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Journal divers de l'an 2022

Philosophie, humour, idées

 

 

 

mercredi  5 janvier 2022

Je ne vois dans cet article que le besoin ou le confort psychique ou social de cette transcendance, proche de ce que René Girard distinguait dans Mensonge romantique et vérité romanesque, entre les délétères médiateurs internes ou immanents (les modèles proches avec lesquels on entre en rivalité, en conflit, provoquant envie, jalousie, haine, violence), et les médiateurs externes et transcendants (dont l’imitation ne cause pas de telles rivalités), ce que René Girard annonçait en citant en exergue Max Scheller : « L'homme possède ou un Dieu ou une idole. ».

Bref, je ne vois là rien de plus de convaincant que lors de notre discussion sur la réalité de Dieu (https://koz.ronkoze.info/t/de-lexistence-de-dieu/1775/117), où, amenant les arguments éculés de la soi-disant preuve cosmologique (dont on peut aussi trouver des réfutations proches des miennes là : http://atheisme.free.fr/Repondre/Preuve_cosmologique.htm), tu concluais (dans la publication du 27 décembre 2021 à 18h48) sur un argument ad hominem (la motivation orgueilleuse que tu supputes pour être athée, dans laquelle je ne me reconnais pas) :

« Concernant ce dernier, telles que je les vois, les choses sont simples et claires : c’est la pulsion d’emprise (dominante chez l’Homme sur toute autre, y compris la sexuelle) qui pousse à vouloir passer outre toutes les contraintes, en particulier celles du Ciel.
L’athéisme est une rationalisation de cette pulsion. ».

Quelle seraient donc ces contraintes ?

 

samedi 8 janvier 2022

Je demande quelles seraient « les contraintes […] du Ciel » et au lieu d’y répondre, tu me demandes comme un cheveu sur la soupe si je serais blessé dans mon orgueil, j’ignore pourquoi. Projection ? Moi, j’ai trouvé cette discussion passionnante et rare, même si un peu décevante quand au fait que tu ne proposes par de nouvel argument théiste.

Lorsque tu reproches à notre époque moderne son « hyperconductivité mimétique », c’est ce que Girard reprochait comme augmentation des médiations internes dans l’évolution du roman dans la modernité, du chevalier idéal dans Don Quichotte vers Le Double de Dostoïevski. Bref, ce que je vois dans « la transcendance religieuse », ce sont les modèles pour éviter les « flash mob accusatrices et violentes » : c’est utile socialement, c’est pratique, c’est pragmatique, mais cela ne suffit pas à en faire une réalité indépendante de notre « construction sociale ».

Bref, je me demande si cette motivation sociale ne fait pas conclure de façon constructiviste comme Voltaire : « Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. ».

 

https://koz.ronkoze.info/t/deni-cosmique/1788/16

Ce que je vois d’abord, c’est que tu t’orientes vers des arguments ad hominem car la soi-disant « preuve cosmologique » ne s’est pas avérée convaincante dans la discussion (elle n’a pas convaincu Emmanuel Kant, je ne crois pas qu’elle est guère convaincu un logicien ou converti beaucoup d’athées). Pourtant une preuve doit avoir cet effet.

Je trouve comparable cette attitude à celle des marxistes qui expliquent les antimarxistes par leur esprit bourgeois, ou ceux qui critiquent la psychanalyse, par leurs refoulements.

Dans cette discussion, tu pensais prouver la réalité de Dieu, et je trouvais cela fort excitant, et m’attendais à une surprise de ta part, mais j’ai été fort déçu de ne trouver que l’éculée « preuve cosmologique ».

Et très vite, tu as plusieurs fois dévié vers l’ad hominem (sans cohérence avec ton invocation fréquente du monde 3 des idées de Karl Popper).

Bref, cette voie ne peut que me confirmer plus vers un besoin de Dieu que vers une réalité de Dieu.

Et de toute façon, je ne crois pas que ce soit cette « preuve cosmologique » qui t’ait fait devenir théiste.

 

Comparer avec les négationnistes du complot intérieur pour les attentats du 11 septembre 2001, est intéressant, mais ce n’est pas tout (complot) ou rien. Autant j’ai conclu pour ce qui est de ces attentats, ou concernant Coluche, les frères Kennedy ou Martin Luther King, autant je n’ai pas connu de preuve convaincante pour conclure concernant les alunissages humains, les morts de Daniel Balavoine ou Marilyn Monroe.

Je suis prêt à me confronter aux arguments, aux preuves, comme avant-hier où j’étais invité à une réunion sur la transcendance, seul athée, avec un moine catholique, un membre des Pèlerins d’Arès et trois autres personnes plutôt proches de ce théisme.

Bref, c’est la vérité, quelle qu’elle soit, qui m’intéresse, et après on en assume les conséquences quant à notre vie. Dans le cas de l’existence de Dieu, cela ne changerait pas grand-chose à mes orientations morales, et même je pense que cela me faciliterait la vie. Je ne trouve cela juste pas crédible.

 

Invoquer le cas de Socrate versus la démocratie est très intéressant.

Ce qui est d’abord amusant, c’est que parmi les trois accusations envers Socrate, une était de ne pas reconnaître les dieux de la cité (être impie), et la deuxième d’en introduire de nouveaux. Bien sûr, une condamnation à mort pour de tels (mé)faits me semble indéfendable, mais comme de nommer « démocratie » une société qui exclut comme citoyens les femmes et les esclaves.

Quant à la démocratie dans ce procès, elle consiste en un tirage au sort des jurés (ce qui assure une certaine indépendance, par rapport à une corporation professionnelle, avec ses accointances de classe, d’ordre ou de caste), et un temps égal de l’accusation et de la défense ; or, Socrate a préféré ne pas se défendre, mais raconter sa vie…

D’ailleurs, le principal accusateur de Socrate, Anytos, était un riche politicien, opposé aux sophistes dont tu faisais l’éloge il y a quelques jours…

Bref, je ne vois pas trop où tu veux en venir, à ce qu’une théocratie soit préférable à une démocratie ? Catholique j’imagine, pas judaïque ni musulmane. Ton espérance est-elle de convertir au catholicisme toute la planète, des Chinois aux Indiens ?

Après, si la démocratie est préférable à une oligarchie (comme celle des Trente tyrans subie plusieurs mois par les Athéniens cinq ans vant la mort de Socrate), comme ce qui satisfait tous est préférable à ce qui satisfait une majorité ou pire une petite proportion, les humains restent les humains, même sous couvert d’une théocratie. Cornelius Castoriadis insistait sur la démocratie comme société autonome, les humains se faisant leurs règles, et tu voudrais nous désigner une hétéronomie tombée du Ciel, remplaçant l’hétéronomie capitaliste.

 

 

dimanche 9 janvier 2021

Je comprends que lorsque tu prétends prouver la réalité de Dieu avec la « preuve cosmologique », tu es réaliste, car ton Dieu serait réel indépendamment des humains, et non construit par les théistes. Où alors il y aurait du constructivisme dans le fait que Dieu serait aussi construit dans la causalité circulaire ?

 

Tu peux toujours invoquer mon conformisme quant à l’athéisme, mais je n’étais simplement pas logiquement d’accord avec ton raisonnement en huit assertions. Je ne crois pas que ce soit assimilable aux attentats du 11 Septembre, avec des milliers d’éléments, d’analyses et témoignages contradictoires.

J’ai conscience de la difficulté de communiquer par exemple avec des anticomplotistes, surtout parce qu’il y une énorme quantité de données cumulée par nous qu’ils n’ont pas. Le formatage que j’ai vu chez des médecins fait que certains peuvent contester la version officielle du 11 Septembre mais ne pourront pas contester celle de la causalité virale de sidas.

Je peux voir aussi avoir une autre difficulté de communiquer avec des ultra-complotistes qui propagent n’importe quelle publication erronée, biaisée, non sourcée, ou non étayée, ou sans élément de preuve.

D’autre part, tu me fais une fausse attribution car je suis certain « qu’ il y a une réalité au-delà du monde phénoménal », comme je l’avais déjà écrit (choses en soi, noumènes).

Par ailleurs, tous les phénomènes paranormaux (dont ce que j’ai vécu comme transcommunication instrumentale) font que la science, avec son paradigme dominant scientiste matérialiste étroit, éliminant des témoignages comme elle l’avait déjà fait (par exemple à propos des météorites, des neiges équatoriales ou des vagues scélérates), est insatisfaisante pour moi, et est faite par les dominants pour continuer de dominer. Donc je suis ouvert à autre chose.

 

En tout cas, tu confirmes que ton théisme est bien antérieur à la « preuve cosmologique », et que donc que tu es dans ce paradigme actuellement non dominant socialement, cette habitude, depuis longtemps. La « preuve cosmologique » apparaît dans ce paradigme comme ce que Kuhn nommait la science normale après une révolution scientifique : une sorte de confirmation, de confortation, un peu comme la création de nouveaux épicycles afin de rester dans le paradigme géocentriste. Mais peut-être pourrais-tu me guider vers des textes plus convaincants. Peut-être réuniras-tu toi-même tes conceptions dans un ouvrage global.

 

Tu écris que je crois en ma « volonté », mon « agence » : il s’agit que j’ai des désirs (causés par imitations, par besoins ou autres) qui deviennent, par confrontation des représentations, des souvenirs, etc., des intentions causant des actions. Quel est le rapport avec « Dieu » et quelle serait « l’incohérence » ?

En quoi l’apparition sur une planète de « la conscience, le soi, l’agence, la volonté, etc. » devrait faire « admet[tre] rétroactivement la réalité du divin qui a émergé AVANT les premières » ?

Je ne comprends certainement pas bien ton dernier paragraphe sur la causalité circulaire, mais je crois comprendre que puisqu’il y a la matière et l’esprit dans l’évolution de la vie, et que l’esprit, la conscience causent des réalités physiques (causalité du « haut » vers le « bas »), l’esprit devrait déjà exister partout et toujours là où il n’y aurait pas encore l’évolution de la vie. Je ne vois pas là d’élément nécessaire.

 

Il semble aussi que tu conclurais que les meilleurs temps sont ceux du Moyen-Âge avant la Renaissance, lorsque la théologie chrétienne dominait, et avant que la ploutocratie advienne.

 

 

La France était une royauté, une aristocratie de guerriers (voire une voyoucratie de la violence, surtout aux débuts), liée au clergé chrétien depuis le baptême de Clovis, et à partir de la guerre de Cent ans, où le roi avait besoin de se légitimer, une « monarchie de droit divin », son autorité ne venant ni de l’Eglise, ni du peuple, mais de Dieu (comme encore le pape).

Elle est devenue une eugénocratie (une sorte d’aristocratie affaiblie, la souveraineté du bien né, du mieux né) qui repose un peu sur la loterie de la naissance et de la jeunesse, les rois étant plus ou moins aptes selon les générations, et de moins en moins guerriers eux-mêmes.

On peut considérer qu’ils avaient le devoir d’assurer la subsistance du peuple (contre la libéralisation du prix des grains et farines de la ploutocratie conquérante contre lesquelles Louis XV et Louis XVI n’ont pas su ou pas pu résister).

 

C’est étrange que tu me qualifies d’« héritier de siècles d’anticléricalisme » reprenant « le langage des « puissances de ce monde », celles qui font la guerre à toute la terre en voyant des terroristes partout », pour ensuite faire l’éloge de Poutine qui a fait cela, voulant les chasse.

Penses-tu que les attentats qu’il a commis en 1999 pour assurer sa réélection, faire une unanimité pour lui contre les Tchétchènes à qui il a fait la guerre ensuite, était des sacrifices humains justifiables pour ce que tu en écris ? Il a d’ailleurs été le premier chef d’Etat à soutenir George Bush lors des attentats du 11 Septembre dans une lute commune contre le terrorisme islamiste... (Dans la peau de Vladimir Poutine, https://youtu.be/zqOBCj7FmNY?t=3374 jusqu’à 1h08mn).

Ceci dit, je ne renie pas le courage ou la force de Poutine pour avoir relevé la Russie après la décennie d’ultralibéralisme ploutocratique vendu à l’atlantisme, avec la misère, les disettes du peuple, lors de la présidence Eltsine, et je le considérais comme l’humain le plus puissant de la planète jusqu’à la présidence de Xi Jinping, mais j’aurais du mal à relier cela avec du théisme, comme j’aurais du mal à faire de même quant à Staline pendant la guerre aux nazis.

« la paix en Tchétchénie » avec comme président un criminel comme Ramzan Kadyrov peut faire penser à la paix dans n’importe quelle dictature. Après, on peut faire le calcul que cela aurait été pire avec les manoeuvres subversives des atlantistes (comme en Lybie, en Syrie, etc.). Cela pose la question du sacrifice et mieux invoqué comme ennemi du bien.

 

Peut-être un jour comprendrais-je tout cela. Je suis curieux. Je comprends déjà pour le Christ et la révélation sacrificielle.

 

 

 

lundi 10 - mardi 11 janvier 2022

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/deni-cosmique-238447#forum6237435 et https://koz.ronkoze.info/t/deni-cosmique/1788/23

J’ai cherché à quel passage, j’aurais écrit : « je ne vois pas de nécessité » ; c’est lorsque j’ai écrit :

« Là où j’en reste à un monde (un « étant » ou un « être ») éternel, les événements s’y succédant éternellement, tu sembles avoir besoin d’aller vers un Dieu là où je ne parviens pas à en saisir la nécessité logique ou métaphysique. » (https://koz.ronkoze.info/t/de-lexistence-de-dieu/1775/68). En fait le désaccord qui précède ce propos concerne le fait que pour toi, il faut comme chose incausée Dieu, alors que le monde (ensemble de ce qui existe) comme incausé, et donc éternel, me satisfait logiquement, et métaphysiquement.

 

Lorsque tu écris : « Ce que je propose est juste une manière de voir, d’organiser le réel, de le comprendre et, surtout de l’habiter », ce « surtout » montre qu’il y a d’abord cette motivation adaptative, pragmatique. Comme l’a plusieurs fois écrit Nietzsche, il n’y a pas de nécessité que ce qui soit le plus vrai soit le plus satisfaisant (http://lucadeparis.free.fr/anthoweb/nietzsche.htm). Il en est par exemple ainsi du bien que nous veulent les dirigeants de nos sociétés…

Je comprends qu’on puisse trouver « une plénitude de sens que n’ont pas les visions du monde athées », et l’« espoir » qu’elle offre de « sortir » de la condition animale (que je ne qualifierais pas d’« absurde »).

Un espoir est un souhait de la réalisation de quelque chose. Quelle réalisation souhaites-tu ?

L’espoir est agréable en soi, évite le désespoir.

Par ailleurs, les autres animaux sur Terre, n’ont pas besoin de cet « espoir », vivent leurs besoins selon leurs instincts, et engendrent. Tu répétais souvent qu’il n’y a pas de différence ontologique entre l’humain et les autres animaux de la Terre. Mais là, tu sembles en trouver une dans ce besoin ou ce désir d’« espoir », ou de « plénitude de sens ». Peut-être le sens chez les humains consiste à la nécessité d’avoir des modèles. J’admets qu’il n’y en a guère de meilleurs que Jésus Christ, même si je trouve qu’un Epictète sans dieu est exemplaire.

 

Sur le Moyen-Âge, je pointais juste que c’était la période où le christianisme était dominant et que cela devait donc être la période la plus heureuse. Après, tant mieux si ton temps est le meilleur pour toi, et que tu le justifies de façon téléologique.

 

Bon courage pour expliciter tout ce que tu as compris ! J’espère toujours que tu élabores un ouvrage global sur internet.

 

https://koz.ronkoze.info/t/deni-cosmique/1788/23

L’eugénocratie avait une utilité : avec une personne qui était destinée dès la naissance à hériter de la souveraineté, on évitait des conflits dans des sociétés où cela aurait été très violent. Mais ce n’est pas pour autant que cela suffise à justifier que ces personnes ne soient pas libres (encore dans les années 1950, la princesse Margaret ne pouvant épouser son amoureux avant d’avoir 25 ans, sombrant dans l’alcoolisme et le tabagisme) et à préférer l’héritage par rapport à des tirages au sort ou des élections sans candidatures (d’ailleurs, Hugues Capet fut élu, et les papes le sont toujours).

 

La victoire des marchands était-elle vraiment évitable dans l’histoire de l’humanité ? Est-ce que la civilisation qui allait utiliser le papier monnaie (aussi inventé en Chine mais pas utilisé) n’allait pas dominer, comme le projet de Christophe Colomb, avec les petits États en concurrence dans la péninsule européenne, allait trouver un preneur, alors qu’en Chine unifiée la flotte de Zheng He au début du 15e siècle a été démantelée après une révolution de palais. Ainsi l’Occident fragmenté, concurrentiel et conflictuel a dominé la planète.

 

Avec Poutine, n’en arrive-t-on pas au dilemme nietzschéen : le christianisme est-il viable, ou faut-il des sacrifiés comme en a fait Poutine, et faire tant de choses comme son ennemi ? Quelle justification as-tu de tuer uniquement des civils (russes pour la plupart) pour déclencher une guerre ? Comme l’écrivaient Gianfranco Sanguinetti et Michel Bounan, le principal du terrorisme est d’Etat.

Les Occidentaux agitent une novlangue pseudo-démocratique, comme le faisaient aussi par exemple la République Démocratique d’Allemagne, du Vietnam, et ils n’en ont donc pas le monopole.

 

Avec le Christ, je vois surtout les révélations des victimes sacrificielles, la défense des faibles.

 

S15jan2022

 Les cas m'isolent

 

mercredi 19 janvier 2021

« Présidentielle 2022: un maire du var propose à ses habitants de choisir quel candidat parrainer », Gauthier Hartmann Le 15/01/2022, https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/presidentielle-2022-un-maire-du-var-propose-a-ses-habitants-de-choisir-quel-candidat-parrainer_AN-202201150246.html

Avec cette méthode de vote du parrainage du candidat à la présidentielle par vote des vitoyens d'une municipalité, un scrutin majoritaire dans chaque municipalité (même si son détail n'est pas précisé dans l'article), il n'y aurait comme parrainages à peu près que ceux de la majorité municipale, donc il y aurait beaucoup moins de candidats, et que ceux proches du centre, déjà au pouvoir (LR, PS, Modem, peut-être PC et FI, EELV selon le seuil), et donc ceux plus susceptibles de gagner, donc cela ne changerait pas beaucoup les choses au final, sauf que cela éviterait d'avoir au 2e tour un candidat qui ne peut pas gagner comme Le Pen en 2002 (et en 2017), et donc ce genre de distorsion qui a empêché Jospin d'être au 2e tour (par dispersion des voix vers des canddiats proches) alors qu'il y avait plus de probabilité de gagner que Chirac.

Ainsi, la plupart des candidats d'extrême-gauche ou extrême-droite, ou marginaux ne seraient pas candidats (Le Pen, Zemmour, Poutou, Arthaud, Cheminade, Asselineau, mais non plus le candidat démocrate que vous voudriez...).
 

En faisant voter directement les citoyens, il y aurait au contraire une possibilité pour des candidats marginaux, avec des militants minoritaires mais motivés, d'avoir ces candidats marginaux qui faussent les résultats dans un scrutin majoritaire uninominal (mais pas dans un vote de valeur).

 

vendredi 21 janvier 2022

Après avoir écouté les 7mn de "Sur quelles bases légales repose la primaire populaire ?" (https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/sur-quelles-bases-legales-repose-la-primaire-populaire), j'ai décidé de voter à La Primaire Populaire à cause de la présence de #CharlotteMarchandise, afin de pousser la, notre revendication #démocratique.
Même si c'est en fait une primaire de #gauche pour une union, motivée par la perspective d'un deuxième échec comme celui de 2017, plus élitaire que populaire, le socle commun (https://primairepopulaire.fr/le-socle-commun/) est assez bon, mais si j'ai quelques désaccords.
La participation est gratuite, et l'inscription jusqu'à dimanche 23 janvier.
En plus, Charlotte Marchandise propose le choix populaire du gouvernement, comme je proposais qu'on le fasse constamment en plus d'une élection primaire présidentielle, c'est-à-dire aussi après l'élection présidentielle (https://gouv.charlotte-marchandise.fr).

 

 

 

 

 

mercredi 26 janvier 2021

Selon Locke, "Dieu nous a fait libre, propriétaire de nous-même (premier droit naturel)."  (Pierre Crétois http://philo-analysis.over-blog.com/2021/06/notes-de-lecture-pierre-cretois-la-part-commune-2020.html).

Donc le droit naturel serait plutôt surnaturel, issu d'une intention :c'est un argument pour affirmer qu'il n'y a pas de droit naturel, mais seulement intentionnel, culturel.

 

mardi 1er février 2022

En cas d'égalité dans un jeu, les services aux avantage se jouent toujours à gauche, avantageant les serveurs gauchers (ce qu'on a vu à la finale de l'Open d'Australie de 2022 de Nadal contre Medvedev). Pour pallier cette constance et cet avantage, on pourrait établir comme règle que deux services de suite se font du même côté, au lieu d'alterner. Pour aussi rètablir un peu d'avantage au relanceur (avant on appelait break non pas de prendre le serviede l'adversaire, mais d'avoir deux jeux de différence), on pourrait établir comme règle que le relanceur choisisse de quel côté commence le serveur pour ses deux premiers services.

 

 

mercredi 2 février.

Dans quel état ça l'a mis, ce salami, à ce sale ami.

 

 

vendredi 4 février 2022

Tu te réfères surtout à ce que dit Valérie Bugault vers 27mn de https://www.youtube.com/watch?v=50h66HV1_Qc

Lorsque les Amérindiens se défendaient contre les Européens, ils utilisaient leurs fusils et chevaux. Pareil pour les Japonais face aux Russes en 1905, aux Chinois face à l’Occident depuis des décennies.

Il est certain qu’un élu président se ferait assassiner, corrompre. Mais dans notre cas d’instauration démocratique, notre candidat serait issu d’une une volonté populaire forte, majoritaire, serait interchangeable (comme tout autre élu), devant appliquer ce contrat d’une volonté populaire exprimée en permanence.

Le piège des systèmes électoraux pour l’oligarchie qui les a mis en place, c’est qu’ils peuvent se retourner contre eux par la volonté populaire majoritaire.

Le changement structurel par l’intérieur est donc possible, contrairement à ce qu’elle dit.. Leur seule solution serait de ne pas respecter les résultats (comme en Algérie en 1992), mais cela légitimerait la violence, et la grande différence par rapport à l’Algérie serait la volonté populaire majoritaire d’instaurer une démocratie (ce qui n’était pas le cas des islamistes algériens).

 

Dans son site, je ne trouve rien pour instaurer sa Constitution.

« Car dans le cadre du mandat impératif, si les obligations du maire vis-à-vis de ce programme n’étaient pas remplies et respectées il serait immédiatement démis de ses fonctions. » (https://revoludroit.fr/exemples/)

Elle n’écrit pas comment cela serait instauré.

Pareil pour :

« L’année dernière dans la commune voisine, le maire a été remercié pour non-respect de son programme. Lorsque l’affaire a éclaté, les habitants ont immédiatement activé leur pouvoir de révocation dû au caractère impératif du mandat donné au Maire. Il est alors clairement apparu que les actions du maire étaient en contradiction avec le programme pour lequel les habitants l’avaient élu. Après vote des Collectifs Citoyens participants au conseil municipal sur la conformité des actes au mandat, le Maire a été demis de ses fonction et remplacé. »

« Les principaux engagements nationaux et internationaux, passés par le ministère en charge de « faire le droit », sont rendus public et communiqués en temps réel au peuple. Ils ne font pas automatiquement l’objet d’un Référendum. » (https://revoludroit.fr/reforme-des-institutions/) »

« N’importe quel habitant de la commune peut soumettre une résolution à un vote du collectif citoyen de la commune, du type référendum. Il est important que cette voie d’expression soit ouverte à tous mais qu’elle ne fasse pas non plus l’objet d’abus. Comme tous les outils institutionnels, celui-ci sera accompagné de garde-fous, de sécurités. »

« En cas de grave manquement à ses fonctions et sur demande de 30% du corps électoral (relayé par les GI et les GGI), il est organisé un Référendum afin de savoir si le Chef d’État doit être démis de ses fonctions. »

Le mandat du président étant de 15 ans, il sera fort difficile de le démettre : 30% est un pourcentage énorme pour déclencher un référendum (c’est moins de 2% en Suisse).

Bref, je vois très peu de référendums, de démocratie, mais plus une aristocratie.

 

vendredi 11 février 2022

Des célibataires assez libertaires.

 

mercredi 16 février 2022

https://koz.ronkoze.info/t/portable-au-volant-comment-eduquer-ladulte/1809/17

Dans ton exemple, le pauvre serait motivé à la 7e contravention à 128€, et le riche à la 10e à 1024€.

Ton exemple est d'abord biaisé car il ne s'applique que si le pauvre n'est pas si pauvre (128€ à manquer, c'est beaucoup pour beaucoup de personnes qui ont du mal à finir le mois, donc ils seraient motivés bien avant), tandis que 1024€ c'est peu pour des millionnaires ou des milliardaires (qui en plus peuvent louer les services de chauffeurs, de taxis, etc., alors que les pauvres à la campagne n'ont pas d'alternative à leur voiture).

Si le but est qu'il y ait le moins d'infractions, d'accidents, je ne vois pas de raison de faciliter les infractions aux riches.

L'infraction doit avoir le même coût (causant les mêmes désagréments) et non le même prix pour chacun (une égalité plutôt qu'une autre...).Je pense donc aussi que le critère des revenus est bien meilleur.

Quant à la complexité administrative, elle me semble très faible par rapport à cette surveillance constante par caméra. Le service des contraventions aurait facilement un accès informatique automatique aux déclarations de revenus.

Mais une autre possibilité est la sanction temporelle, en heures de travail d'intérêt général. Là, le temps est à peu près égal en coût entre un riche et un pauvre.

Ou encore mieux une combinaison des deux punitions, monétaire et temporelle.

 

lundi 28 février 2022

38:28 https://youtu.be/S_PqRO6eXdg?t=2378 Est-ce que mes sens me trompent? Est-ce que Meyssans me trompe?

 

A 38:55, le fait que des personnes aient des douleurs dans des zones blanches ne prouve pas qu'il n'y ait pas plus de douleurs lorsqu'il y a certaines ondes électromagnétiques. Sinon, ce serait comme si tout placebo, ayant plus d'efficacité que rien du tout, prouvait l'inefficacité de tout médicament.

 

A 37:20, sur la croyance et la connaissance, il faut comprendre que derrière cela (avec l'exemple de l'existence de Louis XIV), il y a l'imitation, en particulier des autorités, formant un consensus. Il y a cela sous-jacent chez Thomas Kuhn, dans La structure des révolutions scientifiques. http://lucadeparis.free.fr/jpweb/epistemologie.htm

 

Comme je l'ai dit à Vincent Lapierre devant le tribunal de Paris lors de l'audition d'Etienne Chouard le 6 juillet 2020, sur le fait que le sida n'est pas une maladie virale, c'est Alain Soral qui a raison, mais surtout des scientifiques Peter Duesberg, Kary Mullis, Etienne de Harven, Stefan Lanka, Rebecca Culshaw, le groupe de Perth, etc. Je lui ai alors communiqué alors mes coordonnées pour lui amener les preuves, et suis toujours disponible. http://lucadeparis.free.fr/infosweb/sida_documents.htm

 

 

vendredi 11 mars 2022

Le moment le plus instructif est lorsque Guillaume Meurice dit qu'il travaille sur le "biais de confirmation", en fait qu'il s'attend à ce que le personnes vont dire, car par conformisme, elles vont répéter ce qui est diffusé dans les médias, sans le remettre en doute, et en s'enferrant dans des contradictions ou absurdités.
https://www.youtube.com/watch?v=OdB5jgc45Bk&t=537s

 

mercredi 16 mars 2022

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/il-n-y-a-pas-de-democratie-sans-236549#forum6295694

Deux techniques de la démocratie sont évacuées lapidairement : le référendum, et le tirage au sort d’assemblées citoyennes.
« L’avenir de la démocratie n’est pas dans le référendum d’initiative citoyenne au protocole arbitraire et au débat binaire. Il n’est pas dans la démocratie directe avec ses assemblées générales interminables. La souveraineté ne peut raisonnablement s’exercer que déléguée à des représentants et à une élite. Or ces dépositaires ont tendance à croire que la souveraineté est un pouvoir absolu, alors qu’elle est juste une compétence universelle, c’est-à-dire la légitimité de dire la règle sur tout sujet. »

« L’alternative aux élections est démotivante : confier le choix des représentants au hasard. Rationnellement c’est tout à fait plaidable, mais psychologiquement inacceptable (comment confier le pouvoir à des gens inconnus) et politiquement absurde (nous voulons choisir nous-même notre futur et pour cela nous comptons sur le hasard). »

La souveraineté, comme son étymologie l’indique (supérieur), est le pouvoir de décision supérieur. En démocratie, c’est la souveraineté populaire. Si les décisions supérieures sont faites par une petite proportion de la population (qu’elle soit élue, tirée au sort, etc., il s’agit d’une oligarchie (étymologiquement aussi, avec « oligo »).

Donc pour être en démocratie, il faut bien utiliser le référendum, ou le préférendum pour être plus nuancé (avec des votes de valeur) pour les décisions les plus importantes, objectivement, comme pour la constitution (ainsi en Suisse tout changement constitutionnel est référendaire) ou intersubjectivement (pour ce qui le plus pétitionné). Si c’est des oligarchies qui décideraient de tout, dont de la constitution, elles feraient celle-ci à son avantage.

Certes, une population n’a pas temps de tout délibérer, de tout juger, et c’est pourquoi il y avait en France le tirage au sort de jurés représentant la population aux procès. Donc, pour les décisions secondaires, des assemblées de citoyens tirés au sort permettent de représenter statistiquement la population, et décideraient la même chose que la population totale si elle avait le temps. Par l’élection, sans mandat impératif (lui-même déterminé par (p)référendums de la population totale ou des assemblées de tirés a sort), les électeurs ne choisissent pas eux-mêmes leur futur mais ceux qui vont choisir le leur futur.

Après, pour l’exécution de ces décisions, il pourrait y avoir des élections sans candidatures (et donc sans campagne électorale à financer, d’où la suppression des partis qui sont des associations dont c’est la différence avec les autres), pour les mandats exécutifs, administratifs (un ministère étant la petite chose, à l’opposé du magistère de la souveraineté), restant donc dans un cadre impératif sans peu de marge de manœuvre.

Pour quelques précisions : http://lucadeparis.free.fr/politique/constitution.htm.

 

dimanche 20 mars 2022

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/il-n-y-a-pas-de-democratie-sans-236549#forum6300409

Si on refuse le référendum (ou mieux le préférendum avec vote de valeur) et le mandat impératif, cela implique qu’il n’y a pas de souveraineté populaire, puisque la population ne décide pas des choses les plus importantes (dont les changements constitutionnels) : ce n’est donc pas une démocratie, mais une oligarchie, dont le souverain, comme l’étymologie l’indique, est une petite partie de la population (même si c’est par des assemblées de tirés au sort, ce qui ferait une clérocratie, pas une démocratie, comme l’écrit Dimitri Courant : https://www.la-croix.com/JournalV2/Dimitri-Courant-quelle-legitimite-democratique-tirage-sort-2020-07-25-1101106351, qui la nomme « électocratie » si c’est une oligarchie d’élus).

« Mais attention, pratique et utile pour délibérer sur des thèmes précis, le tirage au sort ne doit pas constituer une substitution à la décision politique. « Il ne faut pas oublier que ce n'est pas le peuple mais un échantillon du peuple. On appelle cela un “mini-public”. Il permet de voir ce que le “maxi-public”, autrement dit les inscrits sur les listes électorales, penserait s'il était placé dans des conditions idéales. Pour l'instant, aucune assemblée tirée au sort n'a pris de décision seule, et c'est souhaitable, car dans ce cas-là on retomberait dans une oligarchie, la seule différence étant qu'elle serait tirée au sort. Une validation des propositions par référendum est nécessaire pour confirmer son caractère démocratique », prévient Dimitri Courant." » (https://www.marianne.net/medias/convention-citoyenne-pour-le-climat-tires-au-sort-les-citoyens-participants-sont-ils-vraiment).

Le référendum fonctionne assez bien en Suisse, dans une société plus apaisée (sans Gilets Jaunes ou autant d’autres manifestations contestataires), dont la population maîtrise le changement constitutionnel, obligatoirement par référendum (empêchant la sortie de la démocratie le 8 septembre 1935 par exemple, et réticente à entrer dans l’UE et l’euro qui seraient des pertes de souveraineté populaire).

On ne peut refuser tout référendum (et donc toute souveraineté à la population) sous prétexte que toutes les nuances ne peuvent pas être délibérées par toute la population. Si on retire le choix le plus important, lorsqu’on passe d’une réalité à une autre (entrée ou non dans l’UE, dans l’euro), il ne s’agit pas de nuances : cc’est oui ou c’est non à d'importantes alternatives.

Par ailleurs, les élections, avec campagnes électorales, sont très coûteuses, en temps et des dizaines de millions d’euros par an pour alimenter la concurrence d’écuries pour leurs champions, ce qui ne serait pas du tout le cas des référendums. Et comme on doit voter en moyenne deux fois par an en France (par exemple quatre fois cette année 2022), ce ne serait pas plus coûteux d’organiser une à deux journées annuelles avec plusieurs référendums (en Suisse il y a quatre journées référendaires prévues par an). Et une politique qui convient plus à la population est moins coûteuse (en incluant tous les coûts, c’est-à-dire les souffrances subies par une mauvaise politique).

 

Le principe des partis n’est pas la liberté d’association, qui existe par ailleurs. Les partis sont des associations dont la particularité est de financer des campagnes électorales. Sans campagnes électorales, il n’y a aucune nécessité de partis. Par contre, il peut toujours y avoir comme maintenant des associations qui prônent certaines réformes politiques, mais qui seraient décidées par référendums pour les principales ou par assemblées citoyennes tirées au sort pour les secondaires.

 

Pour l’assemblée nationale, avec le tirage au sort que vous prônez « parmi les militants des partis et les sénateurs élus sur une liste », vous faîtes une assemblée bien plus biaisée et bien moins démocratique qu’une assemblée parmi tous les citoyens (déjà moins démocratique que l’assemblée de tous les citoyens lors des référendums). Je prône des assemblées faites aléatoirement parmi tous les citoyens, les représentant donc statistiquement, et qui seraient juges, et en face plaideraient les militants pour et contre des réformes, comme des avocats des différentes parties dans un procès judiciaire.

 

Quant à la publicité, il faut être conscient qu’il n’y a pas démocratie avec une prédominance de la liberté médiatique (c’est-à-dire l’influence prépondérante des plus riches propriétaires), mais seulement avec une égalité médiatique, l’iségorie, obligeant par exemple des médias publics à compenser l’audience privée dans un sens favorable aux préférences des magnats des médias, par des audiences publiques les rééquilibrant, neutralisant donc la motivation des dépenses privées. Dans de tels médias, la présence d’influenceurs politiques serait différente de l’actuelle, avec un plus grand équilibre, ne permettant guère les manipulations que vous voulez mettre en avant pour refuser l’élection sans candidats. Par ailleurs, les élections ne concerneraient que des mandats exécutifs, administratifs, et seraient donc beaucoup moins cruciales que les référendums ou les délibérations d’assemblées citoyennes.

En plus, vous voulez rester dans la même électocratie où on vote pour des personnes avec des programmes, sans qu'on puisse savoir quelles propositions politiques auraient voulu les citoyens : non seulement on ne voterait que pour des personnes, sans pouvoir exprimer avec quelles propositions on serait pour ou contre avec ce candidat, alors qu'on pourrait être en accord avec certaines autres propositions d'uu autre candidat pour lequel on ne vote pas, mais en plus, l'élu, avec son mandat "représentatif", et non impératif, ferait ce qu'il veut, pouvant choisir de réaliser les propositions ou non à sa guise. On pourrait donc comme maintenant avoir divers élus opposés, mais appliquant toujours la même politique contraire à la volonté populaire.

 

Je n’ai pas prôné l’obligation du vote, même si je l’accepterais, et je suis avant tout pour la rémunération des contributions au bien commun, dont la participation aux votations (selon le coût que cela implique, selon le transport et le temps d’attente : on a vu aux États-Unis que des manipulations consistaient à organiser une attente considérable aux bureaux de vote de populations opposantes aux élus), mais surtout des assesseurs et des scrutateurs (actuellement, ce sont des bénévoles, et souvent qui ont un intérêt quant à certains résultats).

Je suis non pour la citoyenneté automatique à un âge arbitraire (dix-huit ans le plus souvent) mais par volontariat, qui pourrait advenir plus tôt, avec juste un petit test (comme le QCM du code de la route) permettant de tester des capacités de délibération minimales ; citoyenneté qui ouvrirait à des droits, mais aussi à des devoirs. C’est déjà le cas actuellement en France, où des jurés sont tirés au sort parmi les listes d’électeurs, et ont une obligation de l’être, sauf exemptions motivées (alors qu’ils ne sont pas obligés d’aller voter). Je suis aussi pour une rémunération des tirés au sort proportionnée à leur travail.

J’ai aussi entendu l’idée que la réduction du temps de travail (de 39h à 35h hebdomadaires en France) aurait dû être une conversion de ces heures en activité citoyenne.

Quant à la durée, des mandats, Montesquieu prônait un an :

« Dans toute magistrature, il faut compenser la grandeur de la puissance par la brièveté de sa durée. Un an est le temps que la plupart des législateurs ont fixé ; un temps plus long serait dangereux, un plus court serait contre la nature de la chose. » (De l'Esprit des lois, livre II : « Des lois qui dérivent directement de la nature du gouvernement », chapitre III : « Des lois relatives à la nature de l’aristocratie »). Robespierre et Le Pelletier de Saint-Fargeau voulaient un mandat de député d’un an (http://juspoliticum.com/article/Le-Moment-1789-et-la-separation-des-pouvoirs-887.html). Et il faut penser qu’au siècle dernier, les hommes français devaient faire un service militaire allant jusqu’à trois ans (et de dix mois à la fin il y a trente an, mais vingt mois pour les objecteurs de conscience…).

 

|L'électocratie est la souveraineté à des élus.

 

mardi 5 mars 2022

A la lecture de ce texte, me vient comme première impression :

« Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. ».

Je vois un grand conformisme (selon l’expérience de Salomon Asch), une soumission à l’autorité (selon l’expérience de son élève Stanley Milgram), et ethnocentrisme.

On y diabolise Vladimir Poutine qui serait fou, déraisonnable (« la mégalomanie et la solitude de son chef autocrate », « son hubris personnelle », « la paranoïa d’un homme », « personne ne sait ce que veut l’agresseur »), et on reste aveugle à ce qu’a fait son propre camp pendant des décennies ; et alors qu’en face il y aurait « l’héroïque chef d’Etat de l’Ukraine », « héros de la liberté », « avec panache », « tel le Job biblique », Volodymyr Zelensky, corrompu dans les Pandora Papers, avec de quoi s’assurer un matelas de secours en Occident (https://www.humanite.fr/monde/ukraine/ukraine-volodymyr-zelensky-piege-par-les-pandora-papers-723110).

Pourtant, si Poutine « est animé d’un ressentiment mimétique colossal à l’encontre des puissances occidentales unies dans l’OTAN », c’est peut-être que ces puissances occidentales ont usé de leur puissance contre des puissances non atlantiques.

C’est bien beau d’invoquer en novlangue « la démocratie » alors qu’aucune guerre occidentale n’a été déclenchée par référendum. Même, la guerre contre l’Irak en 2003 sous les prétextes mensongers d’armes de destruction massives, et de terrorisme islamiste (alors que l’Irak était laïc et sans connivence avec les talibans afghans) s’est faite malgré les plus grandes manifestations planétaires (« Le 15 février 2003 la plus importante manifestation mondiale enregistrée à ce jour a lieu. Plusieurs millions de personnes ont manifesté dans plus de 600 villes autour de la planète », en particulier en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni : mais « Les gouvernements de ces trois pays ont été les plus fervents défenseurs de la guerre d'Irak. » ; en 2005, « un sondage Gallup montrait que 63 % des Américains voulaient le retour des soldats dans leur pays » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_mondiales_contre_la_guerre_d'Irak).

Déjà, en 1990, le gouvernement des États-Unis (point aveugle de votre article, car jamais mentionné), afin de déclencher une intervention militaire très meurtrière en civils irakiens (mais éloignée des caméras occidentales interdites), avait inventé le mensonge des bébés arrachés des couveuses au Koweït, avec la fille de l’ambassadeur du Koweït (ce qu’on a su qu’après) témoignant devant l’ONU, après avoir été entrainée par une agence de communication proche du camp Bush), ceci dans le but réalisé de retourner l’hostilité du peuple états-unien à cette attaque.

Il est remarquable que les États-Unis n’acceptent pas l’autorité de la Cour Pénale Internationale, concernant les crimes de guerre, et ont déclaré plusieurs guerres sans mandat de l’ONU (autre absent de votre article).

Quel était donc le « souci des victimes » que vous invoquez contre Poutine, lorsque l’ambassadrice puis ministre états-unienne Madeleine Albright, à propos des 500.000 enfants irakiens morts, affirmait en 1996 « que ça en valait le prix » (https://www.youtube.com/watch?v=CYrPvRk0j-8).

C’est aussi ignorer que même l’intervention de l’Irak au Koweït avait été un piège tendu par les États-Unis à l’Irak, l’ambassadrice des États-Unis April Glaspie ayant dit à Saddam Hussein : « Je sais que vous avez besoin de fonds. Nous le comprenons. [...] Nous n'avons pas d'opinion sur les conflits interarabes, tel votre différend frontalier avec le Koweït. [...] Vous avez amassé des troupes à votre frontière. », « ça ne nous concerne pas, vous faites ce que vous voulez. », avant que les États-Unis fassent échouer les projets de retrait pour faire la guerre… à tout prix (http://lucadeparis.free.fr/infosweb/irak.htm).

De la même façon, afin de piéger l’URSS en Afghanistan, les États-Unis avaient déclenché le 3 juillet 1979 l’opération Cyclone (https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_afghan), aidant des islamistes à attaquer le gouvernement laïc (qui en particulier améliorait la condition des femmes), déclenchant l’intervention soviétique en décembre 1979 pour protéger ce régime. On constate l’enfer vécu dans ce pays depuis plus de quatre décennies.

Je pourrai multiplier les exemples de guerres déclenchées par le camp dont vous êtes aveugle(s) de ses fautes, sans demande d’intervention de son gouvernement (Serbie, Lybie, Somalie).

C’est plus généralement un aveuglement au fait qu’un empire, celui dont vous profitez du confort, veut s’étendre, à travers l’OTAN depuis trois décennies, malgré ou grâce à l’effondrement soviétique, avec des missiles nucléaires basés de plus en plus près des frontières de la Russie et menacent même la possibilité d’une paix par une dissuasion nucléaire réciproque.

Lorsque que vous critiquez la « Russie de Poutine » où « il s’agit toujours de défendre l’unité de la nation en extirpant les germes de la dissidence », interrogez-vous sur des dissidents comme Julian Assange et Edward Snowden, persécutés pour avoir révélé de vilains secrets illégaux états-uniens (avec la France bien soumise, leur refusant l’asile politique). Ajoutons à cela les emprisonnements et tortures hors de toute juridiction, à Guantamo et ailleurs. Bref, comme vous l’écrivez (mais qu’à propos de la Russie au lieu de l’universaliser…), cela illustre « le fait que la violence ait besoin du mensonge ».

Bref, vous voulez nous présenter la vision manichéenne de gentils (dont vous) contre des méchants, en voulant faire l’ange, vous vous fêtes bête, alors que les méchants sont des deux côtés, et que si Poutine était gentil, la Russie aurait été vassalisée à l’empire états-unien comme ses ex-colonies.

Ainsi, lorsque vous affirmez qu’« une fois la guerre déclenchée, c’est l’agresseur qui veut la paix et le défenseur qui veut la guerre », cela peut être juste, et peut se retourner contre votre propos : les États-Unis ont enclenché beaucoup de guerres et autres agressions contre des États souverains proches de la Russie (ou de la Chine), et maintenant que la Russie réagit, ils voudraient la paix…

Lorsque vous affirmez qu’« Au prix du sang de son peuple, cette jeune nation refuse d’être « neutralisée », vous pourriez penser que c’est fort dommage. Lors de la dislocation de l’empire soviétique, l’Ukraine était la troisième puissance nucléaire, et elle a abandonné ces armes en 1994 en échange du respect de son intégrité. La révolution ukrainienne de 2014 était un coup d’Etat appuyé par l’Occident, avec une destitution du président Viktor Ianoukovytch, qui n’a pas respecté la constitution ukrainienne (il aurait fallu une majorité parlementaire de 75%, https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_ukrainienne_de_2014#Chronologie).

Lorsque vous affirmez que « c’est aussi une population civile prise pour cible », vous oubliez qu’on nous a abreuvé de reportages de civils concoctant des cocktails Molotov : est-ce que les Russes doivent les laisser les tuer ? Et est-ce qu’on affirme que les États-Unis ont pris les civils comme cibles lorsqu’ils ont tué 75.000 civils français lors de la Deuxième Guerre Mondiale (alors que les Britanniques préconisaient des bombardements nocturnes moins meurtriers, ce qui fut refusé par le général Eisenhower, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_strat%C3%A9giques_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale#La_France_sous_les_bombardements_alli%C3%A9s), soit autant que les 60.000 à 92.000 Français morts à la bataille de France en 1939-1940 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_France) ?

Sur les « néo-nazis » ukrainiens, je vous cite le précédent président de l'Ukraine Petro Polorchenko, affirmant en décembre 2014 : « Nos enfants iront à l'école et à la garderie ; leurs enfants resteront dans les caves parce qu'ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, précisément comme ça, que nous gagnerons cette guerre ! », guerre qui n’a donc pas commencé en 2022 (discours en ouverture du film Donbass d’Anne-Laure Bonnel, à 17s https://odysee.com/@labibliothequealternative:4/DONBASS:3b).

Le fondateur du régiment d'Azov puis député Andriy Biletsky, a affirmé en 2010, que la « mission historique de notre nation en ce moment critique est de mener les races blanches du monde dans une ultime croisade pour leur survie. Une croisade contre les Untermenschen dirigés par des Sémites » (https://www.marianne.net/monde/europe/guerre-en-ukraine-qui-sont-les-neonazis-dont-parle-vladimir-poutine). Les exactions antisémites, antitziganes et homophobes du régiment d’Azov sont documentées (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giment_Azov#Exactions). Le néonazisme d’Ukrainiens dans le Donbass est indubitable (https://www.liberation.fr/checknews/quelle-est-limportance-du-regiment-azov-cette-unite-ukrainienne-fondee-par-des-proches-de-la-mouvance-neonazie-20220308_6UPAODEHPVCCBA5Z5BQ2QQZKTQ/).

Sur ce qui a provoqué l’intervention russe, c’est l’irrespect du protocole de Minsk, en décembre 2021 : « Les forces armées ukrainiennes "se vantent" d'avoir commencé à utiliser des systèmes de missiles antichars Javelin fournis par les États-Unis dans le Donbass et utilisent également des drones de reconnaissance et de frappe turcs. En conséquence, la situation déjà tendue dans l'Est de ce pays se détériore de plus en plus » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Minsk#Fin_des_accords).

Vous rappelez que « l’histoire était écrite par les vainqueurs », et c’est aussi le cas pour les vainqueurs en Occident dont vous vous faites la zélatrice.

Enfin, je suis d’accord pour affirmer avec Girard et vous que « la vérité est notre planche de salut », mais toute la vérité, pas celle tronquée par le camp auquel on appartient.

 

J'ai précisé quelques mensonges des États-Unis afin de déclencher leurs deux guerres en Irak, causant des morts par millions.

J'ignore à quels mensonges de Poutine vous faites allusion. Vous ne parlez encore que du camp adverse au "nôtre" : « cet événement traumatisant pour nous » indique bien que par rapport aux Ukrainiens, les Irakiens ne seraient pas autant nos proches (géographiquement, culturellement, etc. ?) et donc nos prochains, ainsi que les 377.000 Yéménites tués actuellement, dont beaucoup avec des armes fournies par la France à l’Arabie Saoudite pendant le conflit (https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017473/au-yemen-les-armes-francaises-tuent/). Bref, vous participez de la manipulation de votre camp (que je ne qualifierai donc pas comme notre camp).

 

jeudi 7 mars 2022

France 5,

André Compte-Sponville n'argumente son passage du catholicisme à son athéisme que par l'imitation des écrivains qu'il admirait, et son passage du communisme au centrisme que par son admiration pour Claude Lévi-Strauss qui votait Georges Pompidou, bref, que des arguments d'autorité.

 

samedi 9 - dimanche 10 mars 2022

https://emissaire.blog/2022/03/30/violence-et-verite/comment-page-1/?unapproved=9087&moderation-hash=2ee0975c57a4b1a7fc84efadf9f066d8#comment-9087

Vous m’attribuez un « anti-américanisme » (dont je serais « tellement obsédé »), mais pourquoi pas d’être anti France ou anti Arabie Saoudite selon mon précédent message ? Or j’essayais par des exemples concrets, avérés, d’équilibrer votre unanimisme, votre partialisme, selon lequel il n’y aurait qu’un coupable, et en face un camp innocent, en occultant l’imitation des actes malveillants de part et d’autre (et négligeant que c’est le plus puissant qui a tendance à plus abuser de son pouvoir).

Je n’ai pas grand-chose à ajouter car vous répétez et illustrez ce que j’ai déjà décrit.

Car s’il s’agit comme vous le prétendez du « thème philosophique de la vérité contre la violence », vous devriez être satisfait par les exemples bien plus forts que j’ai communiqués, concernant les mensonges ayant permis de déclencher deux guerres qui ont tué tant d’Irakiens.

Il n’est pas pertinent, dans « une réflexion philosophique », d’invoquer qu’il s’agit « d’un sujet d’actualité » pour trancher dans la succession des causes et en occulter de plus anciennes, faisant donc considérer originelle la violence chez l’adversaire.

Il y a donc bien là un certain pharisianisme, d’autant plus affligeant qu’il est chez ceux qui sont censés avoir eu les yeux ouverts par René Girard sur l’imitation (le conformisme), et sur sa propre innocence, sa propre auto-victimisation, et l’accusation exclusive de son rival, qui aurait un désir fou et romantique sans aucune imitation de soi-même.

Donc, il y a dans vos propos plusieurs aspects antigirardiens quant à l’application de ses révélations, et de terriblement girardiens quant à l’exemplification de ce qu’il révèle.

Bref, nous sommes toujours avec ce que Paul Nizan critiquait déjà il y a un siècle dans Les chiens de garde à propos de philosophes qui ne voyaient pas certaines réalités, afin de perpétuer ce qui conforte leur confort, matériel et intellectuel.

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

 

mardi 26 avril 2022

[Rester vertical, passage avec Laura Calamy et électrodes végétales, cinq questions de suite, https://www.dailymotion.com/video/x49eeig] Un dialogue avec que des questions.

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/visages-du-diable-et-figure-du-240108#forum6336430

Quoique Giuliano Da Empoli soit un chien de garde de la bourgeoisie (qui veut qu’on reste sur un axe d’opposition droite-gauche, et non élitiste-populiste, et donc occulter la lutte des classes, 16:34-18:30 et 35:40*,alors qu’il reconnait la montée des inégalités sociales dans les sociétés, à 13:23…), il raconte de façon intéressante que le succès populaire de Vladimir Poutine, comme de Joseph Staline à qui il le compare, vient de leurs désignations d’« exutoire » (27:17 et 27:46), c’est-à-dire de boucs émissaires, sans qu’il emploie le mot, ni ne mentionne René Girard : pour Poutine, il exemplifie avec le « miracle » (24:35) de « l’effondrement à Moscou des tours d’habitations […] sur la base de prétendus attentats tchétchènes » (24:56), « miracle auquel Poutine répond avec une violence inouie » (25:28), « faite au nom du peuple » (25:54), et « sa campagne contre les oligarques » (27:50) ; pour Staline, avec « les violences, et les purges, et les procès politiques » pour « punir les traitres du peuple » (26:46).

Citant Peter Sloterdijk, Da Empoli parle aussi des anciens « grands partis de la gauche » (06:34) comme « banques de la colère » (06:26) pour la « canaliser » (06:49), vers « un projet de réinvestissement de cette colère sur un projet de transformation sociale future » (06:40), ou en France du problème du régime présidentiel qui « ne permet pas vraiment de défouler cette colère dans des systèmes plus proportionnels ou plus parlementaires ».

* Le contre-exemple qu’il cite est celui de l’Allemagne (avec le SPD et les Verts), qui bénéficie de la monnaie de l’UE et du vieillissement de sa population (37:00).

(« Populisme, autocratie et démocratie : les nouvelles formes du politique », https://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-e-des-matins/dans-l-ombre-du-pouvoir-avec-l-essayiste-guiliano-da-empoli-ancien-conseiller-politique-de-matteo-renzi).

 

mercredi 27 avril 2022

L'horizon démocratique dépassable de la Suisse.

 

https://www.facebook.com/lucadeparis.fr/posts/10159950719036692?notif_id=1650814491464678&notif_t=comment_mention&ref=notif

A Patrick Garnier

Je parlais de silence car dès ton premier message, tu prétendais savoir pourquoi Le Pen était majoritaire dans les DOM mais sans écrire pourquoi.

L’explication par le chlordécone n’est pas suffisante, car il fut un scandale en Guadeloupe et Martinique, mais pas dans d’autres DOM où Le Pen fut majoritaire : Guyane, Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon.

En plus, ce n’est pas le chlordécone en soi la cause, mais le mépris criminel et l’omerta d’une élite (dans l’Etat et les firmes) envers le peuple sacrifié.

Ton explication indépendantiste, en votant Marine Le Pen pour se faire rejeter par la métropole, ne tient pas, car dans ces départements, ce fut Mélenchon qui fut premier au premier tour. Et il n’y a guère d’indépendantisme dans d’autres DOM qui mirent Le Pen première.

Serge Aribo, secrétaire général de l'UGTM (Union Générale des Travailleurs de la Martinique) Santé en Martinique, parlait de « palaviré », gifle aller-retour contre Macron avec le premier tour pour Mélenchon et le deuxième tour pour Le Pen, l'opposant restant qui ne fut donc pas le premier choix.

Aribo expliquait le vote protestataire par 1 - la politique sanitaire (produits imposés contre le covid, sous-effectifs, infrastructures, continuité des soins non assurée, pathologies laissées de côté, non lieux judiciaires organisés pour le chlordécone, etc.), et 2 - le traitement de la vie chère (+30 à 40% selon les produits, diversification agricole toujours attendue pour être plus autonome).

Quant aux « héritiers des gens ayant déporté des enfants vers les camps de la mort », Maurice Papon, condamné pour complicité de crimes contre l’humanité pour la déportation de juifs, puis massacreur de manifestants algériens en 1961, fut le ministre du budget de Valéry Giscard, qui eut comme successeur à l’UDF François Bayrou, ministre d’Emmanuel Macron qui fut bien l’héritier de ces deux politiciens centristes.

D’ailleurs, le grand résistant Georges Bidault, Compagnon de la Libération, président du Conseil National de la Résistance (CNR) suite à la disparition de Jean Moulin en 1943, participa à la création du Front National en 1972...

Bref, je ne crois pas qu’on ira bien loin avec la reductio ad Hitlerum par héritage…

 

jeudi 28 avril

On peut considérer que la monnaie perçue, liberté reçue, est une liberté supplémentaire si on peut l'utiliser quand on veut sans perdre de valeur avec le temps : donc, il se peut que la monnaie doive être fondante, pour inciter à la faire circuler.

 

vendredi 29 avril 2022

Des tiennes et d'Etienne

 

Un store fait avec des lamelles verticales miroir, pemettant de regarder dans d'autres directions, et de renvoyer mieux la chaleur solaire lorsque fermé.

 

 

samedi 30 avril 2022

L'homo faux nie.

 

Sensas, sans sas

 

dimanche 1er mai 2022

La macronie, la marque honnie.

 

mardi 3 mai 2022

Sandy Coin https://www.facebook.com/bertrand.sene/posts/10159283436274843?notif_id=1651248932776028&notif_t=comment_mention&ref=notif

Libre à vous de penser par exemple que les pygmées (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pygm%C3%A9e#Origine) n'existent pas.

Ce genre de déni de la réalité a déjà été étudié par George Orwell, grand spécialiste du ministère de la Vérité (voir https://agone.org/livres/orwelloulepouvoirdelaverite ou https://www.humanite.fr/culture/verite-realite-objective-et-liberte-selon-orwell-512497).

Jean-Claude Michéa le commentait ainsi : « plus rien ne pourra effectivement empêcher l’idéologue de la gauche progressiste (dont Orwell ne manque jamais de mettre en relation la « pauvreté émotionnelle » (emotional shalowness) avec le fait qu’il « vit dans le monde des idées et a très peu de contact avec la réalité matérielle ») de se transformer peu à peu, et de lui-même, en un véritable gramophone vivant. Au point de devenir bientôt capable de pratiquer d’instinct cette technique du « débat idéologique » moderne qui synthétise à elle seule toutes les caractéristiques de la double pensée : à savoir cette pratique systématique du « deux poids, deux mesures » (the double standard of morality) – comme la définit Orwell, qui permet à tout militant idéologique-totalitaire – qu’il s’active dans une association « citoyenne », enseigne à l’université, ou soit chargé de propagande à France Info – de s’affranchir le plus tranquillement du monde de tous les principes de la logique et du bon sens, sans avoir à s’interroger une seule fois sur son propre degré de cohérence intellectuelle, ni à se départir un seul instant de sa certitude absolue d’incarner le « camp du Bien »  » (https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2020/11/11/jean-claude-michea-orwell-la-gauche-et-la-double-pensee/).

 

mercredi 4 mai 2022

Four crématoire : feu de camp.

 

lundi 9 mai 2022

Le monde est de gauche : tout change ; le monde est de droite : tout se répète.

 

 

 

samedi 21 mai 2022

https://label.ric-france.fr/evaluations/analyse-du-ric-de-mumble-constituant

« répartition égale des temps de parole », de qui?

Si tu as 95% de gens pour quelque chose avant la votation, tu as 95% de médiatisation peour eux?

Ce n'est pas précisé. Cela doit être égalité du pour et du contre.

 

« 5.1 – Natures de référendums »

Et le référendum exécutif (ADP par exemple)?

C'est un abus de ce qu'on appelle loi, qui n'est pas sur une décision singulière,.

Privatiser des aéroports, c'est de l'exécutif, une décision singulière, cela n'a pas l'universalité d'une loi, du législatif.

Oui, mais la loi peut par exemple dire qu'il est interdit de vendre les routes, les aéroports.

Lorsque le gouvernement veut vendre les ADP, ce sont certains aéroports, c'est de l'exécutif, dans le cadre de la loi qui l'autorise.

Mais cela aurait été un référendum exécutif, pas législatif.
 

 

 

 

Highway to Heil.

 

Mardi 24 mai 2022

Aux beaux parleurs, préférer/z les bons penseurs.

 

 

jeudi 26 mai 2022

https://koz.ronkoze.info/t/misere-de-lanarchisme/1904/10

Je commente sans avoir lu les autres commentaires que je lirai après.

 

Je commençais mon commentaire à te demandant :

As-tu un désaccord avec la définition au début de la page Wikipédia :

« L’anarchie, ou société libertaire, est une société fondée sur la démocratie directe sans système de pouvoir vertical tel qu'un gouvernement non soumis au peuple (les anarchistes prônent le mandat impératif et le référendum d'initiative populaire), une économie d'exploitation (refus de l'existence du salariat, des monopoles, des cartels, du capitalisme d'État) ou une religion d'État. C'est la situation d’un milieu social où il n’existe pas de rapports de pouvoir verticaux, de chefs imposés, d’autorité centralisée ; une société où chaque personne, groupe, communauté ou milieu est plus ou moins autonome et souverain dans ses relations internes et externes. Il existe toujours une organisation, un ordre et une loi, mais ces derniers émanent directement du peuple et non d'une entité de domination distincte qui serait dotée d'un pouvoir de coercition hors de la société elle-même. » ?

J’avais commencé par cette citation bien avant de lire que tu utiliserais sa fin plus bas, la qualifiant de « formulation indigeste et indigente », alors qu’il s’agit d’exclure l’hétéronomie et de prôner l’autonomie.

L’anarchisme n’est-il pas dans le fait qu’il n’y ait pas de hiérarchie dans la constitution de la « volonté générale » ?

L’anarchisme n’est-il pas proche de la démocratie (souveraineté populaire) et de l’isocratie (souveraineté égale pour les sociétés) ? La souveraineté étant le pouvoir de décision supérieur (la grande chose du magistère), en particulier exprimé par les référendums populaires, où chaque sociétaire est égal dans la décision. Cela n’empêche pas qu’il y ait des sociétaires pour exécuter plus particulièrement ces décisions, avec quelque mandat impératif (la chose minime du ministère, l’administration, la police, etc.), cette hiérarchie n’étant que secondaire (http://lucadeparis.free.fr/politique/constitution.htm).

La distinction que je ferais entre l’anarchisme et l’anomisme, c’est qu’il y aurait une isocratie chez les personnes (les humains) qui seraient soumises aux règles, alors que l’anomisme permettrait effectivement la loi la plus fort (« entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit », écrivait le prêtre Henri Lacordaire

Ainsi, Proudhon et d’autres anarchistes voyaient l’anarchisme comme l’ordre sans le pouvoir (comme Normand Baillargeon avec son livre L’Ordre moins le pouvoir, https://fr.wikipedia.org/wiki/L'Ordre_moins_le_pouvoir).

« Il définit l'anarchie comme un régime politique dans lequel la liberté seule suffit au maintien de l'ordre. L'anarchie ne signifie pas absence de règles, mais absence d'entraves au développement de la liberté. La liberté dont il est question est autonome : elle produit elle-même ses propres règles. Comme principe d'organisation sociale, elle se substitue à l’autorité. » (https://www.proudhon.net/wp-content/uploads/2018/05/Proudhon-et-lanarchie.pdf).

Je me nuancerais de cela selon la triarticulation sociale, plaçant la solidarité (dominante dans le domaine vital, sanitaire) avant l’égalité (dominant le domaine politico-juridique) et celles-ci avant la liberté (qui elle domine dans le domaine de la créativité).

 

Selon cette définition de l’anarchisme, l’Etat, lui-même défini comme un  ensemble de moyens d’exécution de la volonté du souverain, n’est pas incompatible avec l’anarchisme.

Tu écris que les États « sont des « organisations » qui émanent directement du peuple dans le but de garantir l’ordre et la loi — eux aussi issus du peuple », ce qui est faux,  et tu te contredis même puisque tu écris justement qu’ils sont « prétendument démocratiques », et tu as déjà invoqué le fait qu’ils étaient soumis à « la liberté des puissances d’argent d’exploiter l’Homme en le plaçant en situation d’esclavage financier via le prêt à intérêt », c’est-à-dire la ploutocratie, donc la souveraineté qu’ont pu contester les anarchistes (et je pense en particulier à Marius Jacob lors de son procès : http://lucadeparis.free.fr/anthoweb/jacob.htm). Donc tu affirmes faussement, et j’imagine logiquement en n’y croyant pas toi-même, que « le pouvoir de coercition dont ils disposent est tout ce qu’il y a de plus légitime », alors qu’il n’est que légal (d’où l’illégalisme de Marius Jacob).

 

Je ne suis pas certain que l’anarchisme soit incompatible avec le déisme, car affirmer l’incompatibilité pourrait consister à considérer Dieu comme un sociétaire, une personne, un humain comme un autre (un monarque par exemple, qui ne devrait pas avoir autant de pouvoir sur les autres sociétaires), alors qu’on peut plus assimiler un anarchisme chrétien soumis à Dieu de la même façon que l’anarchiste se soumettrait à des principes naturels ou des lois sociales (mais pas au pape, un autre humain).

C’est-à-dire que la hiérarchie refusée peut être celle d’autres personnes (d’humains) pour ce qui est de la souveraineté.

 

L’éducation des enfants ne me semble pas incompatible dans ce sens avec l’anarchisme : les parents ne sont pas souverains, n’établissent pas une loi arbitraire, mais eux-mêmes se soumettent à des principes ou à des lois concernant ce qu’il faut faire pour que les enfants apprennent à bien vivre (en société).

 

Quant aux « sujets du Roi » (avec la majuscule que tu y mets), il s’agit des assujettis (étymologiquement) : « Du latin subjectus (« soumis, assujetti »), participe passé adjectivé de subjicere (« placer dessous, mettre sous, soumettre, assujettir ») formé de sub- (« sous ») et de jacere (« jeter »). » (https://fr.wiktionary.org/wiki/sujet). Qu’ils deviennent des « individus libres de décider pour eux-mêmes dans le cadre de la loi commune », cela va avec la démocratisation, l’isocratie, et l’autonomie (voir Cornelius Castoriadis), c’est-à-dire que les sociétaires fassent eux-mêmes leurs lois (c’est-à-dire une souveraineté populaire, à l’opposé d’une hétéronomie, une loi venant d’une extériorité de sociétaires excluant les autres de la décision, comme par exemple un monarque, une oligarchie, une ploutocratie).

La Révolution (française, mais aussi anglaise) ne fut pas l’accomplissement anarchique, mais, par delà les  le remplacement d’une hiérarchie traditionnelle (dont un inégalitarisme eugénocratique) par une hiérarchie moderne, celle libérale de la monnaie (la ploutocratie). L’anarchisme lui-même, même inspiré par des discours libéraux, s’est opposé à la deuxième moitié du dix-neuvième siècle au capitalisme et à sa hiérarchie écrasante, symbolisée par le jeu du Monopoly où la richesse est accumulée vers certains sociétaires. Je comparerais cela aux volontés décolonisatrices à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, lorsque les Algériens et les Indochinois reprenaient à leur compte le discours de libération nationale des résistants français au nazisme.

On pourrait aussi le comparer au socialisme émergeant dans les années 1830 en réaction à l’individualisme galopant, comme les révoltes des Canuts et des luddites.

 

Quant à a défense de la Russie tsariste, le servage n’y fut officiellement aboli qu’en 1861, par crainte de soulèvements populaires, par le Tsar Alexandre II surnommé « Le Libérateur ». Et qu’il peut y avoir un délai entre une abolition officielle et sa concrétisation, pour le servage jusqu’en 1895 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Abolition_du_servage_de_1861) ; et un siècle pour l’abolition de la ségrégation raciale aux États-Unis, après une abolition de l’esclavage contemporaine de celle du servage. Mais il y eut aussi un durcissement de la censure et des arrestations à la fin du règne de ce Tsar avant son assassinat. Les adeptes de l’esclavage et du servage les justifiaient par une inégalité naturelle. Un des auteurs préférés de René Girard, Fiodor Dostoïevski, en 1849, a été condamné à mort pour des idées progressistes (contre l’absolutisme du tsar et le servage), puis condamné à quatre ans de travaux forcés suivis d’un enrôlement forcé dans l’armée.

 

Après, je suis conscient que beaucoup de personnes qui s’affirment anarchistes le sont par égoïsme libertaire, et sont en fait des anomistes et entretiennent cette confusion.

Par ailleurs, quant aux aspects positifs de la révolte et de l’anarchisme, on peut se référer à Albert Camus, plutôt qu’à Jean-Paul Sartre, qui, s’il fit l’apologie de la liberté (individuelle) du haut du confort de sa classe sociale et de sa réussite, s’est en fait non pas tourné vers l’anarchisme, mais vers la soumission au stalinisme qui a écrasé les anarchistes.

 

Après, l’élément qui m’intéresse et m’interroge le plus dans ce texte, c’est ce raccordement de l’étymologie de « hiérarchie » à « l’origine, le fondement, le commencement du monde », au sacré donc, et d’y retrouver les thèses girardiennes. Lorsque j’emploie les divers mots disant les types de pouvoir, de souveraineté, je ne fais qu’assimiler ceux finissant par « archie » et « cratie », les traduisant par pouvoir ou souveraineté.

 

 

J'explicite mon désaccord : on ne peut pas parler de hiérarchie (comme par exemple de supérieur hiérarchique, du roi sur ses sujets, du patron sur ses employés) lorsqu'on parle de la soumission à la règle, qui est faite par la population comme ensemble d'égaux politiques (et donc sans hiérarchie des uns par rapport à d'autres).

 

 

vendredi 27 mai 2022

Je distingue les décisions principales, supérieures (la souveraineté) et les décisions secondaires.
Ce qui fait la démocratie, c'est que les décisions principales (comme les changements constitutionnels, les règles des règles, ainsi en Suisse) sont faites par la population, à égalité, par référendums. Une démocratie réelle implique cette part de démocratie directe.
Comme il y a trop de décisions à prendre, les secondaires le seraient par des assemblées de tirés au sort. Mais si les décisions supérieures étaient prises par ces assemblées, ce ne serait plus une démocratie, mais une oligarchie, une petite proportion de la population décidant, y compris donc les changements constitutionnels, en particulier pour se renforcer.
Et pour des décisions tertiaires, des élus exécutant les décisions populaires ne constituent pas une aristocratie en tant que souveraineté.
La démocratie directe implique cette anarchie, puisqu'il y a égalité des citoyens (isocratie), pas de hiérarchie entre eux.
Après, pour les décisions secondaires et tertiaires, il n'y a plus cette anarchie principales, comme il y a oligarchie relative et aristocratie relative : dans les administrations, il y aurait nécessairement une hiérarchie, car le ministre élu serait le responsable de cette administration vis-à-vis de la population.
Donc j'aurais tendance à assimiler démocratie, anarchie et isocratie, quant au type de société, même si ces mots ont des significations différentes..

 

Si tu considères qu'une société d'égaux qui font leurs propres règles, démocratiquement donc, n'est pas une anarchie, parce qu'elle obéit à des règles, il me semble que tu confonds anarchie et anomie.
Si l'anarchie impliquait l'absence de règles, elle ne serait effectivement pas vivable, et surtout n'amènerait qu'à une autocratie; mais cela, c'est l'anomie.
Donc je ne comprends cette absence de hiérarchie qu'entre humains, et que pour ce qui est de la souveraineté. Sinon, effectivement l'anarchie ne serait pas viable.
Mais comme la démocratie ne serait pas viable si tous les sociétaires devaient décider de tout démocratiquement. Le temps n'y suffirait pas.
Quant aux significations différentes, la démocratie est la souveraineté populaire, l'anarchie l'absence de hiérarchie (en particulier quant à ce qui est souverain), et l'isocratie est l'égalité de souveraineté (entre sociétaires). C'est pourquoi ils me semblent converger (comme l'iségorie et l'isonomie).
L'Etat démocratique, comme anarchique, ne me semblent as des contradictions, en tant qu'ils exécutent les décisions populaires, à égalité de décision des citoyens. Les professeurs, médecins, juges, policiers de l'Etat obéiraient aux lois populaires.
Tu mentionnais des personnes qui se prétendaient anarchistes chrétiens, et j'expliquais juste que je n'y voyais pas de contradiction, car ils obéissent à un dieu et à ses lois, mais pensent qu'il n'y a pas d'humain qui doit être plus souverain que d'autres.

 

Tu exemplifies là les critiques de Luc-Laurent, auxquelles j’adhère.

S’il y a « libre acceptation de la règle », il n’y a pas de règle, c’est « Cause toujours ! ». Par exemple, si un référendum a décidé qu’on allait rouler à gauche, il ne doit pas y avoir de liberté à rouler à droite, et il doit y avoir « coercition pour appliquer la règle ».

S’il n’y a pas de règle, il n’y aurait donc que la confrontation des libertés, comme celle des renards et des poulets dans le poulailler, et donc autocratie, la loi du plus fort n’étant pas une véritable loi mais justement l’anomie.

 

Il n’y a pas contradiction : en démocratie, c’est la population qui est souveraine, et donc toute la population, et on doit trouver ce qui est le plus consensuel, satisfait toute la population. Mais il y a des cas où on ne peut pas réaliser une volonté majoritaire et une volonté minoritaire, comme dans le cas du côté de circulation ; et là donc, c’est la volonté majoritaire qui s’impose.

 

L’anarchie est l’absence de hiérarchie.

Comme la démocratie, elle n’est pas totalement possible. Une population de plusieurs millions ne peut pas décider de tout, mais seulement de quelques dizaines de choses par an (en Suisse, onze référendums fédéraux en 2021, plus les cantonaux et les communaux). C’est là qu’il y a isocratie, anarchie, pour la souveraineté.

Donc, le reste (secondaire) n’est pas démocratique, mais décidé par des minorités (« oligarchie » de tirés au sort, « aristocratie » d’élus aux ministères). Les tirés au sort ont plus de pouvoir que les non tirés au sort ; les élus en ont plus que les autres électeurs ; mais la population reste souveraine, car ces tirés au sort et élus restent soumis aux décisions supérieures de la population.

Après, il est normal qu’il y ait de la hiérarchie entre le ministre de l’Intérieur, élu et soumis à la population, et le chef de la police, et entre celui-ci et d’autres policiers. Sinon, il n’y a même pas de possibilité de communiquer et d’agir.

Et il y a remettre en cause une hiérarchisation trop grande au sein de ces administrations. Normalement, les policiers doivent refuser d’obéir à une injonction illégale. Dans les faits, il y a une forme d’autocratie, et le policier qui désobéirait serait puni, et l’IGPN fait moins respecter la loi que protéger une police et un gouvernement autocratiques (les Gilets jaunes en savent quelque chose).

On peut penser à la hiérarchie trop forte à la NASA, qui a fait que les doutes quant à la fiabilité des joint ne pouvait remonter la hiérarchie, d’où l’explosion de Challenger (https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Rogers#Rapport_de_la_commission).

Ces problèmes de hiérarchie sont celui de la protection ou non des lanceurs d’alerte ; et c’est là que le sacré peut revenir, être invoqué : l’employé, le subalterne est-il sacrifié par une autocratie, ou protégé dans une égalité qui rappelle le christianisme (« Les derniers seront les premiers. »).

 

Oui, on doit comprendre le pouvoir selon Proudhon là dans sa signification la plus forte, une souveraineté confisquée par peu de personnes.

 

 

"Y a quelqu'un qui parlait assesseurs?" "A ses soeurs à qui?"

 

A-t-on du mal à recruter ceux qui vont scruter?

 

Je n’utilise pas certains mots selon leur signification stéréotypique, selon laquelle par exemple les ploutocraties occidentales seraient des démocraties, et la Suisse pas nécessairement la plus démocratique : car, quoique la moitié des référendums politiques populaires sur la planète est en Suisse, elle n’est que neuvième en « indice de la démocratie » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Special:Search?search=indice%20d%C3%A9mocratie)...

Et nous sommes très peu à appeler nos pays des ploutocraties, alors qu’elles le sont bien.

On ne pense pas par sondages d’opinions, mais par concepts et déductions.

Pour l’anarchie, je ne considère que l’absence d’anarchie, et c’est logiquement, pas stéréotypiquement, qu’il peut y avoir un Etat anarchiste (Etat dans le sens d’ensemble de moyens d’exécutions de la volonté du souverain).

Après, je me rends compte que ma vision de l’anarchisme vient surtout de Jean-Claude Michéa, qui se dit démocrate et anarchiste (et girardien…), et rapproche les deux ; et alors qu’il est un antilibéral. Je n’ai pas retrouvé le texte de La Double Pensée, où il parle surtout de ce thème (peut-être page 50, http://lucadeparis.free.fr/index/michea_double.htm), mais je pense que ce passage est assez éclairant :

« il est bien sûr impossible de considérer l’auteur de 1984 comme un anarchiste au sens doctrinal et militant du terme. À aucun moment, dans ses essais, il ne tient l’idée d’une société moderne sans État pour possible, ni même pour désirable. En réalité, Orwell était tout simplement un démocrate radical, partisan, à ce titre, d’un État de droit, capable d’assurer ses fonctions « avec l’efficacité maximum et le minimum de contrainte ».

Le fait qu’Orwell se soit présenté à plusieurs reprises comme un « anarchiste tory » est donc surtout un signe de la complexité effective de sa pensée politique. Sans doute convient-il également de ne pas oublier qu’il s’agissait d’abord, dans l’esprit de son auteur, d’une boutade et non d’un concept théorique. Il n’en reste pas moins que cette expression constitue, comme l’a bien vu Simon Leys, « la meilleure définition de son tempérament politique » (Orwell Anarchiste Tory).

 

Michéa définit ainsi l’anarchisme :

« comme la plupart des anarchistes, il [Proudhon] demeurait d’abord attaché à toutes les formes de l’autonomie locale (la commune comme lieu d’apprentissage premier du débat démocratique et de l’esprit de « mutualité ») et du fédéralisme associatif (forme d’organisation fondée sur ce « principe de subsidiarité » qui est le contraire exact du centralisme étatique). « De bas en haut et de la circonférence au centre », tel était d’ailleurs, de façon symptomatique, son mot d’ordre permanent. » (La Gauche et le peuple).

« L’autre tendance [du « socialisme », par rapport à la « tendance autoritaire », «  dont le mouvement saint-simonien »] était évidemment celle qui – dans la lignée de Proudhon, des « anarchistes » ou encore des principaux courants du populisme russe – entendait privilégier, au contraire, l’autonomie locale, la démocratie directe, l’esprit d’entraide et de coopération, le respect de la volonté populaire et, d’une façon générale, le refus de tout « principe d’autorité » (c’est, par exemple, cette tendance démocratique et libertaire qui avait inspiré, entre autres, la plupart des décrets de la Commune de Paris). » (La Gauche et le peuple).

 

Michéa anticipe ta caricature de l’anarchisme, en le distinguant d’un dévoiement « libéral et œdipien » prisé par des adolescents plus ou moins attardés, « gardes rouges du capital » des « milieux de l'extrême gauche « antifa », anarcho-libérale et siliconiste » :

« Pour une illustration précise de cette « décence ordinaire » qui suscite immanquablement le « ricanement sarcastique » (Orwell) des âmes bien nées, on se reportera au témoignage, en tout point admirable, de Joaquim Serrat (Chemins d'espoir et d'exil, Les Éditions Libertaires, 2015). L'originalité de cet ouvrage est de décrire la guerre civile espagnole à travers le quotidien d'une famille – celle de l'auteur – et d'un petit village anarchiste de la province de Teruel. Témoignage véritablement orwellien par sa décence intellectuelle et qui permet de mesurer, au passage, tout ce qui sépare la sensibilité anarchiste originelle – celle d'un Proudhon, d'un Gustav Landauer ou d'un Kropotkine – de ce néoanarchisme indissolublement libéral et œdipien qui sert si souvent de refuge, aujourd'hui, aux enfants perdus des nouvelles classes moyennes des grandes métropoles. C'est ce dévoiement de la tradition anarchiste originelle que Murray Bookchin dénonçait déjà, en 1995, dans Social Anarchism or Lifestyle Anarchism. » (Notre ennemi, le capital).

Ailleurs il l’appelle « la fraction la plus œdipienne de la progéniture de ces nouvelles classes métropolitaines se contentant généralement, pour sa part, d’égayer de son goût pour la violence « virile » les différents mouvements « antifas » ou « anarchistes » lifestyle – pour reprendre ici le terme par lequel Murray Bookchin désignait le nouvel « anarchisme » bourgeois » (Orwell Anarchiste Tory).

 

Ta critique de l’anarchisme est celle de l’anomie, comme dans cette description de l’avènement « de ces terribles guerres de Religion » :

« « L’ordre traditionnel était tombé en décadence au XVIe siècle. Sitôt brisée l’unité de l’Église, tout l’ordre social s’était disloqué. Les vieilles attaches et les vieilles allégeances furent dissoutes. Haute trahison et lutte pour le salut public étaient devenues, selon les camps changeants, des notions interchangeables. L’anarchie généralisée conduisait à des duels, des actes de violence et au meurtre, et la pluralisation de la Sainte Église était un ferment de dépravation pour tout ce qui était encore uni : les familles, les États, les pays et les peuples. Aussi, à partir de la deuxième moitié du XVIe siècle, un problème se présentait de façon insistante, que l’ordre traditionnel n’arrivait plus à résoudre : la nécessité de trouver une solution au milieu des Églises intolérantes et impitoyables dans leurs haines réciproques. Une solution qui éviterait, réglerait ou étoufferait le conflit. Comment rétablir la paix ? » (Reinhart Koselleck, Le Règne de la critique, Éditions de Minuit, 1979, p. 13 ; l’édition allemande originale date de 1959). » (Le Loup dans la bergerie).

 

Je me souviens d’un historien qui faisait, dans la chère École des Chartes de René Girard, le récit des grandes violences (régicides) qui se faisaient dans les luttes de pouvoir des Mérovingiens. La société d’ordre, inégalitaire, avec en particulier l’eugénocratie codifiée, évitait ces violences. De la même façon qu’on ne fait plus des sacrifices d’humains ou des condamnations à mort publiques, encore moins agrémentées de tortures variées, l’anarchie peut être considéré comme une continuation de la pacification par les institutions (comme la judiciaire remplaçant les cycles infernaux des vendettas), permettant plus d’égalité des sociétaires.

 

samedi 28 mai 2022

|L'âtre de l'être.

 

https://koz.ronkoze.info/t/misere-de-lanarchisme/1904/33

[quote="Lucadeparis, post:29, topic:1904"]
Pour l’anarchie, je ne considère [pas ?] que l’absence d’anarchie
[/quote]

Pour l’anarchie, je ne considère que l’absence de hiérarchie [j'ai fait un lapsus en écrivant "absence d’anarchie"].

[quote="eccolulo, post:31, topic:1904"]
Tu utilises « stéréotypiquement » parce c’est gentiment péjoratif (comme singer) et que « normatif » serait embarrassant car lui en impose suffisamment pour légitimer le sens concerné.
[/quote]
Tu imputes trop de façon imaginaire. J'utilise "stéréotypiquement" car je me souviens d'Eleabor Rosch à propos des concepts, avec sa thèse du stéréotype (comme la pomme stéréotype du fruit) plutôt que le concept en tant que taxinomie (ensemble de points communs).

[quote="eccolulo, post:31, topic:1904"]
nous ne disposons pas d’une définition de l’anarchie
[/quote]
Ca dépend ce que tu entends par "nous" : une définition sur laquelle nous serions d'accord?
En tout cas, j'en ai une, minimaliste, qui est l'absence de hiérarchie.

[quote="eccolulo, post:31, topic:1904"]
ce refus de la hiéarchie et de la contrainte
[/quote]
Donc je suis d'accord avec la première partie : le refus de la hiérarchie (comme dans l'isocratie des référendums populaires souverains), mais pas d'accord avec la deuxième partie, sauf lorsqu'il s'agit du refus de l'autorité arbitraire (d'où mon invocation des lanceurs d'alerte, défiant des hiérarchies).
Et il y a de tout cela chez Jésus Christ.

 

vendredi 3 juin 2022

|Cinq glands cinglants.

 

mercredi 8 juin 2022

Déjà, opposer Etienne Chouard et Louis Fouché sur un axe verticaliste versus horizontaliste est-il pertinent si les deux prônent un démocratie réelle?
En plus, classer Chouard parmi les verticalistes et Dupont-Aignan parmi les horizontalistes est assez paradoxal...

Quant à l'unité, avec les quatre mentionnés, Philippot, Asselineau, Alexandre Juving-Brunet, Francis Lalanne, ces quatre ont justement des égos qui les empêchent de participer à une union démocratique. Philippot m'a dit qu'il était contre un rassemblement démocratique, et n'a pas pu s'allier pour les européennes avec Asselineau (connu pour sa difficulté à travailler avec d'autres, comme l'a dit Paul-Marie Couteau). J'ai passé quelques heures avec Juvin-Brunet, et je ne vois pas en quoi son projet divergeait beaucoup de Dupont-Aignan, à part qu'il faisait sa petite écurie. Quant à Lalanne, c'est un électron libre.
Et effectivement, pour ces gens, l'unité n'a pas de sens.

Après, il ne conteste pas que l'unité est nécessaire pour briguer des mandats électoraux.
Il parle de la toxicité de l'unité pour s'exprimer.

Bref, l'unité de l'élite aux élections se fait entre centres gauche et droit, et l'oligarchie domine ainsi, alimentée par les divisions entre extrême gauche et droite, souvent incapables dans chacune des petites chapelles à s'unir (la seule exception actuelle est la NUPES, mains insatisfaisante pour beaucoup de raisons).
Donc, pour battre une oligarchie (qui par étymologie est une petite proportion de la société), il faut bien une union, et qu'elle soit démocratique, pour contester le fonctionnement démocratique.
Et cela, Éric Verhaeghe ne le réfute pas là.

 

vendredi 10 juin 2022

Le controle du con troll.

 

A ses soeurs assesseurs à seize heures.

 

L'aube animée (paroles d'Un soir de pluie), le Balinais.

L'abime bam boum.

 

Les candidats et les idées zemmourroïdes.

 

samedi 11 juin 2022

Sac âgé saccagé.

 

dimanche 12 juin 2022

Aude, oie mouillée, au doigt mouillé.

 

mardi 14 juin 2022

Les crocodiles croquent Odile.

 

La façon d'utiliser le rasoir d'Okham chez certains est de raser des faits, de les ignorer (Michel Stevelinck sur les attentats du 11 septembre 2001, http://www.jp-petit.org/Divers/PENTAGATE/REOPEN911/reopen911_0.htm).

 

 

 

 

 

Vies et morts d'une activiste.

 

mardi 21 juin 2022

Ceci est une histoire vraie, d'une personne incroyable et vraie.

 

Démocratie fractale.

 

Sac à dos un peu ouvert qui fait du vent: faire un mécanisme qui ventile le marcheur par l'énergie de ses mouvements.

 

Ce qui dépend de nous. p71 l'éthique proposée est individualiste : on laisse le passant nous insulter et on ne s'occuperait que de son intégrité soi. Mais que fera cet agresseur a d'autres victimes, faibles, des enfants? Il y a aussi un devoir solidaire.

 

mercredi 22 juin 2022

Les tuberculoses, les tubercules osent.

Symboles de la triarticulation : solidarité: en rouge, bébé dans les bras, contre le sein de sa mère (comme un allaitement), nus; égalité: en blanc, la balance,  ; liberté : en bleu un oiseau.

 

Je ne crois pas qu'on puisse qualifier Stepan Bandera de nazi, mais de nationaliste ukrainien qui s'opposait aux oppressions et horreurs staliniennes que l'Ukraine subissait (https://fr.wikipedia.org/wiki/Stepan_Bandera#Troisi%C3%A8me_Reich).
Le qualifier de nazi, ce serait comme si on disait que la Finlande était nazie, car s'alliant à l'Allemagne pour résister à l'invasion soviétique, ou que les Occidentaux étaient des bolchéviques staliniens, parce qu'alliés à l'URSS contre l'Allemagne.

 

25 juin 2022

Une mise en tropes.

 

vendredi 8 juillet 2022

Les contremaîtres n'étaient pas contre mettre les ouvrières. [Michelle Perrault sur France Culture]

 

Il ne faut pas que la teigne l'atteigne.

 

mercredi 20 juillet 2022

Un étalon est une unité d'une quantité.

 

 

jeudi 21 juillet 2022

Ploutocratie : tyrannie-sous.

 

mercredi 3 août 2022

Il faut accepter de souffrir, afin de souffrir moins.

 

Castration : Crack boursier.

 

vendredi 4 juillet 2022

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-quoi-de-moins-en-moins-est-il-243107

J'ai d'abord imaginé que la version "juive" de la phrase aurait été d'un sioniste content que beaucoup de juifs quittent l'Europe pour des raisons de sécurité.

Après, on se souvient de l'enthousiasme des antiracistes à ce qu'un "noir" ou "homme de couleur" (en fait un métis élevé uniquement dans sa famille maternelle blanche, et dont les parents se sont rencontrés à l'université d'Hawaï) devienne président des États-Unis. Cet enthousiasme était-il du racisme?

Les génocides et ethnicides des Amérindiens sont une réalité, avec un grand remplacement blanc, et on pourrait être enthousiaste à ce qu'un président des États-Unis soit amérindien, et à ce que les sociétés amérindiennes autochtones regagnent en vigueur face au libéralisme capitaliste européen (voir la motivation cupide de Christophe Colomb, et la rivalité des nations européennes) qui fut la cause de l'invasion des Amériques et de la destruction de tant de sociétés indigènes.

On doit comprendre la différence entre diminuer la force des forts et diminuer la force des faibles.

 

Brûler la flotte n'est pas aisé.

 

16 août 2022

France inter 6h40 Charles Pépin

Il ne s'agit pas de voir le verre à moitié plein (optimisme) plutôt qu'à moitié vide (pessimisme); il s'agit de le remplir.

 

mercredi 17 août 2022

Le forçage n'est ps fort sage.

 

20 août 2022

Tesla homme scientifique

En parlant d'homme scientifique, on en ôte la spécificité, comme Aristote affirmant que l'homme est un animal politique, tout homme serait politique. Alors qu'un politicien est nécessairement un humain particulier, différent.
 

 

lundi 29 août 2022

Les sphères de Dyson expliqueraient-elles la masse (noire manquante), les civilisations étant tellement nombreuses?

 

samedi 10 septembre 2022

Il a dessiné un tableau noir, qui ne solage pas.

 

Chirurgie conservatoire : Au mieux, ce sera pas pire.

 

 

vendredi 16 septembre 2022

Tu as une rage en toi, une rage dedans.

 

lundi 19 septembre 2022

@Luc-Laurent Salvador

Tu définis que « l’âme — yucή [psykhè] — est un souffle supposé quitter le corps par ses ouvertures, la bouche ou ses blessures, le laissant alors inanimé ; elle a ainsi toujours été vue comme ce qui anime le corps ».

Avec cette première définition, je ne vois pas ce qui distingue un humain, une personne avec un moucheron, une tique, un tournesol, une plante carnivore ou un robot, car on pourrait considérer que les tiques et les tournesols ont une âme ?

Après, la définition de l'âme est plus précise, et me convient : il s’agit de « manifester une volonté propre et paraîtra ainsi dotée d’un pouvoir de décision et d’action visant la satisfaction de ses « désirs » — pouvoir depuis toujours considéré comme celui de l’âme qui nous anime ».

Le tournesol n’a pas de pouvoir de décision : il ne va pas confronter des représentations, des souvenirs, pour opter pour une action possible plutôt qu’une autre

Il faudrait que l’artefact ait des désirs, c’est-à-dire des affects. Il me semble qu’on ne pourra programmer que des simili-désirs : par exemple que le robot fasse en sorte de se recharger en énergie, se réparer, éviter d’être détruit. On peut aussi le programmer pour qu’il se laisse détruire pour sauver des humains. La programmation pourra être subtile : qu’il tue certaines personnes, mais « préfère » « se sacrifier » pour en sauver d’autres.

En interrogeant :

« en tant qu’entité purement mécanique que l’on sait être intégralement déterministe — même si elle peut aussi être imprévisible — comment un androïde disposerait-il d’un authentique libre arbitre  ? »,

tu te places dans un incompatibilisme entre déterminisme et libre-arbitre, avec lequel je suis en désaccord.

En quoi une entité vitale ne serait pas déterministe contrairement à une entité mécanique ?

Si, pour « les matérialistes invétérés », il n’y aurait qu’« une conscience épiphénoménale émergeant d’un fonctionnement purement mécanique (neuronal) » (des « zombies »), je suis en désaccord avec cet épiphénoménalisme : car cette conscience de l’environnement, de son vécu passé, de toutes ces représentations qu’on peut confronter, est une adaptation supérieure, l’intelligence permettant d’assimiler et de s’accommoder à beaucoup plus de situations, à trouver beaucoup plus de solutions de survie.

« Dans la culture vaudou, le zombie est un mort réanimé et sous le contrôle total d'un sorcier. » « Dans les œuvres de fiction moderne, la notion de zombie tend à s'élargir et à se rapprocher de celle, plus globale, de mort-vivant, désignant toute créature animée en état de mort cérébrale » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Zombie). On comprend notre différence avec cela, avec l’esprit critique que l’on peut avoir (plus ou moins développé, selon notre opposition au conformisme, notre confrontation aux contradictions).

 

Après, je ne vois pas trop ce qu’appuie la « conscience océanique », où la personne, « ainsi que l’ont rapporté nombre de grands artistes et sportifs parvenus au sommet de leur art », est tellement entraînée, tellement habituée, que rien ne la perturbe, car il s’agit plutôt de moment sans plus rien à décider, à confronter, mais plus proches du « zombisme », de l’automaticité, l’automatisme (la personne pouvant se sentir comme spectateur, avoir l’impression que son stylo ou son pinceau se déplacent seuls, qu’ils sont comme sous dictée, « en état de grâce »). Je ne vois dans l’« inspiration » que tu invoques non pas une « possession divine » mais une imitation et une auto-imitation des plus travaillées, élaborées, l’« art » que tu invoques étant étymologiquement la technique.

 

Enfin, lorsque tu assimiles l’aspiration vers le divin au bébé guidé par la « la succion vers LA source, sa Matrice », je me demande si tu ne détruis pas le théisme que tu voudrais prouver, en termes psychanalytiques en faisant de Dieu une projection du bébé vers sa mère.

 

mardi 20 septembre 2022

Le néant est un ensemble vide, sans élément.

 

Peux-tu préciser où et comment Albert Einstein aurait prouvé que « Dieu est le créateur de l’Univers, il ne peut être confondu avec lui, avec sa créations » ?

Ce que je trouve comme citations d’Einstein à propos de Dieu est :

« Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle à l’harmonie légale de tout ce qui existe, mais pas à un Dieu qui se préoccupe du sort et des actes de l’humanité. » (https://actualite.housseniawriting.com/science/philosophie/2018/11/23/que-voulait-dire-einstein-par-dieu-ne-joue-pas-aux-des/28166/), ou « Je crois en le Dieu de Spinoza, qui se révèle à l’harmonie des lois du monde. » ; « Ma religion consiste en une humble admiration de l’esprit infiniment supérieur qui se révèle dans le peu que nous pouvons comprendre du monde connaissable. » ; « L’idée d’un Dieu personnel m’est totalement étrangère et me semble même naïve. » ; en 1950 « Ma position concernant Dieu est celle d’un agnostique. » (https://scienceetfoi.com/citations-einstein-etes-vous-sur-qu-einstein-est-de-votre-cote/).

 

 

jeudi 22 septembre 2022

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-avenir-de-l-ame-243845#forum6438290 @Luc-Laurent Salvador

Contrairement à ce que tu affirmes dans un argument d’autorité, il n’est pas « admis par tous » (en tout cas pas par moi, ni par Héraclite d’Éphèse, ni par Anaxagore, ni par Antoine Lavoisier) que l’énergie fut nulle puis apparaisse (du néant, ou de Dieu, qui serait donc d’énergie nulle).
La stabilité totale du cosmos n’est pas crédible, car il faut bien que les choses qui commencent finissent aussi : il n’y a pas la cumulation infinie de ce qui s’est fait, inventé, connu auparavant dans l’éternité du temps, mais destruction (et donc oubli), puis répétition. Bref, je suis cycliste (moniste?) quant au monde…
Bref, j’adhère à ce qu’a énoncé Héraclite :
« Ce monde, le même pour tous, n'a été créé par aucun dieu ni par aucun humain. Mais il était toujours, il sera, feu toujours vivant, s'allumant avec mesure et s'éteignant avec mesure. »
Il pourrait y avoir à étudier « la parole d’Anaximandre », comme l’intitulait Martin Heidegger, sous cet angle, mais cela est bien plus complexe que l’affirmation explicite d’Héraclite.
En tout cas, la conception d’Héraclite ne suppose pas la « constante cosmologique » qu’a abusivement postulé Einstein.
Ainsi, tu relies abusivement
- la notion de big bang à une création du monde (https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Bang#Le_Big_Bang_ne_se_r%C3%A9f%C3%A8re_pas_%C3%A0_un_instant_%C2%AB_initial_%C2%BB_de_l%E2%80%99histoire_de_l%E2%80%99Univers) ;
- et inversement l’état stationnaire à ce qui serait nécessaire à une cosmologie athée (ce que réfute l’exemple d’Héraclite).

 

vendredi 23 septembre 2022

Quant à « l’hypothèse du Big Bang défendue alors par des théistes (des religieux) », le premier physicien à défendre l’expansion cosmique était Alexandre Friedmann (contre qui AlbertEinstein a polémiqué à ce propos), suivi par son élève George Gamow, et par le chanoine catholique Georges Lemaître. Montre-moi où tu trouves que les deux premiers furent théistes, et lièrent cela à leurs travaux ; quant au Lemaître, il critiqua l’enthousiasme (sic) du pape Pie XII qui voulut considérer cette théorie comme une preuve de l’existence de Dieu (https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Bang#Quelques_id%C3%A9es_fausses_sur_le_Big_Bang).

 

« L’unité de l’espace/temps/matière/énergie, principe clé de la théorie de la relativité générale d’Einstein » était compatible avec un univers stationnaire, comme le pensait Einstein. Ce sont d’autres observations qui ont confirmé l’expansion puis le Big Bang. Donc cette unité ne prouve pas l’existence de Dieu. Quant aux théories de Big Bang, je ne sache pas qu’elles aient conclu qu’avant, il y ait eu une énergie nulle, que rien n’existait (sauf éventuellement Dieu).
 

@Luc-Laurent Salvador
« Il y a eu un Big Bang, il a nécessairement une
cause et celle-ci ne peut être naturelle nous dit Einstein (ni énergie/matière,
ni espace, ni temps). »
Où trouves-tu la démonstration et la conclusion scientifiques qu’avant le
Big Bang il n’y avait ni énergie ni temps ?

 

 

Je réagissais à cette affirmation :
« La suite lui a prouvé qu’il avait tort et que l’hypothèse du Big Bang défendue alors par des théistes (des religieux) était seule conforme aux données d’observation.
 ».

Parmi les trois premiers physiciens pour la thèse de l’expansion, et contre l’Univers statique d’Einstein, deux des trois ne se sont pas placés comme théistes, et même le troisième ne la promouvait pas comme théiste.

 Lorsque je te réponds, je ne lis souvent que tes réponses à mes commentaires, pas nécessairement toutes tes réponses aux autres commentaires. D’ailleurs un non rédacteur sur Agoravox ne reçoit pas par mail toutes les réactions, contrairement au rédacteur.

 Quant à la cosmologie d’Héraclite, elle est compatible avec le Big Bang, avec une succession infinie de big bangs et de big crunchs.

 Et Héraclite, s’il « a tourné le dos à la religion », c’est qu’il a dénoncé les sacrifices : « Ils se purifient en se souillant d'un autre sang comme si, après avoir marché dans la boue, quelqu'un se lavait avec de la boue: il paraîtrait en délire à quiconque le verrait agir ainsi. Et à ces statues ils adressent leurs prières comme qui ferait conversation avec des murs sans avoir conscience de ce que sont dieux et héros. ».

 Je ne me satisfais pas nécessairement des représentations de Wikipédia, puisque j’ai même fait une page « Censures sur Wikipédia (Wikipédia, une encyclopédie pas si libre) ». C’est juste une base de discussion, avant d’aller trouver ailleurs plus vrai s’il y a lieu.

 

vendredi 23 et samedi 24 septembre 2022

Je lirai Dieu, la science, les preuves. Les arguments que j’avais entendus dans les médias par les auteurs ne m’y avaient pas incité.

 

Je lis surtout une invocation d’arguments d’autorité. Par exemple l’ingénieur des laboratoires Bell, Arno Allan Penzias, a eu son Prix Nobel pour sa « découverte […] accidentelle » « du rayonnement thermique cosmologique » « en travaillant sur un nouveau type d’antenne », et en se demandant d’abord si ce n’était pas causé par des déjections de pigeons (https://fr.wikipedia.org/wiki/Arno_Allan_Penzias).

Après, « une création à partir de rien » comme il l’invoque et à laquelle je ne crois nullement, n’est pas une création à partir de Dieu, qui n’est pas rien.

Et Penzias n’a là pas le commencement d’une démonstration scientifique, ce dont son cursus me le fait sembler d’ailleurs incapable. Quant à la deuxième citation, elle rappelle qu’il n’y a pas d’espace et de temps absolus, indépendants de la matière et de l’énergie ; mais après, prétendre que « l’énergie » « surgit d’un seul coup », et donc qu’elle n’existait pas, est une affirmation sans preuve là.

 

Quant à Dieu, qui aurait donc la liberté de créer la matière, l’énergie, le temps, l’espace, il n’aurait même pas eu de nécessité de passer ni par la ponctualité ni pas l’instantanéité du Big Bang : il aurait pu faire exister le cosmos depuis toujours, et jamais depuis un point (le commençant avec un grand volume, ou infini : quand on est surnaturel, on ne se limite pas à quelque nécessité naturelle… contingente). Donc je ne comprends pas en quoi le Big Bang prouverait l’existence de Dieu.

Et encore une fois, je n’ai pas encore lu de preuve qu’il n’y aurait rien eu avant le Big Bang (sinon Dieu).

Lorsque je lis dans Dieu, la science, les preuves : « En effet, puisqu’il est clair pour tous que l’espace, le temps et la matière naissent ensemble, cela veut dire qu’en deçà de l’instant de Planck, le temps, l’espace et la matière n’existaient pas encore. » (p. 84), je constate que l’énergie est omise de cette inexistence, puisqu’ils affirment qu’il y avait par contre de l’« énergie pure » (p. 81 et 85), mais se contredisent en parlant de « cet espace-temps qui surgit d’un seul coup, en même temps que l’énergie qui donnera la matière » (p. 82).

 

Lundi 26 septembre

« tu as fait le choix de l’irrationalité qui consiste à poser qu’il y a de l’effet sans cause »

II y a quelque chose, qu’il y ait Dieu ou non. Tu estimes l’existence de Dieu comme étant sans cause.

Je définis le monde comme l’ensemble de ce qui existe (y compris les divinités) ; ainsi, le monde ne peut pas avoir de cause ; il est éternel.

 

 

mardi 27 septembre 2022

1)     1) Selon l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, « Le concept général du Big Bang, à savoir que l’Univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au Russe Alexandre Friedmann, qui l'avait proposé en 1922, cinq ans avant Lemaître. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Bang).  Après, on peut supposer que c’est l’auteur sur Wikipédia qui invente cela, puisque dans une vidéo intitulée « Les inventeurs du Big Bang », Jean-Pierre Luminet ne mentionne ni Friedmann ni Gamow (https://www.youtube.com/watch?v=zoxRK9XzWEU).

Ainsi, ailleurs sur cette page, on lit que : « Le concept a été initialement proposé en 1927 par l'astrophysicien et chanoine catholique belge Georges Lemaître, qui décrivait dans les grandes lignes l’expansion de l'Univers » ; et « L’expansion induit naturellement que l’Univers a été plus dense par le passé. À l’instar d’un gaz qui s’échauffe quand on le comprime, l’Univers devait aussi être plus chaud par le passé. Cette possibilité semble évoquée pour la première fois en 1934 par Georges Lemaître, mais n’est réellement étudiée qu’à partir des années 1940. »

Par ailleurs, selon la citation suivante de Luminet, Lemaître refusait de confondre science et religion, et c’est Friedmann qui allait plus dans ce sens. Alors peut-être t’attaches-tu trop à Lemaître pour son habit de moine :

« Comme prêtre tout comme savant, Lemaître était très conscient du conflit potentiel – ou, au contraire, de l’harmonie – entre le dogme chrétien d’un monde créé par Dieu et la théorie scientifique d’un Univers formé il y a 10 milliards d’années environ. Attribuer une sorte de commencement à l’Univers, n’était-ce pas tenter d’établir scientifiquement le dogme religieux de la création ? Or, Lemaître n’a jamais confondu science et religion. Contrairement à certains autres cosmologistes chrétiens, il a pris garde à ne pas utiliser l’une de ces deux « voies de la connaissance » comme légitimation de l’autre. Il a par exemple grand soin de distinguer entre le « début » et la « création » du monde, et n’a jamais parlé du Big Bang initial en termes de « création » (contrairement à Friedmann qui, du coup, paraît plus concordiste que le chanoine belge !). Il était convaincu que la science et la théologie traitent de deux mondes séparés, et que la cosmologie scientifique du Big Bang ne confirme ni ne réfute la notion chrétienne de la création du monde par Dieu. » (https://www.babelio.com/livres/Luminet-Linvention-du-big-bang/192523#citations).

Ton interprétation ad personam serait que Lemaître serait juste plus lâche que Friedmann, alors que je pense qu’il s’agit d’une distinction pertinente relatée par Luminet.

J’ai d’ailleurs interrogé aussi au Père François Besson, moine catholique et ami Gilet Jaune, qui m’avait fourni le texte d’Aristote comme preuve de l’existence de Dieu (en fait la preuve cosmologique que tu reprends), et lui considère que le Big Bang n’est pas une preuve de l’existence de Dieu.

 

Jeudi 29 octobre 2022

2)      2) J’ai lu ton commentaire, mais je ne vois pas en quoi la théorie de la relativité générale aurait réfuté la cosmologie héraclitéenne. Par exemple, ceux qui ont fait l’hypothèse des bigs crunchs l’ont fait des décennies après la théorie d’Einstein, sans la contester.

Quant à la Bible, tu y trouveras des confirmations de tes croyances concordantes avec la science, mais pas d’autres. En se référant à la Bible, on pourrait croire que le monde a été créé en sept jours, où le cosmos n’aurait que quelques milliers d’années.

Après, dans ta théorie, pour quelle raison Dieu aurait-il créé l’antimatière presqu’également que la matière pour l’annihiler ensuite ?

Quant à son assimilation à l’histoire des tortues (la Terre reposant sur une tortue reposant sur une tortue, etc.), où il s’agirait de faire un n + n + n à l’infini, je ne suis pas d’accord. Avec Dieu, tu fais un n + 1 (Dieu étant un 1 que tu voudrais final). En fait, j’en reste à n (le monde éternel et cyclique), comme il y a la Terre ronde et les cycles des rotations des astres sur eux-mêmes et autour des autres.

Quant à l’esprit antireligieux, je le comprends, mais les philosophes théistes ont eu le temps de s’exprimer des millénaires, avec des philosophes athées très minoritaires. Les arguments sont là ; je ne les trouve juste pas convaincants.

J’ai l’esprit ouvert, j’estime être un chrétien athée (ou un stoïcien, axiologie ayant influencé le christianisme), et comme tu le dis, la vérité peut être sous le sabot d’une cheval (ainsi, c’est parce qu’il était chrétien que Girard a fait la meilleure théorie de la religion, dans La violence et le sacré, et on peut s’en tenir à cette thèse athée) ; et j’étais excité qu’un esprit aiguisé dont je me sens proche comme le tien prétende prouver l’existence de Dieu. J’ai été déçu que tu n’aies que l’éculée « preuve » cosmologique. Bref, pour l’instant, cela, ajouté à l’abondance de tes propos annexes non argumentatifs (ad personam), ne fait que confirmer mon athéisme, me faisant conclure que tu as surtout un besoin psychique de croire en Dieu sans preuve. Mais je lirai le livre Dieu, la science, les preuves, car je suis curieux de voir si j’y trouverai enfin des arguments convaincants.

3) Le commencement d'un cycle cosmique (comme d'une vie ou de toute autre chose) n'est pas le commencement de la totalité, du monde.

4) je n'ai pas de nécessité d'invoquer des multivers, mais comme on lit sur leWikipédia anglais à propos des multivers :

« Certains ont affirmé que le multivers est une notion philosophique plutôt qu’une hypothèse scientifique, car il ne peut être falsifié empiriquement. La capacité de réfuter une théorie par le biais d’une expérience scientifique est un critère essentiel de la méthode scientifique acceptée. »,

cela m’étonnerait qu’on y trouve le contraire concernant Dieu, affirmant qu’il peut être prouvé scientifiquement…

 

Causer, c'est faire advenir, faire des événements.
Le monde est l'ensemble de ce qui existe. Ce n'est pas un événement (limité temporellement).
Le monde ne peut donc pas avoir de cause. Donc il est éternel, et tout ce qui existe en fait partie.
Hors du monde, il n'y a que le néant, l'ensemble de ce qui n'existe pas, un ensemble vide, sans élément.

 

samedi 8 octobre
Certains sont plus dans l'affectif que dans l'effectif (à propos de JC Valentin)

 

dimanche 9 octobre 2022

Florian Philippot à deux défauts: être entré au Front National, et en être ressorti.

 

vendredi 21 octobre 2022

AVC: accident de la circulation.

 

samedi 29 octobre 2022

Le chambellan entame son chant, bêlant.

 

mercredi 2 novembre 2022

Sanglantes origines, p. 17

Girard néglige, omet l"oppression de majorités par des minorités.

 

 

lundi 12 décembre 2022

Le café qu'a fait...

 

mardi 13 décembre 2022

Qu'a fait le café?

 

mercredi 14 décembre 2022

Les gens sincères s'insèrent.

 

samedi 17 décembre 2022

Un vampire amène un vent pire, il vend pire.

 

vendredi 23 décembre 2022

Il fédère pas; il fait des repas.

 

 

 

mardi 14 février 2023

Démautocrate.

 

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