Sources:
Michel Collon : "Attention médias! Les médiamensonges du Golfe. Manuel anti-manipulation" (EPO, www.freeflights.net/carl1/attmedia.htm)
[A] Emmanuel Xedah, Centre d'Analyses de Recherches et de Liaisons: "La CIA nous "informe"" (www.freeflights.net/carl1/ciainfo.htm).
[B] Emmanuel Xedah, Centre d'Analyses de Recherches et de Liaisons: "États-Unis: vraiment surpris par l'invasion?" (www.freeflights.net/carl1/eusurpris.htm).
[C] Alain Gresh et Dominique Vidal : "Les 100 Portes du Proche-Orient" (Éditions de l'Atelier, www.monde-diplomatique.fr/livre/100portes/golfe.html).
[D] Chapour Haghighat, 1992: "Histoire de la crise du Golfe" (éditions Complexe).
[E] Pierre Salinger & Éric Laurent, 1991: "La guerre du Golfe: le dossier secret" (Orban).
[F] Éric Laurent, 2002: "La Guerre des Bush. Les secrets inavouables d'un conflit" (Plon).
[G] Pierre Lance: "Les mensonges de Bush", dans "Les 4 vérités" (www.les4verites.com/les4verites/articles/394_12042003d.htm).
[H] Philippe Coste, Marc Epstein, Jean-Marie Pontaut et Quentin Rousseau: "Le roman des armes de destruction massive", dans L'Express, 31 juillet 2003, p. 49-51.
À
partir de 1897, la Grande-Bretagne sépare de l'Irak le Koweït, le privant de
la majeure partie de son accès maritime, et ce qui permettra plus tard de mieux
contrôler ses immenses réserves pétrolières.
En
février 1963, la C.I.A. envoie un mouchoir imbibé de poison au général
irakien Abdul Kassem pour s'en débarrasser car il avait menacé d'envahir le
Koweït. Il est renversé par un coup d'État auquel participe le jeune officier
Saddam Hussein.
En
1980, l'Irak est soutenu par les États-Unis d'Amérique du Nord dans son
attaque de l'Iran (il y a un rendez-vous à Hamman avec la C.I.A. pour
l'"autorisation" de déclaration de guerre): les deux pays se
neutraliseront ainsi.
En
octobre 1980, la ville iranienne Khorramshar est bombardée par des obus
chimiques irakiens.
Entre
février 1985 et le 28 novembre 1989, au moins 61 livraisons de cultures
biologiques ont été expédiées vers l'Irak, dont 19 containers de de bactéries
de l'anthrax, fournis par American Type Culture Collection Company. Entre le 22
février 1985 et le 29 septembre 1988, quinze doses de clostridium botuminium
(toxique botulique) ont été fournis aux laboratoires militaires de l'Irak. Le
22 février et le 11 juillet 1985, des chargements d'histoplasma capsulatum
(agent pathogène de classe 3 causant une maladie proche de la tuberculose)
furent livrés à l'Irak. En mai et août 1986, la brucella (agent de classe 3)
fut livrée. En octobre 1992, une enquête du Sénat des États-Unis d'Amérique
du Nord révèle ces transactions. [F]
En
1986, avec l'Irangate Saddam Hussein se sent trahi par les États-Unis d'Amérique
du Nord qui ont donné financé et armé l'Iran afin de libérer les otages détenus
au Liban.
Le
18 juillet 1988 s'achève la guerre Iran-Irak, qui a fait un million de morts.
Les finances de l'Irak sont passées au cours de la guerre de 30 milliards de
dollars de réserves à 100 milliards de dettes. [E:7]
Le
9 août 1988, le Koweït, transgressant les accords signés à l'OPEP, décide
d'augmenter sa production pétrolière, notamment dans les puits de Roumaylah
situés dans la zone frontalière revendiquée par l'Irak. [E:8] Les revenus de
l'Irak, dépendant à 90% du pétrole, chutaient à 7 milliards de dollars
annuels, alors que sa dette lui coûte autant. [E:8] Le Koweït gagnait
annuellement 6 milliards de dollars avec les 100 milliards investis à l'étranger.
[E:9]
Fin
1988, Saddam Hussein fait massacrer 5.000 villageois kurdes à l'arme chimique.
Le Congrès états-unien condamne. Début 1989, George Bush, qui vient d'ëtre
élu président des USA, met un veto au Congrès, car il veut préviligier ses
relations avec l'Irak, en partie pour concurrencer la France [Les Matins de
France Culture, lundi 14 mars 2005]
Le
12 avril 1990 à Bagdad, selon l'International
Herald Tribune du 15-16/09/90, "deux sénateurs
républicains, MM. Robert Dole et Alan Simpson, flattent M. Saddam Hussein et
l'assurent de leur amitié ainsi que celle de M. Bush". [B]
Les
voisins de l'Irak font baisser les prix du pétrole alors qu'il lui faut leur
rembourser les emprunts avec les intérêts contractés pour la guerre. En 1989,
le Koweït augmente de 20% sa production de pétrole contre les accords de
l'OPEP, privant Irak d'un tiers de ses revenus.
Aux
États-Unis d'Amérique du Nord, il y a des simulations
d'attaque du Koweït par l'Irak. Le 16 juillet 1990, le général Powell,
chef d'état-major de l'armée des États-Unis d'Amérique du Nord, demande la réactivation
du plan Top fiddle portant le nom de code 100 290, concernant l'invasion du Koweït
par l'Irak [D:47]. En juillet 1990, le général Schwarzkopf et son équipe élaborent
des simulations informatiques d'une guerre opposant 100.000 militaires des États-Unis
d'Amérique du Nord face aux divisions blindées irakiennes. [B, selon Alain
Joxe: "Commission internationale d'enquête"]
Le
23 juillet 1990, 30.000 soldats irakiens sont rassemblés à la frontière koweïtienne.
[C]
Les
États-Unis d'Amérique du Nord font croire à l'Irak qu'il n'y a pas d'accord
militaire avec le Koweït. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice
des États-Unis d'Amérique du Nord en Irak, April Glaspie (qui mourra quelques
mois plus tard en voiture), dit: "Je sais que vous avez besoin de fonds.
Nous le comprenons. [...] Nous n'avons pas d'opinion sur les conflits
interarabes, tel votre différend frontalier avec le Koweït. [...] Vous avez
amassé des troupes à votre frontière.", "ça ne nous concerne pas,
vous faites ce que vous voulez." [B,
selon Jeune Afrique; C; D:48-49]
Le
25 juillet 1990, John Kelly, adjoint de James Baker pour le Moyen-Orient, déclare
publiquement: "L'Amérique n'a pas l'obligation d'aider le Koweït si l'émirat
est attaqué" [B, cité dans le Time]
Le
28 juillet 1990, le New York Times
publie que "l'Irak a menacé clairement
de recourir à la force contre les Émirats arabes unis et le Koweït
qui, à eux deux, ont dépassé leurs quotas d'environ un million de barils par
jour". [B]
Le
31 juillet 1990, 100.000 soldats irakiens sont rassemblés à la frontière koweïtienne.
[C]
Le
2 août 1990, l'Irak envahit le Koweït.
Selon
Newsweek du 20/08/90, un des principaux conseillers du président Bush déclare
au début du mois d'août: "Nous avons le sentiment d'avoir conduit [Saddam
Hussein] là où nous voulions qu'il soit". [B]
Le
20 août 1990, à Mikhaïl Gorbatchev qui lui reprochait l'aventurisme de
l'attaque, Saddam Hussein fait répondre
Saadoun Hammadi, vice-premier ministre et son envoyé à Moscou: "Pendant
près d'un mois, nous avons massé nos troupes à la frontière du Koweït et
dit que nous pourrions passer à l'action. À aucun moment, les Américains ne
nous ont adressé la moindre mise en garde." [B, Jeune Afrique du 12/09/90]
Début
août, les États-Unis d'Amérique du Nord font croire que des photos satellites
montrent que 250.000 hommes prêts à attaquer l'Arabie Saoudite, afin
d'influencer celle-ci et de durablement s'y installer militairement.
Le
14 octobre, à l'ONU, une jeune femme en pleurs, se faisant passer pour une
infirmière, raconte avoir vu des soldats irakiens massacrer des bébés sortis
des incubateurs. En fait, "Naïra", 15 ans, est Nayirah al-Ṣabaḥ., fille de l'ambassadeur du Koweït
aux États-Unis d'Amérique du Nord Saud bin Nasir Al-Sabah, et on lui a fait raconter ces mensonges afin
de manipuler l'opinion publique en faveur de la guerre. On parle de 312 bébés
tués. Le 27 novembre, à l'ONU, un soi-disant dentiste affirme avoir vu 40 bébés
tués. Les États-Unis d'Amérique du Nord ont engagé une officine de relations
publiques, Hill & Knowlton.
Le
ministre français de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, démissionne,
critiquant une guerre où on va massacrer la population pour qu'il y ait peu de
militaires tués: 200 militaires occidentaux environ seront tués, et 150.000 à
200.000 Irakiens.
Le
17 janvier 1991, l'attaque occidentale débute.
Fin
février 1991, Mikhaïl Gorbatchev obtient de l'Irak l'accord de se retirer du
Koweït. Quelques articles, d'après des informations de la CIA, paraissent
alors, affirmant que des conseillers soviétiques présents en Irak aident son
armée, et insinuant que l'URSS est
complice. [A]
Les
États-Unis d'Amérique du Nord ont détruit des barrages et les purificateurs
d'eau, des ressources alimentaires.
Afin
d'éviter une prise de pouvoir chiite islamiste comme en Iran, les États-Unis
d'Amérique du Nord cessent la guerre et laissent le pouvoir au sunnite Saddam
Hussein. Lorsque les Kurdes au nord (15% de la population) se révoltent au
nord, les États-Unis d'Amérique du Nord les protègent à partir d'avril 1991
et le Kurdistan échappe au pouvoir de Bagdad. Par contre, lorsque les chiites
du sud (60% de la population) se révoltent au sud, les États-Unis d'Amérique
du Nord autorisent Saddam Hussein à utiliser ses forces aériennes afin de les
réprimer, même avec des armes chimiques. Le soulèvement de la population
chiite est caché en Occident. Les États-Unis d'Amérique du Nord ne veulent
pas d'une démocratie irakienne qui donnerait le pouvoir à la majorité chiite.
Il
y a des sanctions sur les médicaments. 500.000 enfants meurent des effets de
l'embargo.
Les
sanctions renforcent pouvoir de Saddam (qui peut affamer et avoir une caste
privilégiée à sa botte) et donc permettent aux États-Unis d'Amérique du
Nord de vendre plus d'armes aux voisins endettés; et cela donne une raison de
laisser l'armée des États-Unis d'Amérique du Nord sur place près du pétrole.
Le
20 août 1991, l'ancien secrétaire des États-Unis d'Amérique du Nord à la Défense,
Lawrence J. Korb, affirme dans l'International Business Week, que "La clé
est d'obtenir des bases à travers la région du Golfe." [B]
Les
États-Unis d'Amérique du Nord défendent par l'embargo les intérêts des pays
du Golfe qui ne veulent pas partager leurs quotas d'exportation de pétrole avec
l'Irak.
Le
30 octobre 2000, le Comité des sanctions de l'ONU autorise l'Irak à effectuer
ses transactions en euros plutôt qu'en dollars. la Russie et la Chine ont
commencé à convertir une partie de leurs avoirs financiers du dollar vers l'euro.
En 2002, l'euro a augmenté de 17% face au dollar. Les pays de l'Opep envisagent
de fixer leur prix du pétrole en euros plutôt qu'en dollars. Or la production
et l'exportation de leur monnaie permet aux États-Unis d'Amérique du Nord de
faire payer par d'autres pays une partie de leur inflation et de leur déficit
budgétaire. [G]
En
février 2003, sur le site internet du premier ministre britannique Tony Blair
est publié un dossier accusant l'Irak de posséder des armes de destruction
massive, mais il plagie une thèse de doctorat de 1991 aux États-Unis d'Amérique
du Nord, fautes d'orthographe inclues. Un document des services du Premier
ministre affirme sans preuve que Saddam Hussein peut déployer ses armes
chimiques et biologiques en quarante-cinq minutes, ce qui est diffusé à la une
du Sun, le quotidien populaire de Rupert Murdoch, qui défend l'opinion du
gouvernement. C'est avec ces arguments que le gouvernement obtient l'appui de la
majorité des députés à la Chambres des communes pour faire la guerre. [H:50]
[]
France
Inter radio, magazine Interception:
France-Irak:
Mensonges atomiques, enquête par Benoît
Colombat, dimanche 4 janvier 2004 (rediffusion d'une émission de février
2003).
En
février 1990, l'Irak achète aux États-Unis d'Amérique du Nord des détonateurs
atomiques puis les copie.
S'il
n'y avait pas eu la guerre de 1991 contre l'Irak, des experts croient que l'Irak
aurait eu la bombe atomique vers 1995. [Cela pouvait être une raison d'inciter
l'Irak à attaquer le Koweït afin d'avoir un prétexte pour neutraliser
l'Irak].
Le
6 avril 1979 destruction par le Mossad de pièces pour l'Irak à la Seyne-sur-Mer; assassinat d'Irakiens
raid
d'Israël pour bombarder Osirak à Tamoul
[]
France
Inter, Rendez-vous avec monsieur X.
11
irakiens, 3 Koweïtiens, sont arrêtés en plein désert, en panne. 2 Irakiens
avouent: dont AlGazaki, infirmier et Alassadi, chef du commando, contrebandier,
qu'ils préparent un attentat contre le précédent Président des États-Unis
d'Amérique du Nord Georges Bush, lors de sa visite en Irak prévue le 2 avril
199?.
Des
enquêteurs du FBI donnent un rapport au Président des États-Unis d'Amérique
du Nord Bill Clinton, rapport selon lequel la bombe très sophistiquée qui ne
pourrait provenir que d'un État, et accuse donc l'Irak
Clinton
se méfie de la véracité du rapport, qui aurait été fait pour faire croire
que l'Irak est une menace
Par
"diplomatie", des missiles Tomawak sont envoyés sur les services
irakiens. Trois manquent les cibles et tuent des civils.
Le
journaliste Seymour Hirsh découvre que le détonateur et la bombe sont de
fabrication très banale.
Des
agents de la CIA infiltrés parmi les inspecteurs de l'UNSCOM.
[]
Véronique Robert-Fuch: «Comment faire passer la frontière irakienne à un 4×4
bourré d'armes», Marianne
Nº 370, 24-30 mai 2004, p. 27.
En
2004, l'armée états-unienne, en ne fouillant pas les véhicules, laisse entrer
des armes pour leurs ennemis (combattants arabes) en Irak par la frontière
jordanienne: «Pour que le chaos s'amplifie et que, de la sorte, la présence américaine
soit justifiée.» []
Jean-Pierre
Chevènement, ministre français de la Défense de mai 1988 à janvier 1991 (Le
Fou du roi, France Inter 22 octobre 2004, vers 12h35)
"Je
trouve que l'évacuation du Koweït est un objectif légitime qu'on aurait pu
atteindre par la diplomatie. Je révèle d'ailleurs que Saddam Hussein a fait
trois propositions. En octobre 1990, document qui n'a jamais été publié nulle
part, qui est acheminé par [...] Primakov [...] jusqu'à Mitterrand et
Gorbatchev, et finalement ils ont dit: "Oui, c'est intéressant.",
mais quand ils ont refilé cette information de première main à leurs
ministres des affaires étrangères, ceux-ci, par le souci de ne pas déplaire
à Washington, n'ont rien fait."
Le
général Scwartskoff fait un exercice de l'Irak attaquant le Koweit
Soudainement,
le Koweit surproduit considérablement du pétrole, ruinant l'Irak
April
Glapsie, les différends interfrontaliers ne nous concernent pas
En 1991, USA autorisent Irakiens à utiliser les hélicoptères, ce qu'il va faire contre le soulèvement populaire: 150.000 morts; mais ainsi pas de gvt chiite