fr.wikipedia.org/wiki/Président_de_la_Confédération_suisse).

Chacun sa vision, mais qu’elle soit cohérente et sincère. La vôtre louche sur une oligarchie en prétendant dans l’entretien ne viser que l’hyper-démocratie. C’est plus proche de l’UPR et de la 5e République que d’une Première Démocratie

L’argument de l’intrusion ne tient pas : il suffisait de mettre que certains principes n’étaient pas modifiables (sauf quorum énorme), alors que tout petit groupe peut se faire corrompre ou se corrompre par abus de pouvoir… statutaire.

 

mercredi 25 mars 2020

Michel Cymès le médecin/chien de garde : c'est pourquoi il est depuis si longtemps omniprésent dans les médias dominants, alors que le médecin Martin Winckler s'était fait virer de France Inter (payé par des impôts) pour avoir trop critiqué l'industrie pharmaceutique : http://www.martinwinckler.com/spip.php?article11.

 

jeudi 26 avril 2020

Après cette expérience, j'ai pensé qu'une petite organisation émergente, qui a peu de chance de se faire rembourser, a surtout comme première opportunité de faire passer ses idée par l'envoi gratuit par l'Etat des professions de foi, remplaçant un tractage bien long et aléatoire (quelle probabilité d'atteindre tous les électeurs par tractage, en combien d'heures?). Je propose que dans ce cas, ne soit faite qu'une profession de foi qui fasse bulletin de vote, en indiquant aux électeurs qu'ils doivent l'emmener au bureau de vote s'ils veulent voter pour la liste.

 

https://www.facebook.com/luclaurent.salvador/posts/10157169046187865

C'est de la monnaie légale, pas la fausse qu'allègue abusivement Jovanovic. Quelle alternative propose-t-il? Qu'il y ait de la création monétaire pour éviter diverses faillites de ménages est une des meilleures solutions. Elle pourrait se résorber par une inflation des produits de consommation courants, alors que cette inflation est presque nulle depuis des années. Une bonne alternative serait d'augmenter l'imposition sur les plus hauts revenus (comme Franklin Roosevelt à plus de 90% après la crise 1929, jusqu'à ce que le libéralisme de Reagan détruise cela). Il y aurait aussi de taxer les exilés fiscaux comme le fait les Etats-Unis pour ses nationaux (car ils ont bien bénéficié dans leur prime jeunesse des avangages en en santé et instruction);

 

https://www.youtube.com/watch?v=5fifEl9S_N0

Le mystérieux Collectif Missak et Mélinée n'a eu qu'une brève existence, ne publiant que quatre communiqués du 19 février 2012 au 27 mars 2012, dont trois ciblés contre Michel Collon : https://missaketmelinee.wordpress.com.

 

vendredi 27 mars 2020

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nos-dirigeants-sont-terrifies-pas-222628#forum5711044

@Ouallonsnous?
Quels magnifiques résultats, 1789 (Napoléon),1830 (Louis-Philippe Ier),1848 (Napoléon III),1917 (Lénine et Staline), chaque fois un monarque, jamais la démocratie...
L'armée et la police sont faits de personnes appréciant la discipline, et e rangeant du côté légaliste.
Ce n'est pas tout de constituer "l’immense majorité", il faut se rassembler démocratiquement, et cela est loin d'être gagné.

 

https://www.facebook.com/luclaurent.salvador/posts/10157169046187865?comment_id=10157174567782865&reply_comment_id=10157176142742865&notif_id=1585294057557829&notif_t=feed_comment_reply

Luc-Laurent Salvador Je n'ai pas affirmé que la monnaie créé légalement était nécessairement bonne, mais juste qu'elle n'était pas fausse.
Le problème des banques avec le système de réserves fractionnaires actuel, c'est qu'elles ne sont pas comme des garde-meubles, mais que leur faillite fait perdre les dépôts de leurs clients, qui n'ont pas d'alternative existante en terme de banques échappant à ce système.

 

Didier Raoult, directeur de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, avait souvent critiqué l’Inserm, et singulièrement son directeur de 2014 à 2018 l’immunologue spécialiste du sida Yves Lévy (époux de la ministre Agnès Buzyn qui le 2 octobre 2017 a fait diminuer de moitié le financement des IHU, en faveur de l’INSERM), pour avoir poussé à investir des sommes colossales dans un illusoire vaccin contre le sida (« Voilà des années que Didier Raoult critique l'engagement de fonds colossaux dans la recherche d'un vaccin contre le Sida. "C'est un fantasme qui a coûté des milliards et qui n'arrivera pas : Yves Lévy a été scandalisé que je le dise", explique aujourd'hui à Marianne l'infectiologue, pour qui les propriétés spécifiques du virus VIH rendent cette recherche illusoire. »). J’ignore les raisons de Raoult, mais il est vrai que c’est illusoire car le sida n’est pas une maladie virale.

https://www.marianne.net/politique/didier-raoult-et-le-milieu-medical-parisien-histoire-d-une-detestation-reciproque

 

"Télétravail, famille, pâtes, riz." (maréchal Pétrin).

 

 

lundi 30 mars 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/?multi_permalinks=609300619652687%2C608855879697161&notif_id=1585500474285651&notif_t=group_activity

https://www.facebook.com/groups/decidemos/?multi_permalinks=609300619652687%2C608855879697161&notif_id=1585500474285651&notif_t=group_activity

https://www.facebook.com/groups/2545426822367625/permalink/2566514330258874/?notif_id=1585562706555736&notif_t=page_group_post

https://www.facebook.com/groups/2545426822367625/?multi_permalinks=2566514330258874%2C2562874280622879&notif_id=1585182010561260&notif_t=group_activity

https://www.facebook.com/groups/18encommun/?multi_permalinks=2875004235914039&notif_id=1585562737768886&notif_t=group_activity

https://www.facebook.com/samuel.hayat.9?__tn__=%2CdCH-R-R&eid=ARCzFJjIqZcuKa7T5Xz6hFqUIh98tT_94nIs30HRUQPnx3ZyIOGoFybBmdq-r9reC_Crw2NxCauP8dLV&hc_ref=ARRWRVedOU2NqrSTWl1XN-DDq4_ZgPqBFxrWcEpbHuYjBxLZ0ft2Fugxq7FtELuxveU&fref=nf&hc_location=group

Je trouve que le livre manque le fond des régimes qui se sont établis depuis trois siècles, depuis la Glorieuse Révolution anglaise, la Révolution française, les banques d'Amsterdam, d'Angleterre et de France : ce sont des régimes fondamentalement ploutocratiques (mot absent du livre), c'est-à-à-dire que la souveraineté (le pouvoir de décision supérieur) appartient aux financiers (des campagnes électorales, et en particulier aux décideurs de la création monétaire, qui sont surtout les banquiers avec le crédit dans le système actuel de réserves fractionnaires). En fait une voyoucratie de « faux-monnayeurs légaux » (selon l'expression de Maurice Allais).

Je pense que c'est ce manquement qui permet à son auteur, malgré la citation (par l'éditeur ?) en exergue : « La pire chose que l’on puisse faire avec les mots, c’est de capituler devant eux. » (Georges Orwell), d’utiliser souvent « démocratie » en novlangue.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/608056993110383/?comment_id=609360469646702&reply_comment_id=609361772979905&notif_id=1585570481200063&notif_t=group_comment

Etienne Chaperon Etienne Chaperon Je suis d'accord avec la bombe, mais pas avec la stratégie d'Etienne Chouard et des chouardistes, de faire des ateliers constituants pendant des années, faire de la politique virtuelle, plutôt que de s'organiser et de se rassembler démocratiquement et d'affronter les adversaires dans l'arène politique actuelle.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/608056993110383/?comment_id=609360469646702&reply_comment_id=609365342979548&notif_id=1585570481200063&notif_t=group_comment

L’enjeu pour progresser dans la démocratisation de la société, que les démocrates soient cohérents et exemplaires en étant eux-mêmes organisés démocratiquement.

Vous m’expliquerez ce que je n’ai pas compris, en étant en 2013 cofondateur de l’association chouardiste Les Citoyens Constituants, que j’ai récemment quitté car j’ai mieux et trop à faire ailleurs pour la démocratisation.

D’une part il existe le mandat impératif, pas que le représentatif.

D’autre part, si vous pensez que tous les mandataires nous trahiraient, pourquoi espérer en la démocratie?

Enfin et surtout, en quoi le fait d’avoir des représentants tires au sort va établir une démocratie plus rapidement? Cela peut passer par des représentants tirés au sort (même si je défends plutôt l’élection sans candidats pour le mandat impératif, et le triage au sort pour les assemblées): aux élections européennes de 2014, Démocratie Réelle a déjà proposé des candidats tirés au sort, certains proposent un tirage aux sort parmi les premiers d’une élection primaire sans candidats.

 

 

Le président Macron, ex-banquier d'affaires avec une transaction lui ayant rapporté 2 millions d'euros, est un des responsables et continuateurs de la politique de désindustrialisation de la France qui lui ôte autonomie et réactivité en cas de problème. Il participe à cette haute trahison des élites.
"Plus que dans d’autres pays européens et divergent par rapport à l’Allemagne. Entre 2002 et 2018, la France a perdu près de 40 % de ses entreprises industrielles de plus de 20 salariés et dans les mêmes proportions ses entreprises industrielles de plus de 250 salariés. L’Italie a perdu tout autant de petites entreprises mais beaucoup moins d’ETI ("seulement" 17 %), quand l’Allemagne compte environ 2 % d’entreprises industrielles de plus sur la même période quelle que soit leur taille."
https://www.usinenouvelle.com/editorial/pourquoi-en-moins-de-deux-decennies-la-france-a-perdu-40-de-ses-entreprises-industrielles.N854070

 

Il manque l'essentiel. C'est qu'en face on ne fait pas mieux mais pire.
Il y a une lutte des industriels pharmaceutiques pour imposer leur médicament brevetable et onéreux.contre tout traitement générique.
Voir comment Roche tricha en dissimulant des résultats afin de faire valider le Tamiflu en 2009 et gagner des milliards d'euros, et comment actuellement contre le covid 19 Gilead essaie de favoriser son remdesivir à 1000$ par patient, avec des mercenaires comme les Pr Karine Lacombe et Gilbert Deray.
http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/29/a-quoi-jouent-donc-marseille-et-le-pr-didier-raoult-305422.html

 

 

Le président Macron, ex-banquier d'affaires avec une transaction lui ayant rapporté 2 millions d'euros, est un des responsables et continuateurs de la politique de désindustrialisation de la France qui lui ôte autonomie et réactivité en cas de problème. Il participe à cette meutrtrière haute trahison des élites.
"Plus que dans d’autres pays européens et divergent par rapport à l’Allemagne. Entre 2002 et 2018, la France a perdu près de 40 % de ses entreprises industrielles de plus de 20 salariés et dans les mêmes proportions ses entreprises industrielles de plus de 250 salariés. L’Italie a perdu tout autant de petites entreprises mais beaucoup moins d’ETI ("seulement" 17 %), quand l’Allemagne compte environ 2 % d’entreprises industrielles de plus sur la même période quelle que soit leur taille."

Pierre Lalu  Tu négliges un fait d'importance primordiale dans cette affaire, c'est la brevetabilité. L'industrie pharmaceutique n'a aucun intérêt à faire des études sur un produit passé dans le domaine public. Il va essayer de favoriser des produits brevetables dont le monopole permettra de faire des produits onéreux et très rentables.

 

Christophe Barbier, chien de garde conformiste du libéralisme dominant, faisant du chantage : « les enseignants, y aura rien, les policiers y en aura moins » (https://www.youtube.com/watch?v=9A-KqR_Wwng&feature=youtu.be&t=477). Le médecin Christophe Prudhomme lui répond bien que « le choix n'est pas entre services publics » (9 :18), « De l'argent y en a aujourd’hui ; donc la question c’est pas : de l’argent pour les hôpitaux, ce sera moins pour l’éducation ou pour la police,  la question, c’est moins dans les paradis fiscaux, moins de dividendes pour les actionnaires. »

Qu'il regarde que l'un des premiers budgets de l'Etat, c'est le remboursement d'intérêts d'une dette qui n'existe que parce que la création monétaire par le crédit appartient au banques privées. Alors que c'est le premier ou deuxième budget l'Etat (https://www.lepoint.fr/economie/budget-2015-la-charge-de-la-dette-n-est-plus-le-premier-poste-de-depenses-01-10-2014-1868315_28.php), c'est dissimulé par les dernières façons de publier les dépenses: https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/actualites/2019/direction-budget-a-publie-edition-2019-budget-etat-vote-en-quelques-chiffres.

 

Helicopter money et revenu de base : distinctions théoriques, convergence politique 29 OCTOBRE 2016|DANS À LA UNE, TRIBUNES|PAR STANISLAS JOURDAN

https://www.revenudebase.info/actualites/helicopter-money-revenu-de-base-distinctions-theoriques-convergence-politique/

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/?multi_permalinks=3156266127717591&notif_id=1585601787723175&notif_t=group_highlights

« l’idéologie monétaire du XXème siècle, au cours duquel les mécanismes de création monétaire ont été progressivement retirés du giron des États souverains pour être confiés au secteur bancaire privé, via le crédit bancaire » : c’est plus ancien de plusieurs siècles, avec la création de la monnaie-papier, et les banques d’Amsterdam, d’Angleterre.

« la création monétaire via le QE est la contrepartie de l’acquisition d’actifs financiers, et est donc censée être temporaire : lorsque les actifs sont remboursés, la monnaie créée par le QE est détruite. ». Pouvez-vous m’indiquer une source qui explicite clairement que la monnaie QE est détruite lors du remboursement des actifs ?

« l’idée d’un « Green QE », c’est-à-dire que ces politiques d’assouplissement quantitatif serviraient à financer des investissements en biens et services (et par cela même des emplois) entièrement tournés vers des intérêts environnementaux » : c’est préférable au revenu de base car cela est directement orienté vers un bien commun.

« Le revenu de base correspond quant à lui à un revenu perçu régulièrement dans l’optique de garantir à chacun un niveau de vie décent et une modernisation de la protection sociale. » : aucun revenu ne garantit à chacun un niveau de vie décent, car tout dépend de la façon dont il l’utilise. Un niveau de vie décent dépend des ressources fournies inconditionnellement à chacun : nourriture saine, logis, soins sanitaires qui peuvent être très variables selon la santé de chacun.

« Le revenu de base relève clairement du champ des politiques sociales » : à visée libérale, puis qu’on ‘achète ce qu’on veut avec, et donc au détriment d’une politique sociale prioritairement solidaire.

« l’idée selon laquelle il n’existe pas « d’argent gratuit » et que tout revenu se mérite, par le travail » : que mesure la monnaie, sinon les coûts (c’est-à-dire ce qui cause des affects négatifs, comme la contrainte temporelle du temps à travailler, et la liberté que la monnaie donnée permet en échange) ?

Le « dividende citoyen en Alaska » : dans un Etat fédéral très riche, il s’agit d’un Etat fédéré sous-peuplé, froid, bénéficiant d’une manne pétrolière, qui permet de fixer une population dans cette région moins attractive autrement.

 

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en 2017:

« Jusqu'à 650 000 décès par an sont dus à la grippe saisonnière » malgré la vaccination et autres médicaments, www.who.int/fr/news-room/detail/14-12-2017-jusqu-à-650-000-décès-par-an-sont-dus-aux-affections-respiratoires-liées-à-la-grippe-saisonnière.

« 4 mois d'épidémie de grippe en moyenne » (https://www.ameli.fr/paris/assure/sante/themes/grippe/comprendre-grippe), soit 650.000/121 = 5374 morts par jour durant la saison grippale (avec sans doute une courbe de Gauss, en cloche, et donc avec un pic). La population française faisant 1% de la population, cela ferait (toutes choses égales par ailleurs) 6500 morts par an, et en moyenne 54 par jour de la saison grippale.

En fait la grippe saisonnière est confondue avec le coronavirus et tout est attribué au coronavirus pour faire augmenter la terreur.

3.024 morts en France : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/31/coronavirus-la-france-passe-la-barre-des-3-000-morts-en-hopitaux_6034975_3244.html.

37.000 morts sur Terre (cela devrait être 300.00 si c'était proportionnel à la mortalité française) : https://www.linternaute.com/.../2486227-coronavirus-en.../

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158159526696692?comment_id=10158160511646692&reply_comment_id=10158162324486692&notif_id=1585623193776225&notif_t=feed_comment

Je crois quand même que ce qui a prédominé dans les années 1990, c'est de considérer la médecine comme un coût (au lieu d'un bienfait), car remboursée par le service public, et que le libéralisme allait vers la destruction de cela, les riches pouvant toujours accéder à plus de médecine et plus de médecins que les pauvres, qui n'avaient qu'à plus attendre ou à rester "sans-dents".

Je trouve une confirmation dans le fait que « 80 % des médecins maghrébins ont été diplômés dans l’Hexagone (72 % des Marocains, 90 % des Tunisiens et 86 % des Algériens) “80 % des médecins maghrébins ont été diplômés dans l’Hexagone (72 % des Marocains, 90 % des Tunisiens et 86 % des Algériens) » alors que « Le phénomène est en revanche inverse pour les médecins nés en Europe : seuls 11,5 % des médecins nés en Roumanie sont par exemple titulaires d’un diplôme français. Enfin, autre enseignement de l’étude : 40,9 % des médecins titulaires d’un diplôme non français l’ont obtenu en Roumanie. », c’est-à-dire que le numerus clausus a fait plutôt venir des médecins de pays autant voir plus caucasiens et chrétiens que les Fançais…

https://www.profilmedecin.fr/contenu/le-veritable-poids-des-medecins-etrangers-exercant-en-france/

 

https://www.facebook.com/groups/676023786151347/?multi_permalinks=922192104867846&notif_id=1585628298182837&notif_t=group_activity

Décidément, les gouvernements français portent la poisse planétairement, à être présents à inaugurer des laboratoires pharmaceutiques juste avant que ce soit l'épicentre d'une pandémie (Sarkozy en 2009 au Mexique) : https://studylibfr.com/doc/4812222/sanofi---canalblog .

 

https://www.facebook.com/groups/676023786151347/?multi_permalinks=922192104867846&notif_id=1585628298182837&notif_t=group_activity

Mettez-vous des papillotes sur la tête, ça va chauffer les neurones!
Je viens même de voir une pub télévisiée Free 5g 50Go par mois pour les ados. Pour des têtes bien pleines de cancers du cerveau!

 

https://www.facebook.com/groups/LFJCN/permalink/620457968809397/

Géry Lambert Il est vrai qu’en France on a le choix des torchons, car la plupart des journaux quotidiens sont la propriété de milliardaires et malgré cela subventionnés par l’Etat ; et vous citez l’Humanité qui est un des deux seuls quotidiens français sans de tels actionnaires… C’est ce que Clouscard appelait le capitalisme de la séduction, ou l’organisation d’une faible opposition pour faire croire à une égale liberté, ce que Jean-Claude Michéa appelle l’alternance unique « droite » « gauche » entre des gouvernements qui font la même politique. Comme disait le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin lors du référendum trahi de 2005, avec une médiatisation énorme pour le oui et très faible du non : « The yes needs the no to win against the no. ».

 

mercredi 1er avril 2020

http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-le-nombre-de-deces-en-france-publie-chaque-semaine-par-l-insee-27-03-2020-8289357.php

Dans l'article où il n'y a pas de lien vers les statistiques, on ne parle que de l'augmentation de mortalité dans certains départements, et on omet que sur la page de l'INSEE indiquant la mortalité nationale du 1er au 16 mars, on voit une baisse de la mortalité nationale : 26.944 mors en 2020, moins que les 28.593 morts en 2019, et encore moins que les 32.902 morts en 2018

 

jeudi 2 avril 2020

https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/hydroxychloroquine-attention-au-222877#forum5718130

La science élitiste est décidée par la ploutocratie (qui va par exemple privilégier les traitements brevetables onéreux et rentables). Une science populiste serait décidée par la population (qui ne négligera pas les traitements naturels ou génériques peu onéreux).

 

vendredi 3 avril 2020

Je viens de m'apercevoir que sur le tableau de la mortalité en France du 1er mars au 16 mars (ayant diminué en 2020 par rapport à 2019 et 2018), le seul département sur les 101 (dont même Mayotte) où la donnée est "non disponible" est les Bouches du Rhône (où exerce Didier Raoult)!
https://www.insee.fr/fr/information/4470857#graphique-figure2_radio1

 

"l'âge moyen du décès selon le rapport publié par Santé Publique France le 24 mars dernier est de 81,2 ans" (https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus-la-chronique/covid-19-pourquoi-des-cas-severes-chez-les-jeunes).
L'espérance de vie en France était de 82,27 ans en 2016 (https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=sp_dyn_le00_in&idim=country:FRA:DEU:USA&hl=fr&dl=fr).
C'est pourquoi cette surmortalité est à relativiser comme celle des 15.000 mors de la canicule de 2003. Elle ôte peu d'années de vie, contrairement à une guerre qui tue des jeunes qui n'avaient pas en moyenne un an à vivre, mais plus d'une cinquantaine.

Et comme elle tue surtout des personnes déjà malades, elle ôte encore moins d'espérance de vie en bonne santé.

 

samedi 5 avril 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158179216646692?comment_id=10158179376081692&reply_comment_id=10158180040066692&notif_id=1586040588524397&notif_t=feed_comment

Fabrice Bonne Dans les “Mentions légales”, on trouve la deputée Paula Forteza, mais ni “lobby citoyen” ni “Green Lobby

Ce n’est guère “tranpartisan”: j’ai examiné la liste des 55 parlementaires, https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/pages/faq :

- 43 (soit 78%) sont présentement liés à LREM: au parti, au groupe parlementaire (ou apparenté), ou à la liste aux élections européennes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_députés_de_la_XVe_législature_de_la_Cinquième_République): Alauzet Eric (25); Anato Patrice (93); Atger Stéphanie (91); Bagarry Delphine (04); Baichère Didier (78); Balanant Erwan (29): Barbier Frédéric (25); Bouillon Christophe (76); Cariou Emilie (55); Chapelier Annie (30); Chiche Guillaume (79); Claireaux Stéphane (97500); de Courson Yolaine (21); de Temmerman Jennifer (59); Do Stéphanie (77); Dupont Stella (49); Durand Pascal (Député européen); Gaillot Albane (94); Granjus Florence (78); Janvier Caroline (45); Julien-Laferrière Hubert (69); Khedher Anissa (69); Kuric Aina (51); Laabid Mustapha (35); Lazaar Fiona (95); Le Feur Sandrine (29); Maquet Jacqueline (62): Muschotti Cécile (83); Park Zivka (95); Pételle Bénédicte (92); Petit Valérie (59); Pompili Barbara (80); Provendier Florence (92); Racon-Bouzon Cathy (13); Raphan Pierre-Alan (91); Rilhac Cécile (95); Rossi Laurianne (92); Sarles Nathalie (42); Sommer Denis (25); Taché Aurélien (95); Touraine Jean-Louis (69); Villani Cédric (91); Wonner Martine (67)

Les 12 autres étant:

Ex-LREM; Libertés et Territoires: Josso Sandrine (44); Lambert François-Michel (13): Molac Paul (56); Orphelin Matthieu (49);

Parti Radical, groupe Libertés et Territoires: Pancher Bertrand (55);

- Ex-LEM, Place Publique Clément Jean-Michel (86);

- RDSE: Dantec Ronan (44): “Dans le cadre de l'élection présidentielle de 2017, 11 membres du groupe RDSE ont accordé leur parrainage à Emmanuel Macron, 1 membre à Jean-Luc Mélenchon et 1 membre à François Fillon. 4 membres n'ont accordé leur parrainage à aucun candidat.” (https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_du_Rassemblement_démocratique_et_social_européen)

- PS: Potier Dominique (54); Untermaier Cécile (71); Garot Guillaume (53) (“fait partie des 3 députés du groupe socialiste à voter pour la confiance au gouvernement Philippe II11 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Garot#Depuis_2014_:_retour_à_la_députation)

- MoDem: Hammouche Brahim (57);

- UDI: Sage Maina (987);

 

On sait ce qu’il en est de la démocratie à LREM: opposition au RIC, absence de démocratie interne (d’où beaucoup de départs suite à la promesse trahie), faux Grand Débat vraie poudre de perlimpinpin.

Cette nouvelle consultation (où on ne peut voter que pour les propositions, pas contre) aura des difficultés à inspirer confiance.

Si ces parlementaires veulent vraiment de la démocratie, qu’ils forment un rassemblement démocratique hors des partis classiques. Decidemos peut même y participer à car il y a vraiment des statuts démocratiques: https://vote.decidemos.com  https://vote.decidemos.com/pages/statut décidemos?format=html&locale=fr.

 

https://www.facebook.com/groups/834230956649256/3670123529726637/?comment_id=3671661789572811&notif_id=1586036826894272&notif_t=group_comment_follow

Jennifer Beans Que savez-vous de l'absence d'effets tératogènes de l'APN01 pour la promouvoir? Si l'APN01 est nouvelle, on ignore ses éventuels effets délétères à long terme, et elle pourrait avoir des effets tératogènes à plus de deux ans, n'est-ce pas? Il a fallu des décennies pour interdire le distilbène aux femmes enceintes (alors qu'il avait des effets tératogènes majeurs et n'avait aucun effet bénéfique sur la poursuite de la gestation, ce qui fut prouvé en 1953).. Donc, il peut y avoir des raisons de préférer des molécules connues depuis longtemps.

Pourquoi ne traitons-nous pas la crise climatique avec la même urgence que le coronavirus ?
par Owen Jones

La mortalité la plus élevée dans l'article est: "la pollution de l'air, qui n'est qu'un aspect de notre crise planétaire centrale, tue à elle seule sept millions de personnes chaque année". C'est d'une mortalité très indépendante du réchauffement climatique: même s'il n'y avait pas réchauffement climatique, la combustion du charbon, du pétrole, le nucléaire et tous les produits chimiques qui polluent l'air des logements, des villes et des champs agricoles tueraient.
L'autre mortalité mentionnée est bien plus faible:
"En 2018, plus de 60 millions de personnes ont souffert des conséquences des conditions météorologiques extrêmes et du changement climatique, dont plus de 1 600 ont péri en Europe, au Japon et aux États-Unis à cause des vagues de chaleur et des incendies". Et parmi ces 1600 morts, il est bien difficile de savoir quelle serait la part uniquement causée par un réchauffement climatique. Car ces derniers siècles, Il y en a des vagues de chaleur et des incendies, comme des vagues de froid meurtrières.

 

dimanche 5 avril 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158179922346692?comment_id=10158181665441692&notif_id=1586081595661212&notif_t=feed_comment

J’ai regardé ce qui caractérise un conflit d’intérêts : c’est « quand un individu ou une organisation doit gérer plusieurs liens d'intérêts qui s’opposent, dont au moins l’un d’eux pourrait corrompre la motivation à agir sur les autres ». « Les études financées par l'industrie ont quatre fois plus de chances d'être favorables à l'industrie concernée. L'industrie finance les trois quarts des études publiées dans les principales revues hebdomadaires. »  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_d%27int%C3%A9r%C3%AAts).

Lorsqu’une scientifique est payée par un laboratoire qui promeut un médicament (Gilead pour le remdesivir) et qu’elle juge défavorablement une médication concurrente (hydroxychloroquine avec azithromycine), il y a bien un conflit d’intérêts.

Tu as une grande méconnaissance idéaliste de la science. Il y a des biais. En particulier les laboratoires pharmaceutiques sont des firmes faites pour faire des profits, et la recherche est orientée en conséquence vers des molécules brevetables sur lesquelles elles peuvent avoir un monopole ; sinon (avec des molécules naturelles ou dans le domaine public), elles financeraient des recherches dont les premiers bénéficiaires seraient leurs concurrents.

Didier Raoult en donne lui-même un exemple avec l’ivermectine de Mercks comme anti-poux : www.youtube.com/watch?v=thaxON18uJs&t=1600s et https://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/eliminer-les-poux-c-est-possible-mais-ce-n-est-pas-autorise-24-09-2013-1734510_445.php.

J’en connais depuis des décennies d’autres exemples scandaleux, comme les produits Beljanski contre le cancer, le silicium organique de Loïc Le Ribault.

Je suis d’accord pour affirmer qu’il y a un aspect « criminel », mais c’est « inédit » pour toi, pas pour moi. Ce n’est pas « secret » : tu peux trouver beaucoup d’informations, dont sur mon site sur Beljanski (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski.htm) et Le Ribault (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/leribault.htm), mais c’est combattu par ceux qui ont des milliards d’euros pour influencer et leurs mercenaires.

La science n’est pas un temple sacré interdit aux profanes. Je m’y intéresse depuis plus de quarante ans, et à l’épistémologie depuis trente ans (Popper, Kuhn, Feyerabend), et encore plus lorsque j’ai appris divers disfonctionnements scientifiques, surtout médicaux.

On n’a pas à laisser « faire la science », qui ne se fait pas toute seule, mais beaucoup selon des intérêts ploutocratiques, qui font qu’il y a une justification par y substituer des intérêts démocratiques.

 

Tu préconises dans le commentaire précédant de « laiss[er] faire la science », puis dans celui-ci tu interviens pour le camp anti-Raoult.

Hervé Seitz ne permet pas le débat (bien qu’il demande à la fin de mettre en doute ce qu’il dit) : il a désactivé les commentaires pour ses vidéos sur le covid (pas pour celles sur le cyclisme…).

Il ne met pas de liens prouvant ce qu’il dit. Et ce qu’il dit, il pourrait le dire aussi des opposants de Raoult. Il manque l’essentiel de l’opposition du mandarinat dominant à Raoult. La mauvaise science est bien plus répandue que les gens croient. Voir par exemple cet article pour s’éclairer un peu : https://www.nouvelobs.com/sciences/20150420.OBS7555/faut-il-encore-croire-les-revues-scientifiques.html.

 

Vincent Weber Je suis désolé si tu ne retiens que cet élément blessant ton narcissisme, et que cela fasse manquer l’essentiel qui est justement dans les exemples montrant que ce que tu crois ne pas exister existe : des traitements efficaces qui ne sont guère utilisés. J’ajouterais l’exemple de la phagothérapie, des virus bactériophages qui pourraient sauver des milliers de vies en France (comme le cas de Guillaume Depardieu) et éviter énormément de souffrances. Cela contraint des malades qui ne se laissent pas mourir en France à aller se traiter à leurs frais en Géorgie, Pologne ou Russie (il y a même eu un documentaire sur Arte).

Quant à Raoult, je peux admettre qu’il fasse de la mauvaise science. J’ai même discuté de cela à propos d’un autre point, lorsqu’il prétendait mégalomaniaquement « Dépasser Darwin » en l’interprétant de travers.

Mais je répète que ce n’est pas la raison primordiale de l’opposition qu’il subit, mais essentiellement pour son indépendance iconoclaste, et je suis content qu’il secoue le cocotier du lobby pharmaceutique.

Ce n’est pas pour rien que les grands pontes parisiens ont voulu faire des protocoles différents, en éliminant l’azithromycine, et en préconisant le traitement aux cas les plus graves, alors qu’il ne le préconisait qu’au départ. On constate bien, dans ce que j’appelle en science le "simulacre de la reproduction", qu’on fait des protocoles afin d’obtenir des résultats qu’on escompte au départ.

 

Mais je ne parlais pas de maladies rares, lorsque j’ai mentionné le cancer pour les produits Beljanski (un tiers de la mortalité en France, 200.000 personnes).

Je ne parlerais pas de « remède miracle » car c’est une manière de discréditer par l’appellation tout traitement plus efficace qu’un autre.

Nous vivons un monde globalisé dans le capitalisme, la ploutocratie dominante, et les mêmes méthodes et biais s’appliquent presque partout.

Si les bactériophages , qui avaient été développés en France il y a un siècle, ont persisté dans le bloc soviétique, c’est parce que celui-ci était moins influençable par la rentabilité commerciale énorme des ultérieurs antibiotiques à large spectre. Des traitements marginalisés existent ainsi à Cuba. Un médecin roumain qui faisait un stage en France en 1992-1993 me disait son étonnement de l’inutilisation de traitements par ondes, en fait moins rentables que des chimiothérapies : vendre des millions de gélules qu’on consomme est beaucoup plus rentable que de vendre quelques appareils utilisables des décennies, et en particulier avec l’influence de l’institut Rockfeller depuis plus d’un siècle dans l’orientation des financements (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/lakhovsky.htm, http://lucadeparis.free.fr/infosweb/rife.htm, http://lucadeparis.free.fr/infosweb/priore.htm).

 

Mais qu’administrent les médecins depuis des semaines ? Rien ou mieux ? Des médicaments plus testés que l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine ? Tu ne te poses pas la question ? Pourquoi n’y a-t-il pas de statistiques comparant équitablement les divers traitements utilisés actuellement (plutôt que face à des placebos sacrifiant des malades) ?

Vois par exemple la ribavirine en Italie et ses effets iatrogènes (https://www.youtube.com/watch?v=nryCpnbxV5M&feature=youtu.be&t=753).

 

Mail à Chantal Cottet

Comparaison n'est pas raison. Ce n'est pas en invoquant la "guerre" et le "rationnement" que tu en tires argument.

La carte Vitale permet un accès gratuit à des traitements médicaux. Elle permet aussi d'éviter des abus (un assuré ne peut pas faire tous les examens  qu'il veut tous les jours de façon illimitée).

Ma proposition est de l'étendre à tout ce qui contribue à la santé au sens large, donc à la prévention: la santé commence par l'alimentation; donc que l'alimentation saine soit gratuite (y compris les traitements au sélénium et à diverses vitamines que tu me préconisais). La santé passe par le fait d'avoir un logis. Donc un certain nombre de m² devraient être assurés (on loge les prisonniers). Il y a l'accès à l'éducation (l'école déjà plus ou moins gratuite), etc.

Hors de cet accès, il n'y a pas de rationnement, car les personnes seraient d'abord libres de ne pas y recourir, mais surtout seraient toujours libres par exemple d'accéder aux aliments de gourmandise, la junk food qui serait taxée afin de financer les coûts médicaux (avec des soins gratuits) qu'elle cause.

 

lundi 6 avril 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158179922346692?comment_id=10158184980481692&notif_id=1586081775542091&notif_t=feed_comment&ref=notif

Il y a deux phases de tests où on peut justifier d’utiliser un placebo :

-          D’abord sur des bêtes

-          Ensuite sur des humains sains pour tester les effets secondaires (je fus cobaye dans ce cadre, et je peux te dire qu’il y a des anomalies : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/cobaye.htm. C’est d’ailleurs cette expérience personnelle qui a commencé à me faire douter de l’industrie pharmaceutique).

Pour cela il faut avoir du temps.

Par contre pour des personnes malades, surtout en danger de mort, il est plus déontologique de comparer directement des nouveaux traitements susceptibles d’un meilleur résultat avec ceux ayant déjà prouvé une meilleure efficacité qu’un placebo réduisant les chances de guérison et de survie.

Ce fut toute l’opposition de la courageuse et admirable cancérologue d’enfants Nicole Delépine à l’hôpital Avicennes. Il y a relativement peu d’enfants cancéreux, et l’Institut Gustave Roussy faisait signer des protocoles randomisés aux parents. Elle voulait utiliser à chaque fois le traitement le plus adapté à chaque cas, et refusait que les enfants malades soient soignés au hasard, là où les cancérologues, tirant de mauvais protocoles, disaient : « Il va y avoir de la casse. ». Elle n’avait que 10% de mortalité parmi ses malades, alors que Gustave Roussy en avait 30%, trois fois plus ! Il y eut une cabale de la cancérologie dominante contre elle, pour fermer son service (https://www.atlantico.fr/decryptage/1665099/essais-cliniques-sommes-nous-tous-devenus-des-cobayes-de-l-industrie-pharmaceutique-nicole-delepine).

 

J’admettrais qu’on prouve que Didier Raoult est un fichtrement mauvais scientifique, mais utiliser cela pour défendre la qualité de la science officielle ou dominante est paradoxal et contreproductif dans l’argumentation car Didier Raoult :

-          ne s’est pas autoproclamé Président d'université Université de la Méditerranée - Aix-Marseille II, Directeur de l’Unité de Recherche sur les Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes, grand prix Inserm 2010 pour l’ensemble de sa carrière ;

-          ne s’est pas auto-attribué la subvention la plus élevée accordée en France pour la recherche médicale ((72,3 millions d’euros portés par l’ANR21 dans le cadre du PIA (Programme investissements d'avenir) ;

-          ne s’est pas auto-cité comme premier expert planétaire pour les maladies infectieuses : http://expertscape.com/ex/communicable+diseases.

Donc, s’il est finalement très mauvais, c’est que la science médicale est très médiocre ou corrompue pour ne pas l’avoir détecté jusqu’à il y a un mois…(conclusion qui me convient...).

C’est aussi ce qu’écrit le Dr Gérard Maudrux, chirurgien urologue : « Une chose que je ne comprends pas : ce sont les mêmes qui ont mis Raoult à la tête d’un des plus gros laboratoire de virologie au monde pour ses compétences, qui nous disent aujourd’hui que c’est un comique. S’ils sont aussi mauvais pour ce choix, que penser de leurs directives aujourd’hui pour (ne pas) nous soigner ? » (https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/03/17/covid-19-vers-un-nouveau-scandale-de-la-chloroquine/).

 

https://www.facebook.com/vincent.weber.71/posts/10158371285652342?comment_id=10158373142242342&reply_comment_id=10158373265927342&notif_id=1586170686681027&notif_t=comment_mention

Par expérience, je ne partage pas ton optimiste. Par exemple , le cancer est une maladie ancienne, causant la mort d’un tiers de la population des pays les plus riches (200.000 par an en France), est l’objet de recherches depuis des décennies, et cela n’empêche pas, et même au contraire permet de « dissimuler » divers traitements qui amélioreraient les soins (en particulier ceux qui ne sont pas brevetables, les brevetables sont soutenus par des milliards d’euros de financements).

Pour le coronavirus, je pense en particulier qu’ils existe déjà des traitements préventifs, en particulier alimentaires ou de compléments alimentaires pour améliorer l’immunité, qui ne sont guère diffusés.
http://lucadeparis.free.fr/infosweb/solomides.htm

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/permalink/3156266127717591/

Philippe Bruat Justement, cela ne fonctionne pas car tout le monde n’a pas :

- les mêmes besoins de base, par exemple selon sa santé, son âge (enfants, vieillards), et ils peuvent donc varier en prix ;

- la même façon de consommer, les mêmes priorités quant à la consommation vis-à-vis de ce qui est de base et de ce qui est superflu ou nocif, les addictions ou absences d’addictions, la capacité de cuisiner de façon économique, ou de devoir acheter des plats préparés plus onéreux. Beaucoup mangent des aliments malsains, certains fument, d’autres sont alcooliques. Et que fera-t-on après avoir financé leurs addictions, le poison ? Par solidarité, on devra financer en plus leurs soins, le remède. J’ai souvent dû aider des personnes qui gagnaient plus de monnaie que moi, car leur mode de vie plus dispendieux n’est pas négociable.

C’est pourquoi, il vaut mieux d’abord la gratuité des biens et services de base, variables selon les circonstances de chacun

 

mercredi 8 avril 2020

https://www.facebook.com/groups/18encommun/2892207700860359/?comment_id=2892956050785524&reply_comment_id=2893888837358912&notif_id=1586341922495844&notif_t=group_comment_reply&ref=notif

"Le kantisme a les mains pures mais il n'a pas de mains." (Charles Péguy). Citation que j'aime bien utiliser pour les démocrates pur(iste)s qui ne veulent pas se salir les mains avec les élections, et attendent une insurrrection plus ou mooins pacifique.

 

jeudi 9 avril 2020

Du 1er au 23 mars, il y eut en France (« hors Bouches-du-Rhône », ce département où l’informatique et la méthodologie scientifique sont problématiques…) en 2020 39.707 morts, en 2019 39.141 morts, en 2018 44.443 morts : soit 4.736 morts de moins cette année qu’en 2018 (12%), et 566 morts de plus qu’en 2019 (1,4%). Le nombre de décès de 2020 n’a dépassé celui de 2019 qu’à partir du 20 mars, et le différentiel devrait se poursuivre (https://www.insee.fr/fr/information/4470857#tableau-figure1_radio1).

On constate surtout une surmortalité importante en mars 2018, sans doute due à une grippe saisonnière, mais qui est passée inaperçue. Cette surmortalité a été compensée par moins de morts le reste de l’année,  puisqu’il y eut finalement moins de morts en 2018 (609.648) qu’en 2019 (612.000, soit 2.352, et 0,4%), ce qui montre que les morts de la grippe sont surtout des personnes fragiles qui sinon seraient mortes dans les mois suivants de façon plus lissée, comme les 15.000 morts de la canicule de  2003 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383440#tableau-figure1).

 

La pandémie du coronavirus serait un complot des ayants droit de Louis de Funès.

 

vendredi 10 avril 2020

https://www.facebook.com/vincent.weber.71/posts/10158371285652342?comment_id=10158373142242342&reply_comment_id=10158387269452342&notif_id=1586475608256986&notif_t=comment_mention

Je pensais à l’élimination du domaine scientifique officiel ou dominant : exclusion de la communauté, des crédits, des instances. Je pouvais penser à Rebecca Culshaw, biomathématicienne pendant 10 ans sur le sida, qui a dû devenir professeure de mathématiques lorsqu’elle n’a plus cru à la théorie virale (http://lucadeparis.free.fr/index/culshaw_theorie_vih_sida.htm). Je pensais aussi au climatagate (https://www.wikiberal.org/wiki/Climategate). Je peux penser à Jacques Benveniste, passant de conseiller au ministre de la Recherche à chercheur dans un baraquement Algeco (https://www.jp-petit.org/science/gal_port/Benveniste.htm).

Je ne pensais pas à l’élimination physique mais cela peut advenir. J’ai entendu Gilles-Éric Séralini parler de l’empoisonnement qu’il a subi dans un train, et c’est compréhensible, car son étude menaçait des milliards d’euros d’investissements.

Il peut y avoir des éliminations judiciaires aussi : Mirko Beljanski, après une dénonciation par lettre anonyme comme quoi il détiendrait du plutonium, s’est retrouvé à 73 ans avec les menottes aux poignets, et ses travaux confisqués jusqu’à ce qu’il se laisse mourir deux ans après (donc une certaine élimination physique : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski.htm). Jean Solomides a eu aussi faire face à des procès pendant des décennies et en est mort relativement prématurément (à 67 ans : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/solomides.htm).

Dans ces cas comme dans celui de Raoult, la le lobby scientifico-financier est tellement puissant en face qu’il est justifié de médiatiser, afin de passer de l’antichambre du lobbying à la chambre publique.

Il y a eu suffisamment de scandales médicaux (comme le Médiator, le Levothyrox, le Deferiprone : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/deferipone.htm) pour que les néophytes puissent comprendre les conflits d’intérêt sous-jacents.

 

https://www.facebook.com/vincent.weber.71/posts/10158371285652342?notif_id=1586475608256986&notif_t=comment_mention

Je me déjà suis exprimé là-dessus (https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158179922346692?comment_id=10158184980481692&notif_id=1586081775542091&notif_t=feed_comment&ref=notif) et je vais donc ajouter des précisions.

Il y a plusieurs phases où on teste les molécules actives qu’on peut compater à un effet placebo (ou nocebo…) :

-          La phase pré-clinique sur des animaux ;

-          La phase I sur des humains sains (« Parfois ces essais peuvent être proposés à des patients en impasse thérapeutique, pour lesquels le traitement étudié représente la seule chance de survie. »).

Cela prend des mois, voire des années, et on n’en est pas là : on est dans un moment d’urgence sanitaire.

Je te signale que la phase III sur des malades ne se fait pas nécessairement contre un placebo, mais éventuellement contre une molécule déjà meilleure qu’un placebo, afin de ne pas sacrifier des malades : « La phase III ou « étude pivot » est l'étude comparative d'efficacité proprement dite. Elle compare le traitement soit à un placebo, soit à un traitement de référence. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_clinique#Phases).

Ton affirmation selon laquelle « Si y'a pas de groupe test avec placebo... ca reste de la mauvaise science. » est fausse pour la phase III.

Je vais même ajouter mon hypothèse pour laquelle on insiste tant sur la comparaison avec un placebo: c'est parce que les laboratoires veulent obtenir des autorisations de mise sur le marché de médicaments peu efficaces, et ils préfèrent donc les comparer à des placebos plutôt qu'aux médicaments actuels les plus efficaces...

C'est papa maman science qui a remplacé papa maman religion pour la stabilité, le besoin de certitude de beaucoup de gens, cette servitude volontaire, cette soumissions à l'autorité étudiée par Stanley Milgram, justement à propos de l'autorité scientifique.

"Le combat est père de tout, roi de tout." (Héraclite).
"Cet impétueux désir de certitude qui éclate aujourd’hui dans les masses, sous la forme scientifico-positiviste, ce désir de vouloir posséder quelque chose d’absolument stable (tandis que dans la chaleur même de ce désir on se préoccupe fort peu des arguments propres à fonder cette certitude) ; tout ceci témoigne encore du besoin d’un appui, d’un soutien, bref de cet instinct de faiblesse qui, il est vrai, ne crée pas, mais conserve les religions, les métaphysiques, les convictions de toutes sortes. (Nietzsche, Gai Savoir, §347)."

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=4Bfa8iz3qWs&fbclid

Bascar répète l'idéologie libérale dominante sans bien s'en rendre compte.

"Droit de sécession à n'importe quel moment" : l'adulte qui a profité de la santé et de l'instruction publiques dit une fois adulte: "basta, je ne paie plus d'impôts, débrouillez-vous!"... 

Si je trouve un médicament qui pourrait sauver beaucoup de gens, mon droit naturel ferait que je serais libre de ne pas le partager avec eux...

Bascar: "Ma définition du bien n'est pas ta définition du bien" : c'est la neutralité axiologique de l'individualisme libéral. Se renseigner sur la décence commune, Orwell, Jean-Claude Michéa ("Impasse Adam Smith").

Bascar croit qu'"il n'y a pas de société de fait". Faux, l'humain est un animal social, imitatif.

 

dimanche 12 avril 2020

https://www.facebook.com/vincent.weber.71/posts/10158371285652342?comment_id=10158373142242342&reply_comment_id=10158374762742342&notif_id=1586180585564766&notif_t=mentions_reply&ref=notif

Alexandre Lacroix J'ajoute les noms de ce que je connais assez bien pour estimer qu'ils sont dans le bon camp, et que les poisons sont leurs opposants mercenaires.

Par exemple le médecin/chien de garde Michel Cymès contre Henri Joyeux. Il est certain que ce n'est pas Cymès qui va se faire virer des médias dominants pour gêner l'industrie pharmaceutique comme Martin Winckler : http://www.martinwinckler.com/spip.php?article11 .

Le consensus que tu appelles est bien celui de l'élimination de ceux que tu qualifies de "poisons". C'est d'ailleurs ce conformisme que Thomas Kuhn appelait "la science normale".

 

lundi 13 avril 2020

Je ne dirais pas voler, car cela impliquerait que le peuple aurait eu le pouvoir. Je dirais plutôt tromper, en faisant croire que le peuple avait le pouvoir, que nous serions en démocratie (mensonge commencé en 1800 avec le Parti Républicain Démocrate aux Etats-Unis).
https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/michel-onfray-le-systeme-ne-se-laissera-pas-confisquer-le-pouvoir-qu-il-a-reussi-a-voler-au-peuple/10093462.html

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/?multi_permalinks=3188182327859304&notif_id=1586692675810879&notif_t=group_highlights

https://korii.slate.fr/biz/economie-philippe-van-parijs-interview-revenu-base-universel-decryptage

Contrairement à ce qu’affirme Philippe van Parijs, « une sécurité économique de base [n’]aurait [pas] été assurée automatiquement » par un revenu de base, mais par l’accès inconditionnel par chacun aux biens de base selon ses besoins : avec un revenu, de base ou autre, les personnes peuvent faire des stocks au détriment des autres ; alors qu’avec une distribution gratuite de ce qui est nécessaire à chacun pour une vie décente, il n’y aurait pas ce risque de pénurie pour les uns à cause du stockage d’achats par les autres.

http://lucadeparis.free.fr/politique/revenu.htm

 

mardi 14 avril 2020

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1114273742242619&id=100009800109591&comment_id=1116712778665382&notif_id=1586866629034794&notif_t=feedback_reaction_generic

Nòÿé Liberton Mélenchon a choisi lors de sa campagne de rémunérer 15.000€ par mois sa très chère compagne (femme avec qui il partage le pain et le blé) ou camarade (femme avec qui il partage la chambre) Sophia Chikirou, avec diverses surfacturations à son avantage (comme le sous-titrage de vidéos à 200€ la minute alors que le tarif habituel est de 15€) dans sa firme Mediascop qui se trouvait dans le QG de Mélenchon rue de Dunkerque, et qui avec un chiffre d'affaire de 162.900€ en 2016 fit un profit net de 76.600€, soit 47% de marge nette. Par contre, des militants furent "dégoutés" de découvrir cela, étant eux-mêmes payés 1.500€ en CDD en devant se faire payés en auto-entrepreneurs, voire pas payés pour des missions pourtant facturées à Mediascop.
https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/enquete-franceinfo-comptes-de-campagne-sophia-chikirou-la-chere-communicante-de-jean-luc-melenchon_2992687.html
https://www.lejdd.fr/Politique/comptes-de-campagne-de-melenchon-4-choses-que-revele-france-info-sur-la-societe-de-sophia-chikirou-3782579

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/3188182327859304/?comment_id=3188845881126282&reply_comment_id=3190382404305963&notif_id=1586863268479368&notif_t=group_comment

Raoul Lotois La complexification informatique est faible maintenant : on parvient à informatiser l’accès à la médecine (plus ou moins) gratuite avec la carte Vitale sans que cela soit si difficile, et cela permet bien des avantages identiques à ce que je propose ; et les coûts d’informatisation seront bien faibles par rapport aux profits sanitaires et solidaires ; avec ce que vous proposez, il faudra d’abord que la collectivité paye (pour s’acheter de tout, y compris malbouffe, cigarettes, alcool), puis ensuite fournir en plus la gratuité pour soigner tout le monde, ce qui est bien plus coûteux.

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/3188182327859304/?comment_id=3188845881126282&reply_comment_id=3191074014236802&notif_id=1586885103906042&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Laurent Telle Ce que je signifie, c’est qu’aucune somme précise ne permet d’assurer une vie décente à chacun. J’ai autour de moi des allocataires de l’AAH dont le budget (800€ sur 900€ restant après le loyer dont 300€ sur 400€ est déjà payé avec l’allocation logement) passe en malbouffe (plats préparés onéreux), bistro, alcools, cigarettes, cannabis, et qui doivent chaque mois emprunter et se faire aider financièrement par de la famille. D’autres peuvent avoir un mode plus sain et économiser des centaines d’euros par mois (pour voyager, acheter un camping-car).

Etant donné que la nourriture saine (pas du sucre…) serait fournie à chacun inconditionnellement, il serait bien difficile de l’échanger avec d’autres personnes qui n’en auraient donc nul besoin.

 

jeudi 16 avril 2020

|Aucune somme égale de revenu ne peut être considérée comme de base car: chacun a des habitudes plus ou moins dispendieuses, qui passent avant ses besoins; chacun a des besoins différents, selon sa santé, son âge, son environnement (chauffage, transports)...

 

Mail à Jean-Pierre Dumas

Le piège par l’élite centriste de la division gauche-droite.

Comme je te l’ai déjà dit, je suis gêné lorsqu’on divise le débat entre gauche et droite (et Michéa a bien révélé la distinction entre gauche et le socialisme qui s’est fait contre la gauche qui était libéralisme (contre le conservatisme inégalitaire de l’Ancien Régime eugénocratique).

Gauche et droite sont des concepts métaphoriques relatifs (comme dans leur littéralité), et ce qui est de gauche et de droite évolue, formant chaque fois deux moitiés : d’abord les royalistes face aux républicains libéraux, et fondamentalement ceux qui défendent un certain passé contre ceux qui défendent un certain futur, un « progrès », une religion du progrès (d’où le sinistrisme depuis la création de la gauche, qui correspond à l’expansion de l’individualisme libéral avec les Whigs).

C’est pourquoi Bernard-Henri Lévy et Pierre Bergé se disent justement de gauche : pourquoi pas ne pas considérer le ventre des femmes comme la force des bras ?

S’agit-il d’imposer un projet déjà fait aux autres : Mélenchon a fait 19,58% en 2017, contre 70,02% à Macron plus Le Pen plus Fillon plus Dupont-Aignan (24,01 +21,30+20,01+4,70) ?

J‘avais déjà fait cet article sur la gauche et la droite, car c’est un piège à faire perdre, les élitistes étant rassemblés au centre (la moyenne de la domination de l’élite), et les populistes divisés aux extrêmes, et irréconciliables (même si ce sont les mêmes classes populaires qui votaient pour le PC, l’opposant dominant qui suivant la Première Internationale et Jean Jaurès, attaquait encore l’immigrationnisme en 1981, et qui votent maintenant le Rassemblement National, lorsque les illusions de l’URSS et autres défenses indécentes (cf. George Orwell) de dictatures se sont évaporées et que ce qu’il en restait s’est allié au PS de moins en moins socialiste et de plus en plus libéral, défendant l’UE libérale, le libre-échangisme/sans-frontiérisme des capitaux, des marchandises et des travailleurs.

L’union populaire ne se fera pas avec un grand mot manichéen et mouvant comme gauche », mais sur des propositions faites peu à peu par les gens et décidées par eux.

C’est la majorité des gens qui peut établir une société plus solidaire, socialiste, plus travailliste/anticapitaliste, écologiste.

J’apporte des précisions sur la gauche et la droite là : http://lucadeparis.free.fr/politique/fascisme.htm (avec des commentaires dans la discussion là : https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-gauche-la-droite-l-extreme-186877).

Et j'avais fait aussi ce texte, L’union démocratique face à l'union des élitistes (des "centristes")  et à la division des populistes (des "extrémistes" de gauche et de droite), dans le même sens en 2017 : http://lucadeparis.free.fr/politique/union.htm (là pour les commentaires: https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-union-democratique-face-a-l-196340).

Un texte qui va dans notre sens démocratique (signalé par un des cofondateurs de Decidemos qui propose qu’on contacte Onfray) et qui cite justement Camus contre Sartre : https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/d-un-front-qui-serait-populaire.

 

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1114273742242619&id=100009800109591&notif_id=1586849167938139&notif_t=comment_mention&ref=notif

Nòÿé Liberton Il ne s’agit pas d’être manichéen et on peut trouver de bonnes politiques chez Kadhafi, comme la volonté de souveraineté africaine sur leur monnaie et sur les télécommunications par satellites, ou chez Fidel Castro pour la santé.

Invoquer « de laisser libre court aux démocraties territoriales », c’est invoquer de laisser une pseudo-démocratie pour le superflu, le principal étant de la souveraineté du monarque autocrate. On a la même chose dans nos ploutocraties, où on a une pseudo-démocratie avec des « budgets participatifs » pour mettre des fleurs autour des arbres, mais surtout pas pour remettre en cause la souveraineté monétaire des banques.

Je n’ai vu aucune réplique argumentée de Mélenchon sur ses malversations avec sa copine-coquine, et pour cause : les chiffres et documents sont tétus. Je ne crois donc pas en son « intégrité » , et s’il était tant soutenu pour son « intégrité », il le serait donc moins que François Fillon qui eut un résultat supérieur lors de l’élection présidentielle de 2017 alors qu’il y eut un grand battage médiatique contre-celui pour sa malhonnêteté.

Mélenchon ne va pas exclure Ruffin et Quatennens (réputé comme étant son « porte-flingue ») qui vont dans son sens tant qu’ils ne menacent pas son pouvoir. Mais voir plutôt Charlotte Girard, Manon Le Bretton et Philippe Juraver se plaignant de l’absence de démocratie interne (https://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-cadres-de-lfi-denoncent-dans-une-note-le-fonctionnement-du-mouvement-20190606).

Je parlais bien à propos du M6R d’un comité soi-disant « technique », en fait souverain.

Le comité électoral, c’est autre chose, mais c’est essentiel, car c’est là qu’on voit l’aspect oligarchique : un comité qui va choisir les éligibles qui auront les le plus de chances d’avoir des mandats rémunérés, et dont j’ignore comment lui-même est désigné. Il ne s’agit pas de démocratie tant que tout cela n’est pas décidé par les membres (directement par votations : élections et référendums ; ou indirectement par un comité de membres tirés au sort).

La raison des élections primaires est toute autre que celle plutôt paranoïaque que tu invoques comme étant créées contre « le tribun » Mélenchon : après avoir eu lieu la première fois pour unir les écologistes en une candidature unique en 1981, elles se sont généralisées après le choc de Jean-Marie Le Pen supplantant Lionel Jospin qui pouvait gagner au deuxième tour (contrairement à Le Pen), et donc afin d’éviter une multiplicité de candidatures proches alors que les deux partis principaux, un à droite, un à gauche, n’étaient plus certains de parvenir au deuxième tour. La « Primaire citoyenne de 2011 » ne s’est pas faite contre Mélenchon qui a été invité à y participer, et qui n’avait jamais été candidat à la présidentielle (en 2007 l’extrême gauche eut un faible résultat), et dont on pouvait soupçonner une grande menace (il s’agissait de trouver le candidat le plus susceptible de battre Sarkozy, et effectivement, Hollande fut premier au premier tour puis élu, et exceptionnellement, le président sortant ne fut pas premier au premier tour).

 

https://www.facebook.com/emmanuel.va.56/posts/10222022736788660

https://www.facebook.com/emmanuel.va.56/posts/10222022736788660?comment_id=10222065515498101&notif_id=1587108320761416&notif_t=feed_comment_reply

https://www.facebook.com/groups/decidemos/619814185267997/?comment_id=621350128447736&reply_comment_id=621463695103046&notif_id=1587111614352695&notif_t=group_comment_mention

Emmanuel Va Le problème que tu repères dans ton dernier paragraphe ; que le peuple « arrache » le pouvoir  qu’il aurait réussi « à déjouer légalement » s’applique aussi au précédent paragraphe où tu invoques la « Constitution » aux « règles loyales qui assurent le respect de tous aux choix communs » : il s’agit dans les deux cas de l’exécution des décisions, car les mots dans les règles n’assurent rien en soi, ce sont des tigres en papier. Tu as dû entendre comme moi entendre directement Etienne Chouard en parler. Et cela me rappelle Annie Lacroix-Riz disant qu’il y avait sous Staline la constitution la plus démocratique qui soit… On sait (mieux qu’elle…) ce qu’il en était de son respect…

Et comme disait Blondin braquant son ennemi : « Il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent : toi, tu creuses. » (là, on peut penser au service militaire des citoyens suisses, largement armés (exemple aussi maintes fois invoqué par Etienne Chouard).

 

vendredi 17 avril 2020

Texto à Chantal Cottet

Pour l’épargne sur un compte courant, il n’y aurait comme habituellement aucun revenu (et même ce service de garde devrait être payant car c’est de la monnaie sécurisée par le travail bancaire, contrairement à celle qu’on garde chez soi et qui peut être volée). Par contre, l’épargne qu’on met sur un compte d’épargne serait rémunérée selon le risque qu’on choisit (d’au moins le pourcentage de risque de perte) et selon la durée d’immobilisation pour soi (privation de la liberté d’usage pour son propriétaire), où elle est louée à d’autres.

L’assouplissement quantitatif montre au contraire que les États pourraient reprendre le contrôle sur la quantité monétaire, et ne pas le laisser qu’aux aléas des crédits des banques privées.

La circulation peut être favorisée sur l’épargne soit par l’inflation (monnaie fondante), soit par la taxation.

Il y a effectivement à plafonner et à taxer les revenus de l’épargne, du capital par rapport à ceux de la création, de l’activité réelle des personnes (leur travail).

Il y a aussi à plafonner certains revenus, par exemple ceux de l’artiste qui, à partir du moment où il vend énormément de livres, de disques ou autres reproductions de son travail, aurait non plus un revenu de son travail, mais un revenu de rente de son capital (ce surplus pourrait être orienté vers l’art, la culture, et l’artiste pourrait faire partie de l’association de gestion pour les dépenses).

Il y a aussi à appliquer la déterritorialisation de l’imposition des nationaux comme le font les États-Unis : à partir du moment où un national a bénéficié, surtout très jeune, des avantages de la scolarité, de la santé et de la sécurité gratuites d’un État riche, il doit ne pas pouvoir se soustraire à sa dette et doit la payer, contribuer à la perpétuation de cet avantage sur ses compatriotes.

 

https://www.rts.ch/info/suisse/11206720-la-colere-gronde-contre-l-interdiction-de-la-vente-de-graines-en-magasin.html

Le capitalisme repose sur l'hétéronomie, la dépendance des prolétaires, et combat l'autonomie et la souveraineté populaires.
(Contre l'UBS, Union des Banques Sadiques, qui finance les partis politiques qui s'y vassalisent, ce qui est interdit en France.)

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/2

Ce qui ne tient pas dans ce point de vue intentionnaliste (pour ne dire pas complotiste) :

Pourquoi la Corée du Sud aurait aussi facilement résolu le problème (la Corée du Sud est comme la RFA une sorte de vitrine inféodée aux Etats-Unis contre les dictatures soi-disant communistes.

(8) Je vois une panique de la part des gouvernants, singulièrement du français, qui a défendu un libéralisme et une destruction des services publics, à l’avantage de leurs maîtres, et qui savent que cette lacune (industrielle en masques, tests, hospitalière en lits de réanimation) peut causer une surmortalité dont ils seront responsables, d’où le confinement (en ayant voulu meurtrièrement minimiser la situation auparavant afin de maintenir le premier tour des élections municipales et l’activité économique (allez au théâtre, consommez, voulait Macron).

(8a) De toute façon toute la monnaie (ou presque, j’ai une doute sur l’assouplissement quantitatif) est de la dette. Rembourser toute cette monnaie, c’est toute la détruire. C’est l’accroissement du PIB qui maintient cette pyramide de Ponzi et il ne faut jamais de remboursement de toutes les dettes.

Je suis assez d’accord avec Éric Zemmour lorsqu’il dit que cette crise est un chemin de Damas pour Macron : il doit vanter tout ce qu’il a critiqué : les servives publics, l’Etat providence (« pognon de dingues »), dans un parcours symétrique de Mitterrand qui dut faire une politique libérale opposée à son programme.

La demande unique : « Décidons nous-mêmes ! », c’est-à-dire la démocratie réelle avec ses processus à mettre en place entre nous (d’abord l’isocratie, l’iségorie, l’isonomie).

 

https://koz.ronkoze.info/t/changer-la-donne-par-la-monnaie-souveraine/751

(4) Ton argument s’autodétruit : si la monnaie a pris « une place privilégiée », c’est qu’il ne s’agit pas du fondement, mais plutôt de l’état actuel de la ploutocratie actuelle.

Il y a bien des « canaux d’interaction ou d’échange » plus fondamentaux, et le plus fondamental de la société humaine (et distinctif des autres primates), c’est le langage, la parole, l’échange verbal, la discussion, l’argumentation, et donc la pacification des conflits par le fonctionnement démocratique. J’invoquerais le concept reliant de symbolique (opposé au diabolique divisant).

(5) Affirmer que la monnaie serait « devenu[e] la mesure de toutes choses » est problématique pour deux raisons :

- Encore une fois, cela semble légitimer, accréditer l’état actuel de domination ploutocratique, le libéralisme individualiste et sa soi-disant neutralité axiologique, les personnes ne pouvant plus s’entendre autrement depuis les guerres de religion. Mais, comme l’ont souligné George Orwell et ses continuateurs (Jean-Claude Michéa, Bruce Bégout), c’est l’humain la mesure de toute choses, la décence commune.

- La monnaie elle-même est la seule quantité à ne pas avoir d’étalon, elle est inféodée à ce libéralisme de la loi du plus fort. Et il ne peut y avoir d’accord sur un étalon (que je défends travailliste, la monnaie devant mesurer les coûts) qu’après des discussions démocratiques. Vu les débats sur le revenu universel (que je conteste et qui est défendu par des libéraux), il y a des accords plus fondamentaux de relations de fonctionnement à établir en amont.

(7) Il y a un aspect contestable : lorsqu’une personne prête quelque chose, s’en prive, il est normal, lorsqu’il s’agit d’un étranger, qu’elle soit rétribuée pour cette privation. Pourquoi celui qui loue sa voiture ou son appartement, s’en aliénant l’usage pour lui-même, serait rémunéré d’un loyer, et pas celui qui se prive de l’usage de sa monnaie une certaine durée et avec certains risques ? Cela est d’ailleurs à distinguer du crédit bancaire, où les banquiers créent de la monnaie et donc ne se privent pas de son usage : il y a là à supprimer cet oligopole privé de seigneuriage, et des intérêts lors de la création monétaire.

(10) : « notre perte de souveraineté populaire sur le processus de création de la monnaie » : quand l’aurions-nous eu ?

(12) : là, justement (et contradictoirement), tu affirmes donc que ce n’est pas la population, mais « les Empereurs, les Rois comme les conquérants de tous poils qui frappaient monnaie afin d’asseoir leur emprise sur leurs as-sujet-tis », donc qui avaient la souveraineté monétaire.

(20) La raison essentielle par rapport à la société médiévale « autour des monastères et des prieurés », pour laquelle il nous faut de la monnaie, est que les échanges sont entre de nombreux étrangers les uns aux autres, alors que dans une famille, une société restreinte, on peut plus facilement s’en passer. La monnaie est un médiateur externe, pour prendre un concept girardien plus ou moins à propos…

Le lien entre (21) et (22) n’est pas assuré, car il n’y a pas de distinction là entre location (de monnaie existante puis rendue) et crédit (bancaire de monnaie créée à l’occasion et détruite au remboursement).

(22a) La nationalisation de la création monétaire n’implique pas celles des banques privées (sans que je sois nécessairement contre cette nationalisation). Voir Irving Fisher, 100% monnaie.

Le voir aussi à propos du remboursement de « la dette souveraine » : le passage du système de réserves fractionnaires au système de réserves intégrales se fait à la date où on décide que tout remboursement de crédit ne sera plus de la destruction monétaire. Tu n’es pas explicite là-dessus.

(22b) Le taux 0% des prêts suscite ma même critique plus haut. Pourquoi une firme, qui par exemple veut acheter un plus gros camion pour distribuer plus de cigarettes et faire plus de profits, aurait pour cela un prêt à taux 0%, qui plus est d’un service public qui encouragerait le tabagisme… Quel critères pour bénéficier de cette manne (lucrative) de prêts sans intérêts ?

(22c) Le fait d’être « délivré du fardeau de la dette qui impose la nécessité de faire de l’argent pour vivre ou seulement survivre » ne dépend pas de l’absence d’intérêt, mais de la fourniture inconditionnelle des biens et services pour une vie décente que je défends là : http://lucadeparis.free.fr/politique/revenu.htm. Ainsi gagner de la monnaie ne serait plus le souci pour survivre, sans lien ave le prêt ou la location de monnaie.

(24) Tu t’achemines faire ma demande unique : « tout tient à la souveraineté populaire », donc à la démocratie (« qu’il s’agit de reconstituer » est en trop, car elle ne fut jamais constituée, à l’époque de l’aristocratie guerrière, violente, avant que cette voyoucratie soit remplacée par l’actuelle : « le doux commerce » de la ploutocratie des faux monnayeurs. Il n’y a que de petits ilots ou vallées qui purent plus ou moins s’en affranchir.

Les monnaies locales manquent généralement d’étalonnage, n’étant guère assez radicales dans le calcul des prix (en premier celui du travail).

Encore une fois, c’est le fonctionnement démocratique entre eux de ceux qui veulent « chang[er]la donne » qui doit être premier.

(25) Tu me rejoins encore en écrivant qu’il s’agit « surtout de se donner une organisation capable non seulement de coordination d’action mais de décisions ».

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/5

Que chacun essaye de tirer parti dans sons sens de tout ce qui advient, certes.

Le problème principal est les conclusions les plus évidentes est que le libéralisme, le consumérisme, le libre-échangisme, le sans-frontiérisme, la privatisation de la santé et autres services publics, bref des dogmes de nos gouvernants, sont très mis à mal par cette crise.

Autour de moi, je constate moins de stupeur que de la colère augmentée contre Macron et ses acolytes, et je pense avec Zemmour qu’après la pandémie, ce sera une boucherie politique sanglante, et qu’ils ont peur.

Que la France ait un accroissement de sa dette, cela implique deux choses : qu’il y ait un accroissement de la création monétaire et/ou qu’il y ait une diminution de la dette privée.

Le libéralisme veut tirer comme conclusion de la dette d’Etat de la privatisation des services, mais si la dette n’est plus publique, elle est privée, et comme elle est plus risquée pour les créditeurs, ses taux d’intérêt sont encore plus élevés, donc elle est pire.

Dans l’affreux système de réserves fractionnaires actuel, il vaut mieux que ce soit la dette publique plutôt que privée (par exemple les dettes des étudiants aux Etats-Unis, ou des ménages comme en 2007) qui augmente.

L’enjeu, c’est que les citoyens soient informés du mécanisme de création monétaire, selon la fameuse citation de Ford : « Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. ».

J’avais lu et diffusé l’interview de Valérie Burgault, et ce que tu en cites  va dans le même sens.

Ce que je dis, c’est que ce n’est pas le changement de détenteur de création monétaire qui va précéder la démocratie, mais que c’est la démocratisation plus ou moins progressive qui fera aussi la démocratisation de la création monétaire.

Je défends que la souveraineté populaire doit d’abord savoir se faire et se tester entre les démocrates, ce qui n’est pas gagné.

Les politiciens professionnels sont financés et promus par les milliardaires, mais le système légal n’empêche pas une coalition de citoyens de l’emporter par le nombre s’ils savent s’unir. Le M5E est une ébauche de la possibilité de renverser les choses (un parti populiste qui devient le premier en huit en et demi).

Si tu as des éléments concernant la création monétaire en roubles, je suis preneur.

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/10

Sur le complotisme, il ne devrait guère y avoir de problème à l'utiliser, avec deux définitions:
- La première selon laquelle qu'il y a plus de complots que ce qu'on dit, ce qui est facile à défendre (il y en a forcément qui réussissent), et à laquelle j'adhère;
- La seconde est d'interpréter systématiquement tout en complots, ce que je vois autour de moi: il n'y aurait plus d'accidents, de hasards, tout serait intentionnel, et ces personnes se discréditent car elles ne laissent pas de place au doute ni à la démonstration.

 

samedi 18 avril 2020

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/16

Burgault parle de « pompier pyromane », invoque « la “version officielle” des attentats terroristes » : elle laisse à penser que ce sont les gouvernements qui auraient délibérément déclenché la crise. Elle n’étaye rien dans ce sens. Mais juste après, elle avance une explicitation bien plus affaiblie :

« Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. ». Donc, il s’agirait par exemple juste de détériorer les services publics, dont les hôpitaux, pour le profit de leurs commanditaires ploutocrates, au mépris des conséquences délétères. Mais cela, justement, c’est ce que le gouvernement et les ploutocrates peuvent payer, car les éléments de sa responsabilité sont tellement évidents (discours, vidéos d’Emmanuel Macron, et cela aurait été la même chose avec François Fillon avec son programme et parlant à des infirmières) qu’il ne pourra évacuer les preuves.

En tout cas, il n’y a rien d’aussi évidemment à l’avantage des élites dans cette pandémie (dans ses causes intentionnelles comme dans ses effets) qu’avec les attentats du 11 Septembre, par exemple.

Burgault conclut d’une façon qui va dans mon sens : « Nous sommes collectivement sur une ligne de crête et les choses peuvent basculer, en fonction de la capacité de réaction des citoyens, soit dans le sens du globalisme intégral avec gouvernement mondial, soit dans celui d’une reprise en main politique des pays par leurs ressortissants. », et « cette pandémie permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion », c’est-à-dire que ce qui advient est trop risqué pour que cela fut voulu par les oligarques (qui en position déjà ultra-dominante n’ont pas à prendre de tels risques), et que cela offre à l’opposé de grandes opportunités aux peuples, aux dissidents.

 

Il y a un anachronisme à invoquer la royauté, qui ressort de sociétés traditionnelles qui avaient instauré une eugénocratie stabilisatrice contre la violence. Les assujettis n’avaient pas de souveraineté populaire et pouvaient juste espérer que le roi soit magnanime, démagogue, qu’il fasse une politique populiste, pour le peuple (la démocratie étant le gouvernement par la population).

Nous partons d’ici et maintenant, dans une société devenue libérale et individualiste où ce genre de solutions n’est plus viable (je connais le côté réactionnaire de Valérie Burgault, aspirant à revenir à l’Ancien Régime).

Ce que je veux dire, c’est qu’il manque un processus à ta thèse. Tu sembles pouvoir te rallier à la stratégie de François Asselineau, avec son Frexit, son retour à une Cinquième République plus gaulliste, mais son succès après 12 ans est très faible (1,17% aux élections européennes). Cet aspect monarchique en interne dans son parti et en projet pour l’Etat ne soulèvera pas les foules. C’est pourquoi j’invoquais la stratégie démocratique, (pas assez sincère) du M5E, avec sa plateforme Rousseau, qui en 8 ans et demi es parvenu à 32%, premier parti d’Italie alors.

Je suis en désaccord avec « la contingence de l’organisation démocratique » pour deux raisons :

-          L’organisation politique dit qui est souverain, et une organisation politique reposant sur un monarque est fragile, car il suffit de la décapiter : à comparer avec la stabilité séculaire de la Suisse ;

-          Je trouve qu’il y a une manipulation en novlangue lorsque tu parles d’ « organisation démocratique » lorsqu’en fait il ne s’agit plus de démocratie, la population n’étant plus souveraine.

L’ « impression de décider soi-même » va dans le même sens assez inquiétant venant de ta part, d’un psychologue connaissant les moyens de manipuler les gens pour leur faire croire qu’ils sont autonomes et décisionnaires…

Déjà, pour éviter des confusions ou de fausses distinctions entre « la souveraineté sur le décisionnel », je vais définir la souveraineté (dont l’étymologie est supérieur) : c’est le pouvoir de décision supérieur.

Ta conclusion est intéressante pour moi, car elle rejoint ce qui me passionne dans la triarticulation sociale et aussi dans la diarticulation…

Mais je ne vois pas ce que tu peux en tirer à ton avantage dans l’argumentation pour l’établissement de la lutte prioritaire, débat que j’ai déjà avec les asselineauistes (dont Chouard… et certains Citoyens Constituants que je trouve incohérents) entre démocratie et Frexit : ils abandonnent la cause des causes pour une cause secondaire occasionnelle : eux la souveraineté nationale, toi la souveraineté monétaire. J’en reste à la souveraineté populaire, c’est-à-dire celle plus fondamentale des personnes pour tout.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives/757/3

Vision
Par une démocratisation intégrale, radicale du fonctionnement social (avec les éléments défendus dans les statuts de Decidemos : https://vote.decidemos.com/pages/statut%20d%C3%A9cidemos) et avec comme processus constituant de les établir entre nous (les premiers militants convaincus) pour le proposer aux autres de façon exemplaire: ce que j'appelle la démonstration démocratique (http://lucadeparis.free.fr/politique/propositions.htm).

Prix des choses
D'abord établir l'accès gratuit aux bien et services de base pour une vie décente: la santé au sens large, c'est--dire non seulement la médecine, mais la nourriture saine, le fait d'avoir un logis, l'éducation, la culture, certains loisirs (http://lucadeparis.free.fr/politique/horo.htm).
Parallèlement, l'étalonnage de la monnaie comme instrument de mesure des coûts (c'est-à-dire de ce qui cause des affects négatifs), sur le travail (son temps, pondéré par divers éléments, comme la pénibilité, les risques, la responsabilité) (http://lucadeparis.free.fr/politique/horo.htm).
La taxation des produits et de divers travaux permettra d'internaliser dans leur prix leur coût social (par exemple dans le prix du tabac pour tous les soins médicaux gratuits).

Cryptomonnaies
L'Etat (ensemble de moyens d'exécution des décisions du souverain) étant devenu démocratique, il n'y a pas lieu qu'il y ait de cryptomonnaies qui sont des éléments de dissidence, d'évasion fiscale, de libéralisme.
Il s'agit plutôt d'abolir le système de réserves fractionnaires, de supprimer l'oligopole de la création monétaire par le crédit par un oligopole de banques privées.
Avec l'étalonnage travailliste, une seule monnaie planétaire suffirait, chaque personne étant alors partout payée également pour un travail identique (la transition s'effectuant par un protectionnisme solidaire http://lucadeparis.free.fr/politique/protectionnisme.htm).

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives/757/5

Vous pouvez préférer être hors jeu.
Nous pouvons être contre l’euro et devoir l’utiliser pour à terme le supprimer, ou être contre la Constitution de la 5e République mais rester dans son cadre pour la renverser.
Nous sommes dans un système légal. Vous pouvez préférer faire une insurrection illégale. Notre choix est de fonctionner démocratiquement en interne pour instaurer une démocratie en externe lorsque nous serons majoritaires.

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/21

Qui a parlé de sociologie?

Il est un peu surprenant, et surtout très décevant, dans cette discussion initiée par Luc-Laurent, d’en arriver déjà au point Godwin ou recuctio ad hitlerum, et à l’argumentation ad hominem, mais soit…

Vous utilisez un organisme anti-sectaire (qui fait des accusations aussi stupides que celui qui affirmerait que ses contemporains seraient surtout et avant tout des « doctrin[air]es racistes » parce qu’il ont dit, pour Jean Jaurès : « Ces peuples sont des enfants. », et pour Léon Blum : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture »), et vous devriez savoir qu’ils sont des moyens de l’oligarchie pour lutter avec le mordant de ses chiens de garde contre diverses dissidences, en l’occurrence Steiner parce qu’il gêne sur trois aspects :

-          Avec sa biodynamie, il s’oppose à l’agriculture intensive des industriels avec leurs biocides chimiques brevetables ;

-          - Il s’oppose à la vaccination systématique ;

-          - Avec ses écoles, il s’oppose à « L’enseignement de l’ignorance » institutionnel, selon le titre du livre de Jean-Claude Michéa.

- En tout cas, dans la triarticulation, il n’est question de rien de tout cela et votre argument n’a aucune pertinence.

Moi-même, je n’ai jamais lu de texte de Rudolf Steiner, et connaissais cette trifonctionnalité par Georges Dumézil (https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Dumézil#Travaux_de_mythologie_comparée_:_la_théorie_de_la_trifonctionnalité), reprise par Georges Duby (https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Duby#Apport_à_l'histoire_du_Moyen_Âge), et bien avant j’y étais sensibilisé par les trois types morphopsychologiques de William Sheldon (https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Sheldon).

Je n’ai eu besoin de n’en mentionner aucun.

En tout cas, la « malhonnête[té] » est dans le camp de l’accusateur malveillant qui voit la paille dans l’œil du voisin, et utilise la poutre pour assommer tout débat.

 

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html

La Fondation Gates (de celui qui nous a asservis informatiquement) après avoir testé sur le rat, étudie sur l'Africain la servitude volontaire à cette nouvelle coercition.

La Fondation Gates (déjà financée par notre asservissement informatique), après avoir testé sur le rat, étudie sur l'Africain la servitude volontaire à cette nouvelle coercition knockienne :

« pour déterminer si les populations seront prêtes à adopter ces microscopiques boîtes quantiques, ou préféreront en rester aux vieilles cartes de vaccination ».

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/23

Domie, « prenez la peine de relire mon message » : l’attaque ad hominem ne me concernait évidemment pas, mais un penseur que je ne mentionnais pas et dont il n’y avait aucune pertinence de le mentionner.

Franchement, ce que je vois, c’est que vous faites du trollage : à aucun moment vous n’amorcez un chouïa d’argumentation es de la triarticulation sociale (concept chez Dumézil ou Duby pour ne pas personnaliser avec Steiner ou d’autres « mégalo[s] », « militants »…), et en plus ma mention de la triarticulation était incidente, fort marginale dans le débat.

 

Iatrogénèse parielle

Voici sur le lien entre la surmédicamentation en France (Etat aux onze vaccins obligatoires depuis Agnès Buzyn) et en Italie, surtout en antibiotiques rendant moins résistants au coronavirus, par rapport à la moindre consommation en Allemagne : « Allemagne, pourquoi sont-ils meilleurs ? », C dans l’Air, France 5, 18 avril 2020, https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1385475-c-dans-l-air.html, de 00:57:28 à 00:58:36, Hélène Kohl, correspondante d’Europe 1 à Berlin, puis Leo Klimm, correspondant de Süddeutsche Zeitung à Paris, à propos de recherches faites à l’université d’Oxford.

Voici un exemple sur la vaccination :

1- A propos d’un problème quant au traitement de l’étude de Marc Tardieu sur la sclérose en plaque suite la vaccination de l’hépatite B, tu as le résumé du problème en 5 lignes par le statisticien Bernard Guennebaud : https://www.pourquoidocteur.fr/index.php?op=NewCommentsFeeder&articleID=24949

2 - Tu peux trouver les détails de son analyse en 10 pages : http://www.epvl.eu/graphepvl/Documents/Dossier_ministere/DOSSIER GUENNEBAUD/Limites_de_l'expertise.pdf.

3 - Sur le fait que les autorités sanitaires aient voulu dissimuler ce qu’impliquait l’étude de Marc Tardieu (dont la conférence de presse fut interdite par le ministère de la Santé) : https://www.liberation.fr/sciences/2008/10/14/cachez-ce-risque-que-je-ne-saurais-voir_114959.

Un autre exemple : https://cogiito.com/societe/les-vaccins-antirougeoleux-tuent-plus-de-personnes-que-la-rougeole-selon-les-donnees-des-cdc/.
Il y a aussi ce philosophe, Ivan Illich, appartenant à la "secte" catholique et fondateur de la "secte" Centro Intercultural de Documentación, qui avait déjà prouvé les effets contreproductifs de la surmédicalisation dans sa Némésis médicale…

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/14

Ce que tu décris de la solidarité est assez vrai sauf que tu recours par un sophisme afin de la circonscrire au niveau de « de peuple et/ou de nation ».

Or le « sentiment d’appartenance » n’est pas que d’un niveau, mais résulte d’une empathie qui peut se réduire selon l’éloignement : la solidarité sera de plus forte à plus faible avec ses enfants, ses parents, sa famille, son village, sa région, son pays, son continent, l’humanité, les mammifères supérieurs, des animaux familiers (la priorité n’étant pas la même pour tous, certains préférant leurs chiens à des humains étrangers…).

Ta limitation de la solidarité à la nationale est un argument ad hoc pour défendre une monnaie nationale.

 

Aux fous ! Suivant les préceptes thérapeutiques du Pr Patrick Cohen, on enferme les « cerveaux malades » qui ne pensent pas correctement....
http://autriche-matin.at/2020/04/14/suisse-un-cardiologue-arrete-comme-un-terroriste-pres-de-bale/

 

dimanche 19 avril 2020

Texto à Chantal

J’ai été plus large que cela mais tu n’y as pas accordé d’attention. J’ai dit que la monnaie doit mesurer les coûts (c’est-à-dire ce qui cause des affects négatifs). Le travail sert à étalonner, avec comme premier critère le temps (c’est d’ailleurs le crypto ou pseudo étalon qu’on a en France avec le SMIC, à 10,15 €/h en 2020). La monnaie ne sert pas qu’à payer des travaux, mais à dédommager des coûts, par exemple lorsqu’on blesse une personne (là aussi, le dédommagement s’évalue statistiquement : par exemple on est plus dédommagé selon la durée de la blessure, et si les séquelles sont à vie, selon l’espérance de vie : c’est plus grave, plus coûteux, et donc plus onéreux d’être amputé d’une main à 10 ans qu’à 80 ans). Quelle est la perte d’espérance de vie selon la blessure, la perte d’autonomie, les diverses souffrances, etc.

Dans le cas de l’épargne, j’ai distingué deux types de coûts qui détermineraient la rémunération : le risque (probabilité de ne pas retrouver son capital loué par d’autres) et le temps (durée pendant laquelle on ne peut pas profiter de son capital loué par d’autres).

 

Plutôt qu'une monnaie fondante par l'inflation, une taxation de l'épargne? Mais cela ne pourrait s'appliquer que pour les dépôts bancaires.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives/757/9

Non, votre métaphore du château de carte et du souffle n’est pas « clair[e] ».

Vous n’avez pas appliqué le principe de charité en lisant les statuts que je vous ai communiqués, mais juste répété votre discours passif-agressif : Podemos et Syriza n’ont pas de statuts démocratiques, mais une structure classique avec des candidats avec leur programme qui l’imposent après leur élection à la tête du parti, comme l’a fait Pablo Iglesias Turrión avec un certain chantage pour le poste de secrétaire général.

La démocratie directe, c’est le référendum (les citoyens décident directement), et la démocratie indirecte, c’est le tirage au sort (ou la formation par panel représentatif) d’assemblées (des mini-sociétés statistiquement représentatives qui ont plus de temps que toute la population pour examiner les problèmes).

Je connais bien le livre de Simone Weil mais elle ne m’oppose aucune contradiction : elle parle des partis classiques, habituels ; or sachez que les partis sont les associations loi 1901, et que rien n’empêche légalement d’y instaurer des statuts démocratiques. Je milite pour l’instauration d’une constitution démocratique où il n’y aura plus de partis (les partis ne sont utiles que pour le financement des campagnes électorales avec candidats, qui devraient disparaître).

Votre imagination fertile à vide vous fait m’inventer de fausses attributions. Je suis probablement plus Gilet Jaune que vous, ayant participé à une soixantaine de manifestations et portant mon gilet jaune tous les jours.

Et je n’ai pas de passe-droit ou autorité quelconque pour être moins invisible que vous. Je publie comme vous sur internet et n’ai aucun privilège médiatique.

 

Texto à Chantal

Tu lis mal ?

Dans mon message précédent, je viens de t’écrire le contraire : la monnaie n’équivaut pas aux coûts de production, mais il y a d’autres coûts (de destruction lorsqu’une personne en agresse une autre par exemple).

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/29

Qu'importe l'origine du mot en l'occurrence.

J'utilise le concept, selon deux définitions.

Je connais l'utilisation par la CIA du concept pour tenter de discréditer Mark Lane suite à son succès libraire à propos de l'assassinat de John Kennedy.

Je ferais aussi l'hypothèse complotiste selon laquelle les services secrets promouvraient des théories complotistes farfelues comme le platisme afin de discréditer les sérieuses.

Et qu'est-ce qui est le plus complotiste : croire que le VIH est un virus artificiel, ou croire (comme moi) que le sida ou les sidas ne sont pas des maladies virales ?

 

Mail à Chantal Cottet

Il y a des choses avec lesquelles je suis en accord et je ne les commente pas. Il y a des choses que tu répètes (comme sur le génie) sans rien y ajouter alors que j’y ai déjà répondu (je peux aussi me répéter).

Je te communique certaines définitions (http://lucadeparis.free.fr/encyweb/14sentiments.htm) :

Un désir est un sentiment vers quelque chose dont on n'est pas certain de la réalité ou de la réalisation (par contre, on peut être certain de son irréalité ou de son irréalisation).

L'envie est le désir, l'espoir d'être, d'avoir ou de faire quelque chose parce qu'un autre sujet l'est, l'a ou le fait, et l'insatisfaction de ne pas l'être, l'avoir ou le faire (à cause de lui?).

L'envie est le désir de quelque chose qu'a un autre sujet et l'insatisfaction de ne pas l'avoir.

L'envie est le désir d'être, d'avoir ou de faire ce qu'a, est ou fait un autre sujet et l'insatisfaction de ne pas l'être, l'avoir ou le faire.

L'envie n'implique pas le désir que la personne enviée n'ait plus, ne soit plus ou ne fasse plus ce pour quoi on l'envie.

Par exemple, si j'envie un voisin qui a une voiture BMW, je serais satisfait d'avoir aussi une voiture BMW; mais si je l'envie d'avoir la plus onéreuse voiture du quartier, je ne serais satisfait que si c'est moi qui ai la plus onéreuse et non plus lui.

Un espoir est le désir de la réalisation de quelque chose dont on n'est certain ni de l'impossibilité ni de la nécessité.

Une crainte est le désir de l'irréalisation de quelque chose dont on n'est certain ni de l'impossibilité ni de la nécessité.

La jalousie est la crainte de ne plus être, avoir ou faire quelque chose parce qu'un autre sujet le serait, l'aurait ou le ferait.

La jalousie est la crainte qu'un autre sujet préfère autre chose que ce qu'on est, a ou fait.

L'émulation est le désir d'imiter un sujet afin d'être, d'avoir ou de faire la même chose que lui ou plus que lui.

L'émulation est le désir, l'espoir d'être, d'avoir ou de faire quelque chose parce qu'un autre sujet l'est, l'a ou le fait.

Tu évacues ce qui fait le sens de l’émulation… Et je ne mets pas forcément de rivalité dans l’émulation (je n’ai jamais affirmé cela, même si cela est présent dans l’étymologie : https://fr.wiktionary.org/wiki/émule, https://fr.wiktionary.org/wiki/émulation avec de belles citations).

 

Tu es dans le mensonge romantique narcissique et orgueilleux moderne. La lecture de la géniale création Mensonge romantique et vérité romanesque rectifierait tes illusions si tu avais le courage de les affronter (« Quelle dose de vérité un esprit sait-il supporter, sait-il risquer ? Voilà qui, de plus en plus, devint pour moi le vrai critère des valeurs. », http://lucadeparis.free.fr/anthoweb/nietzsche.htm).

Je suis d’accord que « le génie est dans la seule création » ; en français, est appelé « génie » celui qui fait une telle création géniale.

Tu n’as pas fait attention à la triarticulation sociale (tu ne m’avais communiqué aucun contre-argument) : l’égalitarisme ne s’applique pas à toute la société, pas au domaine créatif où c’est la liberté qui doit dominer, ni au domaine productif et économique où c’est la solidarité qui doit dominer ; il ne s’applique qu’au domaine politico-juridique, avec l’isocratie, l’iségorie, l’isonomie, l’égalité des moyens devant un tribunal , etc.

Les « conditions initiales d'égalité des chances » est une fiction sans réalité de John Rawls, car il n’y en a pas entre celui qui nait sain et celui qui nait handicapé, par exemple.

Même toi tu n’y souscrits pas car tu aurais magiquement, sans cause extérieure à toi-même, un « désir propre »

 

Il n’y a pas « dans les pays occidentaux » de « sécurité économique de base minimale grâce aux redistributions alimentaires et aux aides diverses » : des sans logis y meurent de froid, après avoir appelé en vain le 115 pendant des heures (manque à un devoir, une obligation de loger tous les sociétaires). Les aliments fournis sont généralement de piètre qualité nutritive.

Les Occidentaux ont une pression économique qui ne leur permet pas de s’épanouir, avec la menace du chômage, de l’expulsion du logement, du retrait de l’autorité parentale et du placement de leurs enfants, de leur mise sous tutelle, des exigences d’augmentation des cadences de travail, des heures supplémentaires non payées, des temps de transport croissants pour aller travaille.

Dans les « tribus africaines ou amazoniennes » traditionnelles dont tu parles, il y a une adaptation ancestrale à l’environnement, une autonomie dans le mode de vie, et une constance dans les sources d’approvisionnement. On ne risque pas non plus de mourir de froid.

Je suis toujours contre le revenu de base et je te remercie d’argumenter contre. Tu y étais favorable dans une récente discussion.

 

Texto à Chantal

Tu remarqueras que je n’ai jamais parlé de « valeur travail ». Je n’ai pas encore réussi à définir la valeur et donc je l’utilise peu.

Pour ce qui est de l’indemnisation, je suis pour que l’Etat (service public) indemnise directement les victimes afin qu’elles échappent à l’aléa du dédommagement par le responsable ; et que l’Etat se retourne pour faire payer le responsable tant que c’est possible, par son travail (je suis pour les travaux forcés donc, et contre la prison comme peine habituelle).

Lorsque le responsable ne peut payer, par exemple s’il décède peu après avoir cause un accident, c’est à cela que servent les assurances automobiles, qui sont une mutualisation entre les automobilistes, des coûts des accidents qu’ils causent. C’est une sorte de taxation de l’activité automobile, comme je parlais précédemment de la taxation du tabac pour financer les coûts des soins fournis gratuitement par le service public.

Il peut y avoir des moments de création monétaire, si par exemple une catastrophe destructrice fait que les sociétaires ne peuvent plus autant se prélasser mais doivent fournir plus de travail, il faudra aller créer de la monnaie (si la taxation du capital ne suffit pas).

Le contre-argument de l’usine à gaz ne tient pas, car nous sommes dans une bien pire situation par le libéralisme bancaire des crédits.

 

Texto à Chantal Cottet

Fisher donne plusieurs critères convaincants pour établir la quantité monétaire. Tu les as sous la main dans le livre dont je n’ai pas le texte et pas scanné les passages que je voulais publier. Il parle de la Commission Monétaire les pages 79-80, 89, 105-106, 108-109, 111, 118, 121, 123, 125, 162, 178, 201, 204, 230-231, 234-236, 243, 244 (http://lucadeparis.free.fr/index/fisher_monnaie.htm).

Dans ma proposition, il y a la somme des coûts à dédommager : travaux, dommages.

Mais indépendamment de cela, il y a aussi le paramètre de la vitesse de la circulation monétaire, sur lequel je n’ai maintenant rien de particulier à apporter ou à contester (ce n’est pas là l’intérêt de ma proposition qui concerne la justice de la rétribution).

Il y a un exemple bien connu où un étranger amène dans l’hôtel d’un village un billet qui permet en faisant le tour de plein de commerçants de tous rembourser leurs dettes, et ce billet revient à l’hôtelier. Le client annule sa réservation, récupère le billet et dit qu’il était faux, mais il a permis à tout les commerçants de rembourser leurs dettes… https://www.pauljorion.com/blog/2009/05/11/la-dimensionalite-de-la-monnaie-introduction/.

Après, tu connais déjà la formule de la quantité monétaire selon sa vitesse : MV=PY https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_quantitative_de_la_monnaie#Définition.

 

Régression d’André Orléan quant à l’importance de l’imitation

« La monnaie, opérateur de totalisation ». Entretien avec André Orlean réalisé par Françoise Bourdarias, Journal des anthropologues, 2002, https://journals.openedition.org/jda/2331.

« Par définition, est richesse ce qui est considéré par les autres comme étant richesse. Aussi, rechercher la richesse, ce n’est pas tant rechercher ce qui fascine, que rechercher ce qui est propre à fasciner les autres, tous se comportant de la même manière. L’imitation est le comportement adapté à cette structure d’interactions de type « autoréférentiel ». Elle est tournée vers le groupe. Chacun copie les autres qui eux‑mêmes agissent de même pour découvrir ce qu’est la richesse. On démontre alors que, sous certaines conditions, ce processus mimétique converge vers une situation où tous les acteurs sont unanimes pour choisir un même objet ou signe comme richesse. C’est ce qu’on appelle la polarisation mimétique. L’objet ainsi élu devient monnaie, c’est‑à‑dire forme de richesse unanimement reconnue par tous les membres du groupe considéré. Telle est notre théorie de la monnaie. La monnaie est le produit d’un processus cognitif collectif, de nature essentiellement mimétique, qui conduit la société tout entière à reconnaître un certain signe comme étant absolument liquide, c’est‑à‑dire accepté par tous parce que tous croient que les autres l’accepteront.

25Ce qu’il faut retenir de cette présentation succincte est que le « désir mimétique » dérive de l’incomplétude propre à l’individu marchand. Il exprime son besoin des autres et de la nécessité d’un médium commun qui permette de surmonter provisoirement le vide du face à face. En cela, nous prenons nos distances avec l’idée girardienne d’un mimétisme qui serait constitutif de l’Homme avec un grand H et qui, ce faisant, permettrait de penser toutes les sociétés et toutes les monnaies, idée qu’on trouve dans La violence de la monnaie. Autrement dit, la totalité mimétique que construit la monnaie nous semble être fondamentalement une totalité indivi­dualiste en ce qu’elle s’édifie sur la base d’une rupture des liens de personne à personne. Le mimétisme est la forme paradoxale que prend le lien social quand les liens concrets d’entraide ont été récusés. La confiance généralisée dans cette monnaie impersonnelle est le ciment sur lequel se constitue l’ordre marchand. »

 

|Tripartion des énonciations: Enonciations 1 - Exclamations. 2 - Injonctions, demandes, questions, déclarations. 3 - Assertions, interrogations.

 

lundi 20 avril 2020

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/11

Tout ne baigne pas dans ce relativisme. Je pense à la décence commune d’Orwell.

C’est autre chose de parler de « démocratie » pour nos régimes : c’est de la novlangue pour appeler depuis deux siècles ce qui est en fait des ploutocraties.

Je vous explique la relation entre démocratie directe et référendum : dans ce cas, la population décide directement ; et entre démocratie indirecte et tirage au sort : dans ce cas, ce n’est pas la population qui décide directement, mais une toute petite partie statistiquement représentative.

Des précisions sont là : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/novlangue.htm et surtout là : https://vote.decidemos.com/pages/lexiquedem.

Par ailleurs, je ne préconise pas le tirage au sort pour des postes exécutifs tenus par des personnes uniques qui doivent avoir certaines compétences, comme « « trésorier » ou « secrétaire ». Nous avions fait cela dans les statuts des Citoyens Constituants et on a dû revenir là-dessus, les premiers tirés au sort s’étant enfuis sous la charge… Il vaut mieux un mandat impératif avec une élection sans candidats dans ces cas.

Notre « stratégie n’est ni « incohérente » ni « malhonnête » : au contraire, elle permet d’instaurer la démocratie si la majorité des électeurs vote pour nous, et donc si c’est une décision populaire. Il est normal en amont de se rassembler, de s’organiser et de se coordonner entre démocrates, pour faire notre proposition.

Expliquez-moi en cas « [a]près la prise de pouvoir » nous devrions « viol[er] » nos « statuts » ? Nous n’avons pas vu cela, et pourtant il y avait un avocat parmi les cofondateurs…

« [L]es candidats Decidemos » devront ne pas être « coupés de ses partisans » mais consulter la population pour agir. Cela se fait déjà à Saillans, à Grenoble, Helsinki, Barcelone. Il s’agit à ce que notre « destin » ne soit pas « remis à quelques individus ». Vous avez « froid dans le dos » parce que vous ne regardez pas en face ce que nous exposons et proposons.

Vous faites un anachronisme avec Simone Weil. Elle ne connaissait aucun parti démocratique, car il n’y en avait aucun ; elle ne l’a pas non plus imaginé ; elle n’a pas pensé au statut d’association loi 1901, où il est possible de fonctionner démocratiquement, et à ce qui fait la spécificité d’un parti parmi les associations (juste des aspects de financement). Comme elle défend la démocratie réelle, elle aurait eu du mal à nous qualifier de « parti […] totalitaire » si elle nous avait connus.

Vous vous êtes souvent comporté « comme spectateur » « qui essaie d’être invisible ». Je vous invite à abandonner l’attitude passive-agressive pour vous comporter en acteur qui ne se limite pas à rêver « [s]es rêves ».

 

Texto à Chantal Cottet

Lorsqu’une banque donne un billet, celui-ci provient au fond de la création monétaire par le crédit. Par exemple, le vendeur d’un appartement peut retirer au distributeur des billets, car il a sur son compte le montant (transféré par l’acheteur) du crédit que celui-ci a fait à sa banque. La banque du vendeur achète à la banque centrale des billets avec cette monnaie qui provient d’un crédit. Ces billets ne sont pas de la monnaie pleine, mais une partie de la monnaie fractionnaire. La façon dont la monnaie est créée et par qui (problème de la souveraineté) est fondamental, car les souverains choisissent qui ils privilégient (en l’occurrence les rentiers).

Ils ont justement choisi une circulation lente de la monnaie, avec une inflation très faible et par conséquent beaucoup de chômage (car la circulation de la monnaie permet de payer des travailleurs, https://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_chômage_n'accélérant_pas_l'inflation) ; et donc il y a un choix des rentiers sur les travailleurs, surtout depuis Thatcher et Reagan, suivis par Jacques Delors en 1982 (et l’UE) avec l’arrêt de l’indexation des salaires sur l’inflation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Échelle_mobile_des_salaires).

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/27

Je viens de réexaminer tes points pour te répondre.

Le 15 mars, tu pronostiquais « vers les 2 millions de morts » en France « avec la saturation des services d’urgence » (https://www.facebook.com/luclaurent.salvador/posts/10157137929177865), en te référant à un article du Monde qui indiquait que :

« l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises. ».

Je t’avais écrit que je ne croyais pas à ton alarmisme, et qu’en plus tu négligeais que c’était une estimation sans confinement, justement faite afin d’éviter la saturation des services d’urgence en ralentissement la contagion.

Boris Johnson ou Donald Trump auraient bien préféré éviter le confinement, mais il était difficile de l’éviter vu l’état sanitaire de leur pays. Une des raison essentielles pour avoir réussi à l’éviter en Allemagne est la relative sous-consommation en antibiotiques, ce qui dit bien l’iatrogénèse partielle : sur le lien entre la surmédicamentation en France (Etat aux onze vaccins obligatoires depuis Agnès Buzyn) et en Italie, surtout en antibiotiques rendant moins résistants au coronavirus, par rapport à la moindre consommation en Allemagne : « Allemagne, pourquoi sont-ils meilleurs ? », C dans l’Air, France 5, 18 avril 2020, https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1385475-c-dans-l-air.html, de 00:57:28 à 00:58:36, Hélène Kohl, correspondante d’Europe 1 à Berlin, puis Leo Klimm, correspondant de Süddeutsche Zeitung à Paris, à propos de recherches faites à l’université d’Oxford.

C’est pourquoi je ne craignais pas ce virus, ayant conscience des cofacteurs (alimentaires et autres modes de vie sanitaires) que l’on néglige toujours pour expliquer l’essentiel : pourquoi certains meurent et pas les autres ? Et j’espérais attraper le virus pour renforcer mon immunité. Toi, tu as changé d’avis plus dans mon sens avec ton point 6

Mais surtout, cette situation n’est pas favorable à l’idéologie libérale capitaliste, ce que comprend le Centre Patronal suisse :

« Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses: beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d’agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation… Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentissement de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d’innombrables habitants qui n’ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l’envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d’échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l’activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits. » (https://www.centrepatronal.ch/documents/documents-utiles/cp-2020-04-15-fr.pdf).

C’est pourquoi je ne crois pas en ton point 8. Par exemple, la crise nous fait aller vers une démondialisation de la production. Sur l’endettement, tout dépend de ce que nous parvenons à faire comprendre au plus grand nombre sur la création monétaire (beaucoup plus de personnes en sont conscientes qu’il y a une quinzaine d’années, mais cela reste très minoritaire).

Le point qui m’inquiète est plus particulier, c’est sur la main mise supérieure de la Némésis médicale (j’avais traversé l’Amérique du Sud et l’Afrique avec un certificat mensonger en papier de ma vaccination contre la fièvre jaune), la fondation Gates testant sur des Africains le contrôle de la vaccination par puçage sous la peau.

Pour moi, il n’y aurait pas de problème à quitter la discussion parce que je ne serais pas assez en accord avec le point 8 pour cette crise (pas comme par exemple les attentats de l’automne 1999 en Russie ou du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis), où je trouve qu’il n’y a pas de cohérence mais juste un placage idéologique a priori (comme tu l’avais récemment dans notre discussion récente sur le numérus closus que tu voulais faussement expliquer par un immigrationnisme extra-européen). Et je pense qu’on est d’autant plus efficace qu’on est précis.

J’ai depuis huit ans et demi une idée claire de ce qu’il faut faire et je l’ai déjà communiquée ici. J’ai réussi ces dernières années à avancer à trouver des personnes pour le faire, et je continue sur cette voie (tu as vu le plan soumis à référendum jusqu’à demain : https://vote.decidemos.com/uploads/decidim/attachment/file/45/Plan-democrates-2020-2022_VF.pdf). A chacun de voir s’il préfère être un tigre solitaire ou un lion social (un dompteur disait que le tigre est plus fort individuellement au début dans la cage, mais que les lions, plus sociaux, dominent assez vite). Pour le reste, j’essaie d’informer autant que je le peux sur ce que je sais depuis plus longtemps encore sur la santé, les mascarades médicale et monétaire.

Pour la dissonance cognitive, je ne vois pas où est le problème : les personnes sont confrontées à des informations, des modèles opposer, qui ébranle leurs certitudes (être sûr et certain) et les fait douter (c’est-à-dire redouter, craindre). La dissonance cognitive est excellente en démocratie : c’est l’iségorie, qui permet de choisir selon les arguments et non selon le conformisme au modèle le plus exposé.

En tout cas, vu mes engagements, ma présentation à des élections depuis 2012, la création d’un parti, la rédaction du plan que tu vois dans ce message, je suis là loin de la « procrastination » et je suis curieux de voir si vous proposez mieux (depuis huit ans et demi, je n’ai pas vu de meilleure stratégie).

 

Le patronat suisse craint que nous devenions "romantiques" et ne voulions pas retourner dans l'enclos de son idéologie capitaliste libérale de la croissance agitée (du PIB) :

En plus le patronat suisse a honte de son texte dont le lien est partiellement censuré sur Facebook : 'Request Rejected", c'est la première fois que je vois cela alors que le lien est valide

Le signataire est Pierre-Gabriel Bieri, secrétaire patronal depuis 22 ans et demi! du Centre Patronal suisse: https://www.linkedin.com/in/pgbieri/.

 

Aux fous ! Suivant les préceptes thérapeutiques du Pr Patrick Cohen, on enferme les « cerveaux malades » qui ne pensent pas correctement....
L'Etat allemand a voulu confiner psychiatriquement le discours dissident à propos du coronavirus du cardiologue Thomas Binder et de l'avocate Beate Bahner.

Depuis des années , la privatisation du centre de Paris "pour ceux qui réussissent" est en marche forcée, les services publics étant repoussés autour du boulevard périphérique pour la France tout aussi périphérique de "ceux qui ne sont rien".

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/19

Le financement des partis est essentiellement étatique, c’est-à-dire avec nos impôts :

-          D’abord par le résultat aux élections législatives (à partir d’au moins 1% dans au moins 50 circonscriptions sur les 577) : c’est ainsi que le Parti Animaliste, ayant ainsi réussi dans 86, obtient 450.000€ lui permettant de se développer ;

-          Par le remboursement des campagnes à partir d’un seuil (généralement de 5%) ;

-          Par des dons de personnes, défiscalisés à 66% sur l’impôt sur le revenu.

On constate donc que la part de financement non étatique est faible pour les gros partis (et plus élevé pour les petits…) ; et le financement des firmes est interdit en France (contrairement à la Suisse ou aux Etats-Unis par exemple).

Les banques ne servent qu’à avancer les frais d’une campagne qui sera (sauf échec électoral) remboursée indirectement par l’Etat, avec des intérêts.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/20

Que le mandat impératif soit nul dans la Constitution implique surtout qu’aucune loi ne peut actuellement être proclamée pour que des citoyens ou un parti destituent de leur mandat un élu qui trahit son programme ou son parti. Mais cela n’empêche aucunement de faire des consultations pour que nos élus votent comme on le souhaitent, ou soient exclus de notre rassemblement s’ils nous trahissent (et voire même des sanctions monétaires).

Ma Voix a bien traité ce problème : https://forum.mavoix.info/t/du-mandat-imperatif/490 et https://forum.mavoix.info/t/du-mandat-imperatif/490.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/21

Qu’appelez-vous partisan ?

Je suis partisan d’une démocratie réelle, c’est-à-dire d’une souveraineté réelle de la population, celle-ci décidant (directement pas référendums ou indirectement par assemblées tirées au sort dans la limite où tous les citoyens n’ont pas le temps d’étudier et traiter tous les problèmes) ; avec comme condition cohérente et exemplaire la démonstration démocratique, c’est-à-dire de déjà nous appliquer à notre association ce qu’on prône pour toute la société.

Simone Weil parlait de partis qui étaient des écuries de champions (l’aspect aristocratique anglo-saxon dont elle parle : http://lucadeparis.free.fr/index/weil_partis.htm).

Il s’agit de tout autres principes chez nous (Decidemos), les personnes faisant localement leurs programme et leurs décisions, choisissant leurs candidats (par élection sans candidats, par tirage au sort, comme ils veulent tant que cela reste démocratique).

 

Justement, Simone Weil n’est pas sortie du cadre qu’elle constatait il y a presque un siècle. Des partis au fonctionnement démocratique, il n’en existe que depuis très peu d’années, et ils ne sont que quelques unités (et j’ai des raisons de penser que Decidemos fait la meilleure offre, la plus sincère et intègre).

 

Texto à Chantal Cottet

Une monnaie avec une valeur intrinsèque (de par sa rareté) était compatible avec des échanges locaux, mais devenait intenable dans des échanges planétarisés pour deux raisons :

-          Il y avait de moins en moins de corrélation entre l’activité d’une zone et sa production monétaire (selon ses ressources minières) ;

-          Il pouvait en particulier y avoir un apport soudain en monnaie comme pour l’Espagne avec l’or d’Amérique, leur permettant d’acheter au reste d l’Europe, ce qui a détruit leur activité propre et a causé leur déclin (un peu comme la manne pétrolière de certains pays actuellement).

La monnaie papier permet d’adapter la quantité monétaire à l’activité réelle ; mais l’instauration du système de réserves fractionnaires s’est fait insidieusement, les banquiers se rendant compte qu’ils pouvaient profiter des dépôts en monnaie métallique, dont leurs clients ne retiraient qu’un dixième en moyenne, en prêtant le reste (les neuf dixièmes), et conséquemment en créant de la monnaie (neuf dixièmes en plus, x1,9), et en se rémunérant avec des intérêts sur celle-ci.

Puis au 17e siècle, avec la Banque d’Amsterdam puis celle d’Angleterre, la monnaie papier leur a permis de prêter encore plus que la monnaie déposée , ce qu'ignoraient les déposants et la population en général. À la seconde moitié du dix-neuvième siècle, ce système, dissimulé car considéré comme coupable auparavant, devint public et autorisé, et s'étendit.

Pourquoi ce système de réserves fractionnaires est un abus ? Parce que les clients sont légitimement en droit d’exiger et de s’attendre à ce que les banquiers soient pour les comptes courants comme des garde-meubles, en mieux même depuis l’informatique délocalisé (pas de risque de perte par incendie ou cambriolage par exemple). Alors que les dépôts sont en fait utilisés par le banquier (comme si un garde-meubles pouvait imposer d’utiliser ce qu’on lui confie) et peut les perdre. Ce qui fait une sorte de chantage politique supplémentaire des banques qui ne peuvent faire faillite comme les autres firmes sans trop d’effets sur les clients et l’économie. C’est comme si les dépôts étaient pris en otage.

Le système de réserves intégrales supprime cet aléa.

Le système de réserves fractionnaires repose sur un oligopole de banques privées, qui ont le privilège de déterminer vers quoi ils orientent la création monétaire (ils ont en particulier orienté vers la sécurité des crédits immobiliers qui fait constamment augmenter ses prix au profit des rentiers, des plus riches, au détriment des plus jeunes, alors que les biens immobiliers, produits depuis longtemps, sont amortis depuis très longtemps ; et cela se fait au détriment de l’orientation de la monnaie vers l’intérêt public (des innovations, des inventions, du service public).

La création monétaire doit être démocratique, ce qu’elle n’est clairement pas (elle est oligarchique), ne faisant qu’enrichir les plus riches et appauvrir les plus pauvres. C’est ce système qui fait que nous somme en ploutocratie(s).

 

mardi 21 avril 2020

Tu ne réponds en rien à mes arguments contre le système de réserves fractionnaires qui est justement celui qui fait tourner la finance exponentielle (intérêts sur la création monétaire...).

Une des origines de la banque, c’est de sécuriser les dépôts, plutôt que les garder chez soi. Avec le système de réserves fractionnaires, cette sécurisation n’est pas assurée comme elle le pourrait pour le bien de tous et la stabilité financière.

Je n’ai jamais parlé « d’assurer les dépôts et les intérêts des déposants » : déjà tu confonds là les comptes à vue et les comptes d’épargne. Dans un compte à vue, on ne dois pas perdre par la faillite d’une banque. Dans un compte d’épargne, on peut perdre selon le risque de l’investissement de ce qui est épargné.

Tu défendais le capitalisme, le fait que des personnes gagnaient par leur capital, alors que je suis pour une grande limitation de cela avec le travaillisme.

 

[Moins une semaine]

Roselyne Bachelot, Dr en pharmacie, major de sa promotion, puis ayant fait carrière dans la pharmacie avant de devenir ministre de la Santé de la France,  ignore, et même ne comprend pas, une information capitale que lui explique le Pr Patrick Cohen(qui répète l'exemple d'Etienne Klein) : si on administre à toute la population un test fiable à 95% (avec 5% de faux positifs) pour une maladie ayant une prévalence de 1‰ (un millième de la population étant atteinte), en plus du millième de malades qu’on détecterait (sans compter ce qu’on en raterait car il y a aussi les faux négatifs…), on aurait en plus 50 faux positifs, soit moins de 2% de malades réels…

C’est pourquoi la volonté des laboratoires pharmaceutiques et des associations (comme les crétines utiles sur le sida) qui poussent pour généraliser les tests font du Knock fabriquant des malades qui s’ignorent, mais rentables, et qui en plus améliorent plutôt le taux de réussite des traitements puisqu’il les prennent comme des cobayes sains, mais en augmentant leurs souffrances et leur mortalité inutiles (pour eux, pas pour les profits du secteur médico-pharmaceutique…)…

Que Bachelot, pharmacienne de garde, ignore cela, et ne le comprenne même comme si c’était la première fois qu’elle entendait cela,  alors qu’elle a dirigé les politiques sanitaires de l’Etat français, est inquiétant sans être étonnant.

C à vous, France 5, mardi 14 avril 2020, https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-11/1370503-c-a-vous.html de 07:42 à 09:13.

 

https://www.youtube.com/watch?v=4Bfa8iz3qWs&lc=UgxbxHshbRojdfgSaD94AaABAg.97U9Izg58Sr97UJlpYCTF5

 Hypno machie  Il y a trois pôles: libéralisme, égalitarisme et solidarisme: si vous défendez la primauté du libéralisme, c'est au détriment de l'égalitarisme, et donc de l'égalité des libertés (qui elle ne met pas la liberté en premier mais l'égalité). C'est parce que le libéralisme domine que certains sont libres d'éborgner les autres sans en être inquiétés.

 

Si l'adulte doit rembourser ce qu'il a utilisé enfant, ce ne serait plus la liberté qui dominerait, mais une solidarité. Sauf que ce sont les plus riches (comme on voit avec les ultra-riches libertariens) qui veulent faire sécession pour ne plus contribuer à la solidarité pour les enfants, les vieillards, les malades, les pauvres, et il faudrait leur faire payer tout ce qu'ils auraient continué à payer en restant dans la société. Je pense donc que la dette doit rester perpétuelle.

 

« "Si je trouve un médicament qui pourrait sauver beaucoup de gens, mon "droit naturel" ferait que je serais libre de ne pas le partager avec eux... "

Oui, tout à fait. »

Cela a le mérite d'être clair: il s'agit bien de libéralisme aux dépends du solidarisme et de la décence commune, et de l’interdiction de la non assistance à personne en danger. Vous mettez comme les libérau depuis plus de deux siècles la propriété privée au dessus des plus élémentaires principes moraux. Affreux…

 

Si vous voulez « objectiver » la décence commune, on peut le faire avec l’empathie, les neurones miroirs. On peut aussi montrer que les sociétés les moins ultralibérales, les plus égalitaires et solidaires (Europe nordique versus Brésil) sont moins violentes, et qu’on y vit mieux et plus longtemps.

 

L’humain étant un animal social (contrairement à la tique), les sociétés humaines (ainsi que des sociétés d’autres espèces animales) existent de fait.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158240612136692?comment_id=10158240947921692&notif_id=1587483960425885&notif_t=feed_comment

« Si l'on teste les personnes un tant soit peu symptomatiques, même légèrement, ce calcul vole en l'éclat. » : effectivement, si les éléments qu’on calcule ne sont pas les mêmes, les calculs résultants ne sont pas les mêmes...

Le fait de vouloir tester des personnes sans aucun symptôme existe est promu dans diverses pathologies. Le problème soulevé par Etienne Klein, et que j’avais connu grâce la biomathématicienne Rebecca Culshaw (http://lucadeparis.free.fr/index/culshaw_theorie_vih_sida.htm), n'est pas une invention théorique sans réalité pratique, mais a des effets délétères sur la surmédicalisation de personnes en fait saines.

« Nous sommes en France aujourd'hui à 6% », c’est-à-dire 4 millions de personnes : comment le sait-on, quelle sont les sources ? A-t-on testé au hasard un panel de Français représentatif ? Et comment ? avec un test fiable à 95% qui ferait presqu’autant de faux positifs que de vrais positifs pour une prévalence de « 6% » (parce que là il s’agit bien de déterminer sur toute la population cette prévalence) ?

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158240612136692?comment_id=10158240947921692&notif_id=1587483960425885&notif_t=feed_comment

Vincent Weber Tu viens de te contredire : dans ton message précédent, le « 6% » était la prévalence « en France. Là, tu affirmes (toujours sans source) que ce serait « de malades qui ont été à l’hôpital et dont on a pu mesurer la charge virale » : qui sont allés à l’hôpital pour quoi ? mesure-ton ou non leur charge virale ? Tout cela est du plus grand flou (sans source).
Le 1/1000 est l’exemple de Klein pour faire comprendre le problème. Prenons-en un réel, celui de Rebecca Culshaw à propos du sida.
Mirko Grmek écrit que « Le test ELISA est assez sensible (le nombre de faux négatifs est en général inférieur à un pour cent) mais insuffisamment spécifique (même dans des conditions idéales d’un laboratoire de recherche le nombre de faux positifs dépasse souvent deux à trois pour cent). » (Grmek 1995, 156).
Voyons ce que cela implique avec l’exemple des États-Unis où 0,4% des habitants sont censés avoir le « VIH » selon le CDC (Culshaw 2009, 60 et 18). Sur 10.000 personnes, quarante personnes seraient infectées et il n’y aurait pas plus de 1% de faux négatifs, c’est-à-dire moins d’une personne). Mais pour la spécificité, trois pourcents de faux positifs font sur les 9960 personnes non infectées trois cent personnes, soit sept fois et demie le nombre de personnes censées être infectées !

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/25

Je maintiens : c’est un choix contingent de parti d’avoir dépensé tous ses fonds, les millions d’euros déjà reçus par l’Etat grâce aux succès électoraux précédents (surtout législatifs), et de recourir au crédit bancaire. Un parti peut s’en passer.
Et ce que vous affirmez, c’est comme si vous disiez que c’est la banque qui paie une maison en accordant un crédit bancaire : celui qui paie, c’est celui qui rembourse le crédit, et en l’occurrence ce sont les contribuables qui payent la plus grande part du fonctionnement des partis politiques. Les banques au contraire y font des bénéfices avec les taux d’intérêt…

Ce que vous écrivez sur le mandat impératif devrait vous fait comprendre la différence entre les partis classiques et un parti comme le nôtre où statutairement, il déclare que ce sont les citoyens qui décident et demanderait à ses élus de voter tel que votent les électeurs.

Sur l'aspect partisan, nous sommes dans un cas limite: si on estime que promouvoir la démocratisation de la société est de l'intérêt général, est-on partisan? En conséquence, j'espère pouvoir coaliser plus largement, donc dissoudre Decidemos dans un plus grand rassemblement, et avoir l'occasion de l'abolir comme tous les partis une fois la démocratie constituée.

 

mercredi 22 avril 2020

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/26

Si les banques ont crédité 8 millions d'euros à Mélenchon, 12 à Le Pen, et 16 ou 18 à Macron, cela va contre votre argumentation, parce qu'elles ne devraient pas autant les créditer par rapport à Macron qui est leur candidat.

En Suisse, les banques et autres firmes ont le droit de financer, donner aux partis. En France, c'est interdit et ce ne sont que les personnes qui ont le droit, mais cela avantage les riches qui peuvent atteindre les plafonds de 7500€ par an pour les partis et 4600€ pour un candidat à l'élection présidentielle, dont les deux tiers sont payés par l'Etat. C'est là une bien plus grande différence entre le financement d'un Mélenchon et d'un Macron.

Aristote parlait d'aristocratie pour des élections où l'élu est souverain. Il ne connaissait pas la distinction faite deux millénaires après par Rousseau entre mandat représentatif où le mandataire (élu, tiré au sort ou nommé autrement) décide, et mandat impératif où il exécute la décision.

Aristote ne pensait qu'au mandat appelé depuis représentatif pour les élus et tirés au sort.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158240612136692?comment_id=10158240947921692&reply_comment_id=10158241163296692

L’intervention d’Etienne Klein est utile pour que les gens prennent conscience qu’ils n’ont pas à gober un discours qui élude ses failles, et qu’ils doivent rester méfiants des tests médicaux, et plus généralement de ce qu’Ivan Illich appelait la Némésis médicale (sa contreproductivité).

A propos de l’Allemagne, tu tombes dans le piège de la simplification monocausale, car les tests sont moins importants que tu le crois :

-          La moindre consommation habituelle d’antibiotiques peut avoir une importance primordiale dans la moindre mortalité en Allemagne, rendant plus résistants au coronavirus (« Allemagne, pourquoi sont-ils meilleurs ? », C dans l’Air, France 5, 18 avril 2020, https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1385475-c-dans-l-air.html, de 00:57:28 à 00:58:36, Hélène Kohl, correspondante d’Europe 1 à Berlin, puis Leo Klimm, correspondant de Süddeutsche Zeitung à Paris, à propos de recherches faites à l’université d’Oxford).

-          L’Allemagne avait 25.000 lits de soins intensifs avec assistance respiratoire (la France 7.000 et l’Italie 5.000) et annonçait il y a un mois la volonté de doubler ce nombre en quelques semaines, car elle en a la capacité industrielle (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-le-mystere-du-faible-nombre-de-morts-en-allemagne_142608 ; 28.000 en Allemagne, 5.100 en France et 5.000 en Italie selon une autre source : https://www.20minutes.fr/sante/2752611-20200401-coronavirus-pourquoi-taux-letalite-aussi-bas-allemagne...).

-          Contrairement à la France et l’Italie, l’Allemagne ne fait pas de tests post-mortem et diminue ainsi la mortalité, en particulier sur les décès en quarantaine en domicile, exclues ainsi de la causalité coranovirale (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-le-mystere-du-faible-nombre-de-morts-en-allemagne_142608).

-          En généralisant les tests comme en Allemagne, on obtient une prévalence supérieure (dont encore plus supérieure en faux négatifs), et donc un taux de létalité (à distinguer de la mortalité, rapportée elle à toute la population) inférieur (https://www.20minutes.fr/sante/2752611-20200401-coronavirus-pourquoi-taux-letalite-aussi-bas-allemagne.

-          L’épidémie s’est déclenchée plus tard en Allemagne (https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-pourquoi-le-nombre-de-morts-en-france-est-plus-important-quen-allemagne_fr_5e84ad54c5b6871702a82e5c).

Quant à avoir le coronavirus, je pense que beaucoup plus que ce qu’on peut dénombrer l’ont eu, je pense l’avoir eu (mon pic de maladie déclenchée le 15 mars fut le 18 mars, avec quelques manifestations les deux ou trois semaines suivantes) et j’espérais auparavant l’avoir pour m’immuniser naturellement sans médicaments. Ce que je veux dire, c’est qu’on n’insiste jamais assez sur les cofacteurs qui font que des personnes s’en sortent ou non : malnutrition (manque de vitamines, viande non bio pleine d’antibiotiques), surmédicamentation (les antibiotiques évoqués plus haut, et autres médicaments et aussi drogues immudéprimants), manque d’exercice physique et de sommeil, stress et surmenage, dépression nerveuse (la députée Bénédicte Pételle témoignant que son père de 86 ans était « déjà faible, malade, depuis un mois il était un peu déprimé, je crois qu’il n’avait plus envie de vivre ; donc le coronavirus a accéléré, mais je crois qu’il serait mort dans les mois qui venaient » https://youtu.be/XBz881hVifg?t=159 à 2:39.

On panique les gens avec des chiffres de mortalité journalières sans leur dire qu’en France il meurt en moyenne 1.650 personnes par jour en France, sans insister sur l’âge moyen des décédés. On va au contraire insister sur un ou deux morts mineurs (alors la grippe saisonnière tue une dizaine de mineurs par an, par exemple deux moins de 15 ans entre novembre 2019 et janvier 2020 : https://sante.lefigaro.fr/article/la-grippe-deja-responsable-de-22-morts-en-france/).

L’OMS rappelait elle-même au début de la pandémie que la grippe saisonnière tue déjà 60.000 personnes par an en Europe, malgré un vaccin (https://www.latribune.fr/economie/international/coronavirus-l-oms-rappelle-que-la-grippe-saisonniere-fait-60-000-morts-par-an-en-europe-840663.html), 10.000 en France, 290.000 à 650.000 sur la planète (https://sante.lefigaro.fr/article/la-grippe-deja-responsable-de-22-morts-en-france/). On ignore d’ailleurs à quel point les diagnostics et les tests la confondent avec le coronavirus.

En Italie, 0,8% des morts n’avaient que le coronavirus, les 99,2% en avaient au moins une autre maladie (https://www.cnews.fr/monde/2020-03-19/coronavirus-quel-est-le-profil-moyen-des-victimes-en-italie-937931).

L'espérance de vie en France était de 82,27 ans en 2016 (https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=sp_dyn_le00_in&idim=country:FRA:DEU:USA&hl=fr&dl=fr); et « l'âge moyen du décès selon le rapport publié par Santé Publique France le 24 mars dernier est de 81,2 ans » pour le coronavirus (https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus-la-chronique/covid-19-pourquoi-des-cas-severes-chez-les-jeunes).

 

Plus que la mortalité brute, ce qui compte, ce sont les années de vie retirées, et surtout les années de vie en bonne santé ; et ce qui tue les plus vieux et les plus malades est moins grave que ce qui tue les plus jeunes qui avaient tout l’avenir devant eux (le pire étant la guerre).

Je pense donc que le coronavirus va faire comme la canicule de 2003 et ses 15.000 morts, en avançant en moyenne de quelques mois une mortalité qui se serait produite quelques mois après. Comme en mars 2018, il y eut entre 200 et 450 morts de plus par jour qu’en mars 2019, à cause d’une grippe saisonnière passée inaperçue… (https://www.insee.fr/fr/information/4470857#tableau-figure_evol), mais finalement il y eut 609.648 en 2018 et 612.000 en 2019 (soit 2.352 et 0,4% de plus, https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383440#tableau-figure1), ce qui montre que les morts de la grippe sont surtout des personnes fragiles qui sinon seraient mortes dans les mois suivants de façon plus lissée.

 

Texto à Chantal Cottet

La propriété privée date de plusieurs millénaires, alors que le capitalisme n’a que quelques siècles. Ta confusion est donc abusive, et répète l’idéologie dominante que tu entends dans les médias, la même qui veut faire assimiler économie de marché et capitalisme, justement pour vanter les mérites du capitalisme en s’appuyant sur la faillite des États dits socialistes (mais aussi dits démocratiques, populaires, républicains…). Cette confusion idéologique, ainsi que la définition du capitalisme, furent par hasard bien exposées avant-hier : https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/le-capitalisme-sur-le-banc-des-accuses-14-aux-origines-du-capitalisme, de 12:32 à 22:48, et surtout à 16:58.

L’établissement du capitalisme est justement concomitant à celui des réserves fractionnaires, qui fut l’arme de ces nouveaux faux monnayeurs pour devenir la nouvelle voyoucratie au détriment de l’ancienne des guerriers aristocrates, lors des révolutions (2e anglaise, états-unienne et française).

Tu ne réponds toujours en rien à l’objection fondamentale au système de réserves fractionnaires que je te faisais, qui est le risque de perte des dépôts.

Le contrôle de l’épargne, la circulation de la monnaie peut se faire par de hautes taxations des plus hauts revenus (qui sont aussi du capital et de l’épargne, puisqu’ils vont bien au-delà des besoins en consommation), comme celle de plus de 90% aux États-Unis, de Franklin Roosevelt après la crise de 1929 jusqu’à Ronald Reagan.

La domination du capitalisme soumet les firmes à la priorité de la « distribu[tion] de tous les bénéfices » aux actionnaires » (les propriétaires privés des firmes…), aux détriments de l’intérêt général et de l’intérêt des travailleurs qui sont comptabilisés en coûts…

Les banques centrales furent d’abord des banques privées (et c’est toujours le cas pour la FED) ; elles restent inféodées au capitalisme des banques privées et de leur oligopole de la création monétaire dans le système fractionnaire, auquel s’ajoute le fait qu’une trentaine sont devenues des banques systémiques, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent faire faillite sans faire écrouler le système (ce qui ne serait pas le cas dans un système de réserves intégrales).

On sait où la monnaie distribuée va : dans les biens d’investissement des riches, qui ne sont pas comptées dans l’inflation (ou indice des prix à la consommation), c’est-à-dire les actions boursières, l’immobilier, les œuvres d’art, et toutes autres biens que s’échangent entre eux jles plus riches en préservant leur capital.

 

https://www.youtube.com/watch?v=4Bfa8iz3qWs&lc=UgxbxHshbRojdfgSaD94AaABAg.97U9Izg58Sr97ig4IjdbPE

@Hypno machie

Vous appelez abusivement « l'égalité devant la loi (liberalisme) », alors que cela s’appelle l’isonomie. Le libéralisme ne défend pas du tout l’égalité devant la loi, car il permet, dans le droit libéral procédural, au plus riche de se payer beaucoup d’avocats et de juristes, de jouer sur la contradiction des lois, d’entamer des manœuvres dilatoires, et au plus pauvre au mieux d’avoir un avocat qui accepte l’aide juridictionnelle et ne pourra pas fournir un travail équivalent. L’égalité devant la loi fournirait autant de moyens de se défendre pour les deux parties : ce serait donc non du libéralisme, mais de l’égalitarisme, que je défends pour le domaine politico-juridique selon la tripartition sociale.

 

Vous voulez vous appuyer sur le « droit naturel » (« Le droit naturel pour les modernes s’apparente à la puissance de l'individu et complète la définition négative de la liberté, à savoir l'absence de contrainte » https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_naturel), qui lui-même veut reposer sur la liberté négative », « l'absence d'entraves ». Lorsque je parle de libéralisme, je n’ai pas de raison d’en supprimer une partie des libertés, la « liberté positive comme possibilité de faire quelque chose. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Distinction_entre_liberté_positive_et_liberté_négative).

Et vous considérez qu’il y a des « droits naturels », donc vous « présume[z] que ces droits seraient issus de la nature humaine, et qu'ils seraient donc inhérents à chacun, indépendamment de sa position sociale, de son ethnie, de sa nationalité, ou de toute autre considération » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_naturel).

J’ai donc une définition très simple, et étymologique, du libéralisme : c’est d’attribuer la primauté à la liberté, comme l’égalitarisme attribuerait la primauté à l’égalité et le solidarisme la primauté à la solidarité.

En tout cas, je n’ai pas dit « A et non-A », ne me suis pas contredit.

 

« A priori la solidarité implique la liberté. ». Si la solidarité implique l’obligation d’assistance à personne en danger, elle n’implique pas la liberté, mais la contrainte, la punition en cas de transgression de cette obligation.

Dans l’exemple que vous donnez, c’est le voleur qui est solidaire, comme dans les exemples de la légende de Robin des Bois, ou de l’anarchisme expropriateur de Los Solidarios.

Selon vous, « La solidarité présuppose en amont la liberté. »

Je suis en désaccord. Il peut y avoir une solidarité sans que les sociétaires soient libres. Nous payons des impôts (qui sont imposés aux contribuables…) qui peuvent servir à des soins médicaux gratuits, à des allocations pour adultes handicapés. Il y a aussi en France plusieurs lois imposant l’entraide entre ascendants et descendants, pour l’éducation, l’obligation alimentaire (http://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/c_46832/l-obligation-alimentaire-entre-ascendants-et-descendants).

Heureusement qu’il y a ces obligations de solidarité. D’ailleurs, la page Wikipédia commence en la définissant ainsi : « La solidarité est traditionnellement un devoir social ou une obligation réciproque d'aide et d'assistance » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarité_(notion)).

Ce sont effectivement des libéraux qui voudraient supprimer ces obligations, et rendre la solidarité libre de s’exercer ou non par les plus riches déguisés en « philanthropes » selon leur novlangue, et d’asseoir ainsi leur souveraineté (la main qui donne étant au-dessus de celle qui reçoit…), et étendre l’inégalitarisme et l’arbitraire de leur bon vouloir (leur liberté).

 

Vous défendez l’existence de « droits naturels » et ensuite affirmez que « la morale est subjective ». Il y a là une contradiction car la notion de droits naturels que vous défendez implique une morale objective.

Au début de ma lecture de votre réponse défendant des droits naturels, je me demandais ce que vous aurez alors à reprocher à la décence commune, car il pourrait y avoir quelque chose les rapprochant, même si j’estime que les « droits naturels » sont un oxymore, voire une absurdité, parce que les droits sont culturels, et que la notion de droit naturel » est datée par une opposition à une domination théologique, où les droits étaient surnaturels...

Je vous avais donné des éléments que j’estimais suffisants sur la décence commune, en invoquant l’empathie et les neurones miroirs, et vous me reprochez de ne pas la définir. Alors en voici une définition, extraite de l’excellent petit livre de Bruce Bégout, De la Décence ordinaire :

« elle repose sur une sensibilité à la douleur de l’autre, et sur une répulsion naturelle à la violence et aux rapports de domination. Davantage qu’une définition de ce qu’il serait bien de faire, c’est une perception ressentie de ce qui est mal et injuste. Contrairement à l’idée d’un monde d’égoïsmes concurrents, c’est la prise en compte d’une universalité des humains, une solidarité de destins, une compréhension immédiate d’une communauté au-delà des différences et des incompréhensions. Les gens ordinaires ont une répulsion naturelle à exercer un pouvoir sur les autres. Ils le subissent plus volontiers qu’ils ne désirent l’exercer. Au fond, ils demandent qu’on les laisse en paix et ils traitent les autres comme ils souhaiteraient qu’on les traite : avec respect. » (http://www.frbalta.fr/pdf/lect-54.pdf).

Il va falloir encore que vous m’expliquez comment vous défendez l’existence et le fondement de « droits naturels » en prétendant qu’« il n’y a pas de socle commun réel d’agrégation des subjectivité ».

Je prétends qu’on peut les trouver dans une décence commune, qui prône de la solidarité, et condamne l’assassinat, le massacre, la torture, etc.

 

Vous prétendez que « le concept de societé "ultralibérale" est un oxymore ». Et pourtant, c’est « le libéralisme lorsqu'il prône la déréglementation des marchés et la disparition progressive, partielle ou totale, des services publics au profit du secteur privé » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ultralibéralisme). Cela existe bien, et je vais vous en donner un exemple : la Russie des années 1990, où des ploutocrates s’accaparaient les firmes, et où les plus pauvres ont vécu la famine (https://planetes360.fr/annees-1990-clintons-ont-impose-famine-genocide-russie/).

 

Je ne vois pas en quoi je devrais vous démontrer que les animaux sociaux et les sociétés animales existent. C’est à celui qui va contre l’évidence qui doit le démontrer.

La plus célèbre personne prétendant que « la société, c’est qui ? Ça n’existe pas ! » est la libérale Margaret Thatcher (https://www.monde-diplomatique.fr/mav/153/A/57545 ou http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:RRYsYXXLw_IJ:agora.qc.ca/documents/individu_famille_communaute_et_societe_selon_margaret_thatcher+&cd=5&hl=fr&ct=clnk&gl=fr). Une telle contre-évidence à une fin idéologique de destruction des traditions solidaires, consiste à prétendre dans une ontologie physicaliste que n’existeraient que ce qui pèse : des corps, des cerveaux, mais pas des institutions, des règles, des lois, des sentiments…

 

Vous parlez de « notions non démontrées » : c’est une drôle d’expression qui ne trouve que 9 occurrences sur internet, car ce qui se démontre, ce sont des assertions.

Vous affirmez enfin : « votre épistémologie n'a pas encore fait le deuil de la notion d'existence visibilement (puisque vous utilisez le mot) ». Je ne vois pas où vous voulez en venir (car des choses existent et d’autres non) mais je suppose que vous existez quand même… Feriez-vous le deuil de la notion de non existence ?

Ailleurs, vous avez écrit il y a neuf mois qu’« Il y a le réel en tant que tel. ». Avez-vous changé d’opinion ?

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/29

jeronimo.sanchez « Parce que de toute façon, c’est celui qui a le plus gros budget et la plus grosse médiatisation qui gagne à chaque fois.e »

Ton universalisation est fausse, sinon le Mouvement Cinq Etoiles ne serait pas devenu le premier parti d’Italie en huit ans et demi d’existence.

Ton exemple de l’ïle Maurice ne s’applique pas à la France où il est interdit, je le répète, à des firmes de financer des partis.

Ce que tu affirmes de l’UPR ne lui donne aucun mérite : car en treize ans d’existence, il n’a jamais été capable d’atteindre un seul seuil de financement par le résultat électoral, même pas 50/577 circonscriptions législatives à 1% (ce que le Parti Animaliste a réussi en un an d’existence…)... Les banques ne créditent pas ce qu’elles n’ont aucune chance de se faire rembourser…

Contrairement à ce que tu affirmes, d’autres partis prônent la sortie de l’UE, comme Les Patriotes de Florian Philippot. D’ailleurs, François Asselineau a refusé leur association aux élections européennes : encore un monarque qui, avec sa machine à perdre, préfère être premier dans son village que second à Rome (https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Patriotes_(parti_politique)#Difficultés_internes_et_électorales).

Évidemment que les banques sont très favorables à l’UE : l’UE a été créée par les agents de l’impérialisme capitaliste états-unien Jean Monnet et Robert Schuman (https://fr.wikipedia.org/wiki/Comité_américain_pour_une_Europe_unie), et la BCE est fait pour renforcer la ploutocratie bancaire à Francfort d’où le père Rothschild avait envoyé ses fils créer des succursales dans des capitales européennes.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-a-priorite-maximale/774/4

Tu proposes là une reformulation de tes points, mais cette reformulation diffère suffisamment pour que je sois d'accord... Et donc tu m'attribues un désaccord que je n'ai pas. Tu n'as pas compris mon désaccord, nous ne sommes pas d'accord sur mon désaccord...

 

Cnews. Eric Zemmour dit que l'Allemagne, avec 10% de moins consacrés aux impôts qu'en France, a une meilleure efffiacacité car plutôt que de redistribuer en allocations, le consacre plus à l'hôpital, "on protège mieux".

 

https://www.youtube.com/attribution_link?a=2JXbipKe4BWQTN5x&u=/watch%3Fv%3D4Bfa8iz3qWs%26lc%3DUgxbxHshbRojdfgSaD94AaABAg.97U9Izg58Sr97l5c9bm0qr%26feature%3Dem-comments

@Hypno machie Je sais qu’il y a des synonymes, et je l’ai même appris plus d’une quinzaine d’années avant d’obtenir mon DEA de sciences du langage…

Mais si vous estimez que « libéralisme » et « isonomie » sont synonymiques, c’est une belle découverte et je pense que votre démonstration révolutionnaire aura beaucoup de succès, et je suis curieux de la lire.

A l’opposé, je pense que plus on élabore une pensée conceptuelle, moins il y a de synonymes.

 

Je constate que vous accordez beaucoup de confiance en la justice de nos pays.

Pour vous prendre un contre-exemple, le millionnaire O.J. Simpson n’a pas fait de prison pour l’assassinat de son ex-épouse et son ami : il a été déclaré innocent au pénal, mais condamné au civil à payer 33,5 millions d’euros…

L’isonomie n’est pas respectée dans votre argumentation libérale.

Avoir plus de capacités (d’avocats, de juristes, de manœuvres dilatoires), c’est parvenir à faire respecter plus ses droits au détriment de ses adversaires.

D’ailleurs, vous êtes-vous demandé pourquoi vous défendez les droits plutôt que les devoirs conséquents (car les droits des uns impliquent les devoirs des autres de les faire respecter) ? Pour moi cela ressort de l’idéologie libérale, certains étant plus libres que d’autres.

 

Je cite une définition commune qu’on trouve dans Wikipédia. Vous pouvez la contester, argumenter. Tout ce que j’ai entendu de votre part dans le podcast était faible et vous vous faisiez laminer par Etienne Chouard. Je préfère des écrits que des vidéos, qui prennent beaucoup de temps pour moins d’informations en argumentation. Fournissez-moi votre texte fondamental.

 

Votre comparaison n’est pas raison. Comparer l’obligation de solidarité avec le viol n’avantage guère votre propos…

J’ai donné dans mon commentaire précédent des exemples d’obligation sociale à la solidarité et vous n’avez pas avancé en contre-argumentation.

 

C’est votre choix de parler psychanalytiquement de « père (symbolique) ». L’empathie, les neurones miroirs me semblent plus évolués en termes scientifiques.

L’empathie et les neurones miroirs ne sont pas des libertés, mais des déterminismes, des évolutions vitales, adaptatives, d’espèces sociales.

 

Qu’un huissier saisisse un « écran plasma ou 2000 euros » sur le compte d’une personne qui s’enrichit et ne veut pas contribuer à la solidarité sociale, payer la pension alimentaire pour ses enfants ou dédommager une victime, je n’ai pas de problème à relier cela à l’« entraide », quelle que soit la liberté ou la contrainte de celle-ci (les deux parents devant s’occuper de leurs enfants, ou les enfants devant s’occuper de leurs vieux parents). J’en profite pour remercier tous les huissiers qui m’ont aidé à récupérer du pognon chez divers salopards qui m’avaient arnaqué.

 

Je n’ai jamais affirmé que la solidarité provenait de la « vertu » chez tous les sociétaires. Mais j’affirme qu’on peut contraindre à la solidarité (le prouve l’existence de lois pour ce faire, dont j’ai déjà communiqué le lien).

 

Ah non, la légalité ne fait pas la légitimité : la légitimité est faite par la justice, le mérite, la décence commune. Mais cela ne rend pas le droit « naturel » : il reste culturel.

 

Sur le texte de Bruce Bégout, vous faites un sophisme hypercritique : il ne dit pas que la décence commune ne serait « pas définissable », il affirme qu’elle ne définit pas « ce qu’il serait bien de faire », mais avant tout « ce qui est mal et injuste ».

 

Et quel serait « seul socle objectivable par la logique des concepts » ? Je redemande le texte fondamental.

 

Je dirais que la décence commune échappe à divers tueurs en série ou tueurs en masse, divers psychopathes (la psychopathie se définissant par une absence d’empathie). Elle plus commune que les quelques lecteurs de George Orwell qui ne pensait pas l’avoir inventée, mais juste constatée dans le peuple…

 

Eh bien des sociétés ultralibérales, loin d’être un oxymore, cela a existé.

 

Communiquez-moi la liste « des principes » que vous considérez comme « libéraux » et qu’ainsi, conséquemment, j’en conclurais que l’accaparation fut par là-même « frauduleuse »…

 

Je vous remercie de m’enseigner que « La carte n'est pas le territoire ». Je connais la distinction entre la réalité et la représentation (c’était même le premier chapitre de ce que j’ai commencé à écrire à 16 ans : http://lucadeparis.free.fr/encyweb/03realite.htm), et je ne vois pas en quoi cela vous permettrait de dire que les sociétés n’existeraient pas réellement, mais n’existeraient qu’en représentation comme des centaures.

 

Je vais vous aider pour considérer ce qui est social (comme j’ai vu que vous avez participé à un débat contre René Girard) : tout ce qui est social est imitatif, à commencer par la grégarité, c’est-à-dire à aller vers le même lieu que nos sociétaires ; et il y a aussi pour l’humain l’imitation sur le langage, qui nous permet de communiquer ; il y a les modèles à imiter que sont les traditions, les lois, etc.

 

Évitez de jouer aux devinettes et argumentez directement. Margaret Thatcher a eu des revenus des industries chimique puis agro-alimentaire, et des ses mandats politiques. Et alors ?

 

Vous nous expliquerez en quoi « "je" est un modele », puisque « peu de gens s'en rendent compte », et en quoi vous n’existez pas.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/31

jeronimo.sanchez : « Une exception n’invalide pas la règle. »

Si, justement, surtout lorsque la règle se veut universelle, lorsque tu écris « à chaque fois », elle ne souffre pas d’exception.

En plus, là, il ne s’agit pas de faire ce qui a le plus de facilité de réussir, mais de courage de la volonté : une faible probabilité suffit à l’aventurier, au passionné. Seule l’impossibilité peut l’arrêter.

Oui, l’Italie ressemble à la Quatrième République, comme l’Allemagne. Le M5E était fait de déçus du Parti Démocrate (au nom mensonger, et équivalent du Parti Socialiste français au nom assez mensonger aussi), en particulier avec Beppe Grillo, un Coluche italien, et un informaticien qui a fait une plateforme de vote, Rousseau. Le chef du PD, Matteo Renzi, le Macron italien, a refusé la coalition, et le M5E n’a pu le faire qu’avec la Ligue. Son chef, Matteo Salvini, à la suite sa popularité  et de dissensions avec le M5E, a cru qu’il pouvait déclencher de nouvelles élections au bout d’un an, mais le M5E a réussi à faire une coalition avec le PD que Renzi quitte.

 

Les crédits ne sont pas du tout la même chose que les dons (si tu le crois, je te veux comme banquier…).

Si les banquiers créditent les campagnes de Mélenchon et Le Pen (qui encore une fois, prouvent qu’ils ont été incapables de bien gérer les millions reçus des législatives précédentes), c’est pour récupérer des intérêts comme n’importe quelle banque. En aucun cas, les firmes des milliardaires ne donneraient 12 millions d’euros à Le Pen ni 8 millions d’euros à Mélenchon.

 

J’ai affirmé qu’il n’y a aucun mérite à l’UPR de ne pas utiliser de crédits que les banquiers leur refuseraient de toute façon parce qu’il est improbable que leurs résultats leur permettent de rmbourser.

Que tu leur accordes le mérite de « lanceurs d’alerte, de « militants de l’éducation populaire », si tu veux, je peux le faire aussi. Mais la ringarde stratégie monarchique Cinquième République d’Asselineau n’a aucune chance d’aboutir par rapport à une demande de démocratisation croissante qui a fait le succès du M5E.

Jacques Nikonoff et François Asselineau, tous deux énarques hauts fonctionnaires dans la haute finance, sont des tigres de papier : ils veulent rester des chefs de leur village et sont incapables de s’intégrer dans un processus démocratique gagnant : ce sont des machinistes à perdre.

 

 

jeudi 23 avril 2020

L'ultracrépidarianisme est mentionné pour ceux qui dérangent (Kary Mullis, Luc Montagnier) mais pas pour ceux qui oeuvrent pour l'enrichissement des laboratoires pharmaceutiques.

 

En regardant le site, deux choses m’inquiètent car cela a la forme d’une firme commerciale et non d’une association qui pourrait être démocratique :

-          La cash machine : c’est une firme commerciale avec des méthodes marketing et ayant atteint au moment où je publie 1,7 millions d’euros : https://frontpopulaire.fr/p/soutien (60x1000) +(60x200) +(45x1878) +(85x202) +(15x1116) +(25x923) +(31x1500)=1686819

-          La cache-machine : je crains l’opacité qui existe déjà dans le Mouvement Cinq Etoiles avec la firme familiale eugénocratique Casaleggio père puis fils propriétaires à vie de la plateforme Rousseau : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_5_%C3%A9toiles#D%C3%A9mocratie_directe.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/33

[quote="jeronimo.sanchez, post:30, topic:757"]
Une association type loi 1901 impose d’avoir un trésorier, un secrétaire et … un président.
[/quote]
La loi 1901 n'impose pas cela, mais juste qu'il y ait deux administrateurs. Des associations peuvent se créer avec des coadministrateurs sans président.
Je ne le recommande pas car c'est complexe, lorsque tout le monde doit signer, etc.
Je trouve préférable qu'il y ait un président, mai qui ne soit que le réprésentant légal ayant un mandat impératif exécutif, et non décisionnaire ce qui est spécifié dans les statuts (comme chez les Citoyens Constituants ou Decidemos).

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/32

Je ne suis pas là pour défendre le programme du Parti Animaliste dont je ne suis ni membre ni électeur. Je comprends leur démarche efficace médiatisant la cause animale, mais je préfèrerais qu’ils s’intègrent dans un rassemblement démocratique plutôt que de diviser les démarches contestataires.

Le Parti Animaliste ne s’est pas présenté dans toute la France aux législatives, qui lui ont permis de dépasser un seuil leur allouant 450.000€ pour cinq ans.

Quelle est ta source pour déterminer les « 470.000€ nécessaires pour imprimer les bulletins de vote dans une élection de dimension nationale » ? Aucun candidat n’est d’ailleurs obligé de faire imprimer 45 millions de bulletins de vote comme s’il allait gagner 100% des voix, ni de le faire pour toute la France… Par ailleurs, la cause animale suscite facilement des dons auprès de personnes sensibles.

Le fait qu’aux élections européennes on passait de huit circonscriptions à une seule était un avantage pour les petites candidatures, avec une seule liste et un seul bulletin de vote identique pour toute la France. Je dis seulement d’expérience, m’ayant participé à celles de 2014 et 2019.

Je suis au courant pour la dernière liste hors délai en 2019 : il manquait quelques candidatures le vendredi soir et ils ont eu deux jours de délai. A Decidemos, nous aurions pu être candidats en connaissant cette souplesse.

Aux municipales avec Le 18 en commun, nous avons aussi bénéficié d’un délai supplémentaire d’environ quatre jours car le secrétaire n’avait pas compris qu’il fallait fournir les originaux des candidatures. Je constate une certaine souplesse administrative lorsqu’il ne manque pas grand-chose (imagine que le Ministère de l’Intérieur invalide la candidature de Macron ou Le Pen parce qu’ils ont oublié une feuille…). Ce sont de toute façon de toutes petites candidatures au résultat fort médiocre qui ne changeaient presque rien. Donc je ne vois pas quelle thèse complotiste tu peux imaginer à ce propos, et surtout prouver. L’imagination ne suffit pas, il faut prouver.

Les listes GJ ont été validées à temps. Après, tant pis si certains n’ont pas compris le fonctionnement démocratique (Ingrid Levavasseur qui se fait rouler par Bernard Tapis en service commandé), ne l’aient pas voulu (Thierry-Paul Valette et Hayk Shahinyan que nous avions rencontré et qui voulaient maîtriser autocratiquement les têtes de listes), ou aient cru pouvoir utiliser le nom Gilet Jaune dans la liste alors que beaucoup sont contre la participation aux élections. Il fallait faire plus large et uni, et malheureusement les GJ n’ont pas besoin de complots pour se fourvoyer. Je dis cela d’expérience en ayant essayé de nous unir lors de dizaines de manifestations le samedi à Paris.

Si pour toi, le résultat de LREM aux européennes fut une « surprise », pas pour moi : les Gilets Jaunes ont fait que les partisans de l’ordre établi ont quitté le vote Les Républicains (20% à la présidentielle, 8,5% aux européennes) pour le parti au pouvoir (qui a quand baissé de 24% à 22,4%). Les deux candidatures ploutocratiques ont quand même baissé de 44% à 30,9% en deux ans, et c’est une bonne nouvelle.

Aux européennes, l’idée : « LREM est le seul rempart contre le fascisme-nazisme-RN » n’a pas fonctionné pour 76,6% des votes validés, auxquels s’ajoutent les abstentionnistes, les votes blancs et annulés : cela fait beaucoup.

Donc nous sommes d’accord que nous pouvons contrer le système dominant par les élections : Front Populaire (dont Michel Onfray tente une nouvelle formule), M5E.

Nous sommes en ploutocratie, et ce n’est pas en un an qu’un parti contestataire va gagner, et il n’aura pas autant de donateurs milliardaires qu’un parti ploutocratique tel LREM ; par contre il pourrait avoir beaucoup de petits donateurs, et cela peut faire des millions d’euros (Michel Onfray récolte 1,7 millions d’euros en quelques jour avec sa revue Front Populaire…). Pour la progression, le Parti Animaliste est un mauvais exemple car sa monothématique excluant tout le reste des problèmes le fera plafonner : jamais un parti qui ne s’occupe que de la cause animale n’aura la majorité, alors que les millions d’humains ont aussi leurs causes…

Tu te trompes, il n’y a pas besoin de banques pour « participer à une élection de dimension importante ». Pourtant tu le sais en ayant invoqué l’exemple de l’UPR (allant même jusqu’à être une des onze candidatures présidentielles).

Contre « la dictature ploutocratique », les partisans de la démocratie antiploutocratique devraient justement se rassembler.

Je ne vais pas me faire le défenseur de Dupont-Aignan : il a pris son risque en ne s’alliant pas à Le Pen avant le premier tour mais qu’au deuxième, pareil pour les européennes. Mélenchon a fait le choix de s’autodésigner candidat plutôt que de remporter la primaire. Lutte Ouvrière et le Nouveau Parti Anticapitaliste sont incapables de s’allier.

On ne va pas s’attendre à être aidés par les médias des milliardaires, mais les résultats de leurs partis ne sont pas si faramineux par rapport à leurs moyens médiatiques. L’exemple du référendum de 2005 montre bien qu’une majorité est capable de voter contre la médiatisation ultra-dominante (on voit d’ailleurs que c’est plus facile pour un référendum que pour une élection où tous les narcissiques ne veulent pas se rassembler).

Tous ces obstacles ne sont pas insurmontables et si tu as une voie meilleure, propose-là.

Je sais que les révolutions anglaise, états-unienne et française furent ploutocratiques, remplaçant la voyoucratie de violents aristocrates guerriers par celle des faux monnayeurs.

« Tant que ce parti ne recevra pas l’audience qu’il mérite, proportionnellement à son nombre de membres par exemple, à la télévision, il ne décollera pas beaucoup. »

Tu pars d’ici et maintenant. Si tu crois que c’est le premier résultat à obtenir (ce que je ne crois pas ca il y a plein de biais au nombre de membres, et Julia Cagé propose une alternative dans Le Prix de la démocratie), élabore la stratégie pour l’obtenir et agis avec d’autres pour cela.

Dire qu’on est en démocratie, on le sait en étant ici, et on est là pour cela. Reprocher au système que nous combattons de ne pas être le système que nous promouvons ne mènera pas loin. Ce qui compte, ce sont les chemins pour l’abattre. Je t’écoute.

Jacques Nikonoff et François Asselineau sont incapables d’être ensemble en étant d’accord. Alors…

Ce n’est pas « Podemos-France ». Podemos est un parti en fait peu démocratique, d’où sa baisse (comme le M5E).

Je connais Frédéric Amany.

 

Les initiatives "démocratiques" se multiplient. Le rassemblement sera l'enjeu crucial...
Hayk Shahinyan le retour depuis sa disparition soudaine après notre réunion avec Decidemos et autres groupes pour les européennes : https://www.ensemblenouspouvons.info.

 

https://www.facebook.com/Hypnomachie/posts/2295062933926718?comment_id=2413645185401825&reply_comment_id=2414494758650201&notif_id=1587637383427084&notif_t=comment_mention

Hypnomachie On commence d'ici et maintenant avec les citoyens actuels. La citoyenneté devrait selon moi être déterminée par des capacités intellectuelles minimales (qui peuvent se déterminer par un QCM assez simple pour ceux qui veulent devenir citoyens) qui exclut ce qui n’ont pas encore ou plus les capacités de pouvoir délibérer (bébés ou Alzheimer avancé, https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_d'Alzheimer#Avancé).

Je ferais donc sauter la majorité à 18 ans, arbitraire, et la remplacerait par la citoyenneté volontaire, impliquant des droits, mais aussi des devoirs (comme actuellement le fait de pouvoir être tiré au sort comme juré).

 

 

Tu « crois », « quasiment ».

La discussion montre qu’il n’y a aucun empêchement légal à ce qu’une majorité de Français s’organise et gagne diverses élections. Nous ne sommes justement pas en Chine.

Et « le nombre » le plus élevé, la majorité ne s’obtient que lors des élections (des dizaines de millions votant), alors que dans la rue, on n’a jamais rassemblé plus de 4 millions de manifestants (soit moins d’un dixième des 47 millions d’électeurs).

L’appel à « l’armée » est irréaliste, car comme la police, la gendarmerie, elle est composée d’un certain profil de personnes majoritairement légalistes et/ou obéissant à la hiérarchie.

Je vous donne comme exemple ce que disaient deux policiers alors que, Gilets jaunes, nous étions encerclés  à Ecole Militaire où nous n’avions pas l’autorisation de manifester : l’un disait : « Vous êtes de drôles de résistants » (exprimant son mépris pour des contestataires de pacotille), et une autre a dit : « Vous n’avez qu’à voter. ».

Je suis plutôt d’accord avec eux. Tant que nous n’avons pas été capables d’utiliser la voie légale (jusqu’à gagner ou qu’il y ait une illégalité manifeste grave en face), faute et honte à nous, et il n’y a aucune raison d’obtenir un soutien populaire et militaire important.

J’ajouterais comme exemples que les groupes qui ont prôné l’illégalité, à l’extrême-gauche ou l’extrême-droite, n’ont fait que disparaître contrairement à ceux qui ont participé aux élections.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/37

Tu « crois », « quasiment ».

La discussion montre qu’il n’y a aucun empêchement légal à ce qu’une majorité de Français s’organise et gagne diverses élections. Nous ne sommes justement pas en Chine.

Et « le nombre » le plus élevé, la majorité ne s’obtient que lors des élections (des dizaines de millions votant), alors que dans la rue, on n’a jamais rassemblé plus de 4 millions de manifestants (soit moins d’un dixième des 47 millions d’électeurs).

L’appel à « l’armée » est irréaliste, car comme la police, la gendarmerie, elle est composée d’un certain profil de personnes majoritairement légalistes et/ou obéissant à la hiérarchie.

Je vous donne comme exemple ce que disaient deux policiers alors que, Gilets jaunes, nous étions encerclés  à Ecole Militaire où nous n’avions pas l’autorisation de manifester : l’un disait : « Vous êtes de drôles de résistants » (exprimant son mépris pour des contestataires de pacotille), et une autre a dit : « Vous n’avez qu’à voter. ».

Je suis plutôt d’accord avec eux. Tant que nous n’avons pas été capables d’utiliser la voie légale (jusqu’à gagner ou qu’il y ait une illégalité manifeste grave en face), faute et honte à nous, et il n’y a aucune raison d’obtenir un soutien populaire et militaire important.

Je pense aussi que les manifestants que je côtoie lors des manifestations, qui prônent ou pratiquent la violence, pour se défouler ou se venger, sont de sombres crétins utiles (avec une part de manipulation ou d’infiltration de services secrets) ne faisant que discréditer les Gilets Jaunes, au lieu que ceux-ci construisent une alternative ludique et légale.

J’ajouterais comme exemples que les groupes qui ont prôné l’illégalité, à l’extrême-gauche ou l’extrême-droite, n’ont fait que disparaître contrairement à ceux qui ont participé aux élections.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/39

Bel exemple que 1917, où la révolution fut récupérée par le révolutionnaire professionnel et sanguinaire Lénine, aidé par l’Allemagne, et qui a renversé les premiers révolutionnaires qui avaient fait un gouvernement assez modéré, pour faire lui une dictature pire que le tzarisme (dont la violence s’était affaiblie, avec l’abolition du servage, etc.).

Vous avez cité l’exemple de la victoire du Front Populaire. Et je vous prouve que le vote sert à quelque chose : en Suisse ils ont le référendum abrogatoire et donc les politiciens savent qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi comme loi (par exemple récemment repousser d’un an l’âge de la retraite). Avec les votations quatre fois par an, les pétitions déclenchant les référendums, il n’y a aucune raison que les Suisses fassent des manifestations pour des revendications majoritaires.

 

https://koz.ronkoze.info/t/wikinonnom-questions-socialement-vives-priorite-mediane/757/41

Un « avantage » d’avoir fait monter des fascistes pour détruire les communistes, les dizaines de millions de morts ?

Le Front Populaire a gagné car il y a eu une crise capitaliste planétaire, qui a renforcé l’option socialiste.

Je ne sais pas ce qui se passe au Rojava, mais l’argument ad hominem ne me suffit pas : BHL et Fourest ne sont pas mes anti-thermomètres : ce n’est pas parce que Fourest dirait du mal de Tarik Ramadan que je vais l’adorer.

On est d’accord sur la Suisse (avec diverses restrictions qui incitent à en prendre le meilleur mais à en rejeter divers aspects). Arriver au niveau de la Suisse n'est pas irréaliste et serait un grand pas.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158248466066692?comment_id=10158249862791692&notif_id=1587652910038778&notif_t=feed_comment&ref=notif

Ensemble Nous Pouvons, et d'autres initiatives se font, Michel Onfray, Les Affranchis. Les deux questions sont:
- Ont-ils une démarche réellement démocratique?
- Vont-ils se réunir?
La réponse pour chaque initiative ne peut être que "Oui." aux deux questions, ou "Non" aux deux questions.

 

vendredi 24 avril 2020

https://koz.ronkoze.info/t/une-cybermanif-est-eternelle/778/5

C'est vrai qu'une cybermanifestation ne dérange pas. Déjà, les politiciens aiment les manifestations adorent les manifestations, car cela reste leur quémander, alors que se présenter aux élections, c'est leur prendre leur part de "marché", leur prendre leur pognon, puis le pouvoir.

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/52

On peut séquencer un rétrovirus, le photographier électroniquement comme ce fut le cas en 1983 à l'institut Pasteur, mais cela ne prouve pas sa causalité (le prix Nobel pour la PCR Kary Mullis se plaignait qu'on ne lui communiquait jamais l'article censé avoir prouvé la causalité d'un VIH sur le sida, et a finalement conclu que c'était une fraude d'utiliser la PCR pour le sida...). Les articles de 1983 n'ont pas convaincu la communauté scientifique. Et ils étaient tellement difficiles à reproduire que Gallo les a juste volés chez le même malade, pour annoncer en 1984 en conférence de presse avec la ministre de la Santé de Reagan (alors en campagne pour sa réélection) qu'il avait trouvé « la cause probable du sida »...

Il est certain qu'on ne meurt pas du VIH, mais pour en fait une autre raison, c'est qu'il n'est pas IH, mais que ce sont des rétrovirus endogènes causés (et non causes...) de l'état de santé du malade.

Raoult va dans un sens de l'éndogénisation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Raoult#VIH_en_route_vers_l'endogénéisation), mais il n'est pas assez radical. L'endogénéité est est bien expliquée là (je me rappelle que Luc-Laurent avait qualifié d' « implacable » la démonstration d'Eleni Papadopoulos-Eleopulos) : http://www.sidasante.com/science/scielen1.htm.

Grâce à l'émulation de cette discussion, je viens de créer sur mon site une page où j'ai mis les conseils de documentation que j'ai surtout communiqués par mail auparavant : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/sida_documents.htm.

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/?multi_permalinks=3215747498436120&notif_id=1587667850679555&notif_t=group_highlights

Il n'est raisonnable de supprimer la monnaie que s'il n'y a plus aucune activité pénible nécessaire (et aussi si personne n'a plus à dédommager autrui pour aucun grief...). On en est encore bien loin (déjà pour conduire les camions). Et remplacera-t-on les enseignants ou les psychothérapeutes par des robots ?

 

samedi 25 avril 2020

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/permalink/3212359758774894/

L'exemple de l'augmentation des loyers pour l'offre et la demande et les besoins vitaux manque quelque chose car il ne s'applique pas à l'alimentation, qui est encore plus vitale.

Ce qui est manqué, c'est l'importance de la création monétaire par le crédit avec intérêts par les banques commerciales, qui s'oriente de façon "privilégiée" vers l'achat immobilier, car il est déjà onéreux (les gens n'ont pas assez d'épargne) et parce qu'il est peu risqué pour les banquiers, qui peuvent facilement récupérer le bien hypothéqué (ce n'est pas comme une idée novatrice qui peut faire un flop)..

Gérard Foucher, dans Les Secrets de la monnaie, écrit que « l'immobilier représente 75% des crédits bancaires (et donc de la quantité de monnaie injectée dans l'économie!) », qui expliquerait que si l'inflation a été de 2300 ou 2400 fois en un siècle (p. 89), elle a été de 10.000 fois pour l'immobilier (p. 90)

http://lucadeparis.free.fr/index/foucher_monnaie.htm.

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/55

Luc Montagnier n’est guère fiable, pouvant dire tout et son contraire pour sa gloriole, mais plus intéressant que les conformistes comme Françoise Barré-Sinoussi : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/sida_montagnier.htm.

 

https://koz.ronkoze.info/t/une-cybermanif-est-eternelle/778/11

Je ne crois pas qu'il soit possible de faire de la souveraineté monétaire la demande principale, car la création monétaire est un thème complexe, difficilement concevable. Même parmi les économistes dissidents, je vois des débats (comme avec Paul Jorion) et ils ne parviennent pas à mettre cela au centre (comme Thomas Piketty, Frédéric Lordon).
Il y a aussi des débats sur les systèmes de réserves fractionnaires ou intégrales qui sont complexes, je le vois avec des personnes qui ont fait des études d'économie et qui buguent là-dessus tellement ce n'est pas dans leur formation, leur formatage.
En plus c'est un coeur du système. Je crois que la marche est trop haute pour ne pas se casser les dents.
Je ne vois comme voix que'une démarche gradualiste de démocratisation de la société, avec un rassemblement démocratique en interne.

 

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/59

Merci.
En France le basculement ploutocratique (libéral, capitaliste) avait commencé bien avant, par exemple avec la libéralisation du prix de la farine (permettant la spéculation alors que le roi était censé assurer l'accès au pain par le peuple), causant la guerre des farines en 1774.
Il y a aussi l'aléa de l'eugénocratie monarchique, amenant à la souveraineté des personnes plus ou moins préparées, formées, équilibrées, compétentes (Louis XVI peu formé par exemple remplaçant son frère aîné mort prématurément) qui ne me fait pas croire à la proposition réactionnaire de restauration, mais par la nouvelle de démocratisation (la société et ses techniques permettant plus qu'avant d'instruire, informer et communiquer).

Oui, c'est plus intéressant d'écouter des vieux chercher libérés d'aspects carriéristes, mais Montagnier garde la pression de son autopromotion... J'ai fait une page sur lui car il exprime diverses vérités, mais je reste méfiant envers lui, il reste malhonnête intellectuellement.

 

 

Mail à Chantal et commentaire sur https://youtu.be/DX8xtIz5MDg?t

Merci pour l’émulation…

Dans cette vidéo ; l’essentiel n’est pas dit, et c’est même l’inverse, qui est trompeur, que Thami Kabbaj affirme :

« La banque, généralement, elle va transformer des dépôts en crédits » (https://youtu.be/DX8xtIz5MDg?t=134 2:14).

Mais avez-vous autorisé votre banque à prêter votre monnaie qui est pourtant sur votre compte (donc à vous, dépensable par vous, sans que vous ayez autorisé la prêter à risquer de la perdre), comme vous aviez autorisé un garde-meubles à louer vos meubles au risque de les perdre ?

Comme votre monnaie est toujours utilisable par vous sur votre compte bancaire, c’est bien parce qu’il y a une création monétaire dans les crédits faits.

Les dépôts ne sont pas que des dépôts : c’est le système de réserves fractionnaires.

La banque de France l’explicitait elle-même en 1971 :

« Les particuliers – même paraît-il certains banquiers – ont du mal à comprendre que les banques ont le pouvoir de créer de la monnaie ! Pour eux, une banque est un endroit où on dépose de l’argent en compte et c’est ce dépôt qui permettrait à la banque de consentir un crédit à un autre client. Les dépôts permettraient les crédits. Or, cette vue n’est pas conforme à la réalité, car ce sont les crédits qui font les dépôts. ».

 

A 11:33, l’extrait de Joseph Stiglitz ne présente aucun argument ni démonstration distinguant bon et mauvais capitalismes (on n'est pas plus avancés qu'avec Les Inconnus "distinguant" les bons et les mauvais chasseurs, https://www.youtube.com/watch?v=4kJ4ojtHJ4M). Je dirais au contraire que c’est toujours le principe du capitalisme (bien symbolisé, comme l’a écrit Jean-Claude Michéa, par le jeu du Monopoly, les firmes voulant devenir plus grosses et risquer le moins de faillir, pour devenir « too big to fail », « trop grosses pour tomber en faillite », 11 :37) : les riches qui ont le plus de capitaux s’enrichissent exponentiellement ; et les banques avec le système de réserves fractionnaires, sont le début historique et le symbole du capitalisme. Comme disait Coluche, « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça. »

Il faut juste que les capitalistes n’aillent pas trop loin trop souvent afin que le peuple ne se révolte pas contre cette ploutocratie inique.

D’ailleurs, on voit bien que la plupart des commentateurs ignorent la création monétaire par le crédit.

 

https://koz.ronkoze.info/t/une-cybermanif-est-eternelle/778/13

Ce qui se passe avec l'Union Européenne n'est pas si innovateur, mais un retour à la situation avant le prestige guerrier victorieux du CNR et De Gaulle, et à ce qu'il y avait dans la 3e République (et sa banque de France privée aux « 200 familles ») : une ploutocratie (penser à la répression contre les anarchistes, les socialistes ou les syndicalistes, les lois scélérates).

 

La voie que je prône n'est pas tout à fait dans la typologie de Gaetano Manfredonia, puisqu'il ne s'agit pas ni d'insurrection, ni de syndicalisation (qui en France en tout cas, quémandent, lors de manifestations, mais n'ont pas de souveraineté), ni consiste pas non plus qu'à s'éduquer et à pratiquer nos principes en une communauté, mais aussi à utiliser ce rassemblement pour gagner des élections.

 

Il y a un certain mélange dans les exemples contre les trois exemples de lutte contre des oppressions racistes ou colonialistes : car deux ressortent de la violence, alors que le boycott de l'Afrique du Sud par des pays étrangers était une démarche légale non violente. En tout cas, dans les trois, il y a « peut-être » et il n’y a donc là aucune démonstration.

 

https://koz.ronkoze.info/t/une-cybermanif-est-eternelle/778/14

Les politiciens professionnels et carriéristes sont sensibles à leur réélection, ou à leur reconversion professionnelle par leurs maîtres. Ils peuvent donc faire des lois contestées par la majorité de la population (contre les lois de réforme du travail ou des retraites , Gilets Jaunes, RIC, etc. avec des soutiens de plus de deux tiers de la population), car ces contestations ne changent rien, tant que les deux mêmes partis de ce que Michéa appelle « l'alternance unique » se succèdent. Hollande prétendra que son « ennemi, c’est la finance » pour se différencier de et succéder à Sarkozy, puis pratiquer la même politique (à cliquet) que son prédécesseur, avec Valls et le banquier Macron (plutôt que celle socialiste de Montebourg). Cela l’empêchera de se faire réélire, mais la retraite est bonne, et le libéralisme qu’il prônait déjà en 1983 dans l’opération Attali-Bercoff avec le pseudonyme Caton en se faisant passer pour un politicien de droite pour entamer le virage libéral (https://www.ina.fr/audio/PHD98004773), sera poursuivi par son disciple et rival Macron.

 

Quelles sont ste motivations et tes intérêts pour copier une page déjà publiée sur le site de son auteur (sans le lui demander) afin d'en faire une page identique sur le tien?
https://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2020/04/larnaque-de-la-creation-monetaire.html copie de http://lucadeparis.free.fr/infosweb/creation_monnaie.htm.
Copywrong : Liste de copies publiques non autorisées (plagiats ou contrefaçons) de pages de mon site : http://lucadeparis.free.fr/copywrong/copywrong.htm.

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/3212359758774894/?comment_id=3217315684945968&reply_comment_id=3217735931570610&notif_id=1587814430898753&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Cela dépend de ce que l’on entend par « on a un excès d’offre », alors qu’il y a 25.000 morts de faim par jour sur la planète (https://www.un.org/fr/chronicle/article/chaque-jour-25-000-personnes-meurent-de-faim), que la consommation française par habitant repose sur une surface agricole double de celle disponible sur la planète et que donc une grande part de la nourriture vient de là où des humains sont affamés, et que même en France la production agricole repose sur la surexploitation d’humains sous-payés et surendettés (avec une responsabilité des banques comme dans l’immobilier mais autrement…).

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/3212359758774894/?comment_id=3217274984950038&reply_comment_id=3217741681570035&notif_id=1587814623375474&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Vous parlez d'un futur que vous connaissez mieux que moi qui en ignore même la date, ce qui vous permet donc d'être condescendant. En attendant, votre cité radieuse ne se fera pas sans ouvriers du bâtiment qui si je comprends bien (mais cela m'étonnerait) viendront travailler gratuitement ou bénévolement, et librement.

 

https://www.facebook.com/groups/revenu2base.france/3212359758774894/?comment_id=3217274984950038&reply_comment_id=3217741681570035&notif_id=1587814623375474&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

MEBR - Mouvement pour une Économie Basée sur les Ressources Je trouve les urbanismes ultra-symétriques horribles et angoissants (comme le fut le Forum des Halles). La symétrie fait s'y perdre, et engendre un ennui. L'alternative, ce sont ces vieux centres-villes asymétriques et biscornus où il est agréable de flâner et de découvrir des singularités

 

dimanche 26 avril 2020

https://koz.ronkoze.info/t/la-crise-du-covid-19-et-les-puissances-de-ce-monde-que-croire-que-faire/752/66

Ce que je souhaitais, c’est que tu répondes à ma question. Ce n’est pas le cas (comme je m’y attendais). Quelles sont les raisons de copier une page qui existe telle quelle déjà publiée sur le site de son auteur?
Partager, pour moi, c’est diffuser le lien, pas copier une page sur son site.
Elle consiste en un travail de lectures, de synthèse et d’écriture, des heures de travail (alors qu’une copie sur un autre site prend une minute). Ce qui est cité est entre guillemets et sourcé.

 

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158619022576692?comment_id=10158620439711692&reply_comment_id=10158621493341692&notif_id=1597911420807556&notif_t=comment_mention

Yokho Jota Ton discours me fait penser à l’idéalisme absolu kantien, selon lequel on ne doit jamais mentir (quitte à dire où est caché un juif) : ainsi seulement on ne serait pas raciste…

A te croire, la loi sur la parité des candidatures serait du sexisme et non de l’antisexisme.

La lutte contre une discrimination raciste serait une autre discrimination raciste…

Hors tu pars d’une mauvaise définition du racisme selon laquelle ce serait « une discrimination » sur la race, quelle qu’elle soit : dans ce cas, l’antiracisme serait du racisme... Hors le racisme, c’est considérer d’abord qu’il y a des races supérieures et inférieures, sur la base de quoi se feraient des dominations sociales justifiées. Essayer de lutter contre de telles discriminations où des personnes sont opprimées par leur race, leur sexe, leur âge, leur origine sociale, leur religion, ce n’est pas du racisme, du sexisme ou de l’âgisme, tant qu’il s’agit d’établir une égalité (sociale, politique) et une absence de telles discrimination. S’il s’agit de renverser la domination, de favoriser supérieurement ceux qui furent opprimés (défavoriser les hommes, ou les blancs, ou les vieux dominants, pour que ce soient des femmes, des noirs ou des jeunes qui dominent), là ce serait un autre sexisme, racisme ou âgisme.

Encore une fois, nous ne sommes pas dans la situation institutionnelle des États-Unis quant au racisme dans les années 1960. Par exemple, il y a actuellement plus de juges femmes qu’hommes.

Je refuse et combats ce qu’implique les propos de Goffin, selon qui on ne devrait pas critiquer les femmes dominantes dans la société parce que ce sont des femmes (Margaret Thatcher, Marine Le Pen, Ségolène Royal, Florence Parisot, Liliane Béthencourt qui fut la personne la plus riche de France).

Je n’exagère pas : c’est bien simple, si pour un même acte, propos d’une personne de pouvoir, on ne devrait la critiquer que si c’est un homme, on ne se focalise plus sur les actes et propos (la politique de Margaret Thatcher, le programme de Marine Le Pen) mais sur qui le fait.

La seule chose qu’on doive éviter, ce sont justement des attaques ad hominem, comme des attaques sexistes qu’ont pu subir des politiciennes (y compris Margaret Thatcher).

Ne critiquer que la politique lorsqu’il s’agit de politiciennes et critiquer l’homme lorsqu’il s’agit de politiciens, voici un exercice acrobatique dont j’aimerais que tu me donnes des exemples.

Il faudrait que tu donnes des exemples plus réalistes : quelle est cette idée qu’« un comportement raciste permettrait de sauver le monde » ?

Pour prendre un exemple réaliste, en cas de péril de l’humanité, il pourrait être plus rationnel de sauver plus de femmes que d’hommes par rapport aux différences de procréation, mais comme je l’ai défini plus haut, il ne s’agit en rien de sexisme (reposant sur une infériorité quelconque justifiant une domination sociale d’un sexe sur l’autre), mais juste de différences biologiques (les hommes pouvant engendrer plus d’enfants, alors que les femmes ne peuvent en engendrer que moins, plus investies dans chacun). De la même façon, il serait plus rationnel de sauver plutôt des jeunes dans une telle situation d’urgence (pas que des enfants qui ne seraient pas assez instruits pour survivre, et pas que des vieux qui ne pourraient plus procréer), mais cela n’est pas non plus de l’âgisme.

"

A Nairobi

Si ton propos, c’est d’affirmer qu’on a le droit dans sa tête d’être antisémite, raciste, souhaiter assassiner plein de gens, etc., c’est trivial, car aucune loi, aucun droit n’atteint nos pensées non exprimées. Le droit concerne toujours des actes perceptibles depuis l’extérieur. Donc dans cette option il y a un aspect très théorique, car il doit être rare que qu’un qui est antisémite le reste secrètement toute sa vie sans rien en dire.

Et dès qu’il s’agit d’expression, de quelque acte que ce soit, on n’a pas le droit d’être antisémite : « sont sanctionnés les comportement qui provoqueraient "à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée" » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_contre_le_racisme_et_les_discours_de_haine#France). C’est différent de critiquer une doctrine, religieuse ou autre.

Et je pense que Chouard fait beaucoup de tort aux démocrates avec un tel propos.

 

vendredi 21 août 2020

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/le-feminisme-d-alice-coffin-est-un-feminisme-separatiste-20200727

Aziliz Le Corre : « Comment expliquez-vous qu’un parti comme #EELV, qui a des ambitions gouvernementales, abrite en son sein et soutienne des militants qui tiennent ce type de discours ? » 

#PeggySastre : Je ne pourrais pas vraiment l’expliquer, mais je constate en effet qu’EELV abrite plus que d’autres partis des épigones de la théorie critique. »

Il y a plus de tels militants dans un parti écologiste car ils ne vont pas se reconnaître dans un parti #socialiste ou #communiste qui devrait défendre les classes populaires, pauvres, avec un certain #populisme (#étymologiquement, pas en #novlangue).

Ce sont surtout des bourgeois bohèmes, #élitistes (ils auraient raison contre la majorité et ne sont pas démocrates), s’affichant #anticapitalistes et affirmant que le #capitalisme est #patriarcal (ce qui est faux, car son #libéralisme détruit les traditions patriarcales, veut exclure le #père pour commercialiser la parenté, recrute les femmes qui peuvent le servir et s’asservir aux #patron(ne)s plutôt qu’aux maris et aux pères, et peut rendre également rendre #héritières des #femmes, faisant de #LilianeBéthencourt la personne la plus riche de France).

C’est aussi le parti de la bien pensance « politiquement correcte », car peu de gens s’afficheraient anti-écologistes.

 

mardi 25 août 2020

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158619022576692?notif_id=1597996290565656&notif_t=comment_mention&ref=notif

Yokho Jota « si une injustice découle d'un acte égalitaire, alors il faut être raciste. » : tu n’affirmes cela correctement ni en sémantique ni en droit : le racisme est illégal, et le prôner aussi.

Si on accorde plus de moyens à un handicapé ou à un malade, ou à un enfant, à cause de leurs fragilités, il n’y a là ni âgisme ni autre discrimination (équivalente au racisme ou au sexisme) : il y a une solidarité pour améliorer le sort des plus démunis. Accorder plus de moyens à un enfant à cause de son immaturité est plutôt de l’anti-âgisme, et en tout cas aucunement de l’âgisme.

Ton propos sur la parité est de considérer que les élus doivent l’être sur leur compétence, ce qui ne fut jamais le cas (sauf la compétence à se faire élire ou réélire…). Comme je prône des assemblées tirées au sort statistiquement représentatives de la population (et donc où il y aurait une proportion de femmes statistiquement équivalente à celle de la population, donc légèrement supérieure en France), il m’est difficile de te suivre.

En tout cas je suis d’accord sur la loi de la parité dans ton premier contexte où c’est ce que j’écrivais, mais pas dans ton deuxième contexte pour la raison ci-dessus (je pourrais être d’accord pour d’autres domaines).

Je pourrais même dire que la loi sur la parité (imposant entre 49 et 51% de candidatures de chaque sexe) est dans ma perspective démocratique encore en défaveur des femmes, puisqu’elles sont 52,6% des détenteurs de carte électorale (https://www.insee.fr/fr/statistiques/1287472).

« lutter contre le racisme avec du racisme » est encore (comme dans ma première citation de ce commentaire) une absurdité venant de ta mauvaise définition du racisme, que j’ai exposée dans le précédant.

Ta définition de la discrimination (« Une discrimination, c'est un préjudice à une personne ou un groupe, issu d'un choix dont les critères ne sont pas pertinents. ») t’est singulière, et il faudrait déjà que tu réfutes celles plus collectives, comme par exemple celle de Wikipédia :

« La discrimination sociale est un processus lié au fait d'opérer une distinction concernant une personne ou une catégorie sociale en créant des frontières dites « discriminantes », c'est-à-dire produisant un rejet visant à l'exclusion sociale sur des critères tels que l'origine sociale ou ethnique, la religion, le genre, le niveau de son intelligence, l'état de santé, etc. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Discrimination).

Sur ton exemple du recrutement, quelle devrait être la règle ? Je te donne un exemple concret. Un ami m’a raconté qu’au bout de recrutements, il pouvait ne plus avoir de critères professionnels pour choisir entre les derniers meilleurs candidats restants. Son critère personnel était alors de recruter celui qui avait le plus d’enfants, car l’emploi permettait de subvenir aux besoins de plus de personnes. Je peux imaginer que tu appellerais cela une discrimination, car cela correspond à ta définition. Mais selon celle de Wikipédia, ce n’est pas une discrimination sociale, car il ne « vis[e] pas à l’exclusion sociale » : au contraire, il vise à ce qu’il y ait le moins d’exclus possibles à son petit niveau (il ne vise pas à exclure les personnes sans enfants et aurait recruté de telles personnes si elles avaient été plus exclues ; ou par exemple le parent d’un enfant lourdement handicapé s’il avait su). Selon ta définition, j’imagine que sans critère « pertinent », tu lui aurais conseillé de faire un tirage au sort. Personnellement, j’approuve son attitude (prendre en considération en dernier critère le besoin d’être embauché pour subvenir aux besoins d’une famille nombreuse) plutôt qu’un tirage au sort.

« Il est tout à fait possible de faire de l'antiracisme à long terme en vu[e] d'une égalité avec des comportements racistes. Et je ne condamne absolument pas ces comportements là. » : encore une mauvaise définition du racisme et de l’antiracisme.

Pour l’évitement, j’ai l’impression que là encore tu as une drôle de conception de la signification du mot : éviter, c’est « Faire en sorte que quelque chose (de pénible, de risqué) ne se produise pas » (https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9viter/31886). Il est évident que l’on n’évite quelque chose que lorsque c’est « possible », sinon c’est que c’est inévitable... En employant le mot « éviter », Alice Goffin exprime son aversion, sa désapprobation à ce que les femmes fassent la chose qu’elle conseille qu’elles ne fassent pas. Il n’y a rien d’« extrême » à mon interprétation : c’est juste ce qu’elle dit. Je conteste donc ton attribution selon laquelle je ferais « dans l’homme de paille », c’est-à-dire que j’aurais donc fait « un sophisme qui consiste à présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée » (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouvantail_%28rh%C3%A9torique%29).

« On peut comprendre ses propos exactement dans l'autre sens, c'est à dire de critiquer les projets et les propositions et ne plus critiquer les personnes, particulièrement lorsque c'est une femme car ça enfoncerait en plus le clou du patriarca[t]. » : mais ce n’est pas du tout ce qu’elle dit, puisque son conseil dans la citation de départ est : « Concentrons, en public, nos attaques contre les hommes », tout le contraire de « ne plus critiquer les personnes » selon toi. Tu peux donc comprendre de travers en sa faveur, mais je m’y refuse.

Donc, contrairement à ton interprétation : « A aucun moment elle dit qu'il faut continuer l'ad hominem pour les hommes » est fausse. Si tu attaques les hommes parce qu’hommes, c’est de l’ad hominem et non plus que de l’attaque de projets ou propositions.

D’accord sur l’exemple du sauvetage.

Je ne comprends pas ton dernier paragraphe.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158619022576692?notif_id=1598180669386698&notif_t=comment_mention

Vincent Weber En politique, ce n’est pas pour moi un problème « de qualité » mais de démocratie. Si on fait reposer les candidatures et les assemblées politiques sur le volontariat, on aura (comme en « démocratie participatives ») une surreprésentation d’hommes plutôt âgés, blancs, de niveau de diplômes et de catégories sociales plutôt élevées, et des politiques biaisées par la composition , excluant de fait les catégories infériorisées. La démocratie réelle consiste en la souveraineté populaire, et plus loin que la parité, ce sont des assemblées de citoyens tirés au sort qui permettent de se rapprocher d’une volonté populaire n’excluant pas les plus faibles, les plus déconsidérés dans leurs capacités et leurs qualités. En ce sens, je ne considère la parité en politique que comme un pas vers une meilleure représentativité (totalement insuffisante, comme par exemple l’Assemblée législative française élue en 2017 avait plus de femmes qu’avant, mais aussi plus de catégories sociales supérieures qu’avant…).

Le tirage au sort d’assemblées politiques est justement un moyen de traites les inégalités « en amont ».

Par contre, pour des postes d’exécution d’une tâche prédéfinie, la parité serait stupide, par exemple dans une tâche qui peut demander d’avoir une certaine force pour transporter des personnes (comme des pompiers), ce serait problématique d’avoir des critères physiques différents pour les hommes et les femmes.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10158619022576692?notif_id=1598180669386698&notif_t=comment_mention

Yokho Jota Je signifiais que ni sémantiquement, ni légalement, l’antiracisme n’est du racisme.

Dans quelle situation y aurait-il « la nécessité d'être raciste dans des situations où il faut l'être pour sauver la vie de quelqu'un » ?

Mon interprétation de ton exemple tarabiscoté (si « le racisme prenait racine dans la pauvreté de la population noire », qu’en serait-il du racisme envers la population blanche ?) me fait juste conclure que ces « associations pour la lutte contre le racisme » en affichent le titre, mais ne sont pas tant antiracistes que racistes. Mais surtout tu ne considères pas le problème de ta définition de la discrimination, qui n’est pas suffisante pour définir le racisme (ou le sexisme) : ce qui y manque est dans cette partie-ci de celle de Wikipédia : « produisant un rejet visant à l'exclusion sociale » dans celle-ci de la mienne : « considérer d’abord qu’il y a des races supérieures et inférieures, sur la base de quoi se feraient des dominations sociales justifiées ».

« je vois mal comment on peut reprocher ce genre de discrimination » : ce recruteur faisait son choix final entre candidats égaux quant aux critères professionnels en infraction et en le dissimulant à son employeur, qui aurait pu le lui reprocher. L’employeur n’imposait pas le tirage au sort en cas d’égalité (qu’il n’envisageait pas). Cela peut exister dans certains cas (mais se rappeler le tollé quant à l’injustice de l’entrée à l’université par tirage au sort). Mais je comprendrais et approuverais qu’en cas d’égalité professionnelle, on choisisse la personne pour qui l’urgence d’avoir un emploi est la plus grande, car nous ne sommes pas des machines sans empathie, et que nous avons d’autres obligations sociales de solidarité, d’entraide ; et que tout n’est pas totalement compartimenté : l’aide sociale est financée par tous, personnes et firmes, avec les impôts ; et s’il y a pour les services sociaux à aider une famille avec un enfant plutôt qu’avec cinq, cela peut être considéré comme préférable car moins coûteux. Donc, j’approuve le choix de cet ami plutôt que d’avoir tiré joué aux dés lequel des deux candidats (celui avec un enfant et celui avec cinq) il allait recruter. Je comprends aussi qu’institutionnellement, ce soit trop complexe et qu’il y ait trop de biais pour que cela soit officialisé.

D’ailleurs, selon ta définition, autant le tirage au sort que le nombre d’enfants ne sont des critères pertinents (en l’occurrence professionnels), et sont discriminatoires (ils porteraient préjudice au candidat exclu), selon ta définition : « Une discrimination, c'est un préjudice à une personne ou un groupe, issu d'un choix dont les critères ne sont pas pertinents. ». Donc, cela réfute ton affirmation selon laquelle « il faut tirer au sort pour ne pas discriminer » : il y a aussi discrimination selon ta définition avec le tirage au sort.

Lorsque j’affirme que mon ami « ne vise pas à exclure les personnes sans enfants » et que tu prétends que si, nous retombons sur le même problème de définition : il ne cherche pas à ce que (socialement, généralement) les personnes avec moins d’enfants aient moins d’emploi (une infériorité qu’il trouverait justifiée), il cherche à aider concrètement la personne singulière en face de lui qui peut en avoir le plus besoin. De la même façon, si les deux derniers candidats égaux professionnellement selon lui étaient de deux races différentes, qu’il connaissait la discrimination raciale (c’est-à-dire le racisme) contre une, et qu’il choisissait alors de prendre celui qui à cause de cela avait le moins de chance de trouver un autre emploi, il agirait solidairement avec seulement de l’antiracisme, et aucun racisme.

 

jeudi 27 août 2020

Dans la version reçue ce matin du Socle Commun du Mouvement Constituant Populaire :

« Nous ne présenterons pas de candidats aux élections. L'élection en effet comporte des risques majeurs pour notre objectif : elle jette les concurrents les uns contre les autres, donc par nature divise le peuple ; elle favorise les puissants, qui peuvent aider à faire élire. Nous pourrons toutefois soutenir des candidatures qui respectent notre objectif.

Nous ne nous organiserons pas nous-mêmes de manière démocratique. Les procédures démocratiques sont contreproductives à notre échelle: elles facilitant le dévoiement du projet qui a des ennemis puissants; elles sont inefficaces dans l'action ; le tirage au sort en particulier est inopérant avec des effectifs réduits. »

Le peuple est déjà divisé : un enjeu est de savoir si les démocrates sont capables de se réunir et de montrer ce qu’est une fausse prétention de démocratie.

Contrairement à ce qu’affirment Pablo et Etienne (autour de 2:03:35 dans le débat du lundi 10 août 2020), c’est la démocratie qui préserve le dévoiement par quelques individus corrompus, ou malhonnêtes, ou moins démocratiques qu’ils ne l’annoncent, voire le croient eux-mêmes. Il serait paradoxal de vendre de la démocratie sans avoir un échantillon sur nous, alors que les politicards classiques savent que c’est ainsi qu’ils ont attiré des adhésions (Royal au PS et Bayrou au Modem en 2006-2007, Macron à LREM en 2016-2017).

L’exemple du tirage au sort est un argument épouvantail : le tirage au sort est effectivement une technique démocratique lorsque la population est trop grande, mais entre nous, il s’agit de faire des référendums ou pas pour décider également ou non, et de savoir si le socle commun est fait par consensus des groupes qui veulent instaurer une constitution politique démocratique.

Déjà que j’ai du mal avec les organisations non démocratiques en général, si en plus elle est censée défendre la démocratie mais qu’elle ne se l’applique pas à elle-même, je n’y participerai pas.

Il me semble aussi improbable que Decidemos puisse y participer à de telles conditions qui semblent décidées autocratiquement dans ce document. Le fichier collaboratif du socle commun ne sert-il à rien (je suis le seul à l’avoir commenté) ?

C’est à se demander aussi à quoi sert une équipe « prise de décision interne ».

Par ailleurs, je trouve qu’il y a une technique du pied-dans-la-porte (ou doigt dans l’engrenage) : on nous demande d’abord si n est d’accord avec un socle commun qui tien en une demi-page : c’était le cas, et il n’y avait même pas à Decidemos à faire un référendum car c’était déjà dans les statuts, puis, non démocratiquement, sans la décision au consensus qui était annoncée, « on » (ceux qui tiennent la rédaction du document) y ajoute des éléments peu à peu qui transforment ce Socle Commun en un ensemble de contraintes supplémentaires (participation à une action unique supérieure d’organisation de RICs sauvages, fonctionnement non démocratiques) qui ne sont plus un socle commun pour nous.

 

L'antisémitisme est la racialisation raciste des juifs.

 

samedi 29 août 2020

https://www.facebook.com/luclaurent.salvador/posts/10157604774017865?comment_id=10157604775117865&reply_comment_id=10157609215057865&notif_id=1598685696352423&notif_t=comment_mention&ref=notif

Luc-Laurent Salvador

Jusqu'ici, la prédiction d'effondrement de Jovanovic a été infirmée car les riches (banquiers) ont compris qu'il fallait faire de la création monétaire à gogo (vers les riches) pour que leur système ne s'effondre pas.

Irving Fisher dans 100% monnaie en 1935 avait bien compris la crise 1929 causée par l'effondrement de la quantité monétaire dans le système de réserves fractionnaires (les remboursements n'étant plus compensés par des nouveaux crédits). Il proposait une bonne solution (le système de réserves intégrales ou monnaie pleine), mais l'alternative des ploutocrates veulent maintenir le système à leur avantage. La surcréation monétaire à leur profit (vers l'immobilier et les bourses) fonctionne, en limitant l'inflation ou indice des prix (les produits de consommation courant augmentant peu de prix). Je ne vois pas pourquoi cela s'effondrerait financièrement (par contre je vois plutôt un effondrement politique par révolte des peuples).

 

dimanche 30 août 2020

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=131806511937179&id=105795294538301&comment_id=138569344594229&notif_id=1598790555243700&notif_t=comment_mention&ref=notif

C'est une initiative de #JacquesNikonoff : https://la-dynamique.fr/qui-sommes-nous/lequipe/.

#Decidemos leur enverra des mails.

La proposition de fin de constitution locale des candidatures aux législatives nous rejoint.

Le boycott de la présidentielle est à discuter. Je ne suis pas pour mais il faut avoir les moyens informatique de la primaire démocratique sans candidats du candidats et des postes ministériels (qui pourrait continuer après l'élection présidentielle). https://la-dynamique.fr/la-dynamique-populaire-constituante/

 

[Moins une semaine]

Souveraineté absolue et relative.

 

Lundi 31 août 2020
https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/permalink/607165003302660/

Avec l'abstention en Suisse, 46,4% des citoyens qui décident, et tous les autres libres de décider aussi, c'est toujours mieux qu'une infime proportion de citoyens*, élus ou nommés, qui décident à la place de citoyens mis sous tutelle (de l'article 27: "Tout mandat impératif est nul.").
* (et d'ailleurs certains décideurs ne sont même pas des citoyens français, quand l'UE décide à leur place, ce qui est impossible en Suisse, étant hors de l'UE)

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/607165003302660/?comment_id=607202916632202&reply_comment_id=609904876362006&notif_id=1598883769454553&notif_t=group_comment_mention

René Despert Je n’ai pas parlé de contrôle des médias par les pauvres.

L’égalité médiatique du pour et du contre peut se calculer selon le tirage des journaux et la place de traitement qu’ils font dans un sens ou l’autre, puis peut se compenser dans les médias du service public avec plus d’exposition télévisuelle et radio du camp défavorisé par les médias privés.

D’ailleurs, ainsi, les milliardaires trouveront moins d’intérêt à être propriétaires de médias privés à des fins politiques.

 

https://docs.google.com/document/d/1H-vjmMRqKCbb87BbZZeKy3BEm9K_TrPQrH7IiYOjL0o/edit

Mon intention est pour une démocratisation accrue des collectivités, en particulier politiques, d’utiliser la stratégie de l’élection qui permet :



C’est à peu près le plan de Decidemos adopté par référendum interne à Decidemos (‘http://www.decidemos.info)  il y a quelques mois: https://vote.decidemos.com/uploads/decidim/attachment/file/45/Plan-democrates-2020-2022_VF.pdf

 

 

Jolie, elle sans joie.

 

mardi 1er septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/607165003302660/?comment_id=607202916632202&reply_comment_id=610415532977607&notif_id=1598951653855888&notif_t=group_comment_mention

René Despert La démocratie n’est pas la dictature d’une majorité, c’est la souveraineté de la population, minorités comprises, tenues en compte, respectées, participant à la décision. La majorité s’applique lorsque toutes choses égales par ailleurs, il faut trancher (par exemple, il faut bien décider si on roule tous à droite ou à gauche).

Je n’ai jamais défendu ni même invoqué le régime athénien dans cette discussion (ni généralement, car c’est un piège, comme il n’est pas si démocratique que cela comme vous le montrez).

Quant à l’iségorie, je ne la considère pas exclusivement comme égalité du temps de parole de chacun, mais en cas de proposition à référendum, en égalité médiatique du pour et du contre. Ainsi, une proposition qui aurait au départ selon les sondages 95% de soutien n’aurait pas 95% d’exposition, mais 50%, comme la proposition contraire qui en plus, si elle est novatrice, aurait en fait eu besoin de beaucoup plus d’exposition pour être comprise : donc l’égalité médiatique est un équilibre entre ces deux tendances.

 

vendredi 4 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1755184764635628/ A Emmanuel Valette Wikicrate.

La division n’est pas un argument suffisant : car elle existe déjà entre démocrates, selon leur stratégie (#électoraliste ou #insurrectionnelle), et aussi selon leur priorité à constituer entre eux des associations au fonctionnement #démocratique ou pas.

Et j’utiliserais un argument #chouardiste : celui de la conscience qu’on a ou pas de « la cause des causes » constitutionnelle. Je peux être écologiste, socialiste, communiste, travailliste et anticapitaliste, etc., et avoir conscience de la priorité du changement constitutionnel, et ainsi vouloir présenter ce choix possible aux citoyens, et être frustré s’il ne l’est pas. « Des combattants de l'oligarchie » qui comprennent la priorité du changement constitutionnel, par un processus démocratique (donc par une assemblée de tirés au sort, et non par des candidats élus) font une proposition radicale qui doit être médiatisée, et ne peut, ne doit se dissoudre avec d’autres candidatures qui ne l’ont pas compris, ou ne le veulent pas (voir le projet constitutionnel inférieur (voire faiblard) d’#EELV : https://www.eelv.fr/bienvivre/face-a-letat-durgence-et-aux-menaces-sur-les-libertes-publiques-democratie-reinventee-et-egalite-des-territoires/la-6e-republique-pour-la-transformation-ecologique-de-la-societe/).

La division qui me semble impossible (et qui sinon serait la plus redoutable), ce serait que les démocrates qui veulent présenter le changement constitutionnel aux élections légales et veulent sincèrement fonctionner démocratiquement, ne réussissent pas à s’unir aux élections afin de ne pas présenter de candidatures concurrentes.

D’autre part les élections est ce qui médiatise pacifiquement le mieux une proposition politique ; qui plus est les élections législatives sont celles qui financent la vie politique avec un seuil très bas (d’au moins 1% dans au moins 50 circonscriptions sur 577, permettant d’obtenir des centaines de milliers d’euros, ce que réussit en 2017 le Parti Animaliste avec 86 succès sur 142 candidatures (1,1% de suffrages dans ces circonscriptions, 0,3% nationalement), lui permettant de pouvoir obtenir 450.000€ s’il avait respecté la parité (300.000€ en fait), de médiatiser son combat, de progresser aux élections européennes (2,17% de suffrages), puis d’avoir des élus aux élections municipales (moins d’ailleurs que les démocrates, ce qui est normal car leur combat est moins global) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_animaliste#Élections_législatives_de_2017).

La proposition d’attendre la médiatisation avant de se présenter aux élections est contreproductive, c’est le serpent qui se mord la queue, une machine à perdre. C’est par exemple ce qui a fait la scission de l’extrême-droite il y a un demi-siècle à l’époque de la dissolution d’Ordre Nouveau : la voie électorale du Front National a progressé depuis ; mais que reste-t-il de ceux qui l’ont refusée ? Qui sont-ils ? Pareil pour l’extrême-gauche : on connait le Nouveau Parti Anticapitaliste, et Lutte Ouvrière : mais qui sont les autres, prônant une insurrection pacifique sans participer aux élections ? Quelle médiatisation ont-ils ?

Lorsque tu prétends que l’oligarchie n’accepterait pas le résultat des élections, ton argument se retourne contre toi, car elle accepterait encore moins une insurrection, pacifique ou pas, qui n’est pas la voie légale, et qui ne saurait d’ailleurs faire participer plus de trente millions de citoyens (ce que font les élections en France), ayant donc moins de légitimité démocratique qu’elle.

Il y a des défaites électorales qui n’ont pas été acceptées par l’oligarchie, comme celle en Algérie en 1992, justifiant une insurrection ; mais il y en a qui le furent, comme celle des partis anciens face au Mouvement Cinq Etoiles devenant le premier parti italien en huit ans et demi d’existence, et comme celles de la l’oligarchie face à Evo Morales en 2005 en Bolivie, ou José Mujica en Équateur en 2010.

 

Critique du projet constitutionnel d'Europe Écologie Les Verts (#EELV) : « La 6e République pour la transformation écologique de la société », https://www.eelv.fr/bienvivre/face-a-letat-durgence-et-aux-menaces-sur-les-libertes-publiques-democratie-reinventee-et-egalite-des-territoires/la-6e-republique-pour-la-transformation-ecologique-de-la-societe/

Vu la restriction de départ du pouvoir présidentiel, pourquoi y aurait-il un Premier ministre, et pourquoi ce serait le président qui le nommerait, et pourquoi devrait-il être « issu de  la majorité du Parlement, puisque est prônée plus bas « la séparation des pouvoirs » ? Autant les fusionner, et laisser les citoyens constituer directement le gouvernement (par élections sans candidats).

Pourquoi aurait-il « le droit de dissolution » si « La séparation des pouvoirs doit redevenir le pilier de notre démocratie. » ? C’est encore un régime trop présidentiel (aucun politicien n’a ce pouvoir présidentiel en Suisse).

 

Il n’y aurait pas d’assemblée démocratique tirée au sort, mais toujours des élections avec candidats de partis, sur lesquelles reposerait encore la vie politique française. La seule « juste représentativité de tou.te.s » est celle du sexe (« parité de genre »), et un « droit de vote des étranger.ère.s non communautaires aux élections locales », « depuis cinq ans sur le territoire national » (sans préciser s’il y aurait isocratie : l’interdiction pour ce citoyen de voter dans des élections locales étrangères).

Il y aurait un sexisme, car serait puni de ne pas avoir « au moins 40 % de femmes parmi ses représentant.e.s élu.e.s » : par contre un parti pourrait en avoir 80% sans punition. Une constitution démocratique n’aurait aucune nécessité de mentionner les femmes et les hommes.

 

Il n’y aurait même pas dans les élections une proportionnelle intégrale des assemblées, renforçant donc encore les majorités et affaiblissant les minorités (ce qui n’est pas du respect démocratique) : il ne s’agit dans ce projet que « de diminuer la prime majoritaire », pas de la supprimer : ainsi, « Pour les élections locales, une élection à deux tours avec une prime majoritaire de 25 % pour la liste arrivée en tête au second tour. ».

En quoi consiste « la reconnaissance du vote blanc » qui serait « comptabilisé dans les résultats d’un scrutin » ? Cela ne le rend pas effectif pour autant. Pourrait-il éliminer les deux candidats d’un « scrutin uninominal majoritaire à deux tours » si ceux-ci arrivent derrière le vote blanc ? Est-ce que le vote blanc ferait rentrer des citoyens tirés au sort dans les assemblées ?

« Instaurer la transparence totale sur les rémunérations des élu.e.s. » : qu’en est-il de la rémunération des hauts fonctionnaires, et de la transparence des autres dépenses de l’Etat ?

 

« Un groupe de citoyen.ne.s représentant 1 % de la population pourra réclamer un référendum. » : n’est pas précisé si cette pétition pourrait se faire facilement sur un site internet étatique ou non (sinon les coûts favoriseraient certaines pétitions au détriment d’autres), ni s’il y aurait iségorie des débats avant le référendum.

Au moins n'est pas exclu qu'un RIC puisse obtenir une assemblée constituante tirée au sort...

 

Il y a, surtout à la fin, un projet sous-jacent (non constitutionnel) de dissolution de la nation et de la culture françaises, en régionalisant la France (ce qui est déjà un projet de la ploutocratie européiste par une sorte de balkanisation afin d’augmenter sa souveraineté : diviser pour mieux régner) ; en favorisant les bilinguismes régionaux ; en favorisant les langues des migrants, et en soutenant « une langue neutre internationale telle que l’espéranto ».

 

 

lundi 7 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/612512199434607/?comment_id=612530479432779&reply_comment_id=614570545895439&notif_id=1599477129388076&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

René Despert Vous me faites un procès d'intention sans me connaître. Je suis prêt à changer d'analyse, à l'infléchir selon les données fournies pour la rectifier.
L'histoire de la finance, je ne la réécris pas, je la découvre, en particulier son importance quant à l'évolution et à la domination occidentale (Jared Diamond est bien aussi pour aller plus loin dans les racines, et il n'est pas marxiste, comme Allais)..

René Despert Il y avait des démocrates dans la Révolution. Il y avait en particulier la Constitution de 1793, pas appliquée. Mais il avait déjà un suffrage censitaire.
Les textes et les discours affichés peuvent être très beaux, inspirants, mais ne pas correspondre à la réalité des faits j'entendais une historienne sans doute marxiste, Annie Lacroix-Riz, affirmer que Staline avait fait la constitution la plus démocratique qui soit...).
Quant à la loi du 3 janvier 1973, je sais maintenant qu'on en a exagéré l'importance, mais elle correspond bien à cette volonté historique de dépossession de la souveraineté monétaire publique ou nationale par une ploutocratie privée..
Vous semblez ignorer qu'une inflation avec une indexation des salaires sur les prix ne pénalise que les rentiers, capitalistes, et non les travailleurs qui peuvent ainsi rembourser leurs crédits. Cette indexation fut supprimée par Jacques Delors en France en 1982.
La quantité d'euros double en une décennie. L'indice des prix des biens de consommation et services augmente peu, car l'inflation se concentre sur les actifs (immobilier et actions en bourse), la création monétaire étant orientée par les capitalistes vers eux-mêmes s'enrichissant aux dépends des plus pauvres qui stagnent.
Je vous laisse comprendre la supercherie du discours officiel conformiste et mensonger que vous colportez.

Quant à l’article que vous mentionnez, jusqu’ici vous m’accusiez d’être un idéologue marxiste dépassé, et maintenant vous tentez d’utiliser contre moi un article des Économistes Atterrés, plutôt marxistes, contre des idées économistes d’extrême-droite…

Mais la caricaturale attaque ad hominem en épouvantail rouge-brun ne tient pas.

Je suis d’accord avec l’article quant à la critique de l’attachement rétrograde à l’étalon aurifère. Déjà en 2011, je prônais un étalon travailliste, établissant le prix du travail selon ses coûts (dans cet article dont certains éléments sont à corriger : http://lucadeparis.free.fr/politique/horo.htm).

Par contre, ces économistes parfois atterrants de conformisme, mutins de Panurge, font des critiques qu’ils auraient pu adresser à Allais (mais c’est bien lui, évidemment absent car ils visent de médiocres épigones, qui avait raison).

Et ils manquent la solution que j’approuve, inspirée chez Irving Fisher (qui n’était pas marxiste non plus) par la crise de 1929 : sortir du système de réserves fractionnaires qui crée un oligopole de banquiers privés créateurs monétaires, pour le remplacer par un système de réserves intégrales, la quantité monétaire nécessaire étant calculée, selon des critères fixés, par une commission monétaire, les banques privées n’ayant plus le droit que de prêter comme tout un chacun une monnaie publique déjà créée (et plus jamais détruite par le remboursement de crédits).

 

mercredi 9 septembre 2020

https://bittube.tv/post/1e4fba98-3b23-4a51-9e6b-18ed102bc910

« M. Chouard, appliquez votre démocratie : débattons de la Shoah » par Vincent Reynouard

C’est moi de 9mn48s à 10mn10s.

Me contestant, Reynouard considère à 10mn10s qu'il suffit qu'il y ait référendum pour qu'il y ait démocratie, alors qu'il suffit pour qu'il n'y ait pas démocratie que certains (les réels souverains) dominent l'information (pas de référendum démocratique sans iségorie, c’est-à-dire d’égalité médiatique du pour et du contre). 

Reynouard fait allusion au référendum du 12 novembre 1933, décidé par le chancelier Adolf Hitler, pour demander au peuple allemand de retirer l'Allemagne de la Société des Nations, vote qui fut adopté, le même jour que les élections du parlement qui donna 95,30% des voix au Parti Nazi, seul parti politique autorisé à partir de la loi gouvernementale du 14 juillet 1933, des militants communistes, socialistes, sociaux-démocrates étant persécutés, emprisonnés, assassinés, surtout après l’incendie du Reichstag le 27 février 1933, puis la loi des pleins pouvoirs du 23 mars 1933 qui retire le pouvoir législatif au Parlement. Le mars 1933, Joseph Goebbels devint ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande, poste nouvellement créé.

A 10mn22s, Reynouard dit : « Mais depuis janvier 1933, on le sait, parfois le peuple peut se tromper » (pendant qu’il montre un slogan « Souviens-toi janvier 1933 ») : pourtant ce fut alors non un choix populaire mais la nomination 30 janvier par le président Hindenburg d’Hitler comme chancelier, remplaçant Schleicher chancelier depuis le 3 décembre 1932, suite aux dernières élections législatives (où le parti Nazi est descendu 37% en juillet 1932 à 33% en novembre).

 

vendredi 11 septembre 2020

Il ne faut pas que ta teigne t'atteigne.

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?multi_permalinks=752951502152078%2C752929612154267&notif_id=1599852186228560&notif_t=group_activity

Le #CNT n'a renversé ni le 3e Reich ni Vichy (c'est l'URSS qui l'a fait avec plus de 20 millions de morts).
Et pour renverser la République, il 'est paradoxal de se revendiquer du CNT qui a établi la 4e République, resucée de la 3e (qui a massacré la Commune comme la 2e République avait massacré les révoltés de juillet 1830).

 

Dimanche 13 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/277506326438568/1000655790790281/?comment_id=1025534448302415&reply_comment_id=1028495024673024

Faites-vous semblant de ne pas comprendre le dernier paragraphe de mon précédent commentaire ?

La monnaie forte est un problème pour la Grèce. Pour l’Allemagne, l’euro n’est pas fort mais une monnaie plus faible que ne le serait sa monnaie nationale : l’euro est donc à son avantage pour son industrie et ses exportations. CQFD.

 

https://www.facebook.com/2009531539341977/photos/pcb.2321442171484244/2398888703739590/?type=3&__tn__=-UK-R&eid=ARAV0LsjsZF0uKqIvTlojWXGSHEPni97_kht67R1jb8DAB6z_htS6MgbfK7Aodfz2GZTPQrmEsBRN4kV

Par-delà les murs On ne peut pas parler de « TOUS ÉGAUX, Sans hiérarchie » avec dans les statuts :

« Les membres qui ont fondé l’association (fondateurs-trices) sont Co-Représentantss(es) de l’association, ils pourront rédiger un règlement intérieur. » (6.3)

Et :

« Tout membre Actif peut devenir membre Co-Représentant€, s’il en exprime la demande et s’il est accepté par les membres Co-Représentants(es) antérieurs. » (vous soulignez vous-mêmes la fin de cette déclaration qui fait que ce n’est pas horizontal).

Ce n’est pas le fait que l’association soit « sans président » qui est un élément pour qu’elle soit horizontale (contrairement à « sans chef ») : un président peut être un représentant légal, facilitant l’exécution des décisions démocratiques (horizontales) auprès des administrations (en particulier si c’est un juriste ou un avocat), sans avoir aucun pouvoir décisionnaire supérieur des autres adhérents. C’est le principe du mandat impératif.

 

lundi 14 septembre 2020

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2398892247072569&id=2009531539341977&comment_id=2398983007063493&reply_comment_id=2399187390376388&notif_id=1600038838871300&notif_t=feed_comment_reply

Par-delà les murs D’après ce que je lis, ce sont les co-représentants qui font le règlement intérieur : c’est comme lorsque certains citoyens sont seuls autorisés à rédiger la législa

tion : ce n’est pas démocratique.

Pouvez-vous m’indiquer le texte qui instituerait à propos d’un président d’association que « juridiquement, il a les plein pouvoir » ?

Selon nous, il est autorisé qu’il soit, selon des statuts démocratiques par exemple, que le responsable légal.

Ce que je trouve, c’est :

« Le formulaire cerfa 13971 (déclaration de liste des dirigeants) n'impose plus l'indication d'un président, d'un trésorier et d'un secrétaire. Il exige simplement l'identité des personnes, parmi celles chargées à un titre quelconque de son administration, habilitées à représenter l'association vis-à-vis des tiers et des administrations et autorités publiques, quel que soit le titre qui leur est donné. » (https://www.assistant-juridique.fr/association_collegiale.jsp).

Je ne vois donc qu’une différence de dénomination, pas de fond de fonctionnement déterminé par les statuts, démocratiques ou non. On peut donc faire des statuts sans le mot « président » mais en fait avec des statuts qui donneraient plus de pouvoir à des personnes « chargées à un titre quelconque de son administration », et au contraire des statuts avec président mais un fonctionnement démocratique.

Les statuts sont lus puis acceptés en préfecture. Les nôtres stipulent qu’aucun membre n’a plus de pouvoir de décision qu’un autre, les administrateurs étant des exécutants avec mandat impératif, donc.

https://vote.decidemos.com/pages/statut%20d%C3%A9cidemos?format=html&locale=fr

 

https://www.facebook.com/watch/?v=1152454935121414&extid=d29yvajeTFyYwoR5

Legouv.fr "Comment ont été choisis les ministres?"

Il n'est pas précisés sur la façon dont ils sont choisis, "reconnus pour leurs compétences" par qui, comment?
En tout cas, ce n'est pas démocratique.
Une proposition alternative est de faire des élections sans candidats.
C'est ce qu'on va essayer à #Decidemos (www.decidemos.info).

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/permalink/619082332110927/

Le problème est de symétrie (et donc d’isocratie) : qui est « le porteur de la proposition » ? Celui qui est le premier à faire une proposition (ou à posséder les outils, le mandat pour pouvoir en faire) par rapport à celui qui ferait une proposition alternative ? Cela fournit beaucoup plus de pouvoir à celui qui propose en premier, puisqu’un opposant ne pourrait pas faire de contre-proposition traitée également, mais rien que devoir trouver une « objection raisonnable ».

Jc Ciceron, je pense à un exemple concret avec le Socle Commun du MCP, qui me laisse perplexe, et je suis curieux d'abord de ta réponse générale.

Par ailleurs, j'ai entendu (de toi peut-être?) lors des discussions du MCP que le consensus fonctionnait jusqu'à 10-20 personnes, et le consentement jusqu'à 20-30 personnes.

 

Sandra Pizzolato Dans ton exemple, ce ne serait pas une démocratie mais une oligarchie : le conseil de quartier serait décisionnaire et les habitants de la ville (à qui appartient le terrain) ne pourraient s'opposer à ce projet.
C'est déjà ce qu'on a avec les conseils municipaux...

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/619082332110927/?comment_id=619090202110140&reply_comment_id=619192298766597&notif_id=1600086766653560&notif_t=group_comment_mention

Il faut préciser qu’il a été reproché à Eric Piole de faire voter les habitants de seize et dix-sept ans et les étrangers hors de l’Union Européenne, qui n’ont actuellement pas le droit de vote municipal en France.

S’il n’avait pas essayé d’en faire trop d’un coup (avec trois motifs d’opposition plutôt qu’un seul), cela serait passé plus facilement. Le mieux est l’ennemi du bien.

«  Le tribunal administratif lui a donné raison [à la préfecture], précisant entre autres points que ce dispositif «a pour effet d’étendre ces droits à diverses catégories de personnes n’ayant pas la qualité d’électeurs au sens du code électoral». »

« L’écologiste déplore le fait qu’il n’y ait «aucune volonté d’innovation démocratique, que ce soit vis-à-vis de la jeunesse comme des résidents étrangers» »

https://www.liberation.fr/france/2018/05/24/grenoble-le-tribunal-administratif-retoque-la-democratie-a-la-sauce-piolle_1653948

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?multi_permalinks=619082332110927&comment_id=619219215430572&notif_id=1600093488615721&notif_t=feedback_reaction_generic

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/619082332110927/?comment_id=619090202110140&reply_comment_id=619192298766597&notif_id=1600086766653560&notif_t=group_comment_mention

Jc Ciceron Cela ne répond pas à ma question. Que fait-on lorsque l'un fait la proposition d'action A et un autre fait la proposition d'action -A (ou B incompatible avec la proposition A)?
A laquelle doit-on faire l'objection raisonnable? Laquelle a la priorité? Celle proposée en premier temporellement?
Je crois déjà comprendre qu'il s'agit d'un sentiment d'urgence à agir.
Cela ne s'appliquerait donc pas avec ce qu'il est important de débattre.
Il faudrait donc aussi des critères pour distinguer les deux.

 

https://koz.ronkoze.info/t/le-scientisme-ca-suffit/1151/8

[quote="eccolulo, post:7, topic:1151"]
Remarque en passant : la notion d’un « excès de complotisme » est vide de sens car l’emploi du mot « complotisme » signifie déjà un excès dans l’effort de compréhension qui a fait dérailler de la logique et perdre la rationalité. C’est comme si tu parlais d’un « excès de chute » ou un « excès d’égarement ». ça le fait pas ;-(
[/quote]

Si on définit le complotisme comme la croyance qu'il y a plus de complots que ce qu'on dit, l'« excès de complotisme » n'est pas "vide de sens" : on peut aller dans le sens de démontrer ou de diffuser divers complots qui sont encore mis sous le boisseau (car les personnes qui ont le pouvoir en empêchent la reconnaissance officielle) ; maison peut aussi aller dans le sens d'interpréter plus ou moins systématiquement énormément d'événements comme des complots, en pensant donc qu'il n'y ni hasard, ni accident (par exemple comme si n'importe quelle personne qui dérange ne pouvait plus mourir d'un accident de la route).

 

mercredi 16 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/VirusSelectionneursDesMessages/?multi_permalinks=3342792835815704%2C3339987696096218%2C3337248143036840%2C3336858376409150%2C3336714049756916&notif_id=1600070702777401&notif_t=group_activity

Claire Faure La gauche, ce fut d'abord le libéralisme et le capitalisme (à commencer par les Whigs en Angleterre) contre les conservateurs royalistes (les Tories en Angleterre).
Marx critiquait la gauche. Ce n'est qu'après l'affaire Dreyfus que les socialistes sont allés plutôt à gauche (les progressistes). Les révoltes luddistes et des Canuts dans les années 1830 étaient contre le "progrès qui dégradaient leur vie.
Il y a toujours une difficulté à rentrer sur la seule dichotomie droite/gauche trois courants que sont les conservateurs ou réactionnaires, les libéraux, et les socialistes, communistes ou travaillistes.

 

Très bonne ridiculisation du #sophisme de l'épouvantail utilisé par #Macron contre la démocratie réelle ("qu'ils essayent la #dictature.")..
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouvantail_(rh%C3%A9torique)
http://lucadeparis.free.fr/infosweb/macron.htm

 

vendredi 18 septembre 2020

Selon les instances (autorités...) étatiques françaises, il n’y aurait eu que 72 morts de la grippe saisonnière de début novembre 2019 à début mars 2020 :

« Soixante-douze cas sont décédés » (https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/234615/document_file/Bulletin_grippe_S09.pdf), alors que « les épidémies saisonnières annuelles [de « grippe »] qui touchent chaque année 2 à 8 millions de personnes en France, avec un excès de mortalité attribuable à la grippe de 10 000 à 15 000 décès, principalement chez les sujets fragiles » (selon l'Institut Pasteur qui aime maximiser ce nombre pour vendre ses vaccins :https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/grippe).

En 2019, « 8 semaines d’épidémie (semaines 02/2019 à 09/2019) », « 13 100 décès toutes causes et tous âges confondus en excès, dont 9 900 attribuables à la grippe durant la période de surveillance» (https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/128121/document_file/160871_bulletin-grippe-s15-bilan.pdf ).

« En France, pour la saison 2018-2019, elle [« la grippe saisonnière »] a fait 8 100 morts. » (https://www.liberation.fr/checknews/2020/02/27/la-grippe-saisonniere-est-elle-plus-mortelle-que-le-covid-19_1779682).

Il est donc évident qu’on a attribué au covid une dizaine de milliers de morts qu’on attribuait les années précédentes à la grippe saisonnière.

L’essentiel du terrorisme est du terrorisme d’Etat (car il a les moyens de terroriser). https://www.editions-allia.com/fr/livre/554/logique-du-terrorisme et https://www.babelio.com/livres/Bounan-Logique-du-terrorisme/116579).

 

https://www.facebook.com/groups/1986639568135975/?multi_permalinks=2072000736266524%2C2070630099736921%2C2069294783203786%2C2066741810125750&notif_id=1600037826199833&notif_t=group_activity

Ce mégalo de Jean-Marie Bigard se prétend "le plus grand défenseur des Gilets Jaunes". On ne l'avait jamais vu. Qu'a-t-il fait de ses millions pour aider les GJ blessés, persécutés?
Ce lâche s'est aplati au propos des attentats du 11 septembre lorsqu'il n'était plus invité à Europe 1 après en avoir parlé à l'émission de Ruquier, et a préféré ne plus en parler pour ne pas être exclu.
Il n'a pas l'humour et le courage politique de Coluche et Dieudonné, et ses spectacles restent au pipi caca (j'y étais allé suite à une invitation, c'était lamentable de médiocrité)..

 

dimanche 20 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2177791282344887/

Nicolas Neff Votre argument de « la guerre », comme je vous l'ai déjà écrit ailleurs, ne tient pas, car même si la démocratie était instaurée en France, nous serions toujours en « guerre » avec les autres États qui ne seraient toujours pas des démocraties, guerre menée par les oligarques qui voudraient empêcher que la démocratie se répande. Donc, vous seriez obligé de maintenir la non démocratie en France...

D’autre part, vous deviez considérer qu’en 2006-2007, beaucoup de citoyens ont été attirés par le #PS de Ségolène Royal et le #Modem de François Bayrou à cause de la promesse de démocratie interne, et l’ont fui lorsqu’ils ont compris le mensonge ; pareil en 2016-2017 avec #LREM, avec 420.000 inscrits (20.000 maintenant…).

Si vous parlez du fait que #Chouard prétendait qu’un parti devait ne pas être démocratique pour éviter l’infiltration, considérez-y ma réponse (après 2:03:35 de https://www.facebook.com/le.message.org/videos/675582683030055/) : c’est justement lorsqu’une organisation repose sur peu de personnes (c’est-à-dire une oligarchie) qu’elle peut être manipulée, phagocytée par une autre oligarchie externe (en faisant du chantage au monarque par exemple, ou en infiltrant l’organisation et en le remplaçant, comme #Hitler fut envoyé par l’armée allemande pour infiltrer le parti Nazi). C’est justement une organisation statutairement démocratique qui interdit une petite minorité de prendre le pouvoir d’une organisation.

Comme toujours, Chouard se plante et plante les démocrates quant à la stratégie.

 

Samedi 26 septembre 2020

Monsieur et Madame Naissance ont eu un fils : Rémi.

 

dimanche 27 septembre 2020

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1257388177931174&id=100009800109591&comment_id=1258028787867113&reply_comment_id=1258071801196145&notif_id=1601197879125225&notif_t=feed_threaded_same_level_comment_reply&ref=notif

 Camille Couteau Danièle Simonet n'est pas une alliée.
Tu ne connais pas tous les éléments.
Utilisant notre nom sans notre accord, sans même nous l'avoir demandé, nos premiers messages (publics) consistaient à lui demander dans un débat public permettant à nos membres de décider par référendum, si elle était d'accord avec nos statuts et notre projet pour oeuvrer avec nous selon des principes démocratiques. Ni elle ni son adjoint Claudio Pulgar-Pinaud n'ont daigné répondre publiquement à cette demande mais voulaient juste nous empapaouter en privé. Je m'en doutais d'ailleurs, mais il fallait essayer.
Ce ne sont pas des démocrates. Renseigne-toi sur le fonctionnement de La France Insoumise.
http://lucadeparis.free.fr/politique/france_insoumise.htm

 

https://www.facebook.com/john.louis.3557/posts/1883172271825842?comment_id=1884573801685689&reply_comment_id=1884583931684676&notif_id=1601195326752860&notif_t=comment_mention&ref=notif

John Louis En fait il s'agit de préciser que ceux qui faisaient les premières constitutions après la Révolution Française savaient encore ce qu'était une démocratie (avant le dévoiement par la novlangue, d'abord aux Etats-Unis en 1800, puis en France avec Tocqueville en revenant,en 1835), et que la plupart n'en voulaient pas, mais d'une république bien moins démocratique (mais oligarchique, aristocratique, ploutocratique).
La Troisième et la Quatrième Républiques n'étaient pas des régimes présidentiels, mais ce n'était quand même pas des démocraties.
http://lucadeparis.free.fr/politique/democratie.htm

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?multi_permalinks=626063284746165%2C626062018079625%2C625416981477462%2C625406941478466%2C625378321481328&notif_id=1600841475138272&notif_t=group_activity&ref=notif

https://www.youtube.com/watch?v=GbgN1sv9780&feature=youtu.be

2:44 "Pas d'accord" avec quoi, quelle proposition, initiée par qui? Qui décide que la proposition à consentir est A ou non A?

https://instantz.org/fiche-decision-par-consentement/

Pareil manquement dans ce texte que dans la vidéo :
"En bref : lorsqu’une nouvelle proposition est apportée par un individu à son équipe, la question n’est plus « Est-ce que tout le monde est pour ? », mais « Est-ce que quelqu’un est contre ? ».
Si une personne est contre, on dit qu’elle a une objection.
Un exemple
Vous devez décider si vous annulez ou pas un événement prévu de longue date mais remis en question par une situation sanitaire hors du commun: une pandémie mondiale..? 🤔
=> Après un tour de parole pour entendre chaque personne, prenez votre courage à deux mains et faites la proposition suivante au groupe “Je propose qu’on reporte l’événement à l’année prochaine”."
Quel est le critère qui permet au "courageux" d'être l'initiateur de la proposition à consentir ou non, et non celui qui ferait la proposition contraire?
Il y a un aspect démocratique (ou non...) qui manque.

 

lundi 29 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1779283558892415&notif_id=1601306027517405&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Emmanuel Va Il y a 50 millions de majeurs en France, dont 47 sont inscrits sur les listes électorales (94%). 37 millions (plus de deux tiers) ont voté au premier tour de l’élection présidentielle de 2017.

Tu fais partie des 47 millions d’inscrits et même des 37 millions de votants. Sois cohérent et demande ta désinscription.

Tu peux faire le procès du scrutin uninominal à deux tours. Je le fais aussi ; mais c'est justement l'union populaire que tu invoques qui permet de le contourner. Surtout  il s’agit du fait que tu espères que l’armée (selon toi« la seule à posséder l'armement et le savoir-faire nécessaire à l'exercice de la violence ») mais aussi la police fassent sédition (« Révolte concertée contre l'autorité établie » selon une définition trouvée sur Google).

Pour cela, il faudrait déjà qu’il y ait plus de 25 millions (la moitié) de non votants mais aussi qu’ils soient organisés, par exemple derrière ta CPT. J’ignore combien vous êtes, mais pendant ce temps, 274.000 citoyens ont voté pours des listes démocratiques aux élections municipales de 2020, et pourront mieux réaliser présentement leurs intentions qu’en s’étant abstenus.

Je suis gradualiste, tu es saltiste. Tu vas œuvrer à atteindre ce seuil organisé de 25 millions pour faire le grand sort ; et je crois que cela n’adviendra jamais ainsi. Ma stratégie est de faire des avancées graduelles.

« La souveraineté » n’a jamais « été détenue par le peuple ».

Quant à l’oppression par la police, elle a très bien fonctionné en Grèce où l’oligarchie a augmenté ses salaires. Tu te fais beaucoup d’illusions sur la police.

 

mercredi 30 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1780996245387813&notif_id=1601377502315984&notif_t=group_threaded_same_level_comment_reply&ref=notif

Emmanuel Va Ecoute Lyes Louffok, membre du Conseil National de la protection de l'enfance et auteur du livre "Dans l'enfer des foyers", autour de 53mn45s https://www.franceinter.fr/emissions/la-bande-originale/la-bande-originale-29-septembre-2020, qui appelle à voter pour les élections départementales car ce sont les départements qui s'occupent de la protection de l'enfance. Appeler à ne pas voter est irresponsable, car la politique se fera sans l'influence des gens qui veulent que cela aille mieux, sacrifiant le présent actuel et un futur proche qu'on laisserait se dégrader pour un lointain futur hypothétique (et selon moi une stratégie irréaliste) où 25 millions millions de bons démocrates ne voteraient plus.

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1781116995375738

Emmanuel Va D’accord sur ton argumentation de rester inscrit.

Mais être abstentionniste ne montre rien en soi (on peut être désintéressé, occupé, etc.), contrairement au vote blanc ou nul qui est une expression claire de l’opposition aux choix proposés. Donc je te verrais plutôt prôner cette option blanc ou nul plutôt que l'abstention.

Par contre, la fin de ton commentaire montre à nouveau ton option saltiste, et non gradualiste : si tout le monde attendait une victoire probable pour voter pour une liste démocratique, elle ne gagnerait jamais, car elle ne progresserait jamais. Il y en a qui ont des élus avec 5% (comme Nous Sommes Pantin avec un élu en 2020). Si 1300 conseillers municipaux démocrates ont gagné, il y en a 700 dans des minorités.

 

Justement, nous ne sommes pas dans des régimes tels ceux d’Hitler, Mussolini ou Pinochet, où les partis de l’opposition étaient interdits, et où toi et moi ne pourrions pas nous exprimer ainsi. Nous sommes dans des régimes où peuvent gagner les principales élections le M5E ou José Mujica (devenu président de la République d’Uruguay après avoir fait douze ans de prison sous la dictature et te dirait mieux que moi la différence...).

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1781187715368666&notif_id=1601480785765978&notif_t=group_comment_mention

Je ne sais pas à quel « autre âge » tu fais allusion, car la France de la Quatrième et Cinquième pratiquaient la torture lors de la guerre d’Algérie (ce qui fut reconnu par la même Cinquième République), et diverses tortures ont toujours été pratiquées lors de gardes à vue jusqu’à maintenant.

Nous sommes en ploutocratie, mais pas en dictature (« Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti, d'une classe. ») : la classe dominante n’a pas tous les pouvoirs, des municipalités démocratiques (ou communistes ou Rassemblement National) ont eu des victoires par exemple. Et c’est au peuple de s’organiser pour gagner d’autres élections. Ce n’est qu’après être majoritaire et uni, que l’insurrection serait justifiée si les votes n’étaient pas respectées.

Le totalitarisme, c’est lorsque non seulement la politique opposée, mais aussi toute pensée contraire, est empêchée.

 

https://www.youtube.com/watch?v=xlRULb-zYak&lc=UgynLThX4qBN9qXB_mR4AaABAg.9EC_g4I2Wwy9EEX55Aa1t9&feature=em-comments

@Guillaume TANNEUX  - Dans le sens de revenir à la démocratie, si on a choisi que la souveraineté (le pouvoir de décision supérieur) n'est plus populaire, mais celle d'une minorité (une oligarchie, un monarque), il est logiquement difficile d'en revenir puisque c'est la décision la plus importante : si on a encore constitutionnellement, légalement le droit d'en revenir, c'est qu'on n'est pas tout à fait sorti de la démocratie, de la souveraineté populaire (on est alors bien dans une démocratie représentative). En France, on a constitutionnellement le droit d'établir une démocratie réelle, mais il faut gagner les élections les plus importantes.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2209482775842404&notif_id=1601485102789870&notif_t=group_comment_mention

Nicolas Neff « Improbable » ne signifie pas que le probabilité est différente de 1, mais qu’elle est proche de 0.

Ce que j’indique, c’est que le but ne doit pas être de gagner la présidentielle, mais déjà de savoir se rassembler démocratiquement (par référendums internes), de savoir faire une élection primaire sans candidats, savoir faire une charte que le mieux placé dans le résultat s’engage à respecter. La victoire présidentielle me semble improbable, et il est déjà difficile de faire le préalable que j’indique. On le teste avec l’accord de coalition que nous proposons.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2209482775842404&notif_id=1601485102789870&notif_t=group_comment_mention

Xavier François Metame Le proverbe chinois que tu cites : « C'est dormir toute sa vie que croire à ses rêves », s’applique à toi.

- Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, 37 millions de citoyens (plus de deux tiers) ont voté sur les 47 millions d’inscrits, et sur les 50 millions de majeurs. (Tu devrais faire partie des 3 millions de non inscrits, de façon cohérente, n’est-ce pas ?) Tu crois d’abord qu’une ou deux autres dizaines de millions de Français ne voteront plus aux élections présidentielles : c’est ton premier rêve ; rêve car la plupart des gens préfèrent choisir présentement plutôt que d’attendre ton grand soir.

- Ton deuxième rêve est de croire que l’abstention peut changer en soi les choses. C’est légalement faux. Quand bien même il peut y avoir 60% d’abstention, les candidats qui auront la majorité des votes validés seront toujours les élus, et ce seront des élus qui conviendront de mieux en mieux à ceux qui sont le plus d’accord avec la politique dominante, qui eux continueront de voter.

Heureusement des démocrates n’appliquent ta stratégie suicidaire du pire, et se sont engagés aux élections municipales de 2020 (comme à celle de 2014 à Saillans où ils ont ainsi empêché le projet de supermarché du précédent maire) : 66 listes ont gagné, avec 1300 conseillers municipaux dans leur majorité (700 dans des oppositions, 274.000 électeurs en tout), et vont ainsi améliorer les choses présentement dans leur habitat plutôt que d’attendre un grand soir lointain et improbable. Pour paraphraser Charles Péguy sur les kantiens, tu as les mains pures, mais tu n’as pas de mains.

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2209725532484795&notif_id=1601491663357289&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Xavier François Metame Ce n’est pas un problème de compréhension de ma part mais d’adhésion, de croyance.

Il n’y aura pas d’organisation, de rassemblement capable d’unir sur « 65% de boycotte et 20 ou 25% de vote blanc » ; et isolés, ils ne changeront qu’encore moins la politique. Pendant ce temps, ceux qui sauront s’organiser aux élections pour une alternative progresseront. C’est comme depuis un demi-siècle, les plus opposants à la domination actuelle, aux extrêmes droite et gauche : ceux qui ont opté pour ne pas se présenter aux élections ne sont plus grand-chose.

 

https://www.facebook.com/groups/VirusSelectionneursDesMessages/?multi_permalinks=3386980258063628&notif_id=1601462824527134&notif_t=group_activity&ref=notif

« La Révolution Française n’est pas finie » – Entretien avec Thomas Branthôme

https://lvsl.fr/la-revolution-francaise-nest-pas-finie-entretien-avec-thomas-branthome/?fbclid=IwAR1a7Bsdl7YtgPeV6rcQc0Hnt4UhQJ7oHfP4v1LYFyUFDtDcOq_OzBTcm8M

« ce n’est pas Robespierre qui a imposé la Terreur à la France, mais la Terreur qui s’est imposée à lui du fait de la pression du mouvement populaire à laquelle il ne pouvait résister puisque c’est elle qui l’avait placé à sa tête »

De quelle façon « la pression du mouvement populaire » aurait « placé » Robespierre à la « tête » de « la Terreur » ?

« Le 26 mai 1793, Robespierre lance aux Jacobins un appel à une « insurrection » des députés « patriotes » contre leurs collègues accusés de trahisons. Le 2 juin, une foule de 80 000 hommes armés de 150 canons investit la Convention. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_nationale).

 

jeudi 1er octobre 2020

https://martouf.ch/2017/10/les-etapes-de-la-spirale-dynamique/ https://martouf.ch/utile/images/divers/perso/2013_06_24_11_40_nasa-apollo8-dec24-earthrise.jpg

[Moins plusieurs mois] Des photos du sol lunaire sont des négatifs.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/?multi_permalinks=2211777352279613&notif_id=1601556397703456&notif_t=group_activity

Il y a trois discours : libéral-capitaliste (dominant), conservateur-réactionnaire (le sien), et socialiste-travailliste (celui qui me correspond le mieux).
Je suis content qu'il n'y ait pas que le discours libéral, qu'il y ait divers discours contradictoires. Zemmour rétame souvent les libéraux et ses émissions sont passionnantes.
La plupart des gens qui le critiquent ne savent pas tout ce qu'il dit, et n'entendent que les extraits les pires (le pire étant lorsqu'il défendait les violences policières face un Charles Consigny malheureusement médiocre).
Il faut se confronter aux discours contradictoires (en démocratie...).
Bien sûr Cnews sert à faire monter le vote vers Marine Le Pen, en agitant cet épouvantail qui va faire encore comme en 2002 faire voter les socialistes pour le libéralisme (qui cause des millions de morts) contre un prétendu retour de la "peste brune". C'est l'opposition à Macron qui est préférée pour qu'il regagne, l'opposition socialo-communiste étant éparpillée et décrédibilisée (je ne crois qu'en une reconstitution par un fonctionnement démocratique).
C'est aussi la réaction à la politique libérale. Avant, c'était avec le Parti Communiste, jusqu'en 1983 en France.
Nous sommes dans un piège, le Parti Socialiste étant devenu trop libéral (comme en Allemagne avec Schröder, au Royaume-Uni avec Blair, en Italie avec Renzi).
Essayez d'éviter d'utiliser le mot "fascisme" à tort et à travers...
http://lucadeparis.free.fr/politique/fascisme.htm

 

Vendredi 2 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1782216711932433

Philippe Svet

 J'ai regardé la vidéo hagiographique de Louis XVI, qui s’attaque à la « bourgeoisie capitaliste », faisant croire que celle-ci n’a pas eu de victoires avant la Révolution Française, ainsi omettant la suppression de la police des grains royale, la libéralisation du commerce des grains, causant le stockage pour spéculer, et la guerre des farines de 1775 ; donc tu éludes mon argument. On peut invoquer des dizaines de petites bonnes réformes en omettant le principal, comme assurer que tous les sujets mangent à leur faim.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisation_du_commerce_des_grains_sous_l%27Ancien_R%C3%A9gime

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_farines

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2211777352279613/?comment_id=2212374522219896&reply_comment_id=2213120105478671

Camille Couteau  C’est faux, car le fascisme « s'oppose frontalement à la démocratie parlementaire » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme), ce qui n’est pas le cas de Zemmour.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2211777352279613/?comment_id=2212374522219896&reply_comment_id=2213120105478671

Eleonore Santini

Dans une démocratie, ce qui sera plus important que la liberté d'expression (la liberté du renard dans le poulailler, des riches contrôlant les médias dominants), c'est l'égalité d'expression entre les différentes options (l"iségorie).

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2211777352279613/?comment_id=2212374522219896&reply_comment_id=2214083055382376

Vero Claire Amusant. J'ignore si Zemmour a dit que "99% de la la délinquance est issue de l'immigration maghrébine et africaine" (je pense que d'ailleurs que la proportion n'est pas calculée), et si ces bandits sont ses "oncles".
De toute façon, on pourra forcément me citer des dizaines de propos de Zemmour que je désapprouve.
C'est la possibilité de propos médiatiques contradictoires qui m'intéresse (pas comme dans C dans l'air, où on n'invite plus quelqu'un comme Gérard Filoche qui était alors le seul contradicteur contre quatre libéraux sur le plateau, dont Yves Calvi).

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1782824225205015

Philippe Svet Je ne niais pas que Louis XVI ait fait de bonnes choses. Je souligne que sous l'influence du capitalisme et du libéralisme grandissants (depuis surtout l'invention du système de réserves fractionnaires), les rois français avaient cédé, et préparé leur éviction. Et donc que la royauté, la monarchie ou l'eugénocratie ne sont pas des solutions.

 

Jules Verne : Nulle Verge. (34 pages sur Google avec cette contrepèterie)

 

Les chiens de garde, en laisse, font de la lèche.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2211777352279613/?comment_id=2212374522219896&reply_comment_id=2214711288652886

Eleonore Santini J’ignore pourquoi vous me qualifiez de soixante-huitard. Je suis né après et ce ne sont pas des raisons politiques qui m’ont fait étudiant à Nanterre. Évitez les éléments ad personam.
Agoravox n’est pas chez moi et j’y ai aussi subi la censure (article refusé). Même pour les gens qui m’insultent, je préfère qu’il n’y ait pas censure afin qu’il reste la trace publique de leurs actes.
Sans être Française, vous avez le droit de commenter la politique française.
Si ma propagande vous semble obscure, sachez que je prône la démocratie, comme jean-Claude Michéa, admirateur de George Orwell.
Je suis d’accord sur le fait que la focalisation sur un Zemmour qu’on place comme épouvantail sert à renforcer le pouvoir en place, les pseudo-opposants allant ainsi voter pour le « rassurant » « centriste » Macron.
Ayant ainsi espéré dissiper certains malentendus.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1782883978532373

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2215414561915892

Xavier François Metame Coluche a été victime d’un attentat étatique (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/coluche_mort.htm). Sinon on peut penser qu’il serait allé plus loin que Beppe Grillo avec le Mouvement Cinq Etoiles (qui est pourtant allé très loin).
Nous avons créé un parti démocratique, #Decidemos, et nous travaillons à une coalition (https://vote.decidemos.com/uploads/decidim/attachment/file/45/Plan-democrates-2020-2022_VF.pdf ; http://www.decidemos.info ; http://www.decidonsnousmemes.fr) mais nous n’avons aucune vedette.
Nous voulons instaurer une réelle démocratie où les partis politiques n’existeront plus (voilà sur Sieyès et avec Coluche : http://lucadeparis.free.fr/politique/democratie.htm).

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1783232365164201

Philippe Svet Je voulais vous prouver dans mon précédent message que le fait que cela soit une royauté ou non ne change rien sur le fond : les Pays Bas et le Royaume-Uni sont devenus des ploutocraties (et des pionnières en ce domaine), comme la France et l’Italie : qu’il y ait ou non un roi est surtout du folklore.

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1783373131816791

Philippe Svet Ce ne sont plus des monarchies (souveraineté d'un, étymologiquement), juste des royautés.
S'il y a un parlement ayant quelque souveraineté, ce ne sont pas des monarchies. Vous êtes contre le fait qu'il y ait parlement, quel soit élu (je suis contre) ou tiré au sort (je suis pour) ?
Mais en tout cas, si vous voulez une monarchie avec ce monarque ayant les pouvoirs "régaliens", et le peuple que le pourvoir sur des aspects locaux, secondaires, vous n'êtes dont pas essentiellement démocrate, mais monarchiste.

 

samedi 3 octobre 2020

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-mandat-imperatif-227487#forum5868661

A Bertrand Hugon

Je pense que tu as une mauvaise présentation du mandat impératif (empêtrée dans une conception trop classique), qui fausse plusieurs choses :

« L'idée serait que chaque candidat digne de ce nom rédige son programme, et contracte littéralement avec les électeurs, au sujet de la bonne réalisation de ce qui était prévu. ».

Ainsi je prône (et nous prônons à #Decidemos) autrement le mandat impératif : les personnes sont élues pour un mandat exécutif impératif, sans programme préalable (sans leur candidature, libres aux personnes les mieux placées d’accepter ou non le mandat). Elles doivent exécuter les décisions des citoyens au fur à mesure de leur élaboration, ou sinon se démettre ou être démises.

D’abord, tu devrais envisager l’élection sans candidats (aussi prônée statutairement par Decidemos parmi les techniques démocratiques : https://vote.decidemos.com/pages/statut%20d%C3%A9cidemos), qui permet de ne pas faire reposer la politique sur l’autopromotion, et de ne plus faire de campagnes électorales, seule raison d’existence des partis politiques.

Enfin, tu négliges l’évolution : nous sommes dans un système politique électoral, où des démocrates peuvent se présenter avec un mandat impératif interne de leur rassemblement : engagement des candidats à respecter une consultation populaire pour leurs actes. Certes, la nullité actuelle du mandat impératif les autorise à trahir leur engagement et de continuer leur mandat, mais nous pouvons les exclure de notre rassemblement démocratique comme le sont des politiciens qui ne respectent pas les consignes de leur parti (lire comment Ma Voix a bien traité cela : http://wiki.mavoix.info/index.php/Mandat_imp%C3%A9ratif_ou_pas%3F et https://forum.mavoix.info/t/du-mandat-imperatif/490). Avant l’aboutissement d’un processus constituant démocratique, nous n’avons pas le droit de remplacer les élus par des robots.

Mais même alors, il s’agit, pour des mandats impératifs, de s’occuper d’organisations humaines. Le mandat impératif est juste pour des mandats exécutifs individuels, en particulier pour contrôler les administrations ; et non pour les assemblées de citoyens tirées au sort (statistiquement représentatives), qui agissent selon leurs préférences personnelles tel que le ferait la population. Donc ce mandat est essentiellement pour les ministères, les administrations, c’est-à-dire pour l’ajustement humain et le contrôle humain au niveaux des petites choses (étymologiquement, alors que le magistère de la souveraineté est à la population). Néanmoins, l’idée du robot fait son chemin, par exemple pour remplacer des juges de façon beaucoup plus objective, comme pour des diagnostics médicaux.

Quand tu évoques le référendum de 2005 pour affirmer que « la démocratie en France est impossible », tu négliges encore l’évolution et on se demande (pour moi ce n’est pas la première fois avec toi) de quand tu parles : à un moment tu parles du futur avec ton idée de robot et d’un éventuel mandat impératif ; ensuite, tu parles d’impossibilité en traitant donc du présent qui n’est effectivement pas démocratique. Mais il est possible d’instaurer dans le futur la démocratie comme le mandat impératif.

Pour le référendum de 2005, il n’y a pas eu trahison de la Constitution ; il y a eu un contournement en proposant au Congrès un texte approchant sur beaucoup d’éléments, mais différent de celui de 2005.

Lorsque tu parles de recours aux armes, il s’agirait donc d’autre chose : en particulier que le résultat des élections ne soit pas respecté si on obtenait une majorité démocratique permettant de changer la Constitution. Cela ne s’est pas produit donc tu ne peux pas affirmer que le résultat des urnes ne serait pas respecté. Si cela devenait le cas, l’insurrection serait légitime, et il est possible que l’armée soit du côté de la majorité du peuple, et non de la minorité traitresse.

Ton invocation de Jean-Louis Bourlanges comme s’il avait fait aboutir un projet néfaste pour nous, que tu n’explicites pas, n’a aucune source : je trouve au contraire qu’il y a cinq jours, « La majorité renvoie la proportionnelle aux calendes grecques » (https://www.lefigaro.fr/politique/la-majorite-renvoie-la-proportionnelle-aux-calendes-grecques-20200928).

Enfin, ta qualification de « mandat impératif » du fait que des politiciens fassent la politique de leurs financiers est une appellation abusive : qu’ils fassent la politique ainsi souhaitée par ces financiers ne les expose à aucune inconstitutionnalité.

Ma conclusion est à l’opposé de la tienne : la nullité du mandat impératif fait que nous ne sommes pas en démocratie, car les politiciens se sont rédigés le droit de trahir leurs promesses : il serait anticonstitutionnel de leur reprocher légalement de faire le contraire de leurs programmes et d’être démis de leur mandat : donc ils ont un chèque en blanc et sont souverains, et non la population qui ne peut actuellement contrôler que ce qu’elle veut majoritairement soit appliqué par ces élus.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1783812398439531

Philippe Svet Nous en revenons au départ. Nous prônons la démocratie (la souveraineté de la population, à égalité), la Suisse étant le pays le plus proche de cela (la moitié des référendums politiques advenant dans ce seul pays) ; et vous prônez la monarchie (la souveraineté d'un seul, aux "pouvoirs [...] législatif, exécutif et judiciaire).
Je vous ai prouvé que les rois Louis XV et Louis XVI ont trahi le peuple et se sont inféodés aux banquiers et autres spéculateurs avec la libéralisation du prix des grains. Ils avaient d'ailleurs besoin de la monnaie des banquiers (comme avec la banque d'Angleterre créée en 1694 dans le... Royaume-Uni).
CQFD.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/?multi_permalinks=2206032336187448&comment_id=2215546371902711&notif_id=1601721042190042&notif_t=feedback_reaction_generic&ref=notif

Xavier François Metame Tu répètes ce que tu as déjà écrit sans apporter de nouvel argument ni contre-argument, juste en précisant que c'est une évidence dans ta tête (donc qu'on ne peut plus argumenter).
Relis mon argumentation.
Et pendant que tu espères ta voie qui n'a actuellement aucune organisation comme tu l'écris, d'autres s'organisent déjà et ont des victoires électorales pour instaurer plus de démocratie, municipale d'abord en France, plus largement après.
De façon concurrente, tu peux organiser le rassemblement des abstentionnistes et nous constaterons plus tard quelle voie sera la plus efficace et constructive.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1784287785058659

Philippe Svet Vos rois étaient bien médiocres, d'accepter plusieurs fois (en France en 1763, puis en 1774, et encore en 1787) ce que le peuple refusait à chaque fois par des émeutes, et ce que les précédents rois n'avaient pas fait pendant des siècles.
La République Française, et les républiques, et les royautés parlementaires européennes sont l'instauration de la ploutocratie.
Ce n'est que par une souveraineté populaire réelle qu'on empêche la fiabilité d'un seul humain.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisation_du_commerce_des_grains_sous_l%27Ancien_R%C3%A9gime

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/?multi_permalinks=1480453985442042&comment_id=1783437635143674&notif_id=1601710558210255&notif_t=feedback_reaction_generic&ref=notif

Philippe Svet
 Le libéralisme s'est donc imposé dans des royautés (Royaume-Uni, France).
Donc les rois ne sont pas efficaces. C'est le peuple qui s'est le plus opposé à la dégradation de leur vie (pour les rois, ça allait jusqu'à ce qu'on leur coupe la tête).
Ensuite, argumenter sur le fait que les rois empêchaient quelque chose qui n'existait pas encore (le système de réserves fractionnaire) pendant des siècles n'est pas un argument valable.

 

Philippe Svet Le libéralisme s'est donc imposé dans des royautés (Royaume-Uni, France).
Donc les rois ne sont pas efficaces. C'est le peuple qui s'est le plus opposé à la dégradation de leur vie (pour les rois, ça allait jusqu'à ce qu'on leur coupe la tête).
Ensuite, argumenter sur le fait que les rois empêchaient quelque chose qui n'existait pas encore (le système de réserves fractionnaire) pendant des siècles n'est pas un argument valable.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1784304398390331

Philippe Svet Toutes les royautés européennes ont laissé s'instaurer les ploutocraties, alors que les peuples protestaient (sous Louis XV, Louis XVI, révoltes luddistes), et il y eut auparavant tant d’autres révoltes contre les rois (les paysans en Angleterre en 1381, les Maillotins en France en 1382 ; maintes jacqueries). Les royautés ont fait pendant des siècles des guerres les unes contre les autres (c'est normal, ce sont d'abord des aristocraties guerrières, des dynasties rivales se disputant comme lors de la Guerre de Cent Ans) ; là où la Suisse ne fait aucune guerre, et où il n’y a aucun monarque ayant autorité sur des assujettis.

 

 

dimanche 4 septembre 2020

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2219599871497361

Comme tu affirmes qu’« il n'y a AUCUNE autre solution que de prendre le taureau par les cornes avec un parti dissident », c’est ce que nous faisons avec #Decidemos, un parti au fonctionnement démocratique.

C’est justement ce qui nous différencie de Podemos, qui n’est pas un parti au fonctionnement démocratique mais classique, Pablo Iglesias emportant l’élection avec son programme (pas de mandat impératif, de décisions prises par référendums internes). Les deux exemples que tu donnes sont emblématiques car tu cites deux personnes sur qui se centralisait la décision : « Pablo Iglesias » et « Aléxis Tsípras ».

A la fin, je suis en désaccord : il faut commencer entre nous, démocrates, de construire ce qu’on veut comme fonctionnement démocratique, pour le proposer de façon exemplaire aux autres citoyens. C’st ce que permet de faire une association, un parti, une coalition, au fonctionnement démocratique.

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2220133328110682

Xavier François Metame Un des cofondateurs de #Decidemos, Alfonso Dorado, hispanophone, a était adhérent et a beaucoup suivi Podemos, a été très déçu par la dérive non démocratique faite par Iglesias, et en a conclu que le fonctionnement n’est pas démocratique. Le candidat à la présidence du parti se fait élire avec son programme, et emporte ainsi tout (c’est comme cela à l’UPR par exemple). Il pourra te préciser les manquements démocratiques au fonctionnement de Podemos.

La preuve dans ton commentaire : « Une fois qu’ils sont arrivés au pouvoir il a changé quoi ?? NADA, retournage de veste. » : c’est donc bien que les adhérents ne sont pas décisionnaires, souverains, mais les dirigeants de Podemos.

Ce que j’appelle un parti classique, c’est un parti qui n’a pas de fonctionnement démocratique, mais oligarchique, une écurie pour ses champions (ce qu’est en fait Podemos, ou La France Insoumise, ou le Rassemblement national). Analyse mieux nos statuts.

L’idée, c’est qu’il faut déjà changer les règles de notre rassemblement de démocrates, par rapport à tous les autres rassemblements, non démocratiques.

Pour la France, vois l’exemple de Saillans : il s’agit d’un engagement des candidats à procéder aussi démocratiquement que possible dans leur mairie. Il ne s’agit donc pas de renoncement à voter, mais au contrairement d’élire les candidats qui feront continuer à voter les citoyens de leur circonscription, lors de leur mandat.

La voie que tu prônes, loin d’être constructive immédiatement comme celle que je viens de te décrire, est une politique du pire : elle laisse conséquemment ceux qui continuent à voter (ceux déjà les plus satisfaits de la politique dominante) être plus influents, plus décisionnaires, et faire progresser la politique qui les avantage au détriment des contestataires qui ne font qu’accroître leur impuissance légale.

 

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1263310600672265&id=100009800109591&comment_id=1263363760666949&reply_comment_id=1264125190590806&notif_id=1601802016614050&notif_t=feed_comment_reply&ref=notif

Camille Couteau Le clivage droite-gauche date de la progression de l'individualisme-libéralisme-capitalisme, avec le parti progressiste libéral des Whigs et la résistance du parti conservateur des Tories. Ensuite vient la résistance ou le progressisme socialiste-communiste-travailliste au triomphe de ce "progressisme". La difficulté est de rentrer ces trois catégories dans deux, et surtout cela fait gagner le libéralisme, la domination qui est au centre (c'est-à-dire la moyenne de ce qui existe et domine chaque époque) comme Macron (élitisme pouvant s'allier aux centres gauche et droite, alors que les populismes contestataires de cette domination seront divisés entre extrême-gauche et extrême-droite).

 

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2221013708022644

Xavier François Metame Je n’adhère pas à ton argument sur le fait que ce serait parce que « la culture traditionnelle est encré » qu’on ne pourrait transposer des victoires dans des villages dans des plus grandes villes.

Il faudrait que la culture soit différente dans les villages et les grandes villes. Or les partis classiques ont compris qu’il fallait faire semblant d’être démocratique (Bayrou et Royal en 2006, Macron en 2016, Hidalgo en 2019) afin d’attirer la volonté démocratique populaire.

La principale différence de « culture » que je repère est la composition plus élitiste des grandes villes, qui pour conserver leur pouvoir voudront moins de démocratie que dans les zones périphériques (et encore, après avoir voté pour Macron, beaucoup des bobos ont voté pour des écologistes plus ou moins démocrates).

Je trouve normal que beaucoup de citoyens n’aient plus confiance, car la plupart des partis, tous ceux très connus, sont classiques, non démocratiques. Ce n’est pas un vieux briscard de la politique comme Mitterrand qui n’allait pas les décevoir.

La voie de l’abstention, en plus de tous les contre-arguments que j’ai écrits ci-dessous, a un autre défaut : la faiblesse de sa progression que tu surestimes en écrivant que depuis Mitterrand « le camp des abstentionnistes n’a fait que progresser » : elle était de 19% au premier tour de la présidentielle de 1981, et de 23% à celui de 2017…

 

lundi 5 octobre 2020

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-mandat-imperatif-227487#forum5869651

@beo111
La démocratie, c'est la souveraineté de la population.
Lorsque les élus ont le droit de décider des choses les plus importantes conséquemment à la nullité du mandat impératif, nous ne sommes pas en démocratie, et les assujettis sont les électeurs.
Parler d'esclavage est outrancier si ce n'est stupide. Un élu peut démissionner. Dans une élection sans candidats, il peut même refuser le mandat. Le mandataire impératif est comme un employé, comme un conducteur de taxi ou un pilote d'avion qui a les moyens techniques de faire aller ses passagers où ceux-ci ont décidé d'aller. Même dans les domaines où le refus de vente est interdit, on ne parle pas d'esclavage...
 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1785773798243391

Philippe Svet

La délibération politique se fait soit dans des chambres publiques, soit secrètement, dans des antichambres.

Je n'ai pas écrit que Staline était roi, mais monarque : la monarchie est la souveraineté d'une personne (comme l’indique l’étymologie). Pour Aristote, un tyran était un monarque, et un monarque pouvait être un tyran.

La Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Espagne, la Suède, la Belgique, ont encore des rois qui ne dirigent plus grand chose, mais ne sont pas des monarchies (sauf à parler en novlangue).

Il y a à distinguer royauté, monarchie et eugénocratie (Hugues Capet devint roi par élection, Œdipe devint roi par la résolution d’une énigme, et Ulysse redevint roi par la victoire au concours à l’arc).

Oui, il n’y a jamais eu de démocratie à plus grande échelle que la Suisse, mais l’expansion du vote pour les élections peut être une étape pour que ce soit aussi l’expansion du vote pour des référendums.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1785773798243391

Xavier François Metame

 Nouvelle Donne n’était simplement pas démocratique puisqu’un « responsable » pouvait prendre seul une décision aussi importante que de l’inscrire comme parti de gauche alors qu’il y avait la possibilité de mettre « parti autre ».

Un parti prône aux élections ce qu’il veut : à #Decidemos, c’est d’instaurer la démocratie, par un fonctionnement démocratique interne. Tu voudrais un parti qui prône de s’abstenir ou de voter blanc ; pas moi pour les raisons déjà invoquées.

Pour le but, je suis d’accord. Je ne crois juste pas en la stratégie que tu prônes.

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2223956761061672&notif_id=1601922350479877&notif_t=group_comment_mention

Xavier François Metame Ce truc qui t’échappe est que ces gens ont compris que ta comparaison est invalide.

Si une firme n’a plus que 50% ou 20% de ses acheteurs, elle perd la moitié ou les quatre cinquièmes de son chiffre d’affaires, et peut faire faillite.

Il n’y a rien de tel dans le système électoral actuel, où ne sont effectifs que les pourcentages des votes validés (ni les votes blancs ou nuls, ni les abstentions) : quels que soient ces trois paramètres (qu’il y ait 90% de participation ou seulement 20%), un candidat sera quand même élu à 80% ou 51% et l’autre battu à 20% ou 49%. Juste ceux qui ont décidé de voter blanc, nul ou de s’abstenir ont décidé de se priver du peu d’influence qu’ils avaient, et renforcent l’influence de ceux qui continuent de voter.

Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je crois que la voie à laquelle tu ne crois pas est la bonne, qu’on y parvienne ou non (et que ce soit #Decidemos ou un rassemblement plus solide).

Quant aux alliances, elles ne peuvent se faire que conséquemment aux statuts démocratiques. Ainsi, nous n’avons pas fait celles avec des partis qui voulaient en fait décider à la place de nos membres, en particulier de qui allait être tête de liste : aux européennes Place Publique, Parti Pirate, Urgence Écologie, Thierry-Paul Valette, Mouvement Alternatif Citoyen d’Hayk Shahinyan ; aux municipales Verts et Décidons Paris de la France Insoumise ; et nous n’avons fait alliance qu’avec un qui avait un fonctionnement démocratique, Le 18 en Commun.

Tu négliges le piège pour « cette mafia politique » qu’il y a dans les « règles » : c’est qu’avec une majorité contre eux, ils perdent. Donc c’est à leurs plus nombreux opposants, si donc ils ne sont pas maffieux, de s’organiser, de s’unir démocratiquement pour gagner les élections.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1786159404871497&notif_id=1601932196857514&notif_t=group_comment_mention

Philippe Svet C’est parce que la novlangue des oligarques est bien imitée. C’est la même novlangue qui fait croire depuis deux siècles qu’une aristocratie élective est une démocratie.

Aristote écrivait bien dans sa Politique que « Les deux régimes [royauté et tyrannie] sont en effet des monarchies ».

C’est du folklore prétentieux de continuer à appeler ces royautés de pacotille des monarchies (même « roi » est trop fort, car étymologiquement c’est un dirigeant). Comme à la fin, c’était aussi prétentieux d’appeler « aristocraties » des eugénocraties où les descendants risquaient de moins en moins leur vie dans des guerres.

C’est au peuple de conquérir le droit de d’initier des référendums.

 

mardi 6 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2225028050954543&notif_id=1601957141079099&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Xavier François Metame Il y a beaucoup de « si », de conditions dans ton scénario qui est irréaliste quant au taux d’abstention, car la plupart des citoyens préfèreront choisir qui est président (et la majorité législative) plutôt qu’en subir un des années. Tu négliges les données réelles de l’évolution : je t’ai montré plus haut qu’en 36 ans, le taux d’abstention au premier tour de la présidentielle est passé de 19% à 23%. Tu peux attendre longtemps avant d’atteindre seulement 2% de votes validés.

D’autre part, un taux d’abstention élevé ne révèle en rien qu’il s’agirait d’une dictature : les règles sont connues maintenant : ne sont validés dans les résultats que les votes pour les candidats. Dans les élections françaises comme les municipales de 2020 où il y avait des taux d’abstention de plus de 50%, cela ne changeait rien légalement quant à l’élection des listes. Une dictature est la « Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti, d'une classe ». Nous ne sommes pas en dictature. Tu as divers partis, des élus du PCF, de la France Insoumise, du Rassemblement national, etc. Tu pourrais parler de dictature si un coup d’Etat empêchait d’appliquer une victoire électorale (comme en Algérie en 1992).

Constitutionnellement et légalement, pour changer la Constitution, il ne faut pas que 98% des citoyens ne votent pas pour les candidats, mais que seulement 51% des votes validés le soient pour le parti qui change la Constitution.

Si, a contrario, tu penses que tes 98% sont réalistes, tu devrais donc trouver beaucoup de personnes pour constituer ce parti. Ce que je vois pour l’instant, c’est que des centaines de milliers de personnes ont voté pour des listes démocratiques en France, et aussi des millions ailleurs (même si ce qui pêchait, c’était le fonctionnement constitutionnellement trop peu démocratique de ces partis, que ce soit Podemos ou le M5E). Par contre, je ne connais aucun parti qui prônerait l’abstention ou le vote blanc.

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1786239508196820&notif_id=1601941512751992&notif_t=group_comment_mention

Emmanuel Va Ce sont effectivement comme je l'écrivais au fond des ploutocraties qui se sont installées depuis la Révolution Anglaise (et avant avec ses promoteurs, les Orangistes aux Pays-Bas) en Europe puis sur la plupart de la planète.
C'est la crypto-invention du système de réserves fractionnaires (la création monétaire papier par le crédit bancaire) qui a fait de faux monnayeurs les souverains ces derniers siècles.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/?multi_permalinks=634219277263899&notif_id=1601625539122420&notif_t=group_activity

Je suis un peu étonné de lire cela ici après coup.
- Dans ce groupe le 19 août, j'avais fait une publication avant ces élections : "Quelles sont selon vous les possibilités des élus démocrates aux municipales pour les élections sénatoriales du 27 septembre?". Il n'y avait eu qu'une réponse.
- Je ne trouve qu'une autre publication ici (avec un seul commentaire) avant ces élections, le 8 septembre par Christa Thuillier indiquant cette page : https://savoiecitoyenne.fr/actualites/20200908-renouvelons-le-senat.

 

mercredi 7 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/1167531893370836/permalink/2206032336187448/?comment_id=2206347596155922&reply_comment_id=2228105210646827

Xavier François Metame Ce que tu appelles un "si" supplémentaire est une différence d'importance : les initiatives démocratiques passant par les élections se multiplient. Ton parti de l'abstention en est à zéro existence.
Quant à ne parler que de dictature ou de démocratie, tu fais un sophisme de faux dilemme : entre la dictature et la démocratie, il y a des gradients. Nous ne sommes pas dans un régime à parti unique et sans opposition pouvant s'exprimer.

 

Ce matin, au marché de Rungis, Henri, 68 ans, qui squatte dans un terrain, ne reçoit aucune allocation, me dit qu'il a constaté qu'une allocation de revenu faisait acheter de l'alcool, ne plus faire d'efforts et sombrer, alors que lui est obligé de bouger pour chercher de la nourriture comme à Rungis.

 

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-mandat-imperatif-227487#forum5871856

@beo111
Tu recours à la méthode hypercritique en te ou nous perdant dans des détails sans pertinence dans la comparaison.
Alors je le répète, le mandat impératif a un intérêt pour un mandat unique (contrairement à des assemblées de tirés au sort ne devant pas avoir de mandat impératif mais représenter une population plus grande), et devant pour être exécuté comporter certaines compétences que tous les sociétaires n'ont pas (comme s'occuper de la trésorerie d'une association, ou d'un service juridique), afin d'exécuter les décisions des sociétaires, qu'elles soient prises au préalable ou pendant le mandat (je précisais qu'il pouvait y avoir la possibilité pour la population de prendre une décision pendant le mandat; sinon elle n'est plus souveraine et ce n'est plus de la démocratie).

 

vendredi 9 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/permalink/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1788904744596963

Philippe Svet Pour vous peut-être,, mais pas pour moi.
Des éléments de la démocratie sont diverses égalités (isocratie: égalité de souveraineté des citoyens, iségorie: égalité médiatique, isonomie: égalité devant la loi). Donc il s'agit d'égalité entre les personnes, pas des Français contre les étrangers.
Je préfère que tous les pays (99% de la population) sauf la France soient des démocraties, plutôt que seule la France (1% de la population) soit une population.

 

samedi 10 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1791021267718644&notif_id=1602378399187612&notif_t=group_comment_mention

Emmanuel Va Des listes citoyennes se sont fait élire aux municipales en France, plus ou moins citoyennes en Italie (législatives), en Espagne (grandes municipalités comme Barcelone), des candidatures contre la ploutocratie en Amérique du Sud.
C'est lorsque les résultats d'une élection ne sont pas respectés, illégalement (comme en Algérie en 1992) que l'insurrection est justifiée.
Ceux qui actuellement sont élus peuvent légalement changer des règles, dans certaines limites (par exemple en France tout changement constitutionnel doit rester dans le cadre de la république, et donc ne peut instituer une dictature).

 

dimanche 11 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1791021267718644&notif_id=1602378399187612&notif_t=group_comment_mention

Emmanuel Va La politique du pire n'a pas fonctionné, en laissant les autres continuer dominer dans toute les élections. Tu peux attendre des décennies en attendant que les policiers se retournent (voir l'exemple de la Grèce). Les listes démocratiques et leurs 300.000 électeurs commencent à améliorer les choses. C'est la différence entre une stratégie gradualiste comme la mienne et la saltiste comme la tienne.

 

https://www.facebook.com/ForceJauneFrance/posts/205763237623146?notif_id=1602383083683771&notif_t=comment_mention

Luca de Paris Nòÿé Liberton SI tu ne fais pas de référendum, tu n'as plus de démocratie, car il n'y a plus de moment où toute la population est appelée à décider des choses les plus importantes. Tu as donc ainsi une oligarchie.
Dimitri Courant écrit là dessus là : https://www.facebook.com/courant.dimitri/posts/2713047818800818?notif_id=1593429019251577&notif_t=close_friend_comment&ref=notif

 

https://www.facebook.com/groups/1207806099373500/1480453985442042/?comment_id=1622984847855621&reply_comment_id=1791302281023876&notif_id=1602408256322288&notif_t=group_comment_mention

Emmanuel Va Je ne connais pas de listes démocratiques en Grèce.
La Grèce est surtout un contre-exemple à ta stratégie de retournement de la police. La situation est la pire qu'ait connu un Etat de l'UE (enfants s'évanouissant de malnutrition à l'école, mortalité, soins médicaux), et on a augmenté les salaires de police qui a obéi à la ploutocratie européenne.

 

https://www.facebook.com/ForceJauneFrance/posts/205763237623146?comment_id=205902010942602&reply_comment_id=206282127571257&notif_id=1602416952482686&notif_t=comment_mention

Nòÿé Liberton « De tables rondes inclusives à qui souhaite » : c’est la démocratie participative, basée sur le volontariat, qui a le défaut de biaiser la représentativité, amenant plus d’hommes, âgés, plus riches, plus diplômés, et moins de femmes, moins de jeunes, moins de pauvres, moins de peu diplômés.

En fait, c’est une proposition parfaite pour les partis dominants dans les grandes agglomérations pour attirer les bobos qui font déjà partie de la domination ; mais elle ne palie donc pas à l’exploitation des dominés.

Les journées référendaires sont trimestrielles en Suisse. Il peut y avoir deux ou un peu plus de dizaines de décisions annuelles importantes par référendums ; les décisions moins importantes le seraient par les assemblées de tirés au sort ; et les plus secondaires par des élus (sans candidature) à mandat impératif exécutif (par exemple les ministres, qui s’occupent d’administrer, des petites choses, étymologiquement, par opposition aux magistères de la souveraineté populaire).

 

lundi 12 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?multi_permalinks=774888163291745&comment_id=774925383288023&notif_id=1602413891282642&notif_t=feedback_reaction_generic

Nicolas Neff Je n’ai heureusement pas le pouvoir d’imposer mes idées, en tant que démocrate. Je les propose, comme tu écris sur ce groupe qui n’est pas le tien. C’est le principe des groupes, on a le droit d’y publier.

Je pense que c’est une erreur pour des démocrates de lancer à la présidentielle des candidatures autoproclamées sans processus démocratique préalable (et donc de faire pire que les grands partis qui eux font des élections primaires).

Comme me le disait Marc Jutier, il n’y a que 40.000 personnes qui peuvent parrainer une candidature à la présidentielle, et une très grosse part est déjà liée aux grands partis ; donc il y a assez peu de signatures restantes ; et ce serait aussi dommage d’avoir plusieurs candidatures alors que l’oligarchie (une petite proportion souveraine) sait s’unir. Il faut être unis avant, et ne pas mettre des égos en avant.

Contrairement à toi, je pense qu’il est intéressant de faire une première tournée des petits maires avec le concept de primaire citoyenne, avant que le candidat n’en soit issu en 2021 à une date qui devra être précisée. Cela permet d’avoir des premiers engagements sur le processus, quel que soit le candidat final.

 

https://www.facebook.com/ForceJauneFrance/posts/205763237623146?comment_id=205902010942602&reply_comment_id=206401394225997&notif_id=1602461803168748&notif_t=comment_mention

Nòÿé Liberton Un des principes d’une assemblée réellement démocratique est qu’elle soit composée de tirés au sort, et non de volontaires.

Imagine que pour les procès, on  ne tire pas au sort parmi les citoyens mais que parmi des volontaires : nous aurions des militants (que ce soit pour des peines lourdes ou au contraire pour la relaxe) et non des représentants (statistiques) de la population ayant une certaine neutralité.

Évidemment ils doivent être dédommagés pour leur travail.

 

https://www.facebook.com/ForceJauneFrance/posts/205763237623146?comment_id=205902010942602&reply_comment_id=206478074218329&notif_id=1602493028478112&notif_t=comment_mention&ref=notif

Nòÿé Liberton Les référendums permettent à chacun de faire valoir sa voix également ; avec une iségorie préalable pour les propositions contradictoires.

Si une société fait des assemblées décisonnaires de volontaires, on n’aura pas une démocratie mais une militantocratie.

 

 https://www.facebook.com/ForceJauneFrance/posts/205763237623146?comment_id=205902010942602&reply_comment_id=206503237549146&notif_id=1602503308100674&notif_t=comment_mention&ref=notif

Nòÿé Liberton Tu peux leur dire que s’ils ne veulent pas de souveraineté populaire, ils doivent aussi prôner de retirer le droit de vote.

Les élections et le mandat reposant sur le volontariat engendrent des conflits d’intérêt, des décideurs à la fois juges et parties, des mercenaires, des contremaîtres (Macron, George W. Bush, Sarkozy) appliquant les intérêts d’autres pour leur carrière, et faisant des millions de morts (par les guerres qu’ils déclenchent, ou en favorisant les intérêts de l’industrie pharmaceutique).

Tu peux leur citer les guerres du Golfe : le gouvernement devant tricher avec l’invention des bébés arrachés des couveuses au Koweït, pour retourner l’opinion publique hostile à la guerre en 1991 ; et la deuxième en 2003, avec les mensonges sur les armes de destruction massive, et les plus grandes manifestations de l’histoire, contre cette guerre (https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_mondiales_contre_la_guerre_d%27Irak): déficit d’iségorie (d’égalité médiatique).

Tu peux citer Montesquieu, écrivant que chaque personne qui a plus de pouvoir a tendance à en abuser (d’où l’isocratie, égalité de souveraineté de chaque personne).

Devant les assemblées de tirés au sort, il y a les diverses parties qui exposent à égalité leurs arguments (comme dans les jurys des tribunaux, qui ont aussi de graves décisions à prendre).

 

mercredi 14 octobre 2020

https://www.mixcloud.com/Debout_Education_Populaire/s%C3%A9bastien-nous-a-parl%C3%A9-des-liens-entre-refus-de-la-corruption-%C3%A9cologie-radicale-et-anticapitalisme/?fbclid=IwAR2_9GmJKQX-2UcD9u5eZPwZfN-1YYo-lBiHaQ7nE3WMQ69IjCz4jJhNUTc

La conférence s’est faite avant l’élection d’Emmanuel Macron, qui était avec François Fillon un des deux candidats de la ploutocratie parmi les onze à l’élection présidentielle. Mathieu parle de presse indépendante à propos du Canard Enchaîné mais celui-ci est utilisé pour révéler les frasques de ceux qui dérangent l’oligarchie.

Fillon n’était pas le candidat préféré de l’élection primaire de droite et du centre, contrairement à Alain Juppé et Bruno Lemaire (désigné en avril 2016 sur LCI par Jacques Attali comme un de ses deux exemples de candidats avec Emmanuel Macron afin d’appliquer son programme). Fillon avait deux failles pour l’oligarchie : son affichage catholique pouvait ralentir la marchandisation de la procréation (de la GPA), et il avait trop d’accointances avec la Russie de Vladimir Poutine. On a donc divulgué de ses frasques, alors qu’on s’abstenait de sortir celles de Macron (comme de ne pas avoir payé l’impôt sur la fortune).

Lutter contre la domination, c’est un combat général lutter pour la démocratisation : cela doit être le programme d’union populaire.

Pour se faire, voir #Decidemos www.decidemos.info #DécidonsNousMêmes www.decidonsnousmemes.fr

 

Les minustres.

 

 

vendredi 16 octobre 2020

A Sylvain Baron sut Telegram

Je maintiens : toute personne a une tendance à abuser de son pouvoir, que ce soit moi, démocrate, ou un autre. J’en suis conscient et le combats plus que d’autres, que la moyenne (mais je le vois aussi chez d’autres démocrates). Je vois aussi la tendance de Chouard à abuser du temps de parole, par exemple (difficulté à respecter l’iségorie, un des principes de la démocratie)

Si tu cherches les sources de ce phénomène, tu les trouveras dans les travaux du psychologue Luc-Laurent Salvador, sur le cycle sensori-moteur, la rétroaction positive, la résonance.

De Gaulle abusait de son pouvoir pour ses convictions, qui n’étaient pas démocratiques ou populaires, mais nationalistes (s’assimilant dans son ambition personnelle aux rois de l’histoire de France), d’où sa façon d’être complices des massacres dans les colonies en 1945 (Sétif en Algérie, Madagascar, Indochine, puis avec le préfet Maurice Papon à Paris et les assassinats d’Algériens par la police à Paris en 1961 ; où laisser les Harkis être massacrés, en voulant préserver la possibilité pour la France de continuer après la guerre d’Algérie la possibilité de faire des essais nucléaires dans le désert algérien).

Il y a une façon ambigüe de parler de comme tu le fais à propos de De Gaulle de « son propre profit » : si son ambition est non pas de t’enrichir personnellement mais que la France soit un grand empire, on peut d’une certaine façon prétendre qu’il ne s’agit pas de son propre profit, mais d’une autre non, car c’est bien ce qui le satisfait, que la France soit un grand empire, qu’il y contribue, que cela rejaillisse sur sa gloire(il avait l’ambition très jeune d’avoir un grand destin, et fut très frustré d’être prisonnier assez tôt lors de la guerre 1914-1918). Je pense donc que cette dichotomie a peu de pertinence quand au fonctionnement humain qui est le même.

 

Sur le militantisme, je pense que c’est justement l’incapacité démocratique, la volonté d’imposer son point de vue plutôt que de commencer par un processus unifiant égalitaire qui en fait l’échec. Il n’y a qu’à prendre l’exemple d’opposants divisés alors qu’ils devraient être réunis, comme le PCF, la FI, LO et le NPA.

Ces militants à 23h n’étaient évidemment pas des démocrates : les personnes ne se sont pas entendues sur un processus horizontal inclusif. D’ailleurs ces assemblées présentielles ne conviennent pas au nombre, où il faut des outils asynchrones (en particulier par internet).

Ton discours par la suite semble légitimer ces militants qui s’organisent pour renverser une décision par l’élimination des opposants (absents à une heure tardive) : c’est-à-dire en étant exclusifs.

Je me sépare de cette option, et je ne ferais pas de militantisme avec ces bases de comportements.

Il ne s’agit pas de prétendre que tout ce vaut, mais que chacun vaut chacun a priori et d’unir ainsi (c’est la délibération iségorique et isocratique qui orientera en restant unis). Sinon, c’est à chacun de tirer la couverture à soi, et d’éliminer les autres comme dans ton exemple du vote refait à 23h. Avec de tels opposants incapables de s’unir sur des bases démocratiques, l’oligarchie a encore de longues années de domination future.

 

 

samedi 17 octobre 2020

Le démantèlement de l’empire n’était pas une volonté de De Gaulle, c’était un processus international ploutocratique, qui permettait d’exploiter plus les richesses des pays pauvres en retirant les processus coûteux comme des services publics (Jean-Claude Michéa évoque cela dans un de ses livres).

De Gaulle a plutôt ralenti ce processus par des actions guerrières, massacres comme en 1945, qui ne correspondait à aucun « intérêt général », mais avec l’incohérence d’une libération qui ne se limitait finalement qu’aux Français métropolitains du joug nazi.

 

Ton idée d’établissement de la démocratie par un dictateur, par un putsch, est irréaliste dans l’état des institutions françaises (possibilités électorales qui légitiment des élus avec des dizaines de millions de citoyens) et internationales (UE, OTAN, ONU). Surtout que comme tu le dis, nous ne serions que deux millions de militants (dont beaucoup comme moi sommes opposés à cette stratégie).

 

Je n’ai jamais prétendu que tout se valait. J’ai écrit que l’iségorie sans a priori permet d’arriver à de bonnes délibérations. Sur un changement constitutionnel, tu aurais un temps égal d’un Chouart et d’un Attali.

Si tu refuses cela, il n’y a pas de débat, de délibération démocratique.

L’iségorie permet justement à ce qui est minoritaire d’avoir un temps égal d’exposition que ce qui est majoritaire, et donc de progresser grâce à la justesse de son argumentation.

 

Je suis d’accord avec le cadre statutaire qui légitime. C’est ma voie (en particulier avec #Decidemos et #DécidonsNousMêmes).

 

Le fonctionnement humain est le même, et ce qui stoppe une tendance, c’est une autre tendance contraire, en soi ou en dehors de soi (voir en psychologie chez Luc-Laurent Salvador, et chez notre inspirateur à propos de l’illusion romantique chez René Girard).

 

jeudi 22 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/pgj2021/permalink/10157135109522101/?comment_id=10157156489432101

Daniel Mengarduque
 "Le CNTF est aujourd’hui l’équivalent d’un gouvernement prêt à se mettre en place, en attente de l’allégeance des forces armées à l’état de droit par l’exécution de l’ordre d’arrestation et de détention des principaux imposteurs occupant le pouvoir depuis le Traité de Lisbonne."
Il attend depuis un lustre et peut attendre encore longtemps.
Mieux vaut agir concrètement dans le cadre légal qui permet de gagner, que d'attendre.

https://www.facebook.com/groups/168369743765926/?multi_permalinks=730267820909446&notif_id=1603380259937033&notif_t=group_activity&ref=notif

Avec quelle légitimité "tous les groupes œuvrant à rendre le Peuple Français libre, souverain et autonome [...] prendr[aient] part, par la responsabilité individuelle et collective, à la proclamation de la fin de la 5e république" ?
Combien de millions de personnes représentez-vous?
Et puis "rendre" supposerait que les Français furent déjà souverains, ce qui ne fut jamais le cas.

 

mercredi 21 octobre 2020

Six mulets simulaient.

 

vendredi 24 octobre 2020

Le syndrome Gérard Lenormand: "Si j'étais président de la Républqiue".

 

Autorisée : autodérisiton.

 

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1280315625638429&id=100009800109591&comment_id=1280682528935072&reply_comment_id=1280738345596157&notif_id=1603439146881363&notif_t=comment_mention&ref=notif

Camille Couteau Tu n'as jamais entendu parler du problème qu'il y aurait alors?
Si tu mélanges des élus aguerris, renforcés par l'élection, la légitimation d'un choix populaire, "issues des forces politiques actuelles" comme c'est écrit par la #FI, face à des novices tirés au sort, les tirés au sort seront dominés par ces élus.
Ce pâté d'alouette est comme mélanger des renards et des poules dans le poulailler.
C'est donc un piège pseudo-démocratique à combattre.
https://www.lafaqdelavenirencommun.com/article/15/3/fr/qui-composera-l_assemblee-constituante-.html

https://www.facebook.com/groups/168369743765926/730267820909446/?comment_id=730362620899966&reply_comment_id=730481827554712&notif_id=1603405432882910&notif_t=group_comment&ref=notif

Laurent Latinis Comment un groupuscule inconnu du peuple français aurait l'outrecuidance de prétendre avoir la légitimité du peuple?
Au moins Emmanuel Macron a eu plus de 20 millions de voix, et Marine Le Pen plus de 10.
J'ai dans la main les 40 pages de la "Constitution Transitoire Suspensive du 14 février 2018" du Phoenix Français. Je connais cela depuis plus d'un lustre.
Il faudrait avoir plus d'arguments que de dériver tout de suite vers l'ad hominem et l'ad personam.

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1280315625638429&id=100009800109591&comment_id=1280682528935072&reply_comment_id=1281237528879572&notif_id=1603486043099037&notif_t=feed_threaded_comment_reply

Camille Couteau Si le 2e tour Macron Le Pen est garanti, c'est à cause des faux démocrates incapables de se rassembler par un processus démocratique (il n'y a qu'à voir la division FI NPA LO en 2017 : 19,58+1,09+0,64 = 21.31% > 21,30% de Marine Le Pen).

 

samedi 24 octobre 2020

A Eric Dubois, Messenger

Bonjour Eric.
Ce n'est pas une question d'oubli mais de lucidité, de réalisme.
Je suis allé dans 80 manifestations ces deux dernières années, donc j'ai fréquenté beaucoup de gendarmes et policiers (bien plus que toi que je n'ai pas beaucoup vu aux manifs).
Et je peux te dire qu'il y a grandement chez eux un respect de l'autorité, de la hiérarchie. Les "brebis galeuses", les insoumis, les justiciers, sont beaucoup expulsés de ces administrations armées (écouter cette très bonne émission à ce propos : https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/police-tu-laimes-ou-tu-la-quittes").
Ainsi j'entendais des policiers dire : "Vous faites de drôles de résistants." ou "Vous n'avez qu'à voter.". Ils savent que du côté de Macron, il y a la légalité, plus de 20 millions de voix.
Pense à l'exemple de la Grèce (auquel Wikicrate, qui croit comme toi à un renversement par les fonctionnaires armés, ne sait que rétorquer) : sa situation était bien pire qu'en France, avec des enfants qui s'évanouissaient de faim à l'école; on a augmenté le salaire des policiers, ils ont obéi, et il n'y eut nulle révolte des fonctionnaires armés.

 

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/643456833006810/?comment_id=643553102997183&reply_comment_id=646967422655751&notif_id=1603540096262079&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Luca de Paris Jérôme Billard Pour savoir si une association est un parti politique, il suffit de regarder sur le Journal Officiel si elle a une association de financement, ce qui différencie les partis des autres associations : https://fr.wikipedia.org/.../Financement_des_partis...
C'est le cas de La France Insoumise qui est donc bien un parti comme vous le reconnaissez vous-même : https://www.journal-officiel.gouv.fr/.../20160053/1654

Un parti n'interdit pas nécessairement d'adhérer à un autre parti : c'est le cas de #Decidemos/

Votre façon de répéter le discours des dirigeants de la FI me renforce dans mon affirmation que c'est un crypto-parti.

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/643456833006810/?comment_id=643553102997183&reply_comment_id=647182732634220&notif_id=1603562100931872&notif_t=group_comment_mention

Jérôme Billard Je vous ai montré ce qui fait légalement qu'une association est un parti.
Le fait que des partis excluent l'adhésion à d'autres ou à certains autres partis est un choix contingent de ces partis (dans leurs statuts ou leur règlement intérieur), en rien une nécessité légale ou autre.
La France Insoumise est un parti, avec ses statuts que vous ignorez vous-mêmes (je vous défie de vous les faire communiquer par les administrateurs).
https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b/20160053/1653

 

dimanche 25 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/643456833006810/?comment_id=643553102997183&reply_comment_id=647507502601743&notif_id=1603603545326813&notif_t=group_comment_mention

Jérôme Billard La France Insoumise est bien un parti:
"Le 23 janvier 2017, le mouvement devient par ailleurs aussi un parti politique, pouvant se présenter à des élections"
"Par décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date du 23 janvier 2017, l'Association de financement de la formation politique La France insoumise inscrite au registre national des associations sous la référence W913007622, dont le siège social est situé : 6 bis, rue des Anglais, 91300 Massy, est agréée en qualité d'association de financement du parti politique La France insoumise inscrit au registre national des associations sous la référence W913007621 pour exercer ses activités à l'intérieur du territoire national."

 

mardi 27 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/643456833006810/?comment_id=643553102997183&reply_comment_id=648750419144118&notif_id=1603751937960654&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Jérôme Billard Vous présentez comme un avantage le fait de ne pas être admis comme membre adhérent du parti la FI, de ne pas pouvoir "recevoir de financement de la partie embryonnaire juridiquement" (qui reçoit des millions d'euros de l'Etat), alors que cela permet justement à un petit groupe de mener sa barque, gérer beaucoup de financement secrètement...

 

jeudi 29 octobre 2020

Bonne émission avec le philosophe #MatthewCrawford qui décape par rapport à ce qu'on entend de façon dominante sur #FranceCulture, sur la domination du discours "bien pensant" libéral de gauche, sur le désir révolutionnaire de la bourgeoisie (rien que le titre du livre de #Macron : #Révolution"), la haine de soi coupable de la bourgeoisie (révoltes adolescentes, etc). Avec un extrait lu de #RenéGirard vers 18mn.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/trump-dans-loeil-des-philosophes-44-la-revolution-peut-elle-etre-menee-par-lelite

 

vendredi 30 octobre 2020

https://www.facebook.com/marc.jutier.7/posts/3465757450170131?comment_id=3468445933234616&reply_comment_id=3471221996290343&notif_id=1604052127023426&notif_t=comment_mention&ref=notif

Marc Jutier

Toute personne qui s’inscrit sur la plateforme selon ses règles pourra argumenter. Il est prévu l’anonymat des commentaires pour en rester à l’argumentation et éviter les attaques ad hominem.

En fait, cet anonymat n’empêche en rien à une personne de se proposer, mais en fait de la même façon qu’elle en proposerait une autre. L’essentiel est de pouvoir proposer des personnes qui ne sont pas candidates, et de privilégier le choix populaire spontané et non de privilégier les personnes qui se mettent en avant.

Nous ignorons actuellement quelle processus de primaire obtiendrait le plus de participation, et laquelle serait la plus sûre. Il y aura aussi l’obstacle des parrainages des maires. Notre proposition est de les contacter aussi vite que possible pour soutenir un processus démocratique primaire dont on ignore encore le candidat issu.

Après, je pensais qu’il n’y a pas à s’opposer entre une démarche internet et une localisée : nous enregistrerons les numéros de carte électorale, et il faudrait dans ce cas éviter d’additionner les votes de personnes votant aux deux processus.

 

https://www.leparisien.fr/essonne-91/yerres-le-maire-prend-un-arrete-autorisant-l-ouverture-de-tous-les-commerces-30-10-2020-8405797.php

"Il dénonce l'inégalité de traitement entre commerces de proximité et grandes surfaces."
Ces confinements favorisent les grands groupes qui vont s'en sortir, au détriment des petits commerces. Cela va dans le grand #capitalisme qui a placé #EmmanuelMacron afin de #privatiser et #marchandiser.
Il n'a pas été question d'améliorer les conditions de travail et les salaires d'infirmiers dans les hôpitaux publics, ni d'augmenter le nombre de lits.
En France, officiellement 36020 morts (pour 67 millions d'habitants ; en Suède sans confinement, 5938 morts pour 10,3 millions d'habitants, soit la même proportion.
Comme l'a aussi dit #PatrickArtus (https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/economie-les-faux-espoirs-dune-reprise-avec-patrick-artus), la création monétaire accrue ("l'argent magique") va à l'épargne, et donc dans les actifs (actions et immobilier) des plus riches, au détriment des jeunes.

 

A Martin Loizillon sur Telegram CGJ-IDF

L’opposition est inverse. Je te raconte l’historique. Après avoir entendu Etienne Chouard parler du tirage au sort, je lui ai parlé en février 2012 de présenter cette proposition aux élections. Il m’a orienté vers le Rassemblement pour l’Initiative Citoyenne (RIC) d’Yvan Bachaud avec lequel je me suis présenté aux élections. Lorsque j’ai parlé de cette stratégie à Stéphane Brochard, un autre futur cofondateur des Citoyens Concitoyens, il m’ a dit qu’il en était hors de question. Et pourtant j’ai cofondé les CC et y suis resté jusqu’à fin 2019. Etienne Chouard et Emmanuel Valette se sont toujours opposés à cette stratégie. Avec le MCP, rebelotte : ses initiateurs se sont pliés à l’opposition radicale des chouardistes, et donc au socle commun théorique ont été ajoutés le mode d’action  (éducation populaire, ateliers constituants et RIC sauvages).

Ce que je constate, c’est la grande progression des démocrates en France, malgré leur peu de moyen et l’opposition chouardiste (Chouard lui-même préfère soutenir des non démocrates comme Asselineau avec les affreux statuts de son parti : http://lucadeparis.free.fr/politique/upr.htm).

Tu peux vois le problème majeur dans ceux qui ne se mobilisent pas, mais je le vois d’abord dans le peu de cohésion de ceux qui se mobilisent et ne sont pas attractifs : ceux qui ne se mobilisent pas suivraient en pouvant faire au moins le petit effort de voter (comme les millions d’Italiens qui ont fait monter le M5E à 32%).

L’outil de décision que je préconise depuis 2012, nous le finançons enfin à #Decidemos (il est en phase de tests, de débugge) ; c’est un lagiciel libre que d’autres pourront utiliser.

Par contre, organiser une participation aux élections prend beaucoup de temps en amont, donc cela se prépare maintenant, pas en 2021 ou 2022. Donc je ne me concentrerai pas sur les actions chouardistes dominantes en France.

 

samedi 31 octobre 2020

https://www.facebook.com/groups/listesparticipatives2020/permalink/311680142851149/?comment_id=652160388803121

Christophe Dumais Un référendum, lorsqu'il est démocratique (c'est-à-dire lorsqu'il y a iségorie pour les propositions contraires, etc.), est de la démocratie directe car c'est la population qui décide ; alors que lorsque c'est une assemblée de tirés au sort, c'est indirect, car ce n'est pas la population elle-même qui décide, mais une petite proportion statistiquement représentative : s'il n'y avait de décisions que par des assemblées de tirés au sort, ce ne serait plus de la démocratie, mais une oligarchie.
Dimitri Courant écrit là dessus là : https://www.facebook.com/courant.dimitri/posts/2713047818800818?notif_id=1593429019251577&notif_t=close_friend_comment&ref=notif.

 

dimanche 1er novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792098798237348&notif_id=1604172358263966&notif_t=group_comment_follow

Il faut déjà savoir considérer que le nationalisme et l'internationalisme ne sont pas contradictoires. Penser à la Première Internationale, contre la ploutocratie internationale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_internationale_des_travailleurs

 

Le tirage au sort est bon pour faire des assemblées statistiquement représentatives, à mandat impératif.
L'élection sans candidats est bonne pour des mandats impératifs, exécutant au mieux des décisions populaires (démocratiques).

 

Dans Etape Hôtel, il y a "tapoter".

 

lundi 2 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792520118195216&notif_id=1604315012996626&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Hadama Traore Je crois au contraire que tu fais une distinction qui tu n'a pas lieu. Ce n'est pas parce que tu emploies deux suffixes différents (entre "national" et "nationaliste") que cela suffise à argumenter une différence.
Le souverainisme national(iste) veut éviter une souveraineté étrangère dans les deux cas (par exemple par une ploutocratie européenne, bancaire, des firmes multinationales, etc., pour ceux qui sont contre cette UE, par exemple).

 
(Entre parenthèses, je reprécise que je privilégie une souveraineté populaire à une souveraineté nationale).

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792528251527736&notif_id=1604315864178033&notif_t=group_comment_mention

Hadama Traore Voudrais-tu supprimer non seulement la préférence, mais même l'exclusivité nationale, pour les fonctionnaires, qui doivent être français? Faudrait-il engager également des étrangers dans la police et l'armée?
La plupart des gens n'ont qu'une nationalité, qu'un territoire où ils ont le droit de vivre et d'être citoyens: les étrangers qui ont une nation ailleurs devraient-ils avoir les mêmes droits? Dans ton logement, tout le monde devrait-il avoir les mêmes libertés que toi?
Doit-on mettre dans le droit qu'une population très nombreuse (comme les Chinois et les Indiens) a le droit de s'installer librement en France, sans préférence nationale pour les Français?
Il y a par ailleurs aussi des préférences municipales, départementales, régionales en France: en tant qu'habitant à tel endroit, on a accès à certaines "droits" auxquels on n'a pas droit là où on n'habite pas.

Hadama Traore J'argumente et te pose des questions auxquelles tu ne réponds pas.
Quelles positions prétends-tu que je n'assume pas?
Je ne suis ni plus ni moins un politicien que toi (candidats deux fois, élu aucune).
Au delà de l'humanisme, je suis personnaliste (défendant la personne quelle que soit son espèce) et anti-spéciste..

https://www.facebook.com/groups/2107967915960593/?post_id=3416951651728873&comment_id=3416970395060332&reply_comment_id=3417011695056202&notif_id=1604316889572662&notif_t=group_comment_mention

Le peuple vote en grande majorité 37 millions au premier tour de la présidentielle de 2017 sur 47 millions d'inscrits et 50 millions de majeurs, soit plus de deux tiers).
L'impasse est de ton côté, car les décisions se feront sans toi et tes épigones, et donc renforceront tes opposants.
Pendant ce long temps, les politiques seront donc toujours pires pour le petite peuple.
Ecoute Lyes Louffok, membre du Conseil National de la protection de l'enfance, suite à ce qu'il a vécu, et auteur du livre "Dans l'enfer des foyers", autour de 53mn45s https://www.franceinter.fr/emissions/la-bande-originale/la-bande-originale-29-septembre-2020, qui appelle à voter pour les élections départementales car ce sont les départements qui s'occupent de la protection de l'enfance. Appeler à ne pas voter est irresponsable, car la politique se fera sans l'influence des gens qui veulent que cela aille mieux, sacrifiant le présent actuel et un futur proche qu'on laisserait se dégrader pour un lointain futur hypothétique (et selon moi une stratégie irréaliste) où 25 millions millions de bons démocrates ne voteraient plus.

Emmanuel Va La voie électorale est la voie légale pour contrecarrer les politiques dominantes.

Je sais que tu défendais Hugo Chavez (abusivement, comme te l'a indiqué Alfonso mais c'est une autre histoire), qui n'était parvenu à appliquer sa politique que suite à son élection, pas à à son coup d'Etat raté.
Les miettes sont mieux que rien, et c'est un début, dans des municipalités françaises où les citoyens peuvent améliorer leur cadr de vie. Si les opposants sont incapables de savoir rassembler la farine et de pétrir le pain ensemble, c'est qu'ils ne savent pas se rassembler démocratiquement et faire une majorité, et ne sont donc pas suffisamment prêts.
Avec ta politique du pire dans le présent, tu penses à un avenir trop lointain alors que les gens vivent dans le présent, et doivent améliorer les choses actuelles plutôt que de se retirer de la politique légale et de se rendre impuissants. Sans doute es-tu justement trop peu aux abois, pouvant faire le militant au confort avec sa retraite, pour comprendre ce que vivent des gens qui voudraient qu'on améliore des choses au plus vite (ainsi l'exemple de la protection de l'enfance ci-dessus).

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792696684844226&notif_id=1604331671115059&notif_t=group_comment_mention

Hadama Traore Tu me fais honneur en affirmant que je fais de la dialectique socratique. Dans mes questions, il y a des arguments à discuter, à tester, et effectivement, tu n'y réponds pas.
Juste, tu te fais une idée fausse et manichéenne qui t'empêche de répondre sur les mouvements nationalistes ou de libération nationale.
Médite aussi sur le "paradoxe français" à propos de qui a le plus participé à la résistance et à la collaboration en France sous l'occupation nazie. Cela devrait bousculer tes certitudes issues du discours dominant actuel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_paradoxe_fran%C3%A7ais

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792798094834085&notif_id=1604342353997212&notif_t=group_comment_mention

 Hadama Traore Je te cite, sur ce que tu as écrit (et que nous commentons) sur le passé (et qui est faux) :
"La seule fois que les nationalistes ont été à la tête de ce pays, c'était lors du régime de Vichy : du 16 juin 1940 au 8 mai 1945, à méditer."
Ton adage serait-il : faites ce que je dis, pas ce que je fais?
En tout cas, tu bottes à nouveau en touche.

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792816144832280&notif_id=1604344397293358&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Hadama Traore Si tu as bien lu plus haut, je n'oppose pas nationalisme et internationalisme. Je ne suis pas particulièrement nationaliste et je serais plus proche de l'humanisme. Tu aurais plus d'opposition en débattant avec Sylvain Baron sur ce thème.
Je pense aussi que le débat serait assez filandreux car tu ne te cantonnes pas aux arguments mais bottes souvent en touche.
Mais tu peux voir quelques précisions là :
http://lucadeparis.free.fr/politique/protectionnisme.htm

 
Tu n'as pas répondu sur ce qu'est un débat démocratique. Je te préciserais que c'est un débat avec iségorie (égalité du temps de parole de chaque opposition), ce qui est réalisable ; et que la population puisse décider quelque chose par un référendum (ce qui n'est pas réalisable dans nos débats).

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792840041496557&notif_id=1604347177120923&notif_t=group_comment_mention

Hadama Traore Tout à l’heure, tu écrivais que débattre avec des questions, c’était de la dialectique socratique. Maintenant ce serait du journalisme… Dans un débat, il peut y avoir des questions.

Je plaide pour un projet démocratique (et secondairement international socialiste), et ne me place pas dans une dichotomie humaniste/nationaliste qui est peut-être ta marotte mais selon moi ne servira pas à grand-chose sauf à faire défendre finalement Macron contre Le Pen, et BFM contre Cnews, et à vous transformer en idiots utiles du libéralisme internationaliste qui choisit ses épouvantails pour mieux gagner (ainsi le Parti Socialiste de Mitterrand depuis 1983, s’inclinant alors face au capitalisme).

Pour être encore plus clair, lorsqu’en 1945 y eut les mouvements nationalistes de libération des peuples colonisés, c’était sur la base de valeurs humanistes, d’égalité, de liberté, de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Le débat que tu évoques ne serait pas démocratique car ce n’est pas les quelques dizaines ou centaines de nos auditeurs qui auraient une souveraineté pour décider du projet pour la France. Il serait démocratique si cette population décidait de quelque chose en elle-même (comme les adhérents d’une association).

Quant au vocabulaire, épargne-moi ton injonction anti-intellectualiste (je pense qu’il y a la liberté d’expression parmi tes valeurs humanistes) : c’est un vocabulaire qui est utile aux démocrates et leur fournit des outils, des armes sémantiques, conceptuelles, et au contraire est nuisible aux bureaucrates que je combats.

 

L'étau d'intérêt bancaire.

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=792840041496557&notif_id=1604347177120923&notif_t=group_comment_mention

Hadama Traore Et pour te préciser que la dichotomie entre "projet nationaliste" ou "projet humaniste" est un piège qui manque la cible principale, Macron et tous ceux qui ont le plus de pouvoir, dominent en Occident (c'est peut-être différent en Chine quant au nationalisme) ne sont ni humanistes, ni nationalistes.

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=793175404796354&notif_id=1604387561744097&notif_t=group_comment_mention&ref=notif

Hadama Traore Je suis d'accord sur cette trichotomie entre trois tendances : nationalistes-conservatrices-réactionnaires(la droite à son origine), capitalistes-libérales-individualistes (la gauche à son origine), et humanistes-socialistes-travaillistes. C'est même l'histoire des trois grands partis britanniques.
Je suis dans la même préférence que toi pour la troisième tendance.mais il ne faut pas être manichéen.
C'est parce que De Gaulle était nationaliste qu'il a quitté la France et son gouvernement légal en 1940 pour continuer la guerre; ainsi que d'autres nationalistes rejoignant la résistance, alors que le pacifisme des socialistes les a largement plus entraînés vers la collaboration (et avant vers l'accord de Munich).
C'est ce paradoxe (par rapport à la doxa dominante) que révèle Simon Epstein et qui est encore tabou.
A vouloir faire l'ange, on pactise parfois avec la bête.
Une difficulté, dans une lutte à trois camps, est de déterminer quel est le principal ennemi. Dans l'Union Européenne, il est assez évident que c'est le camp du capitalisme-libéralisme-individualisme qui domine, que l'augmentation du nationalisme en est une réaction, en particulier en France depuis 1983 lorsque la politique de François Mitterrand a pris un virage libéral, et que la direction du PCF a peu à peu changé dans ce sens (de Georges Marchais à Robert Hue), les deux orientant des électeurs vers le Front National.

 

mardi 3 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=793365081444053&notif_id=1604408839640917&notif_t=group_comment_mention

Cosimo Lisi Ta définition est restrictive, correspond à ton combat mais pas à tous les usages historiques dont tu veux exclure certains, ainsi :

- les nationalismes indépendantistes anti-impérialistes de décolonisation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalisme#Tendances_%C2%AB_nationalistes_%C2%BB_propres_au_XXe_si%C3%A8cle

- les nationalismes régionaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalisme_en_France#Les_nationalismes_r%C3%A9gionaux

Ces mouvements de libération que tu ne voudrais pas qualifier de nationalistes ont voulu avoir des frontières, ont pu avoir des conflits concernant leurs frontières (comme la frontière fermée depuis 1994 entre l’Algérie et le Maroc à propos du Sahara Occidental).

Je n’en connais aucun qui ait aboli les frontières.

Par ailleurs, dans la trichotomie, c'est actuellement le capitalisme qui abolit le plus les frontières (cas de l'UE, accords de libre échange internationaux).

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?post_id=790955335018361&comment_id=792110968236131&reply_comment_id=793417704772124&notif_id=1604413679640141&notif_t=group_comment_mention

Cosimo Lisi Tu considères une partie pour la totalité :

1 - D’abord avec le nationalisme (dont tu voulais exclure les nationalismes indépendantistes anti-impérialistes de décolonisation, et les nationalismes régionaux) ;

2 - Maintenant tu veux considérer que ces nationalismes indépendantistes anti-impérialistes de décolonisation n’étaient composés que d’internationalistes.

Je pourrais être d’accord pour considérer que c’en était la meilleure part (en particulier Frantz Fanon que tu mentionnes), mais pas pour considérer que c’en était la totalité (Fidel Castro par exemple n’avait pas de visée internationale ses premières années).

D’ailleurs, je n’en connais aucun qui ait appliqué une abolition de leurs frontières entre eux (que ce soit en Afrique ou en Asie du sud-est).

Le capitalisme ne promeut pas que la libre circulation des marchandises et des capitaux, mais aussi celle des travailleurs, ce qui a causé la Première Internationale, « avec pour objectifs principaux de peser sur la politique étrangère des gouvernements afin de soutenir les mouvements de libération nationale et de lutter contre la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle internationale, essentiellement contre le recrutement de main-d’œuvre étrangère pour briser les grèves ou tirer les salaires vers le bas » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_internationale_des_travailleurs#Fondation_de_l'AIT). Cela n’empêche pas qu’il y ait un nationalisme, qui peut être  utilisé par des capitalistes (par exemple dans une politique protectionniste, en particulier par l’empire états-unien, lorsqu’il impose l’extra-territorialité pour taxer ses nationaux vivant à l’étranger).

 

mercredi 3 novembre 2020

La politique est l'organisation intentionnelle (et communicationnelle) de la société.

Un organe est une partie/élément fonctionnnelle d'une entité ou d'un ensemble d'entités vivantes.

Une institution est une partie fonctionnelle d'une société.

 

Se féliciter de la victoire de Biden, c'est comme se féliciter de la victoire de Macron.
Je préférais tellement Bernie Sanders; mais au moins Trump n'a pas déclenché, déclaré de nouvelle guerre contrairement à ses prédécesseurs depuis des décennies. Avec la belliciste Hillary Clinton, où en serions-nous en Syrie, en Iran et ailleurs?
Biden avait voté pour l'inique guerre en Irak...

 

mardi 10 novembre 2020

https://penserlerosaire.blogspot.com/2019/09/les-graines-de-lesprit-de-lalpha-lomega.html?showComment=1605025665344#c1199626905092588898 A Luc-Laurent Salvador

Je ne vois toujours pas ce qui te semble miraculeux avec les mathématiques. Il y a d’abord une certaine adaptation à l’environnement. Ensuite elle n’est qu’à l’environnement utile. Si l’espace est courbe, par exemple, c’est à très grande échelle et cela ne nécessitait pas que nous pensions spontanément à autre chose qu’à un espace droit et infini. Kant n’y pensait pas, et c’est quelques génies des mathématiques qui ont imaginé qu’un espace puisse être courbe comme une surface.

Je pense que tu trouves chez Piaget et ailleurs la capacité d’abstraction de l’esprit par l’assimilation (comme l’abstraction du nombre de carottes…).

Comme il y a l’unité du monde ou du cosmos, tout y est relié, et avec diverses résonances ; j’ignore ce que certaines autosimilarités te font inférer.

 

mercredi 11 novembre 2020

Par votations, nous signifions référendums ou élections : dans les deux cas nous votons, et notre système permet de le faire de la même façon, c'est-à-dire que les personnes sont des propositions, comme les propositions à un référendum. Les résultats (chaque votant pouvant voter de +9 à -9) permettent de faire un classement des préférences résultantes de l'ensemble des votants.
Le détail du cahier des charges qu'on a soumis aux informaticiens n'est pas publié pour des raisons contractuelles, sauf ma proposition initiale (avec une mise en page erratique) : http://lucadeparis.free.fr/politique/plateforme.htm

 

jeudi 12 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/770882070161207/?comment_id=771013333481414&reply_comment_id=771310136785067

Christophe Degang
 Nous ne proposons pas que le vote électronique soit utilisé pour des décisions politiques, alors que l'Etat est riche.
Nous sommes des opposants aux faibles moyens financiers, et dans ce cas le vote électronique est un levier contestataire économique.

 

 

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-democratie-directe-228458#forum5905980 beo111

Je viens de retourner sur ton article « Le mandat impératif » afin de vérifier que tu n’avais pas contre-argumenté à mon dernier commentaire, du 7 octobre 22:53 : https://www.agoravox.fr/commentaire5871856. Je précise qu’en démocratie, je parle de mandat impératif pour des mandataires qui n’ont pas de programme venant d’eux, devant exécuter les décisions démocratiques, populaires.

Pour utiliser le logo de Decidemos, il faudrait que tu en sois membre (ce qui n’est pas encore le cas d’après le listing) et que ton utilisation soit dans le cadre de ses statuts et autres décisions (c’est pourquoi il y a très peu de publications sous le nom de Decidemos).

Actuellement tu fais partie de Décidons Nous-Mêmes et tu peux déjà utiliser cette participation.

Nous laissons les citoyens des circonscriptions choisir librement et démocratiquement leur méthode de désignation de leurs candidats aux élections (élection sans candidat, tirage au sort…). Tant que tu es seul dans ta circonscription, tu peux faire selon ta méthode. Si d’autres démocrates te rejoignent, vous déciderez démocratiquement si vous poursuivez selon ta méthode ou une autre.

Les candidats de Décidons Nous-Mêmes seront ceux qui s’engagent devront se soumettre à une charte des candidats et à un accord de coalition (actuellement surtout discuté avec Brest La Liste Citoyenne). L’accord de coalition suppose l’unanimité des groupes y participant. Cela m’étonnerait que les grands partis acceptent un choix local et démocratique des candidatures (en général l’essentiel du pouvoir dans les partis classiques est dans une oligarchie des commissions de désignation des candidatures, les copains coquins se distribuant les bonnes places…).

 

vendredi 13 novembre 2020

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/la-democratie-directe-228458#forum5906477 @beo111
— Si on ne met pas de mandat impératif pour l'exécution des décisions populaires, il n'y a simplement pas de démocratie si le mandataire faisait ce qu'il voudrait comme c'est le cas actuellement, les promesses n'engageant pas celui qui les fait. Dans une démocratie, élu sans candidature, un mandataire n'aurait pas de programme électoral (et il n'y aurait plus besoin de partis puisque la raison de leur existence sont les campagnes électorales).
— Par contre, une assemblée de tirés au sort a plutôt un mandat représentatif (dans le cadre du respect des référendums passés, et de la constitution elle-même ne pouvant se décider que par référendums comme en Suisse), car elle est elle-même une représentation statistique de la société ou de la circonscription, et agit à peu près comme le ferait la population (ce que les référendums souverains permettent de contrôler) si elle avait le temps de s'occuper de tout.

Je suis bien curieux (pessimiste à priori) des discussions que tu pourras avoir avec les partis classiques.

 

samedi 14 novembre 2020

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sexe-morale-progres-modernite-228612#forum5907663

L’auteur Jacques-Robert Simon se base sur des prémisses fausses, de par son ignorance de l’anthropologie.

Ainsi il ignore qu’il existe des sociétés sans père ni mari, tels les Na de Chin étudiés par Hai Cua. On pourrait aussi mentionner les travaux de Bronislaw Malinowski sur d’autres sociétés matrilinéaires.

Surtout, il ignore les résolutions de René Girard dans La Violence et le sacré sur les interdictions sexuelles dont l’inceste (forte dans la société des Na), et de son origine dans l’évitement des rivalités et des violences désagrégeant la société.

 

https://www.facebook.com/groups/lejourseleve/?multi_permalinks=801958397251388%2C801551287292099%2C801911177256110%2C801960660584495%2C801563423957552&notif_id=1605297075212717&notif_t=group_activity&ref=notif

https://www.facebook.com/larevolutionestenmarchenationale/

Je ne comprends pas : Eric Drouet veut être candidat à l'élection présidentielle et donc trouver cinq-cent parrainages. Hadama Traore le félicite et veut être candidat à l'élection présidentielle et donc trouver cinq-cent parrainages.
Donc il devrait y avoir plusieurs candidats en concurrence contre ce qu'il appelle les camps "capitaliste" et "nationaliste", maximisant ainsi les risques de défaite par dispersion des voix.
Pourquoi ne pas promouvoir une procédure primaire unie?

 
Par ailleurs il prétend que le camp "humaniste" est désavantagé parce qu'il faudrait neuf millions d'euros pour une campagne présidentielle.
Si on comprend pourquoi le camp "capitaliste" les a facilement, pourquoi le camp "nationaliste" l'aurait plus facilement que le camp "humaniste"?
Par ailleurs, lorsqu'on est majoritaires populairement, on a moins besoin de monnaie mais surtout d'union : le non au référendum de 2005 l'a emporté avec beaucoup moins de dépenses (beaucoup moins de médiatisation).

 

lundi 16 novembre 2020

Luc-Laurent Savaldor https://www.facebook.com/groups/theoriesacrificielle/permalink/1233502073418229/?comment_id=1276254702476299&reply_comment_id=3019180091517076

"1) [...] l’invention par les protohominiens d’un mécanisme de « bouc émissaire »".
Dans ton article sur l'hominisation, tu mentionnais les poules boucs émissaires, brimées par les autres, et dont l'absence, lorsqu'on les retirait, causait plus de violences entre les poules, leur santé se dégradant.
Donc ce mécanisme serait plus ancien et plus répandu parmi des sociétés animales.

 

Jared Diamond mentionne les observations de Hans Kruuk sur les hyènes (p. 510) et de Jane Goodall sur les chimpanzés (p. 511-516).
Comment peux-tu parler de "parcimonie" :
- lorsque'un mâle hyène d'une clan "fut littéralement mis en pièces" par une douzaine de hyènes d'un autre clan (tu trouveras les détails des sévices p. 510);
- lorsque les singes entelles ou des lions tuent des nouveaux-nés de la même espèce, lorsque les loups tuent d'autres loups d'autres troupes?
Je suis un peu étonné de ta part, qui avais tendance à nier une différenciation essentielle entre les humains et les autres animaux, d'en établir ici une.
Jared Diamond explique une faible efficacité des agressions par les chimpanzés par l'absence d'armes et par des capacités intellectuelles inférieures (p. 514-515).
Après, je peux me demander ce que tu appelles intention de tuer : celui qui veut manger un agneau voudrait peut-être qu'il continue à vivre quant même, mais il le tue bien intentionnellement pour le manger mort... Lorsqu'un lion tue un lionceau, c'est parce que la lionne continuerait à s'occuper de son lionceau vivant.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/774116673171080/?comment_id=774146976501383&reply_comment_id=774662166449864

Le système capitaliste repose sur la création monétaire par le crédit, et donc sur l'endettement.
Si toutes les dettes étaient remboursées, il n'y aurait plus de monnaie.
C'est ce qu'a compris Irving Fisher avec la crise de 1929, où la diminution de la demande de crédits a causé une baisse de la quantité monétaire en circulation, renforçant la crise. Il a donc proposé du système de réserves fractionnaires pour un système de réserves intégrales ou monnaie pleine.
André Feigeles  J'ai rien compris !
 C'est bien le problème : la plupart des gens ignorent cela tellement c'est peu expliqué. C'est en cela que nous sommes dans une crypto-ploutocratie; et c'est aussi cela, que je n'ai compris qu'en 2008, qui m'a rendu plus radicalement démocrate.
Il faut comprendre que dans nos sociétés, la monnaie est créée par le crédit et détruite par le remboursement.
Ce livre dont j'ai fait des citations pourrait vous aider à le comprendre:
http://lucadeparis.free.fr/index/derruder_mensonges.htm
 

 

 

mercredi 18 décembre 2020

https://www.facebook.com/dalloooniel.taoghghhjjhjhj/posts/3542636739133989?comment_id=3547794995284830&notif_id=1605706686422836&notif_t=comment_mention&ref=notif Daniel Tanuro

Il est assez faux de considérer le fascisme comme anti-système.
Hitler a été choisi comme chancelier sans obligation par les élites alors que son parti baissait aux élections, contrairement au parti communiste.
Pour suivre ses financiers, Hitler en avait éliminé les tendances anticapitalistes, socialistes et travaillistes (Gottfried Feder, Gregor et Otto Strasser).
Ou alors il faudrait aussi considérer que la mafia italienne était du système, car Mussolini s'y attaqua, alors que les Etats-Uniens se sont appuyés sur la mafia pour conquérir l'Italie.
Il faudrait aussi considérer que Franco et Salazar étaient anti-système.
Bref, il y a dans l'argumentaire une reductio ad hitlerum et un point Godwin assez grossiers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gottfried_Feder#Les_ann%C3%A9es_1920

 

 

jeudi 19 novembre 2020

https://www.facebook.com/dalloooniel.taoghghhjjhjhj/posts/3542636739133989?notif_id=1605706686422836&notif_t=comment_mention&ref=notif

Daniel Tanuro Vous avez écrit que "le fascisme classique se distingue de l'extrême-droite en ceci qu'il constitue un mouvement social-réactionnaire de masse, militant et "anti-système".
Les éléments que j'ai indiqués prouvent que le fascisme n'était pas anti-système. Il était antidémocratique par l'utilisation de la violence contre le débat et la souveraineté populaire, pour une oligarchie comme l'était déjà et l'est toujours le "système" dominant (oligarchique et antidémocratique).

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=776464452936302&reply_comment_id=776868106229270

Par contre j'argumente que les élus votent tels que la décision des membres a abouti : si 60% des membres ont décidé quelque chose en interne, si cela s'appliquait en interne, il faudrait faire pareil en externe. Ainsi 100% des élus (et autres mandataires impératifs) devraient l'appliquer.
Sinon, nous agirions contre la décision aboutie : si 60% de nos élus votaient oui et 40% votaient non, nous n'aurions plus que 20% de nos élus pour faire aboutir notre décision, soit cinq fois moins, et nous pourrions dans des assemblées faire passer l'opposé de la décision majoritaire. Or il ne s'agit pas d'un jeu, mais d'une réalité avec des conséquences graves.
Bertrand Clocher Imaginez Que nous ayons 10 élus dans une assemblée de 100 personnes. Des politiciens veulent installer un supermarché (comme à Saillans), mais notre consultation (ouverte à tous les citoyens, et qui a donc beaucoup plus de participants que ces votes de politiciens) montre que 60% de nos nombreux votants n'en veulent pas ; s'il y a 48 politiciens élus des partis classiques qui veulent du supermarché, et 42 qui n'en veulent pas, il y a deux possibilités:
- soit, comme vous le proposez, nos élus votent en proportion des votes de notre consultation: il y aurait donc 52 élus pour le supermarché, et 48 contre: le supermarché se fait contre la volonté majoritaire;
- soit nos élus votent tel que l'a voulu la majorité populaire: cela fait toujours 48 élus pour le supermarché, et 52 contre: le supermarché ne se fait donc pas, conformément à la volonté majoritaire.

Bertrand Clocher Contrairement à ce que vous affirmez, il n'est pas antidémocratique mais au contraire démocratique que le parti fasse exécuter la décision majoritaire, et donc dans mon exemple, fasse voter unanimement ses élus pour ce faire.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/?post_id=776221116293969&comment_id=777001959549218&notif_id=1605800387327671&notif_t=group_comment_mention

Cyril Colard Tu décris là ce que tu souhaites, non le mandat représentatif.

« Le mandat représentatif est une forme de mandat politique qui possède la caractéristique d'être général, libre et non révocable. C'est-à dire que le représentant peut agir en tous domaines à sa guise car il n'est pas tenu de respecter les engagements qu'il aurait éventuellement pris devant ses mandants. Il s'oppose au mandat impératif. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandat_repr%C3%A9sentatif).

Je suis contre la démocratie liquide ou représentative du Parti Pirate, car elle favorisera les personnes notables ayant une réputation, qui est construite avec divers biais (médiatiques, financiers), et elle aboutit à un certain conservatisme, favorisant ce qui est déjà dominant: il y aurait plus de juges et parties décideurs que dans une réelle démocratie.

Elle ne vaut vraiment pas la population, ou une assemblée populaire de tirés au sort, qui décide d’une proposition suite à l’audition égale des arguments pour et contre (c’est l’iségorie).

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/?post_id=776221116293969&comment_id=776881619561252&reply_comment_id=777075206208560&notif_id=1605796029649413&notif_t=group_threaded_comment_reply

Je ne vois pas ce qu’apporte la partie « Histoire » de cet article, car il s’agissait dans l’ancien régime, avant les premiers partis en Angleterre, justement d’une époque où on n’opposait pas mandats représentatif et impératif (l’avocat représentant ayant alors un mandat que l’on appelle maintenant impératif), ce dont nous parlons maintenant, et qui fait que le mandat impératif, étant anticonstitutionnel (en France par exemple) implique que la population n’est pas souveraine, et donc que nous ne sommes pas en démocratie : le mandataire représentatif n’est pas libre de seulement « adapter » comme tu écris, mais est libre (souverain) pour faire l’opposé de son programme électoral ; les citoyens peuvent ainsi élire des opposants successifs qui appliqueront la même politique dont ne veut pas la majorité …

 

Il faut une part de vote direct pour rester en démocratie, en premier lieu pour ce qui est le plus important, que ce soit objectivement (la constitution) ou subjectivement (au choix des pétitionnaires). Mais le critère important n’est pas que chacun puisse voter le plus possible, mais que le vote de chacun ait le temps d’être éclairé par des débats contradictoires et iségoriques. On n’est pas en démocratie si on vote énormément où qu’on délègue son vote sous l’influence de communications dominantes (et pas forcément majoritaires, ce pourquoi certains achètent des médias : même l’option minoritaire doit avoir un temps d’exposition égale afin qu’une innovation puisse autant argumenter).

 

Il me semble que le panarchisme rentre dans un cadre de nomadisme libéral, ne mettant pas la solidarité en premier lieu (je soutiens la triarticulation sociale).

Avec le panarchisme, ce serait moins la démocratie qui serait soutenue que l’individualisme.

Considérer le panarchisme comme forme ultime de la démocratie me fait plutôt penser à la confusion courante en novlangue contemporaine entre démocratie et libéralisme qu’a repérée Jean-Claude Michéa  (http://lucadeparis.free.fr/index/michea_empire.htm).

 

lundi 23 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=776881619561252&reply_comment_id=779825219266892

Cyril Colard
 Comme je l'ai déjà écrit, lorsque je parle de mandat réprésentatif, c'est tel qu'on a parle maintenant par opposition au mandat impératif, et cela a une connexion directe avec ce qui est démocratique et ce qui ne l'est pas (l'article 27 de la Constitution déclarant que "Tour mandat impératif est nul." faisant entre autres articles, que nous ne sommes pas en démocratie).
Cyril Colard
 Je comprends que le panarchisme permettrait à toute sociétaire de faire sécession, par exemple à tout enfant ayant bénéficié d'une solidarité sociale (éducation et soins gratuits grâce aux impôts), puis étant devenu richissisme de décider de ne plus payer d'impôts pour ne plus participer à la solidarité.
Promouvoir cela ne ressort pas de la démocratie, mais d'une conception individualiste libérale moderne développée en Occident, comme lorsque Margaret Thatcher prétendait qu'il n'y pas de société.
Or, qu'il y ait démocratie ou non, il y a dans toute société des faibles (enfants, malades, vieillards) dont on s'occupe plus ou moins bien (j'entendais que dans l'oeuvre d'Ayn Rand il n'y a pas d'enfants...).
Démocratiquement, c'est à la population de déterminer si cela est autorisé ou pas (mais je suis assez optimiste sur ce qu'elle déciderait par décence commune, comme dirait George Orwell).
On peut aussi invoquer l'exemple paradoxal des Etats-Unis qui peut profiter de son pouvoir impérial pour imposer ses compatriotes extraterritoriaux.

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=776881619561252&reply_comment_id=779831365932944

« Deux peuple qui n'ont rien a voir et qui ne doivent pas dominer l'un sur l'autre. »

D’accord, mais qu’est-ce qu’un peuple là ?

Dans le panarchisme, il ne s’agit pas de peuple mais de choix individuel (« où chacun s'affilie au gouvernement de son choix », https://fr.wikipedia.org/wiki/Panarchisme).

En quoi les être communiste ou libéral ferait-il l’appartenance à un peuple ? Les enfants libéraux d’un communiste français ne feraient pas partie du même peuple français qui n’existerait plus, ni de la même famille…

En démocratie, on se soumet à nos propres lois (l’autonomie selon Cornelius Castoriadis). La démocratie n’est pas la souveraineté de la majorité mais celle de la population. Il y a des cas où la majorité ferait la décision (lorsqu’il faut tous conduire à droite ou à gauche par exemple) ; il y a des cas où ce qui est le plus unanime l’emporterait sur ce qui est juste majoritaire, lorsqu’il y aurait contradiction entre les deux ; il y a des cas où ce qui est minoritaire peut être réalisé comme ce qui est majoritaire.

Tu ne reprends et ne réfutes pas mon argument : l’enfant bien élevé dans une société (en particulier riche, bienveillante), qui en fait un adulte ayant beaucoup d’atouts, a une dette envers ses sociétaires (comme il y a déjà en France une loi imposant la solidarité entre ascendants et descendants d’une famille) : cela existe qu’il y ait ou non démocratie ; et refuser cela est être adepte d’un hyper-individualisme (que l’oligarchie occidentale actuelle dominante veut continuer à répandre).

Tu veux penser (romantiquement, comme dirait René Girard) comme si nous étions des individus issus de rien et ne devant rien à personne ; alors que nous tous sommes issus d’un peuple, et de familles.

L’oligarchie, c’est lorsqu’une petite proportion est souveraine. Je ne vois pas en quoi cela serait une démocratie, donc, alors que cela en est l’opposé.

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=776881619561252&reply_comment_id=779831365932944

« la personne part avec ca part de la propriété public » : c’est absurde, puisque dans ce cas ce n’est plus de la propriété publique, si la personne part avec sa part de routes, d’écoles, de musées.

« null génération n'a le droit de contraindre les générations future. » : donc les jeunes seraient dans ton système moralement en droit de laisser crever les vieux sans soins.

« ton systeme basé sur le vote dans lequel on penche actuellement plus vers du libéralisme » : le vote ne fait pas la démocratie, surtout lorsque la plupart des votes sont non des référendums, mais des élections, qui plus est avec des candidatures, et à mandat représentatif et non impératif.

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=776881619561252&reply_comment_id=779904249258989

Je ne vais pas reprocher à des sociétaires de ne pas vouloir participer à une société dictatoriale, oppressive, etc., et à vouloir s’en échapper (ou à Henry David Thoreau de refuser de payer ses impôts à un État qui admet l'esclavage et fait la guerre au Mexique).

Je le répète encore, c’est une question de dette : celui qui a au contraire bénéficié d’une société bienveillante, qui a fait fructifier ses chances, a le devoir de participer à la perpétuation d’une telle société.

 

Si tu prônes qu’on ne s’occupe des vieux que par « choix moral », c’est donc que ce ne soit que librement, avec la liberté de ne pas le faire et de les laisser crever, alors que la morale (à distinguer de l’éthique), c’est faire des choses par ce que c’est bien, et qu’il y a au contraire ce qui est immoral.

Ce que tu prônerais donc, c’est ce que veulent certains des plus riches qui ne voudraient plus d’impôts, mais faire librement ce qu’ils veulent de leur fortune, sous couvert de « philanthropie ».

Tu prônes aussi d’avantager le passager clandestin : l’égoïste ferait le « choix moral » de ne pas aider les faibles, et l’entraide ne reposerait que sur la part d’altruistes qui se sacrifieraient.

C’est bien le libertarisme.

Par contre, la démocratie est le contraire d’une dictature où une oligarchie est souveraine.

« mais qui est juge ? »

Dans la même société, comme dans la France oligarchique, ploutocratique, certains peuvent avoir profité des lois (héritage, chances) et d’autres en pâtir (difficulté de faire aboutir des actions judiciaires si on est pauvre, etc.). La morale permet de voir facilement qui a le devoir de contribuer (comme Liliane Béthencourt plus riche personne de France par héritage) et à qui la France est en dette (par exemple les victimes de l’affaire Saint-Aubin).

Que tu sois communiste ou non, il y a déjà des propriétés publiques qui ne sont donc pas tes propriétés : certaines appartiennent à la France, d’autres à la région, au département, à la municipalité.

Une piscine ou une bibliothèque est souvent un choix municipal : ce sont les sociétaires locaux qui en décident, pas ceux aux antipodes qui ne connaîtront même pas son existence.

Cyril Colard "Je prefere les non altruiste se déchiré entre eux loin de moi"
Tu leur donnes quel territoire? Où c'est toi qui dois partir? Qui décides de cela?
Tu es optimiste en pensant que les égoïstes vont se déchirer entre eux dans l'Egoïstan en laissant tranquilles et bienheureux chez eux les Altruistanais

Qui décidera qui part et qui reste ?

C’est peut-être les puissants qui vont te faire partir de France s’ils préfèrent ce territoire, et ils t’autoriseront à faire ta société aux Iles Kerguelen.

Actuellement, les plus puissants préfèrent mettre leurs fortunes dans des paradis fiscaux mais passer quelques bons moments en France (parfois moins de six mois par an pour ne pas y payer d’impôts sur le revenu).

La morale n’implique pas que tout le monde soit moral (sinon il n’y aurait plus d’assassins, d’escrocs).

« Si on nous permet »

Qui vous permettrait cela ?

Vous expatririez les super-riches ? Pour quelle raison n’accepteriez-vous plus la monnaie des super-riches alors qu’elle s’est constituée avec la même monnaie que la vôtre ?

Cyril Colard "Au contraire, les personne très moral sont extremement rare..."
C'est bien pourquoi il ne faut pas compter sur le "choix moral" qui serait trop rare, mais sur des obligations morales équitables.

Cyril Colard Je suis bien curieux de voir les partages de territoire, avec toutes les exodes forcées (je ne pourrais plus être communiste et habiter Paris, ou libéral et habiter Trifouillis).

Cyril Colard "Le pouvoir, je compte sur cellui du peuple" : cela m'étonnerait que les peuples veuillent découper les nations en territoires philosophiques.

Cyril Colard Que le territoire soit suffisamment grand n'est pas le problème, puisque la population serait aussi nombreuse. Le problème, c'est que les gens acceptent de quitter leur habitat pour des idées philosophiques.

Cyril Colard Je pense qu'on peut arriver à des avancées avec un fonctionnement démocratique.
Déjà, c'est plus paisible en Suisse avec les RIC qu'en France avec les GJ qui ne peuvent pétitionner pour en déclencher.
Cyril Colard Les taxes à l'importation sont autre chose que de ne pas accepter la monnaie d'un autre Etat comme tu écrivais: au contraire, c'est l'accepter.
(Je suis pour un protectionnisme solidaire.).
Cyril Colard
 Aussi ploutocratique la Suisse soit-elle (pas d'iségorie, financement des partis par les firmes), la Suisse reste le pays le plus démocratique de la planète avec la moitié des référendums politiques dans un seul pays.
Un régime qui n'a pas permis qu'une minorité arrive au pouvoir (référendum de septembre 1935), un régime où on n'a pas à manifester pendant des années, à se faire crever les yeux pour tenter de faire respecter des idées majoritaires.

 

mardi 24 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=776881619561252&reply_comment_id=779938232588924

Cyril Colard
 Les GJ sont allés manifester parce qu'une oligarchie ploutocratique (une minorité de privilégiés) décidait d'augmenter leurs impôts indirects (taxes sur le carburant) en même temps qu'ils leur fermaient leurs services publics de proximité et leur enjoignaient d'accepter des emplois plus éloigner, les contraignant à faire plus de kilomètres, à payer plus d'impôts pour moins de services publics, et alors qu'ils réduisaient les impôts des riches (ISF).
Une délibération démocratique (RIC avec iségorie, assemblées de tirés au sort) aurait mené à un autre résultat.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=779792715936809&reply_comment_id=780303032552444

Bertrand Clocher Si on est démocrate, ce n'est pas pour qu'une minorité impose à une majorité (ce serait une oligarchie, d'« oligo », petit : souveraineté d’une petite proportion de la population).

Le parti démocratique accepte le vote de tous les citoyens, y compris de ceux qu'ont élu les opposants du parti démocratique.

Par contre, les élus opposants peuvent voter comme ils veulent, dont contre leurs promesses.

Imaginons que notre consultation (par exemple pour le RIC constituant, ou une assemblée constituante tirée au sort), qui a eu une large participation, ait eu 80% de oui 20% de non, et que nous ayons une majorité de 60% dans l'assemblée, et que les 40% des élus opposants votent contre (sans considérer ce que fut leur programme, le souhait de la population, mais peut-être par exemple de ceux qui ont financé leur carrière et leur campagne).

Si les élus démocrates votaient à proportion, 48 voteraient pour et 12 contre. Donc au lieu de faire respecter la volonté populaire (bien représentée par notre majorité dans l’assemblée, et le référendum aux quatre cinquièmes pour la proposition) avec nos 60% nous ferions passer une volonté minoritaire opposée à 52%.

 

jeudi 26 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=779792715936809&reply_comment_id=781545079094906

Julien Volle Ce sera aux démocrates de choisir s'ils veulent que leurs élus se retirent d'une assemblée où ils sont minoritaires.
J'argumenterais contre. Là, il y a sept centaine d'élus conseillers municipaux démocrates en 2020. Ils ne se sont pas retirés, ils transmettent ce que veulent des citoyens, et transmettent aux citoyens ce qui se passent.

Pour la vaccination, les pro argumentent sur la protection des autres, en particulier de ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour raisons sanitaires.

Sinon, effectivement, la démocratie étant la souveraineté de toute la population et non de la majorité, les volontés minorités doivent être respectées autant que possible (ce n'est pas possible s'il s'agit de choisir si on roule à gauche ou à droite).

 

https://www.facebook.com/mouvementdesabstentionnistes/posts/3550067578392732?notif_id=1606353432917967&notif_t=comment_mention&ref=notif

Mouvement Des Abstentionnistes Dans une stratégie comme dans l'autre, si les groupes ne s'organisent pas démocratiquement comme ils veulent que la société fonctionne, les remplaçants seront probablement de nouveaux dictateurs (URSS, Cuba, etc.), ou sinon décevront et redescendront (comme le #M5E en Italie).

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=779792715936809&reply_comment_id=781862672396480

Bertrand Clocher Ce n'est pas une tricherie, puisque c'est notre projet que tous les citoyens puissent participer à la décision.
Après, quant la décision est prise, on l'exécute. Donc, nous nous donnons les moyens de le faire. Il est cohérent que nos élus aillent tous dans le sens de ce qui a été décidé.

 

Personne ne le voyait aussi laid, osciller.

 

vendredi 27 novembre 2020

La solidarité est prioritaire, car elle permet plus d'égalité (aidant les faibles, enfants, vieillards, malades), et elle permet plus d'égalité dans la liberté (les personnes étant plus sécurisées, comme dans la flexisécurité).

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/776221116293969/?comment_id=779792715936809&reply_comment_id=782502225665858

Julien Volle Considérez l'exemple de l'eurodéputé Nigel Farage : c'est par sa présence dans le parlement à Strasbourg qu'il a eu une tribune médiatique afin de réussir le Brexit, tout en étant très minoritaire et en porte-à-faux (en situation paradoxale) dans cette assemblée.
Cela réfute l'idée qu'il n'aurait été "qu'un faire valoir des décisions prises par le groupe majoritaire"

 

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557?utm_source=facebook&utm_medium=bylinefacebookbutton&fbclid=IwAR17qo7F8OWf18CJgf94SdZ2h2cbqDM6TjAtUcPRJhuq5uYlQkzdw0828-E

https://www.facebook.com/luclaurent.salvador/posts/10157805010992865?comment_id=10157811164442865&notif_id=1606564902051418&notif_t=feed_comment_reply&ref=notif

A Thierry Ripoll

Vous vous placez d’emblée dans une aporie : en considérant que le complotisme ne fait par définition que des théories fausses, vous devez avoir l’omniscience nécessaire pour connaître la vérité ou la fausseté de toute théorie afin de conclure indubitablement si elle est complotiste ou non ; donc, vous devez savoir quelle théorie est vraie quant aux assassinats de Robert Luther King, de John Kennedy, de Robert Kennedy, des attentats du 11 septembre 2001, de l’affaire Saint-Aubin, de la mort de Robert Boulin, etc., afin de déterminer si les auteurs des théories dissidentes sont des « complotistes » ou des lanceurs d’alerte héroïques.

Or, si vous étiez objectif, vous devriez au contraire qualifier de complotiste non une théorie objectivement vraie ou fausse, mais une attitude, selon deux possibilités :

-          Est complotiste une attitude qui considère qu’il y a plus de complots qu’on ne dit, qui s’intéresse particulièrement à rechercher ces complots, à tort ou à raison (c’est mon option) ;

-          Le complotisme est une accusation de l’autorité dominante afin de disqualifier des dissidents la dénonçant et la menaçant (c’est l’option de Luc-Laurent Salvador).

Sinon, vous êtes dans une attitude comparable de ceux qui considèrent qu’une rumeur est fausse par définition. Or, pour prendre un exemple réfutant cela, j’entendais dans les années 1980 que François Mitterrand avait une fille cachée et un cancer (tout aussi caché…). C’était une rumeur, mais nous savons depuis qu’elle était vraie. Donc, en fait, ce qui faisait que c’était une rumeur était non le fait que l’assertion fut fausse, mais qu’elle se transmettait par des biais officieux, de personnes à personnes communiquant en privé, sans source vérifiable.

En restant dans le cadre objectif de la vérité ou de la fausseté (que vous sauriez d’emblée), et non de ce qui fait une théorie du complot ou une rumeur, ou un complotiste indépendamment d’une vérité qu’on ne connait pas nécessairement car n’étant pas omniscient, vous vous placez en fonctionnaire chien de garde.

En vous auto-qualifiant de « dissident », vous me rappelez ce que Philippe Murray appelait des « mutins de Panurge » ; et me faites aussi penser à l’analyse par Gabriel Tarde (dans Les Lois de l’imitation) de la contre-imitation, nécessaire pour exister dans les milieux créatifs, mais qui reste dans l’imitation de faire quelque chose de différent comme ses prédécesseurs...

Et pour illustrer l’auto-aveuglement que je perçois, je pensais à cette citation : « Il est difficile de faire comprendre quelque chose à quelqu'un dont le salaire dépend du fait qu'il ne comprenne pas. .» (Upton SInclair).

 

dimanche 29 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783526958896718

Luc Laforets 1 - La démocratie directe ne peut concerner au maximum que quelques dizaines de décisions annuelles par référendum, les plus importantes (comme les constitutionnelles, comme en Suisse) et les plus pétitionnées.
2 - Les assemblées de tirés au sort font des assemblées statistiquement représentatives de la population trop nombreuse, pour avoir le temps de faire de nombreuses décisions secondaires.
3 - Les décisions tertiaires seraient prises par des ministres et autres mandataires impératifs exécutifs élus à un tour sans candidature (par exemple tous les quatre mois, lors des journées référendaires qui seraient aussi les journées de remplacement d'un tiers des assemblées de tirés (avec eux un mandat d'un an).

https://www.facebook.com/groups/decidemos/?post_id=783515015564579&comment_id=783701762212571&notif_id=1606659902662382&notif_t=group_comment&ref=notif

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783701762212571

Luc Laforets 2 - Chacun ne peut voter pour toutes les décisions en ayant examiné tous les arguments auparavant. Une assemblée de tirés au sort est un mini-public qui déciderait comme le déciderait les citoyens s'ils avaient le temps de tout examiner. C'est ce qu'avait compris Aristote, Spinoza et Montesquieue, définissant la démocratie par le tirage au sort, l'élection (avec mandat représentatif et non impératif, distinction faite par Rousseau) étant de l'aristocratie.
3 - Si le mandat des élus pour des postes exécutifs n'est pas impératif, cela fait d'eux les souverains comme dans notre Constitution, et donc ce n'est pas une démocratie.

 

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557#comment_2398165

Vous essayez maintenant d’atténuer vos propos sur ce qui serait une caractéristique faisant qu’une théorie soit complotiste ou non : ce ne serait plus qu’elle soit « fausse par définition » mais qu’elle soit « déconnectée du réel ».

Mais qui serait le juge de ces élégances, du degré de connexion ou de déconnexion ? Même la théorie platiste que vous aimez invoquer n’est pas totalement déconnectée du réel : la réalité est telle que la Terre est très grande par rapport à nous, et que sa courbure est très faible à notre échelle, et la plupart du temps négligeable (par exemple en architecture, et autres constructions).

Il est aussi intéressant que vous preniez comme exemple cette théorie (en tant que dissimulée par un complot) dont les adeptes doivent être assez rares, mais qui est utile pour servir d’épouvantail et de rideau de fumée aux plus sérieuses et menaçantes pour de réels comploteurs.

Il n’est pas difficile d'imaginer que l’amusante théorie platiste, comme vous le faites, est utilisée pour amalgamer ces hurluberlus (ou manipulés, ou manipulateurs) avec ceux qui dénoncent des complots, et les ridiculiser dans cette assimilation abusive.

Les complots sont des crimes dans le code pénal : « Constitue un complot la résolution arrêtée entre plusieurs personnes de commettre un attentat lorsque cette résolution est concrétisée par un ou plusieurs actes matériels. » (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006418368/1994-07-30/). Il est évident que les comploteurs s’efforcent à ce que leurs complots ne soient pas découverts, puis qu'ils ne soient pas condamnés.

Voyez les derniers développements de la mort de Robert Boulin (https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/11/08/affaire-robert-boulin-une-nouvelle-expertise-invalide-les-conclusions-d-une-mort-par-noyade_6058978_823448.html, https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/recit-le-crime-a-ete-maquille-en-suicide-40-ans-apres-la-mort-du-ministre-robert-boulin-le-long-combat-de-sa-fille-pour-la-verite_3680325.html, https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2091633-robert-boulin-vers-un-crime-d-etat.html, https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2091633-robert-boulin-vers-un-crime-d-etat.html) : ne s’agit-il pas bien d’une théorie du complot d’assassins, contre la thèse officielle du suicide ? Ou ces médias sont-ils complotistes ? Ou est-ce que ce que vous appelez connexion « avec le réel » est la réalité sociale, c’est-à-dire que la théorie du complot ne soit pas ou plus attaquée par les médias dominants ?

Ensuite vous invoquez le « scepticisme » dont vous vous faîtes un professeur. Nous pouvons vous retourner la profession de foi. L’examen de certaines affaires politiques, de crimes d’Etat, de révélations faites des décennies après, de découvertes scientifiques renversant les dogmes, incitent justement à être plus sceptiques sur les discours officiels ou dominants. Le scepticisme est bien l'opposé du dogmatisme, et ce sont plutôt les dominants que les dominés qui établissent les dogmes.

Le problème, est que vous ne considérez que le côté officialiste, alors que, comme vous l’a écrit Luc-Laurent Salvador, il y a des théories complotistes officielles ou dominantes fausses (comme le massacre de Katyn soi-disant fait par les nazis, les bébés arrachés des couveuses au Koweït en 1990, les armes de destruction massives irakiennes en 2003, etc.).

Si « beaucoup de complotistes voient des complots là où il n'y en a pas », c’est donc bien qu’il y a aussi des complotistes qui voient des complots où il y en a. Après, selon la définition que je donnais, seraient complotistes ceux qui imaginent plus systématiquement des complots pour toutes sortes d'événements sans preuves (alors que cela peut être du hasard, des coïncidences, des accidents, etc.).

Comme dit Franck Lepage, « Il y a deux erreurs par rapport à la théorie du complot. La première c’est d’en voir partout et la deuxième c’est de n’en voir nulle part ».

Donc le critère n’est pas de croire a priori ni les théories complotistes anticonformistes ni les théories anticomplotistes conformistes, mais de croire a posteriori selon les éléments cohérents probants que nous découvrons.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783824575533623

Luc Laforets

 2 - « Refuse[r] de comprendre », c’est refuser d’emblée de pouvoir débattre, mais cela a le mérite d’être clair sur les intentions.

En démocratie, ce ne sont pas les tirés au sort qui décident souverainement, mais la population par référendums. Si c’était les tirés au sort, nous serions en oligarchie, comme l’a aussi bien écrit Dimitri Courant (https://www.facebook.com/courant.dimitri/posts/2713047818800818).

Les assemblées de tirés au sort sont une façon économique de faire des mini-populations statistiquement représentatives des circonscriptions, ayant le temps de délibérer.

La démocratie ne consiste pas « avant tout [en] un rapport de forces » (cela serait plutôt cela une dictature), mais au contraire en une iségorie, c’est-à-dire une égalité médiatique du pour et du contre pour que les citoyens puissent délibérer sans être sous l’influence de certains privilégiés (les riches possédant les médias, par exemple). Donc j’affirme que la démocratie consiste plutôt en des « arguments analysés de manière rationnelle ».

 

Jean Louis Brunati

1° Qu’il y ait des assemblées de tirés au sort ne prive pas plus la souveraineté des citoyens mais au contraire moins :

-          Il faut de toute façon des assemblées pour ce qui est secondaire, car la population n’a pas le temps de décider de tout.

-          Dans une assemblée d’élus, il y a des non élus alors qu’ils ont eu des votes : donc il y a ce premier défaut de représentativité ;

-          Surtout, les élections, surtout avec candidatures, engendrent des biais de représentativité : les assemblées d’élus sont moins proches de la composition de la population que des assemblées de tirés au sort ; donc elles décideraient des choses plus éloignées de ce que déciderait la population par référendums qu’une assemblée d’élus ; donc une assemblée d’élus est moins démocratique qu’une assemblée de tirés au sort.

2° Vous n’argumentez pas sur votre conception statique ou dynamique, donc je ne peux rien en penser.

3° Dans une démocratie véritable, la citoyenneté serait une démarche volontaire (comme actuellement s’inscrire sur les listes électorales, parmi lesquelles sont tirés au sort les jurés, qui ne peuvent pas facilement se défiler) qui implique des droits et des devoirs ; d’autre part, ces tirés au sort auraient plus d’importance que ceux d’une « convention » consultative « cause toujours » ; ensuite, les catégories qui pourraient avoir tendance à refuser, afin de ne pas être sous-représentées pourraient s’entraider pour que leurs tirés au sort ne refusent pas : par exemple les riches qui gagnent beaucoup plus dans le même temps ; il pourrait y avoir une possibilité de différer son entrée dans l’assemblée ; enfin, il pourrait y avoir une compensation par panel représentatif pour réintroduire des personnes qui seraient sous-représentées.

Le biais est encore plus important dans l’élection de par l’abstention, les gens sachant qu’ils sont très mal représentés.

4° Il n’y a aucun « retour en arrière » ni « idée d'une puissance quasi divine le Hasard » : au contraire, la science statistique permet de déterminer, selon la population représentée et le nombre de tirés aux sorts, la taille d’échantillon minimale, le niveau de confiance et la marge d’erreur

5° Le TAS ne « repose sur le postulat implicite que les humains ne seraient pas capables de dépasser par les arguments de la raison les conflits multiples qui les traversent », mais sur le fait qu’une population nombreuse ne peut discuter de tout le temps, qu’il y a trop de décisions à prendre, et que le TAS est donc nécessaire pour faire de la démocratie.

6° Vous employez là une motivation antidémocratique, en affirmant que les « gens motivés » devraient pouvoir plus « participer aux […] décisions » : dans ce cas là, ce ne serait plus de la démocratie, surtout que ce seraient souvent des juges et parties introduisant beaucoup de biais. Par contre, ces personnes motivées pourraient composer les groupes argumentant pour un camp ou un autre, amis dans le cadre de l’iségorie.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783812195534861&reply_comment_id=783885858860828

Luc Laforets C'est comme si on disait que les sondages d'opinion ou les études statistiques étaient des négations de la raison, alors q'ils reposent sur elle, en particulier sur cette branche des mathématiques qui s'appelle la statistique.

 

lundi 30 novembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783499485566132/?comment_id=784152848834129

Jean-Michel Delamanche
 Un RIC sans iségorie, c'est-à-dire sans égalité du temps médiatique du pour et du non, mais soumis à l'influence des possesseurs de médias, et aussi de ceux qui ont de quoi financer la pétition déclenchant un référendum, n'est pas (assez) démocratique.
Par exemple, un RIC concernait la monnaie pleine, mais les Suisses ont majoritairement voté contre en n'étant pas bien informé sur ses avantages. Les Suisses à qui j'en ai parlé avaient tous voté contre, sans savoir ce qu'il y avait dedans.
"Aucun parti politique gouvernemental ne soutient l'initiative." : en Suisse il y a toujours des partis, et contrairement en France, il peuvent être soutenus pas les firmes...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_%C2%AB_Pour_une_monnaie_%C3%A0_l'abri_des_crises_:_%C3%A9mission_mon%C3%A9taire_uniquement_par_la_Banque_nationale_!_(Initiative_Monnaie_pleine)_%C2%BB

 

Version avec des corrections de Luc-Laurent Salvador.

Je note que vous changez votre définition de ce qu'est une théorie complotiste : de « fausse par définition » vous passez  à « déconnectée du réel ». Je ne vois pas ce que ça change.

Car qui sera le juge des élégances, du degré de connexion ou de déconnexion ? Même la théorie platiste que vous aimez invoquer n’est pas totalement déconnectée du réel : la réalité est que la Terre est très grande par rapport à nous et que sa courbure est très faible à notre échelle. La plupart du temps elle est tout à fait négligeable (par exemple en architecture, et autres constructions).

Il est aussi intéressant que vous preniez comme exemple cette théorie (en tant que dissimulée par un complot d’une élite qui voudrait, je ne sais pourquoi, nous dissimuler que la Terre serait plate) dont les adeptes doivent être assez rares, mais qui est utile pour servir d’épouvantail et de rideau de fumée aux plus sérieuses et menaçantes pour de réels comploteurs.

Il n’est pas difficile d'imaginer que l’amusante théorie platiste, puisse être utilisée, comme vous le faites, pour amalgamer ces hurluberlus (ou manipulés, ou manipulateurs) avec ceux qui dénoncent des complots, afin de les ridiculiser dans cette assimilation abusive.

Les complots sont des crimes dans le code pénal : « Constitue un complot la résolution arrêtée entre plusieurs personnes de commettre un attentat lorsque cette résolution est concrétisée par un ou plusieurs actes matériels. » (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006418368/1994-07-30/). Il est évident que les comploteurs s’appliquent à ce que leurs complots ne soient pas découverts, afin de ne pas être condamnés.

Voyez par exemple les derniers développements de la mort de Robert Boulin (https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/11/08/affaire-robert-boulin-une-nouvelle-expertise-invalide-les-conclusions-d-une-mort-par-noyade_6058978_823448.html, https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/recit-le-crime-a-ete-maquille-en-suicide-40-ans-apres-la-mort-du-ministre-robert-boulin-le-long-combat-de-sa-fille-pour-la-verite_3680325.html, https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2091633-robert-boulin-vers-un-crime-d-etat.html, https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2091633-robert-boulin-vers-un-crime-d-etat.html) : ne s’agit-il pas d’une théorie d'un complot d’assassins qui va contre la thèse officielle du suicide ? Ou bien ces médias sont-ils complotistes ? Ou est-ce que ce que vous appelez connexion « avec le réel » renvoie seulement à la réalité socialement construite, celle qui se trouve "imprimée" dans la représentation collective par les médias dominants de sorte qu'une théorie (objectivement) du complot n'est plus  vue comme telle mais comme, simplement factuelle, la vérité toute nue, comme le complot d’Oussama Ben Laden contre les trois tours new-yorkaises ?

Ensuite vous invoquez le « scepticisme » dont vous vous faites un professeur, mais nous pouvons vous retourner la profession de foi, car vous négligez que les complotistes sont justement ceux à  qui on reproche d'être sceptiques vis-à-vis des versions officielles. Ils le sont pourtant à bon droit car l’examen de certaines affaires politiques, de crimes d’Etat, de révélations faites des décennies après, de découvertes scientifiques renversant les dogmes, incitent justement à être des plus sceptiques sur les discours officiels ou dominants. Le scepticisme est bien l'opposé du dogmatisme, et ce sont plutôt les dominants que les dominés qui établissent les dogmes.

Le problème, est que vous ne considérez que le côté officialiste, alors que, comme vous l’a écrit Luc-Laurent Salvador, il y a des théories complotistes officielles ou dominantes fausses (comme pendant 45 ans le massacre de Katyn soi-disant fait par les nazis, les bébés arrachés des couveuses au Koweït en 1990, les armes de destruction massives irakiennes en 2003, etc.).

Si « beaucoup de complotistes voient des complots là où il n'y en a pas », c’est donc qu’il y a aussi des complotistes qui voient des complots où il y en a. Ainsi votre critère de fausseté ou de déconnexion du réel est sans utilité. La définition que je donnais me semble plus raisonnable, plus pragmatique :  seraient complotistes ceux qui imaginent plus systématiquement des complots pour toutes sortes d'événements sans preuves (alors que cela peut être du hasard, des coïncidences, des accidents, etc.). Nous sommes dans le quantitatif, pas le qualitatif fallacieux qui laisse à penser (sans preuves) que les complotistes pensent différemment du commun des mortels.

Comme dit Franck Lepage, « Il y a deux erreurs par rapport à la théorie du complot. La première c’est d’en voir partout et la deuxième c’est de n’en voir nulle part ».

Donc il n'y a pas à chercher à décider a priori (comme vous le faites) entre les théories complotistes anticonformistes ou les théories anticomplotistes conformistes, il s'agit plutôt de se forger une conviction a posteriori sur la base des éléments cohérents probants que nous découvrons. Cela s'appelle construire une théorie, c'est ce que chaque personne fait normalement et sainement.

 

mardi 1er décembre 2020

 

J'ai réfuté votre définition d'une théorie du complot par sa fausseté, car qu'il y ait complot ou non est indépendant de sa vérité et de sa fausseté.

L'exemple du platisme est trop facile, car faux pour tous les interlocuteurs que nous avons (je n'ai jamais rencontré de platiste ni complotiste ni naïf, sauf peut-être des enfants). C'est pourquoi j'invoquais la théorie du complot concernant la mort de Robert Boutin (celle de l'assassinat), qui combat la théorie officielle du suicide. Vous n'avez malheureusement pas encore réagi à cet exemple. Pourtant, vous concluez votre dernier commentaire par : « Sans analyser chaque théorie complotiste, c'est pas très productif de dialoguer » . Je vous propose d'analyser cette théorie complotiste.

Vous étiez alors passé à la périphrase à propos d’une théorie complotiste d’être par définition « déconnectée du réel ». S'il s'agissait d’être fausse, il suffisait d'employer ce bref mot plutôt que de répéter cette périphrase trois fois dans ce message qui ne mentionne aucune fois le fait d’être fausse. Or, la vérité n'est pas aussi large que la connexion au réel, mais c'est plus précisément la représentation de la réalité. Il n’y a pas synonymie.

Il devient gênant que vous employez des arguties dignes de L'Art d'avoir raison d'Arthur Schopenhauer. Gênant pour le débat, et pour vous car cela révèle la faiblesse de votre argumentation. Ainsi, je n’accordais pas du « crédit » au platisme auquel je ne crois nullement, mais je démontrais qu'il n'avait pas une connexion nulle avec le réel, tout en étant faux, distinguant donc les deux concepts.

Je suis curieux de vos définitions du scepticisme et de son opposé le dogmatisme. Les miennes sont :

Un dogme est une assertion non corroborée mais dont on est certain, avec pour effet la certitude de la vérité des assertions déduites et de la fausseté des assertions contradictoires.

Le dogmatisme est la certitude envers certaines assertions premières sans corroboration, avec pour effet/conséquence la certitude de la vérité des assertions déduites et de la fausseté des assertions contradictoires.

Le scepticisme est le doute envers des assertions contradictoires ni corroborées ni réfutées.

Vous exemplifiez personnellement mal le scientisme comme scepticisme. Le dogmatisme est ce qui faisait refuser par la communauté scientifique des observations, comme la chute des météorites par des paysans il y a plus de deux siècles,  les neiges équatoriales par les explorateurs il y a un siècle et demi, ou les vagues scélérates il y a un quart de siècle. En effet les scientifiques croyaient détenir des vérités prouvées alors que leur fausseté démontre que ce n’était que des dogmes dans leur esprit. Votre épistémologie est naïve (sans doute idéaliste poppérienne) et il faudrait vous ouvrir à celle de science normale (et conformiste) de Thomas Kuhn.

Bien sûr qu'il peut y avoir du dogmatisme chez des complotistes, comme parmi les scientifiques.

Que sont les croyants au sens large du terme ? Tous les humains croient, et comme tous vous avez des croyances bien ancrées et fausses (à moins que vous considériez la science comme finie sans plus aucune théorie fausse, mais ce serait une métacroyance (croyance sur vos croyances) fausse...).

Je suis d'accord pour affirmer que des complotistes voient des complots où il n'y en a pas, mais j'ajouterais que symétriquement des anticomplotistes ne voient pas des complots où il y en a.

Il y a une tendance à attribuer abusivement des causalités intentionnelles, parce que c'est une projection de notre causalité stéréotypique vécue qui est intentionnelle avec nos intentions qui causent nos actions (John Semble dans L'Intentionalité), ce qui fait aussi une part du mécanisme victimaire de René Girard (en attribuant les maux sociaux à une intentionnalité, en créant des dieux).

Lorsque vous affirmez que « le complotisme conduit au conformisme », je ne comprends pas l'argument. Le conformisme est l'imitation des modèles dominants parce que dominants. Le modèle dominant est anticomplotiste, en tout cas à l‘intérieur des sociétés (et complotiste envers les autres sociétés : pour l'Occident les Russes, les Chinois, les Iraniens, les Nord-Coréens, etc.). Donc ceux que vous appelez complotistes devraient plutôt être critiqués pour un anticonformisme systématique (imitant les modèles dissidents sans discernement). Ainsi le conformisme consisterait plutôt à être aussi anticomplotiste et complotiste que ce qui est médiatiquement dominant.

Donc les complotistes, que vous attaquez ou critiquez, sont plutôt des anticonformistes, imitant des modèles dissidents parce que dissidents.

Qui sont « les vrais leaders de ce monde » (selon vous) ? Plus haut, vous écriviez déjà :

« Les efforts que déploient les leaders et les puissants de ce monde ne font pas secret pour quiconque a quelques connaissances en économie. Ils n'ont d'ailleurs pas besoin de complots pour atteindre leur objectif. Ils n'en ont plus vraiment besoin. »

De quelles connaissances économiques parlez-vous ? Pour quelle proportion de personnes cela ne fait pas secret ? Comment se ferait-il que si peu de gens les connaissent ? Pourquoi les meneurs n’auraient-ils plus besoin de complots, alors qu’avant plus ?

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783812195534861&reply_comment_id=784145215501559

D'où provient votre statistique selon laquelle 100% des sondages se tromperaient ? Il faudrait qu'il y ait une réfutation de la mathématique statistique (la taille d’échantillon, le niveau de confiance, la marge d’erreur), ce serait une grande nouvelle qu’il faudrait communiquer. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chantillon_(statistiques)

La démocratie ne consiste pas pour la population à désigner des chefs, mais à être le chef. Relisez la fameuse citation de Sieyès qui ne voulait pas instaurer une démocratie mais une république, et c’est pourquoi nous sommes en Cinquième République, et non en Cinquième Démocratie, car la novlangue états-unienne de 1800 importée par Tocqueville n’avait pas fait son œuvre dans les années 1790.  http://lucadeparis.free.fr/politique/democratie.htm

Vous n’avez toujours pas considéré la prééminence du référendum populaire sur les assemblées de tirés au sort, ni l’iségorie afin d’éviter l’influence du « plus malin ».  Lisez ceci, commentaires inclus : https://www.facebook.com/courant.dimitri/posts/2713047818800818

 

mercredi 2 décembre 2020

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557

1/ Mon inférence est justifiée par votre conception falsificationniste naïve de la science, alors qu’est particulièrement remarquable chez Kuhn l’importance sous-jacente et périphrastique de l’imitation, ce que vous pouvez voir dans les citations que je fais (http://lucadeparis.free.fr/jpweb/epistemologie.htm), et dans ce résumé de Vincent Descombes dans Philosophie par gros temps (Minuit, 1989, p. 20) :

«Parler de paradigme permet à la fois de dire qu'il y a une contrainte sociale à penser conformément à un exemple majeur d'explication, celui qui passe à l'époque pour particulièrement lumineux, et en même temps que sont momentanément marginalisés ceux qui ne pensent pas de cette façon, ou qui s'occupent trop de ce que le mode d'explication préféré n'explique pas. Autrement dit, il y a à toute époque des thèses qui sont bien reçues et d'autres qui sont mal reçues, non parce que les unes seraient mieux argumentées que les autres, mais parce que les premières seulement vont dans le sens de ce qu' on attend, sens fixé dans les  modèles d’intelligibilité alors retenus.».

Descombes esquisse bien l’exclusion irrationnelle et conformiste que peuvent subir des scientifiques.

Que vous enseigniez Kuhn ne prouve pas que vous l’intégriez bien dans votre épistémologie ni dans votre activité scientifique.

2/ En quoi ne pas « agir sur le réel » serait du « conformisme » ? Le néant serait-il conformiste ? Pour moi, c’est parler là non comme un psychologue mais comme un militant (comme lorsque je dis que les abstentionnistes maintiennent le statu quo des vainqueurs habituels des élections, mais je n’appelle pas cela du « conformisme »).

Effectivement, une théorie complotiste peut être dominante puis dominée (comme le complot des nazis à Katyn). Si « Le fait qu'une théorie soit dominante ou non n'a aucune importance à mes [vos] yeux », pourriez-vous au moins m’en citer quelques unes dominantes actuellement en Occident ?

Je ne comprends pas en quoi se tromper sur le réel ne fournirait guère « de chances de pouvoir le modifier ». Christophe Colomb s’était trompé sur le diamètre de la Terre (régression scientifique après Ératosthène…) mais il a ainsi modifié les choses en croyant que les Indes étaient plus proches à l’ouest… Mark Twain l’a bien écrit : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. ».

Vous m’attribuez faussement une question, en écrivant : « Votre question, pourquoi le “peuple” ignore ce qui organise la société ? », et donc n’y répondez pas. Je la répète donc : « De quelles connaissances économiques parlez-vous ? ».

Quelle est « la trajectoire de notre société […] limpide… et catastrophique » selon vous ?

3/ C’est assez sibyllin. Pourquoi le pouvoir serait-il plus concentré ? Et qu’appelez-vous la révélation d’un complot ? Car lorsque seule minorité de gens et de médias dissidents en parlent, les puissants (possédant les médias les plus puissants) n’ont rien à craindre d’une telle révélation confidentielle et peuvent donc « se risquer » à en « fomenter ».

4/ En écrivant : « La démarche scientifique est par nature sceptique. Elle n'avance qu'en réfutant ce qu'elle a proposé », vous confirmez ce que vous êtes poppérien. La science normale reste dans un paradigme et élimine longtemps des observations trop hétéroclites pour elle (cf. 1/).

Bravo si vous surmontez cela et l’enseignez bien. Pour l’instant je n’ai pas constaté un tel scepticisme.

4/ Vous partez encore d’une mauvaise définition du complotisme, qui rend tautologique ce que vous écrivez. Si vous considérez que toute théorie du complot est fausse (ce qui est faux), il est évident que « les complotistes » ne pourraient avoir que des « croyances infondées ».

Par contre, je soutiens que des anticomplotistes peuvent aussi ne pas « échapper en grande partie à l’émergence de croyances infondées ».

5/ Si « certains complots nous échappent », c’est bien que ceux à qui cela n’échappe pas (un lanceur d’alerte par exemple, comme Edward Snowden) qui développent une théorie du complot à tel propos sont dans la vérité.

6/ Je ne comprends votre logique. Vous n’arrêtiez pas de répéter que les thèses complotistes sont fausses par définition. Maintenant vous concédez que « la thèse officielle et la thèse complotiste » sur la mort de Boulin peuvent être vraies (« la seule chose qui me poserait pb est d'affirmer l'une ou l'autre »). J’ai l’impression que vous vous trouvez en difficulté dans la cohérence de votre théorie anticomplotiste lorsqu’on vous présente une théorie du complot plus sérieuse que le platisme.

Je suis presque étonné que vous « connais[siez] très bien [mon] engagement pour les gilets jaunes », secondaire, sans connaître mon engagement politique primaire depuis 2012.

Sur les Gilets Jaunes, vous n’imaginez pas la diversité qui la compose. Avant-hier, un Gilet Jaune qui était militant Les Républicains pour Rachida Dati mairesse de Paris (un profiteur voire pire) me disait que j’étais un gauchiste de la France Insoumise… Politiquement, mon engagement est très fort et contre tous ces partis, puisque je suis cofondateur d’un parti, Decidemos, qui défend l’instauration d’une démocratie réelle, par un fonctionnement démocratique interne. Je voudrais d’une Suisse plus démocratique et moins ploutocratique encore (sans partis politiques, en plus en Suisse ils sont encore financés par les firmes…).

Actuellement, je constate que le parti le plus plébiscité par les Gilets Jaunes restants à Paris est la France Insoumise.

Je ne doutais pas que vous vous intéressiez « aux liens existant entre complotisme et extrême droite », tarte à la crème reductio ad hitlerum appliquant la loi de Godwin aux figures contestataires.

 

La vie, plutôt l'aventure que la biture.

 

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557#comment_2401595

Je pense justement que Kuhn a mieux compris la science que Popper, car lui fut justement physicien contrairement à Popper qui ne fut que philosophe.

Mais votre attaque ad hominem ne s’applique donc pas à Kuhn, et là vous ne l’avez pas réfuté.

Je n’ai pas affirmé comme vous me l’attribuez abusivement que Kuhn fût incompatible avec le falsificationnisme, mais avec le falsificationnisme naïf : Kuhn n’est pas fou, et ne prétend pas qu’aucune expérience ne réfutera une théorie, mais qu’avec la science normale, il y a une résistance à admettre ce qui contredit un paradigme, et qu’il y a des efforts pour éviter la réfutabilité d’une théorie.

Étrangement, vous êtes très pessimiste (avec « la trajectoire de notre société […] limpide… et catastrophique ») alors que vous affirmez maintenant : « Heureusement que les théories complotistes actuelles ne sont pas dominantes. ». Donc ce ne sont guère les théories complotistes qui causeraient la catastrophe, et vous devriez vous occuper de choses plus graves.

Ah si, je comprends à la suite que pour vous, le complotisme serait corrélé à l’extrême-droite et détournerait le peuple de l’extrême-gauche.

Comment se fait-il qu’il n’y aurait plus de théories complotistes dominantes actuellement, et avant oui ? Et depuis quand ?

 

J’insiste à nouveau en vous reposant la même question une troisième fois, comme vous invoquez « une société libérale économiquement parlant. » : « De quelles connaissances économiques parlez-vous ? ». Je me demande en particulier si vous allez pointer le mécanisme au cœur du capitalisme.

 

Je cerne de mieux en mieux votre projet politique sous-jacent sous couvert de science, mais je vous laisserai mieux l’exprimer.

Je ne connais pas trop le lien entre extrême-droite et complotisme (car j’entends beaucoup de théories complotistes à l’extrême-gauche, mais forcément moins au centre), mais je comprends à peu près la montée de l’extrême-droite lorsque le peuple souffre trop de la montée du capitalisme-libéralisme-individualisme (d’ailleurs, aux élections de novembre 1932, le parti Nazi a commencé à baisser alors que le parti Communiste continuait à monter, ce qui fut une raison de la désignation d’Hitler comme chancelier).

Voyez aussi à quel point le PCF a changé, après la campagne présidentielle de Georges Marchais en 1980-1981, fustigeant l’immigration(nisme) : https://www.youtube.com/watch?v=BIy5qIgTg9g. On dirait les Le Pen…

 

Nous ne parlons pas de la même chose lorsque nous parlons de conformisme, mais je m’attendais à ce qu’un psychologue utilise la définition que j’utilise, qui est celle des sciences sociales (https://fr.wikipedia.org/wiki/Conformisme).

Vous, vous voulez plutôt dire que le complotisme aurait des effets conservateurs. Je pense que vous voulez juste utiliser à vos fins idéologiques politiques la connotation péjorative du conformisme.

Mais je maintiens, en plus avec votre affirmation (fausse) qu’il n’y aurait pas de complotisme dominant, que le complotisme serait plutôt anticonformiste.

De quelle « révolution néolithique » parlez-vous ? Quelles en furent les causes ?

Des « complotistes imaginent des complots qui n'existent pas », mais des complotistes imaginent aussi des complots qui existent.

A propos de l’affaire Boulin, vous illustrez ce que Kuhn critiquait de la conception naïve de Popper : plutôt que de considérer que la thèse complotiste de son assassinat peut être vraie et réfuter votre discours, vous essayez d’exclure le fait en ne le considérant que comme « un épiphénomène ».  Combien d’assassinats politiques en France révélés faut-il pour changer de paradigme ? La thèse de l’attentat pour l’affaire Saint-Aubin de 1965 n’est pas encore officialisée (même si Mitterrand a fait indemniser les familles de victimes par erreur).

Vous prétendez qu’en science les « hypothèses sont évaluées par une communauté qui ne nous fait pas de cadeau ». Je pourrais réfuter cela par exemple par le tricheur Robert Gallo, bien protégé comme le raconta Luc Montagnier :

« « Je me suis souvent demandé pourquoi l'éditeur de Nature avait toujours nettement penché, dans la querelle et la compétition qui existait entre nos deux équipes, pour Robert Gallo. John Maddox, l'éditeur de Nature, ne me cachera pas, au cours d'un tête à tête que j'eus avec lui quelques années plus tard, qu'il avait des relations amicales, presque une relation de père à fils, avec Gallo. En outre, bien qu'éditée à Londres, Nature a l'essentiel de ses lecteurs aux États-Unis. Ceci explique-t-il cela?» (Des Virus et des hommes, Odile Jacob, 1994, p. 75, http://lucadeparis.free.fr/index/montagnier_virus.htm). On pourrait mentionner la calamiteuse étude contre la chloroquine dans The Lancet (la plus prestigieuse revue médicale) : une publication cadeau…

« La science se confronte au réel de manière la plus rigoureuse possible et le réel ne vous fait pas non plus de cadeau. » : il y a par exemple comme manœuvres ce que j’appelle le simulacre de la reproduction, où on prétend reproduire une expérience, mais en en éliminant certains paramètres considérés comme négligeables, mais en fait changent le résultat ; on pourrait invoquer la confusion fréquente entre l’absence de preuves et la preuve de l’absence : on multiplie les expériences qui ne trouvent pas d’effet cancérigène, et en méta-analyse, cela noie les expériences qui ont eu un résultat positif ; on préfère utiliser des cobayes dont on peut manipuler les résultats (par exemple en cessant l’expérience avant les effets secondaires, ou en utilisant certaines souches) plutôt que d’utiliser un test chimique fiable (comme l’oncotest de Beljanski) ; on fait signer des clauses de confidentialité aux scientifiques pour qu’ils ne publient que les résultats souhaités par les commanditaires (un exemple là : http://lucadeparis.free.fr/infosweb/deferipone.htm).

Pour un sceptique, vous devez avoir étudié de façon approfondie tous ces thèmes pour avoir pu ainsi conclure sans aucun doute sur autant de thèmes si diversifiés. Je n’ai pas toutes vos certitudes. Il y a quand même au moins une qui se réfute, c’est celle de l’existence de l’Etat profond dans divers pays, à commencer par la Turquie, où le concept a été popularisé par un Premier ministre, l’Algérie, avec les militaires derrière les politiciens, l’Italie, avec la Loge P2 (qu’on qualifiait d’« État dans l’État », ou de « gouvernement de l’ombre ») et Gladio, en Belgique SDRA8, au Danemark Absalon, en Allemagne TD BJD, en Grèce LOK, au Luxembourg Stay-Behind, aux Pays Bas I&O, en Norvège ROC, au Portugal Aginter Press, en Espagne Red Quantum, en Suisse P-26, en Turquie Özel Harp Dairesi, en Suède AGAG (Aktions Gruppen Arla Gryning), OWSGV en Autriche. On pourrait aussi s’interroger sur Le Siècle en France, sur le « complexe militaro-industriel » fustigé par le général Eisenhower lors de son dernier discours de président.

Sur Decidemos que vous semblez connaître, je suis étonné que votre critique soit juste nominaliste. Nous critiquons justement la novlangue consistant à appeler « démocratie » son contraire depuis deux siècles (il y a un lexique sur le site : https://vote.decidemos.com/pages/lexiquedem) et les statuts stipulent un fonctionnement démocratique (https://vote.decidemos.com/pages/statut%20d%C3%A9cidemos). Et j’ai déjà exemplifié la Suisse comme Etat le plus démocratique (où il y aurait la moitié des référendums politiques de la planète).

Decidemos ne se situe ni à droite ni à gauche, mais pour la démocratisation de la société.

La droite et la gauche sont des métaphores, apparues avec les parlements et les partis de l’époque moderne, avec l’essor de l’individualisme, du capitalisme et du libéralisme.

Dans le mouvement sinistrogyre bien repéré par Albert Thibaudet, la gauche, ce sont ceux qui veulent le progrès, le changement vers le futur, et la droite ceux qui veulent retenir ce qui est du passé ou veulent y retourner. Ce n’est qu’un axe des idées politiques.

Donc, la droite, c’était les conservateurs (Tories), royalistes d’abord, et la gauche, les libéraux (Whigs). Ensuite est venue une troisième force s’opposant aux ravages du libéralisme-capitalisme-individualisme, les travaillistes-socialistes-communistes-solidaristes, qui au départ n’étaient ni à gauche ni à droite (Marx ne s’est jamais dit de gauche). Je suis dans cette mouvance.

Vous pouvez lire Jean-Claude Michéa pour plus de précision quant à la distinction entre gauche et socialisme.

Je pense aussi que la gauche et la droite sont un piège de l’élitisme pour le populisme : les dominants se regroupent au centre (car ils veulent peu de changement, ce qui fait le centre, afin de continuer à dominer), qu’ils soient de droite ou de gauche, et ils peuvent de plus en plus passer de l’un à l’autre. Michéa appelait l’« alternance unique » l’alternance de deux partis dominants qui pratiquaient la même politique (en France depuis 1983) ; alors que les opposants, relégués aux extrêmes, sont condamnés à être divisés pour moins régner.

L’avènement de Macron est la crainte de l’élite de perdre à cause de sa division pour le spectacle (au sens debordien).

Je ne vois de dépassement heureux que par la démocratisation, un rassemblement démocratique supplantant les partis extrêmes (populistes de gauche et droite) pour ensuite supplanter les partis centristes (élitistes).

 

Vous vous trompez. Je suis assez mitigé sur lui.

Il est prétentieux, lorsqu’il prétend faussement « Dépasser Darwin ».

Sur le sida, avec la rétroendogénéisation, il est à mi-chemin de ce qu’ont déjà découvert il y a des décennies d’autres scientifiques que j’admire bien plus.

 

 A sn propos, j’avais aussi écrit cela :

J’admettrais qu’on prouve que Didier Raoult est un fichtrement mauvais scientifique, mais utiliser cela pour défendre la qualité de la science officielle ou dominante est paradoxal et contreproductif dans l’argumentation car Didier Raoult :

-          ne s’est pas autoproclamé Président d'université Université de la Méditerranée - Aix-Marseille II, Directeur de l’Unité de Recherche sur les Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes, grand prix Inserm 2010 pour l’ensemble de sa carrière ;

-          ne s’est pas auto-attribué la subvention la plus élevée accordée en France pour la recherche médicale (72,3 millions d’euros portés par l’ANR21 dans le cadre du PIA, Programme Investissements d'Avenir) ;

-          ne s’est pas auto-cité comme premier expert planétaire pour les maladies infectieuses : http://expertscape.com/ex/communicable+diseases.

Donc, s’il est finalement très mauvais, c’est que la science médicale est très médiocre ou corrompue pour ne pas l’avoir détecté plus tôt…(conclusion qui me convient...).

C’est aussi ce qu’écrit le Dr Gérard Maudrux, chirurgien urologue : « Une chose que je ne comprends pas : ce sont les mêmes qui ont mis Raoult à la tête d’un des plus gros laboratoire de virologie au monde pour ses compétences, qui nous disent aujourd’hui que c’est un comique. S’ils sont aussi mauvais pour ce choix, que penser de leurs directives aujourd’hui pour (ne pas) nous soigner ? » (https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/03/17/covid-19-vers-un-nouveau-scandale-de-la-chloroquine/).

 

jeudi 3 décembre 2020

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783812195534861&reply_comment_id=785689175347163

 Vous voudriez des assemblées décisionnelles de technocrates.

Ces assemblées de tirés au sort seraient faites pour décider en étant informé sur ce pour quoi la population n’a pas le temps de s’informer pour bien décider. Que la population décide déjà de ce qui est le plus important par référendums (comme en Suisse), vous n’êtes pas contre sinon vous n’êtes pas démocrate. Pourquoi les assemblées de tirés au sort ne décideraient pas aussi, statistiquement comme le ferait la population, pour ce qui est secondaire ?

Vous posez le problème de la rédaction, mais savez-vous que déjà la plupart des élus (législatifs) ne rédigent pas les textes. Ils ne sont que quelques uns à le faire ; et aussi, souvent ce sont des textes fournis par des haut-fonctionnaires ou des lobbies. Je n’ai jamais affirmé que la rédaction devrait être faite exclusivement par le millier de tirés au sort d’une assemblée législative, ni par des experts : devant les assemblées, les proposants auraient des contre-proposants à égalité, et les assemblées trancheraient. De la même façon, pour un référendum, ce n’est pas toute la population qui rédige le texte.

L’argument de LREM ne fonctionne pas car il y a beaucoup de carriéristes de la politique depuis des décennies parmi ses élus et ses ministres, et ils pouvaient donc rédiger une meilleure loi.

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-la-quintessence-de-la-229089#forum5925311

@Gollum
Qu’il y ait une subdivision hiérarchique dans la fonction 1 n’ajoute pas de fonction.

D’ailleurs, « Selon Louis Dumont, les trois premières castes apparaissent dans les premiers livres du Rig-Véda mais les shudra seulement dans un hymne tardif ; ils pourraient être des aborigènes intégrés dans la société sous forme de servitude3. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaishya).

Je ne vois pas ce qui vous permet de mettre les guerriers dans l’esprit.

Il y a quelque chose d’universel dans la trifonctionnalité que vous ne mettez pas en œuvre dans vos quaternions : comment reliez vous ceux de l’hindouisme, d’Hippocrate, et de la Chine ?

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783812195534861&reply_comment_id=786862638563150

Luc Laforets

Si ce n’est pas de maîtrise technique pour la rédaction des lois, de quoi parlez-vous lorsque vous ne voulez pas d’ « amateurs » (c’est-d-à-dire de n’importe quel citoyen) dans les assemblées ?

Je suis contre le mélange de tirés au sort et d’élus (politiciens professionnels faisant carrière) dans une même assemblée. Les militants, proposeurs, etc. seront devant l’assemblée, pas dans l’assemblée (sauf statitiquement tel qu’il y en a dans la population). Et comme il y aura iségorie, les contre-proposeurs auront un temps d’exposition égale devant les assemblées populaires, ce qui leur permet de juger de façon contradictoire (comme les jurés tirés au sort, face aux avocats de l’accusation et de la défense).

Donc on ne va pas mettre « Mme Michu dans une étuve entourée de technocrates qui vont bien la travailler et aller dans le sens souhaité. »

Si ce sont des idéologues et non la population telle qu’elle est composée qui décident, ce n’est pas de la démocratie.

Les représentants élus suit à leur candidature, avec mandat représentatif (et non impératif) décident ce qu’ils veulent, donc sont souverains, et ce n’est pas de la démocratie.

 

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557#comment_2402293

Je suis à Paris et mon numéro de téléphone est public pour agir concrètement. Par contre, pour ce qui est de débattre, je trouve cela bien plus solide par écrit, et plus utile en public comme ici.

Votre préambule n’est qu’une suite de critiques non étayées dans la suite de votre message : « rhétorique », « truffée d’approximations, de raccourcis, qui conduisent à des positions non légitimes ». Vous avez une drôle de méthode scientifique.

1/ Mais quelle est votre définition du complotisme ? Si vous définissez le complotisme par le fait que tout (dans l’histoire humaine) serait complot, il est évidemment faux.

La mienne est que le complotisme est « une attitude qui considère qu’il y a plus de complots qu’on ne dit, qui s’intéresse particulièrement à rechercher ces complots, à tort ou à raison » (je cite ce que j’ai écrit plus haut) : ainsi, le complotisme peut exagérer, mais peut aussi motiver la découverte de réels complots.

« Complotisme est le qualificatif que l'on donne à des théories qui se trompent lourdement sur le réel. » : qui « on » à part les autorités officielles, dominantes ? Qui juge du « lourdement » ? Des théories scientifiques se sont trompées lourdement sans qu’elles soient complotistes.

Comme « C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. », écrivait Montesquieu (et « Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir »), et que les cycles sensori-moteurs sont des rétroactions positives qui ne s’arrêtent que si d’autres s’y opposent, comme dirait le baldwino-piagétien Luc-Laurent Salvador, cela permet de comprendre que les systèmes hiérarchiques se maintiennent par quelque voyoucratie, donc que les complots soient assez fréquents parmi les humains les plus puissants de l’histoire afin de maintenir leur puissance.

Vous devriez bien comprendre cela en tant que psychologue.

Quant aux exemples, je trouvais l’affaire Boulin intéressante à discuter (la mort suspecte d’un ministre de la Cinquième République en exercice), mais comme elle pouvait être vraie, vous avez voulu considérer que c’était un « épiphénomène » (comme un dogmatique de la science normale qui refuse une réfutation de son paradigme).

2/ « Vous me demandiez s'il y avait une théorie complotiste dominante ». Non, vous reformulez faussement ma question (un simulacre de la reproduction…). Je demandais si vous pouviez me communiquer une théorie complotiste dominante actuellement en Occident. Or la religion n’est plus dominante en Occident. Donc vous n’avez pas répondu à mon défi.

Par contre, dans votre sens, j’ai déjà écrit plus haut que comme l’avait théorisé René Girard, le sacré reposait sur des attributions de causalité intentionnelle abusives sur des boucs émissaires, formant des divinités (et des héros, seuls face au chœur accusateur comme dans les premières tragédies grecques).

Connaissez-vous toutes les données sur les vaccins ? Et qui peut les donner ? Connaissez-vous l’analyse du statisticien Bernard Guennebaud à propos de l’étude de Marc Tardieu sur la sclérose en plaque suite à la vaccination contre l’hépatite B (https://www.aimsib.org/2019/11/06/laffaire-des-effets-secondaires-post-vaccinaux-qui-nexistaient-meme-pas/ que je mentionne en bas de http://lucadeparis.free.fr/infosweb/vaccinhepatiteb.htm) ? Je vous défie de la réfuter.

Comme le complotiste, vous êtes un croyant dans l’anticomplotisme et vous avez un « édifice » psychique (et carriériste, contrairement à Luc-Laurent et moi) à protéger et consolider (cf. ma citation d’Upton Sinclair plus haut).

3/ Avez-vous trouvé une théorie de la raison de la révolution néolithique, alors que cela aurait été mieux avant ?

Vous êtes croyant en ce que j’imaginerais de « multiples complots instigués par les puissants de ce monde quand [vous] n'a[vez] pas besoin de cela pour expliquer notre société ». Vous vous trompez. Je n’avais aucun besoin d’imaginer des complots. J’ai eu diverses expériences (comme d’être cobaye pour l’industrie pharmaceutique, http://lucadeparis.free.fr/infosweb/cobaye.htm), j’ai étudié diverses affaires polémiques dont j’ai étudié le pour et le contre pour en connaître la vérité (comme dans les procès Beljanski dont j’ai transcrit les minutes, http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski.htm), ce qui m’a permis de d’aboutir à certaines conclusions. Je juge sur pièces pour conclure sur telle affaire qu’il y a tel complot ou non, ou que je l’ignore encore faute d’éléments. Donc le scepticisme prime.

 « Lorsque l'on connaît ces caractéristiques profondes du psychisme humain, on n'a plus besoin de complots pour expliquer ce monde même si bien entendu, il y a des complots à quelque niveau du fonctionnement de nos sociétés. »

Peut-être qu’en tant que psychologue, pour vous tout est psychique comme pour le marteau de Nietzsche tout est clou ; mais dans un tel assimilationnisme, il y a là un réductionnisme abusif : dès qu’un dissident se présente, vous le psychiatrisez comme complotiste, c’est-à-dire paranoïaque.

Il y eut une révolution capitaliste avec l’utilisation de la monnaie papier en Occident, c’est le système de réserves fractionnaires. Il fait que certains ont l’oligopole de la création monétaire par le crédit, que toute la monnaie est dette, que tout son remboursement serait sa destruction, que le désendettement des États y serait l’endettement pire du privé à des taux d’intérêts supérieurs. Cela est si bien dissimulé qu’il a fallu la crise de 1929 pour qu’un économiste sexagénaire aguerri et réputé comme Irving Fisher, ayant enfin compris, prône alors de sortir du système de réserves fractionnaires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Irving_Fisher#Le_krach_de_1929). A moi, il a fallu la crise de 2008 et d’avoir 38 ans pour apprendre enfin ce mécanisme fondamental de la ploutocratie. Si vous voulez, ne voyez pas un complot dans le fait que Maurice Allais, premier prix Nobel d’Économie franco-français, ne fut pas invité dans les médias malgré ses demandes, lui qui disait que les banquiers étaient des « faux-monnayeurs légaux ». Maintenir intentionnellement le peuple dans l’ignorance de cela pour en profiter en lui nuisant, j’appelle cela un complot (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/creation_monnaie.htm).

C’est le mécanisme économique dont je me demandais si vous alliez l’invoquer ou non. Le fait que chaque fois que je vous redemandais « quelques connaissances en économie » font que « Les efforts que déploient les leaders et les puissants de ce monde ne font pas secret pour quiconque a quelques connaissances en économie », vous ne m’avez jamais répondu (car on ne considère la connaissance de la révolution néolithique comme une connaissance en économie).

Bref, Que vous n’ayez « pas besoin » « de multiples complots instigués par les puissants de ce monde » « pour expliquer notre société » ne prouve pas que vous l’expliquiez bien, surtout si vous en excluez a priori des faits.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/783515015564579/?comment_id=783812195534861&reply_comment_id=787421341840613

Luc Laforets

Si ce n’est pas la population qui décide, mais des experts sachant exercer « une science et un art », qu’ils soient élus ou non, c’est une technocratie mais pas une démocratie (sauf si vous parlez avec la novlangue des deux derniers siècles : pendant deux mille ans, les philosophes, comme Aristote, Spinoza et Montesquieu définissaient la démocratie par le tirage au sort, et l’élection faisant le souverain comme étant aristocratique).

Les idéologues élus ne sont jamais représentatifs de la France ; ce sont pour beaucoup des technocrates et carriéristes qui, avec leur mandat représentatif, décident contre ce que veut le peuple (qui est à 80% pour le RIC…) : ce sont donc bien avec des constitutions basées sur l’élection que les souverains élus refusent la souveraineté de la population depuis des décennies.

« Macron & Co » n’ont pas utilisé le tirage au sort de façon démocratique, mis pour noyer le poisson. Il y a d’autres pays où le tirage au sort est utilisé de façon plus démocratique, comme en Irlande pour préparer des référendums (les politiciens ne voulant pas se mouiller sur des thèmes sensibles pour leur carrière…). En Suisse, le tirage au sort était utilisé dans des cantons pour lutter contre la corruption et le clientélisme.

En France, le tirage au sort est déjà utilisé pour les jurés d’assises (devant décider de la vie d’une personne), et pour le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire.

Connaissez-vous des sociétés totalitaires basées sur le tirage au sort ?

Vous pouvez vous informer sur le tirage au sort en démocratie avec cet excellent chercheur et expert dans cette vidéo très complète : https://www.senatcitoyen.fr/post/611962758139936768/superbe-interview-de-dimitri-courant-par.

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/787102435205837/?comment_id=787914818457932

Marc NC

https://www.facebook.com/groups/nouvelledemocratie.groupedereflexion/permalink/2701042083331574/

-          Je suis d’accord qu’il y a un problème non pas avec la double nationalité (ayant diverses origines), mais plutôt avec la double citoyenneté, c’est-à-dire avec la possibilité de prendre des décisions politiques dans des circonscriptions équivalentes de plusieurs Etats (par exemple voter pour une élection présidentielle en France et aux Etats-Unis). Ce n’est pas pour autant que j’éliminerais les personnes ayant la double citoyenneté : je leur demanderais de choisir (ainsi un citoyen de l’UE n’a le droit de voter que dans une municipalité.

-          Je suis en désaccord sur le critère âgiste excluant des moins de 47 ans et des plus de 62 ans. La démocratie se fait avec tous. Les jeunes ou les plus vieux souffrent de choses que pourraient plus négliger ceux qui sont en en moyenne au sommet autour de la cinquantaine. C’est un critère aristocratique (les meilleurs étant souverains).

-          Je suis en désaccord avec un mandat aussi long que quatre ans : Montesquieu préconisait déjà un mandat court d’un an. Une assemblée tirée au sort se recompose sans se modifier statistiquement, et il n’y a pas de délibération qu’un tiré au sort devrait étudier autant de temps. Je suis pour un renouvellement par tiers tous les quatre mois ou par moitié tous les six mois.

-          Je suis en désaccord sur le volontariat, qui introduit des biais (il y aura plus d’hommes, plus diplômés, plus des catégories socioprofessionnelles élevées, ainsi qu’on le constate dans les expériences de démocratie participative, basées sur le volontariat) : ce n’est pas démocratique.

Ainsi :

-          Je suis pour une réelle démocratie, où les propositions les plus pétitionnées sont décidées par (p)référendums, et où les secondaires le sont par des assemblées citoyens tirées au sort.

-          Je suis pour une citoyenneté basée non sur un âge minimal mais sur le volontariat avec des tests faciles à QCM, permettant d’ouvrir la citoyenneté aux personnes ayant moins de 18 ans (et leur accordant les droits mais aussi leur imposant les devoirs de la citoyenneté, comme la participation, ainsi que c’est déjà le cas en France pour les jurés tirés au sort parmi les listes électorales).

 

https://www.facebook.com/groups/decidemos/permalink/787102435205837/?comment_id=787914818457932&reply_comment_id=788487921733955

Bertrand Clocher

Vous manquez l’essentiel de l’intérêt du tirage au sort sur le volontariat : c’est d’avoir des décisions qui correspondent à la population si elle avait le temps et autres moyens de délibérer.

Le nombre de participants n’est pas le critère ultime. C’est comme si, pour faire un sondage d’opinion, au lieu de prendre 1000 personnes au hasard, on laisserait ceux qui veulent participer au sondage : fussent-ils des dizaines de milliers, votre sondage ne représenterait pas l’opinion populaire.

S’il y avait des milliers de référendums annuels proposés à la population, ce seraient les groupes d’intérêts particuliers qui y participeraient le plus, au détriment de l’intérêt général.

Quant aux problèmes que vous soulevez :

# En démocratie, il ne s’agit pas de compétence populaire, mais de décision populaire. Afin d’éviter, de neutraliser la manipulation, il faut une iségorie, c’est-à-dire que les experts ou militants argumentent à égalité de temps devant l’assemblée (et aussi médiatiquement pour les (p)référendums), sinon ce n’est pas démocratique (mais par exemple ploutocratique). Comme il y eut en France en 1998 une conférence de citoyens concernant les OGM, ce n’est pas aux experts compétents, souvent sélectionnés par des aspects de carrière (auront des financements ceux qui vont dans le sens des financeurs) qui doivent décider (sinon ce sera forcément pour les OGM vu les intérêts financiers) ; sinon ce n’est pas une démocratie mais une technocratie.

# Avec 1000 personnes, pour une population de 50 millions (le nombre de majeurs en France), on a une marge d’erreur de 3% avec un niveau de confiance de 95%.

Avez-vous des exemples de sondages qui se sont lourdement trompés ?

Et pensez qu’en démocratie,

-          il ne s’agit pas d’avoir des majorités de 51%, mais comme la démocratie est la souveraineté de la population, il s’agit de rendre plus décisives les délibérations les plus consensuelles ;

-          les décisions les plus importantes sont aux (p)référendums ;

-          les assemblées seraient avec des citoyens de mandat court, renouvelés par tiers ou moitié chaque année, et donc ce changement fréquent causerait encore moins d’écarts de représentativité.

En fait, l’outil de démocratie directe est le (p)référendum ; la sortition y est un outil secondaire de démocratie indirecte (car ce n’est pas la population elle-même qui y décide directement).

 

lundi 7 décembre 2020

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557#comment_2405538

« 1 % de personnes qui organisent le complotisme » : seriez-vous complotiste en ayant une théorie du complot fait par quelques comploteurs organisateurs du complotisme ? Ainsi la famille de Robert Boulin ferait partie de ce 1% d’organisateurs du complotisme, en infirmant depuis quatre décennies la thèse du suicide.

Et les 99% autres seraient « de crédules très naïfs » (« probablement »… d’où tirez-vous cette fumeuse statistique ?)… Dans votre théorie de l’esprit complotiste, les complotistes ont le choix entre être bêtes ou méchants… J’ai l’orgueil de ne placer ni Luc-Laurent Salvador ni moi-même dans aucune de ces deux catégories.

Vous vous trompez sur votre restriction des motivations complotistes qui ne feraient que « tenter de faire sauter le système actuel » : vous auriez du mal à réduire ainsi la famille Boulin, ou l’avocat Démocrate Mark Lane lorsqu’il écrivit sur l’assassinat de John Kennedy.

Sur Trump, vous ne mentionnez étrangement pas de théories complotistes quant à son élection favorisée par la Russie. Vous ne voyez que les complotistes contestataires, pas les

Les « complotistes qui apostasient » : cela est savoureux, de la part de celui qui considère qu’il n’est pas croyant : implorer de se soumettre aux croyances officielles... Voyez la poutre qui est dans votre œil.

Vous tournez en rond sur la reductio ad Hitlerum.

De quelles « des centaines de journalistes mainstream sont tués chaque année » parlez-vous ? Un scientifique aussi rigoureux que vous devrait sourcer de telles allégations surprenantes d’un si grand nombre de martyrs héroïques du discours dominant. Par exemple, Le Monde mentionnait 49 journalistes tués en 2019, et une « moyenne de 80 morts enregistrée ces deux dernières décennies » (https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2019/12/17/baisse-du-nombre-de-journalistes-tues-dans-le-monde-en-2019-avec-un-total-de-49_6023137_3236.html). Et la plupart des journalistes sont tués en guerre, ou dans des zones de grande violence maffieuse comme le Mexique. Si vous parlez des complotistes ou des lanceurs d’alerte, il faut bien que leur mort soit souvent plus discrète. Le professionnel capitaine Paul Baril parlait de l’assassinat par de la poudre radioactive laissée dans un lieu fréquenté par la cible (qui meurt d’un cancer, nécessairement naturel). Il y a des façons de causer des crises cardiaques ; et il y a aussi la défenestration qui est une technique assez simple pour ne pas laisser de traces (comme dans l’affaire des frégates de Taïwan : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fr%C3%A9gates_de_Ta%C3%AFwan#Morts_troublantes). Cherchez du côté du Centre d'Applications et de Recherches en Microscopie Electronique de Loïc Le Ribault : https://www.loic-le-ribault.ch/c-a-r-m-e/, https://www.loic-le-ribault.ch/consequences/, etc.).

Comprenez, à propos de votre carrière : si vous l’avez faite, c’est bien parce que vous êtes restés dans une doxa universitaire (que dénonce bien et qu’a fui Jean-Claude Michéa pour rester plus libre), sans trop déranger. Nous en revenons à la citation d’Upton Sinclair.

Votre seule réaction face au statisticien Bernard Guennebaud est non de le réfuter, mais d’employer un argument d’autorité grégaire et moutonnier en invoquant « les centaines d'articles sérieux » mais pas un seul qui réfuterait Guennebaud. Vous essayez de noyer le poisson en généralisant alors que je mentionnais une analyse précise et très sérieuse.

En plus, en généralisant, vous allez vite en besogne : je n’affirme nulle part que je suis contre toute vaccination, ou contre le principe de la vaccination. Allez-vous me reprocher comme à un journaliste de ne s’occuper que des accidents de trains, ou à une commission de sécurité aérienne que des crashs d’avions, et non de tous ceux qui arrivent à l’heure ?

De la même façon, un scientifique devrait s’occuper de ce qui contredit sa thèse, et non de chercher aussitôt les centaines de confirmations. Vous faites un drôle d’épistémologue (en fait prouvant encore que Popper se trompait sur le fonctionnement réel de la science, et que Kuhn avait raison sur le conformisme dans le paradigme de la science normale).

Vous prétendez qu’« il serait infiniment plus rentable pour l'industrie pharmaceutique de ne pas créer de vaccins », sans argumenter dans ce sens. Au contraire, les vaccins sont parmi les médicaments les plus rentables, car ils sont prodigués à des personnes saines, qui sont heureusement plus nombreuses que les malades. Des effets secondaires peuvent aussi être rentables, amenant à d’autres thérapies médicamenteuses.

Vous excluez les faits qui vous dérangent : « ça ne mérite guère d'attention ». S’il y a « des règlements de compte parmi les personnes de pouvoir », il y a complots. Qu’elles dissimulent leurs complots pour mieux en profiter fait que d’autres les dénoncent, comme pour les assassinats des deux frères Kennedy et de Martin Luther King ; mais il ne s’agirait plus « nécessairement de complotisme »… C’est une attitude ad hoc. Votre idéologie vous aveugle. Et pourquoi les puissants ne feraient-ils des complots ("épiphénoménaux") que les uns contre les autres, et pas contre les peu puissants (par exemple afin de les maintenir dans l’ignorance, qu’ils ne s’organisent pas, ne se révoltent pas). Ce que vous faites ressort du sophisme du « vrai Écossais » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Aucun_vrai_%C3%89cossais).

Je n’attendais pas des cours d’économie, mais considérer que le mécanisme fondamental de la création monétaire s’apparente à un complot, car organisé par un oligopole pour son profit, à l’insu et au détriment des autres.

Finalement vous concluez de façon ambigüe que « l'actionnariat, la libéralisation de l'économie, les fonds de pension, la création de monnaie » sont des complots : « la très grande partie de ces complots n'ont aucune raison d'être si ce n'est de nous empêcher la révolution profonde dont nous avons besoin ». En tout cas, vous n’avez pas trouvé le langage pour ne pas considérer que la création monétaire telle qu’elle se fait, à l’insu des peuples, et à son détriment, ne rentre pas dans la définition d’un complot. Donc je ne vois pas en quoi l’extrême-gauche ne serait pas complotiste, quant à des complots des puissants contre les peuples.

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557#comment_2405540

Je n’estime pas avoir perdu du temps. J’ai testé mes thèses et contre-exemples avec vos infirmations, mais franchement, je n’ai rien trouvé de probant ni de fort dans votre discours : aucune réfutation, mais que des banalités officielles et conformistes…

Enfin, la faiblesse de votre discours ne m’incite pas à faire de votre livre, que vous mentionnez souvent, ma lecture prioritaire. Vous auriez au moins dû invoquer dans notre discussion ses éléments les plus pertinents pour me réfuter, et je vous ferai la charité d’imaginer que vous vous en êtes abstenu.

 

mardi 8 décembre 2020

https://theconversation.com/lirresistible-et-dangereuse-attraction-des-croyances-infondees-148557#comment_2406268

Abandon sur une attaque ad personam. Il est finalement bien difficile de rester dans le monde 3 des arguments.

Je crois comprendre que votre docte science académique, en concluant pour « trop d'amalgame, de caricatures, de confusions… de bêtises » vient de me classer dans les « 99 % de complotistes honnêtes, simplement de crédules très naïfs à qui l'on fait miroiter le mauvais objet qu'il va falloir éliminer pour faire enfin naître la société juste et humaine. », et non dans les « 1 % de personnes qui organisent le complotisme car ils savent que c'est le seul moyen dont ils disposent pour tenter de faire sauter le système actuel et mettre en place une société fortement inspirée par l'extrême droite la plus conservatrice et anti-démocratique ».

Comme il vaut mieux être bête que méchant, je vous remercie du compliment, car je ne pouvais espérer mieux parmi les 100%, et je vous laisse à votre chasse aux nazis.

 

jeudi 10 décembre 2020

https://www.facebook.com/groups/nouvelledemocratie.groupedereflexion/?multi_permalinks=2878511015584679&notif_id=1607600459915903&notif_t=group_activity&ref=notif

Marc NC

D’abord, ce n’est plus de la démocratie si vous ne laissez pas les décisions à la population ou à sa représentation statistique mais à une partie qui vous semble plus compétente : ce serait une aristocratie (la souveraineté des meilleurs, étymologiquement).

Ensuite, les plus jeunes souffrent de certaines choses qui leur feraient décider d’autres choses que les plus âgés. Emmanuel Todd dans Après la démocratie (2008:157-158) rapporte un sondage de 2006 où les 18-24 ans, souffrant plus du libre-échangisme, étaient le plus favorables au protectionnisme (à 67% et contre à 24%,) alors que les cadres et professions intellectuelles supérieures (celles qui seraient surreprésentées dans votre assemblée) étaient la seule catégorie (« sexe, âge, situation professionnelle, préférence partisane ») à faire exception en étant plus contre (45% contre 43%). Todd concluait : « Les vieux « éduqués supérieurs » n’avaient pas encore compris ce que savaient déjà les jeunes « éduqués supérieurs » qui supportent actuellement le plus gros de l’ajustement structurel. ».

Ainsi, « un jeune bachelier de 18 ans » sait mieux qu’un vieux de 60 ans quelle est sa vie, et une assemblée de tirées au sort représente mieux l’ « idée de la vie des Français » que votre assemblée tronquée de la plupart de ce qu’il y a comme Français.

Aussi, Cornelius Castoriadis remarquait que malgré la prédominance des dossiers économiques que doivent gérer les politiciens, 60 % des députés français affirmaient ne rien comprendre à l’économie (Alain Renaud, « Élection, tirage au sort & démocratie. À propos des Principes du gouvernement représentatif, de Bernard Manin », dans Agone, N° 22, 1999, p. 117, http://lucadeparis.free.fr/politique/democratie.htm). L’important, en démocratie, c’est l’information iségorique face aux citoyens décidant (en assemblées tirées au sort, ou dans leur totalité pour les référendums).

Enfin, les jeunes ont des compétences que n’ont pas les plus âgées, et justement dans « les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, la robotique » que vous invoquez.

Bref, votre assemblée de meilleurs représentera bien moins « l’intérêt général » qu’une assemblée de tirés au sort qui représentera toutes les catégories, et d’autant mieux que les mandats sont courts.

Enfin, votre discours sur l’intérêt général qui motiverait les volontaires est le même que nous servent les politiciens depuis toujours : en fait votre assemblée sera faite de militants idéologues.

Pour le reste (référendums, etc.), je suis à peu près d’accord.

 

dimanche 13 décembre 2020

https://parlement-et-citoyens.fr/consultations/ppl-aile-s/consultation/participez-a-la-redaction-de-la-proposition-de-loi/opinions/philosophie-generale-quels-sont-les-grands-principes-qui-doivent-sous-tendre-la-proposition-de-loi/pour-la-fourniture-gratuite-inconditionnelle-de-biens-de-base-plutot-plus-tot-que-le-revenu-de-base-monetaire

L'essentiel de la solidarité publique doit contribuer à fournir ce les biens et services de base pour une vie décente, et non une monnaie dont les gens feraient individuellement ce qu'ils veulent.

Sinon, la solidarité fournit les moyens de s'acheter n'importe quoi, y compris ce qui va contre ce que doit fournir la solidarité (la santé, etc.).

La monnaie doit être réservée à la liberté offerte en échange de contraintes (travail, dommages).

Le revenu monétaire universel est un piège du capitalisme-libéralisme-individualisme au solidarisme. Il sera capté par le capitalisme (augmentation des prix) en même temps que le service public ne pourra plus être assuré, car on ne pourra pas fournir le beurre et l'argent du beurre.

Ainsi, en Allemagne, il y a eu un choix d'aller plus vers le maintien des services publics, dont les hôpitaux, alors qu'n France, il y eut plus un choix d'aller vers la distribution d'allocations. Ce fut un mauvais choix pour l'intérêt général comme on le constata pour la pandémie de covid.

http://lucadeparis.free.fr/politique/revenu.htm

 

jeudi 17 décembre 2020

https://penserlerosaire.blogspot.com/2019/09/les-graines-de-lesprit-de-lalpha-lomega.html

J'ai donc relu la citation de Vergnaud, mais je ne vois rien qui me semble miraculeux, et je pense même que ce serait le contraire qui serait "miraculeux".
Vergnaud mentionne la connaissance logique, qui est utilisée en mathématiques (c'est un de ses principes).
La logique est l'ensemble des relations conditionnelles que des représentations puissent représenter une réalité (http://lucadeparis.free.fr/encyweb/29logique.htm). Si c'est une vérité (une représentation de la réalité) que les hommes sont mortels et que Socrate est un homme, il est vrai que Socrate est mortel.
Ensuite, qu'ajoutent les mathématiques? Des représentations abstraites, pouvant s'appliquer à des réalités concrètes.
Les premiers mathématiciens sont partis d'observations assez simples (comme avec l'addition, la multiplication, les figures géométriques), et leur travail leur a fait imaginer, déduire d'autres relations, construire d'autres objets, toujours en relation logique.
Enfin, il y a effectivement une différence de présupposés entre nous qui est encore informulé.
Cela me fait penser au débat entre Alain Connes et Jean-Pierre Changeux sur les mathématiques, dans Matière à penser, dont j'ai un vague souvenir, sur le réalisme, l'idéalisme ou le constructivisme des entités mathématiques (https://www.cairn.info/du-nouveau-sur-l-esprit--9782130451372-page-29.htm).

 

 

 

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