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Coïncidences ?

Deux 11 septembre, deux 11 mars, trois 26 décembre (et deux 1er mai) :

des Prométhée se prennent-ils pour des dieux ne jouant pas aux dés ?

 

[Commencé le jeudi 17 mars 2011]

 

Le titre de ce texte est une double interrogation, sur deux pôles d’hypothèses : de la faible, celle de la coïncidence totale d’évènements importants à sept dates précises, à la plus forte, celle de l’intentionnalité pour la survenue de catastrophes à des dates choisies.

Il vise à nous ouvrir sur des possibilités d’actes qui n’entrent pas encore dans le cadre de l’opinion publique, sans toutefois affirmer la réalisation de toutes ces possibilités pour le dernier 11 mars et les trois 26 décembre. Pour les deux 11 septembre et le premier 11 mars, il est évident que ce sont des actes humains.

 

« Coïncidences anecdotiques »

A la suite de la catastrophe aux trois éléments qui frappe le nord est du Japon (la terre qui tremble, puis l’eau qui déferle, et enfin le feu nucléaire), je surfe sur internet afin de me renseigner sur les tsunamis et je tombe sur ce paragraphe :

« Coïncidences anecdotiques

Le séisme du 26 décembre s'est produit trois jours après un autre séisme de magnitude 8,1 dans une région océanique, au sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (épicentre 50,15° S-160,36° E). Habituellement, on ne compte qu'un seul séisme de magnitude égale ou supérieure à huit par an en moyenne. Néanmoins, malgré cette proximité dans le temps, ces deux séismes sont indépendants et rien n'indique qu'ils puissent être reliés mécaniquement.

On peut noter, de façon plus anecdotique, que ce séisme s'est produit un an jour pour jour (à une heure près) après le séisme meurtrier de Bam en Iran, de magnitude 6,6, et où 30 000 personnes avaient trouvé la mort. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tremblement_de_terre_du_26_d%C3%A9cembre_2004)

 

Je m’étais promené quelques mois après le séisme parmi les ruines de ce qui fut la magnifique citadelle de Bam ; mais surtout, je me souviens que la formidable tempête qui a balayé en 1999 l’Europe occidentale d’ouest en est, alors que j’étais dans le département de la Manche, a commencé le 26 décembre, et où la France, en plus d’avoir eu des coupures d’électricité importantes à cause des lignes à très haute tension imposées par la centralisation de la production d’électricité nucléaire, a frôlé l’accident nucléaire majeur, près de la côte atlantique, à la centrale du Blayais, , inondée par la tempête (http://www.dissident-media.org/infonucleaire/page_blayais.html, http://tchernoblaye.free.fr/ ). 

Et suivant le premier événement (aérien) d’ouest en est, les deux catastrophes majeures qui ont suivi les 26 décembre 2003 et 2004 se sont situées de plus en plus vers l’est : le séisme (terrestre) au Moyen-Orient, dans une zone qui avait été ancestralement épargnée, avec sa citadelle Arg-é Bam de vingt-cinq siècles (40.000 morts et 50.000 blessés), et le tsunami (aqueux) le plus meurtrier que nous connaissions (240.000 morts), en Extrême-Orient. Donc, en cinq ans, trois catastrophes majeures ont frappé l’Eurasie le lendemain de Noël, le 360e jour de l’année (le 361e pour l’année bissextile 2004) une demi-dizaine de jours après le solstice (d’hiver, puisqu’elles sont toutes trois advenues dans l’hémisphère nord) et une demi-dizaine de jours avant la fin de l’année, donc à mi-temps entre les deux.

 

Accusations

Le même soir, je tombe sur un extrait d’interview en 2007 de Benjamin Fulford[1], qui fut directeur de l’édition japonaise du magazine financier Forbes (spécialisé dans les grandes fortunes), intitulé « le Japon et HAARP » (http://www.dailymotion.com/video/xhlhjs_le-japon-attaquey-haarp-et-fulford-2008_news) puis en visionne la totalité titrée « L'ultimatum » (http://www.reiki-shinto.onlc.fr/1-Le-Shinto-a-lepoque-de-Mikao-Usui.html).

Les propos de Fulford rejoignent ceux d'Aaron Russo (http://www.dailymotion.com/video/x3qiv7_aaron-russo-sur-le-11-septembre-le_news), qui a témoigné de ses conversations avec Nicholas Rockefeller quelques mois avant de mourir du cancer : il y parle aussi de la préparation d’attentats terroristes par les États-Unis, de la volonté de réduire la population humaine de quelques milliards (des « serfs », des « esclaves »), voulue par les Rockefeller...
Ce texte en français confirme certains éléments historiques invoqués par Fulford :
http://www.reiki-shinto.onlc.fr/1-Le-Shinto-a-lepoque-de-Mikao-Usui.html

 

Des armes de moins en moins secrètes

Dans l’extrait, Fulford parle de séismes advenus au japon et dont il accuse les États-Unis. Que des séismes soient artificiels et intentionnels étonne[2], mais c’est une information qui est même accréditée sur la télévision d’État française France 5 dans un documentaire sur Les Forces de la terre : http://www.dailymotion.com/video/xc54jd_seisme-tremblements-de-terre-artifi_tech.

Le Réseau Voltaire avait publié des articles intéressants sur le séisme d'Haïti, invoquant les travaux états-uniens pour produire du séisme à volonté : http://www.voltairenet.org/article163625.html et http://www.voltairenet.org/article163692.html.

Zbigniew Brzezinski, conseiller à la Sécurité nationale du Président Jimmy Carter,  affirmait en 1970 dans son livre Entre deux âges : le rôle des États-Unis dans l’ère technotronique :

« La technologie mettra à la disposition des dirigeants des principales nations des techniques pour mener une guerre secrète, dont seules des forces de sécurité réduites au minimum seraient au courantdes techniques de modification de la météo pourraient être employées pour engendrer des périodes prolongées de sécheresse ou d'orage.» (« Technology will make available to the leaders of major nations, techniques for conducting secret warfare, of which only a bare minimum of the security forces need be appraisedtechniques of weather modification could be employed to produce prolonged periods of drought or storm. »).

William Cohen, alors secrétaire à la Défense “Républicain” dans le gouvernement “Démocrate” de Bill Clinton[3], après avoir été dix ans membre de la commission du Sénat sur les services secrets, affirme le 28 avril 1997 à la « Conference on Terrorism, Weapons of Mass Destruction, and U.S. Strategy » (Athens, Université de Géorgie) :

« D’autres sont même engagés dans un type écologique de terrorisme où ils peuvent altérer le climat, déclencher des séismes, des éruptions volcaniques en utilisant des ondes électromagnétiques... Il y a donc plein d’esprits ingénieux qui travaillent pour trouver des moyens de terroriser des nations entières... C’est la réalité, et c’est la raison pour laquelle nous devons intensifier nos efforts. » (« Others are engaging even in an eco-type of terrorism whereby they can alter the climate, set off earthquakes, volcanoes remotely through the use of electromagnetic waves... So there are plenty of ingenious minds out there that are at work finding ways in which they can wreak terror upon other nations ... It's real, and that's the reason why we have to intensify our efforts. »

La vérité sur les vents artificiels et autres intempéries s’évente donc petit à petit.

 

Des crimes parfaits ?

D’ailleurs, le crime le plus parfait n’est-il pas celui qui passe pour l’opinion comme ne pouvant en être un. Ainsi, j’avais été frappé il y a une dizaine d’années de lire le capitaine Paul Baril, agent des services secrets français et de leurs coups tordus, qui affirmait qu’on pouvait assassiner une personne en mettant de la poudre bleue radioactive dans sa voiture. Depuis, l’assassinat par cancer passe un peu dans l’opinion, depuis qu’Alexandre Litvinenko, ex-agent du KGB puis FSB russe, a été empoisonné au polonium après avoir accusé la nomenklatura de Vladimir Poutine (ex-directeur du KGB) d’avoir fomenté les attentats de la fin 1999 en Russie, permettant par l’accusation sans fondement de Tchétchènes de faire élire sur un fauteuil présidentiel Poutine en le menant dans cette seconde guerre sans preuve contre le peuple tchétchène, le peuple russse réuni derrière son chef contre cet ennemi odieux, en fait un bouc émissaire fabriqué. Une pratique classique et fort compréhensible pour tout lecteur de René Girard (lire La Violence et le Sacré ou Le Bouc-Émissaire). Et là, il faut être plus girardien que Girard, car lui comme ses adeptes « chrétiens » intégristes, plus intégristes que chrétiens, sont prompts à accepter la version officielle de leur Occident qui désigne des islamistes, qui ont déjà le tort de ne pas être chrétiens, comme coupables, forcément coupables, a priori coupables, logiquement coupables. Et il faut être plus girardien et plus andersien (adepte de Günther Anders) que Jean-Pierre Dupuy, qui atteint, dans La Marque du sacré (Carnets Nord, 2008), les limites extrêmes de son révisionnisme (et de sa supraliminarité) contre la version officielle des bombardements atomiques du Japon (p. 238 et suivantes), mais élude toute tricherie pour l’élection de Georges W. Bush en 2000 (p. 180-181) et toute bizarrerie dans la version officielle les attentats du 11 septembre 2001[4] (p. 217, 220, 230-233). C’est encore pire pour le non moins girardien Jean-Michel Oughourlian qui, dans Psychopolitique, affirme que « la guerre "conventionnelle" aurait pu durer encore cinq ou dix ans » en répétant paresseusement la propagande états-unienne sur l’utilisation en fait criminelle de ces deux bombes, sans lire son condisciple (François-Xavier de Guibert, 2010, p. 48).

A l’occasion de l’affaire des frégates de Taïwan, dont les rétro-commissions sont supposées avoir arrosé plusieurs politiciens français, j’ai appris que la défenestration fait partie des crimes parfaits, ne laissant pas de trace suspecte, au moins deux protagonistes trop informés ayant fait des chutes mortelles, mais la police conclut toujours au suicide ou à l’accident (une autre personne trop informée eut un cancer justement foudroyant, ainsi que le juge Thierry Jean-Pierre qui enquêtait sur ce scandale dont on ne dit pas quels politiciens français en ont profité…).

 

Les faux monnayeurs gouvernent

En fait, Fulford retrace l’histoire de la colonisation financière du Japon, une analyse qui rejoint ce que disait l’unique Prix Nobel français d’économie, Maurice Allais, mais qui n’a guère été repris à sa mort le 9 octobre 2010 à 99 ans :

« La création de pouvoir d'achat ex nihilo par simple jeu d'écritures par le mécanisme du crédit explique ce que certains auteurs ont appelé ingénument les "miracles" du crédit. En réalité les "miracles" du crédit pourraient être comparés aux "miracles" que réaliserait à son profit une association de faux-monnayeurs qui prêterait moyennant intérêt la fausse monnaie qu'elle fabriquerait. Dans les deux cas la stimulation de l'économie serait identique, seuls différeraient les bénéficiaires de la création de monnaie. » (L'Impôt sur le Capital et la réforme monétaire, Hermann, 1977, p. 182-183)

« Le mécanisme du crédit  est une source de spoliation, d'injustice et de démoralisation. Générateur de déséquilibres, il donne naissance à un affairisme malsain et à une spéculation effrénée, et mène les sociétés qui l'utilisent de crise en crise. » (Ibid., p. 183).

De fait, Fulford reproche aux États-Unis d’avoir fait travailler après la guerre les japonais comme des esclaves ou des serfs, les payant avec leur monnaie de singe, leur planche à billets, et d’avoir menacé de mort des politiciens japonais, voire d’en avoir assassiné certains. La doxa est d’affirmer que les esclaves ont été remplacés par des serfs, et ceux-ci par des prolétaires, dans un progrès magnifique. Pour ces meneurs de notre monde (orthomondialistes), c’est du pareil au même. Et c’est peut-être mieux, car l’impression de liberté qu’on donne à la personne manipulée permet de l’engager plus efficacement dans le sens du manipulateur (lire le Traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, 1987 et 2002, Presses Universitaires de Grenoble) , et il culpabilisera de ne pas atteindre les objectifs irréalistes et inhumains imposés par les « manageurs » au point de se suicider en cas de surmenage.

Fulford parle en particulier du gouvernement du premier ministre Jun'ichirō Koizumi et de son ministre, qui a fait les réformes qu’on veut nous faire croire nécessaires : les États n’ayant plus le « droit » de créer leur monnaie (la France depuis la loi du 3 janvier 1973 dite Pompidou-Giscard, du nom du président de la République d’alors, ex-directeur financier de Rothschild, et du nom de son ministre des Finances, et successeur à la présidence), les banques privées, y compris la Fed (Fulford insiste sur le statut privé de la banque fédérale états-unienne) ont le monopole de la création de la monnaie nécessaire aux échanges marchands qui augmentent de par l’augmentation de la population et de l’hétéronomie que les firmes et les États imposent aux peuples : les firmes préfèrent que les gens leur achètent de l’eau plutôt que de la tirer gratuitement de leur puits, et les États s’enrichissent en taxant ces échanges marchands.

Fulford insiste sur l’influence occulte des familles Rothschild et Rockefeller, et leur rivalité. David Rockefeller (senior, né en 1915, 96 ans cette année), dans ses Mémoires, il le revendique :

« Quelques-uns croient même que nous faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, qualifiant ma famille et moi d’internationalistes et conspirant avec d’autres autour du monde pour construire une structure politique et économique globale plus intégrée - un seul monde si vous voulez. Si c’est l'accusation, je suis coupable, et j’en suis fier. », dans Mémoires, editions de Fallois, 2006, chapitre 27 intitulé “Internationaliste et fier de l’être”, p. 475 (« Some even believe we are part of a secret cabal working against the best interests of the United States, characterizing my family and me as "internationalists" and of conspiring with others around the world to build a more integrated global political and economic structure - one world, if you will. If that's the charge, I stand guilty, and I am proud of it. », David Rockefeller, Memoirs, éd. Random House; 1st Trade Ed edition, 15 octobre 2002, p. 405, http://fr.wikiquote.org/wiki/David_Rockefeller)

 

Des guerres énergétiques

A propos de la famille Rockefeller, de l’élite financière des États-Unis en général et de la famille Bush par exemple, il faut penser que leur hégémonie s’est faite en un siècle et demi sur la domination sur le pétrole et de la source pétrolière de l’énergie, et que l’énergie nucléaire utilisée par d’autres pays comme la France et le Japon est une autonomisation par rapport à eux, et donc une diminution de leur puissance et influence. Tout pouvoir combat l’autonomie qui le menace. Lorsque l’État français s’était accordé le monopole de la production d’électricité, il était interdit à tout particulier de créer sa propre électricité. Cela n’a pu être accordé que collatéralement à la volonté des grandes firmes privées de s’accaparer la production d’électricité (dommage pour elles), y compris avec la trop dangereuse technique nucléaire (voir le documentaire Surmenage - Quand rien ne va plus d'Ingolf Gritschneder, diffusé sur Arte, avec quatre suicides d’employés de la centrale nucléaire de Chinon, et le témoignage de la démission d’un autre qui avait trop peur de faire des erreurs fatales (http://www.arte.tv/fr/2918800.html)…

Des ingénieurs japonais avaient estimé en 2007 qu'il y avait une probabilité de 10 % qu'il y ait dans les cinquante prochaines années un tsunami de plus de 6 mètres de haut, auquel la centrale de Fukushima ne pourrait pas résister. Sa faiblesse n’était donc pas ignorée.

Comme le rappelle Fulford, la Chine est la plus grande rivale des meneurs des États-Unis, et ils ne peuvent pas l’attaquer de front. Les attentats du 11 septembre 2001, comme ceux de Russie en 1999, ont permis de trouver un prétexte, avec beaucoup de mensonges, d’attaquer l’Afghanistan et l’Irak, pour le second grand producteur de pétrole et pour le plus grand producteur d’opium et où ils voulaient faire passer des oléoducs de la Caspienne à l’Océan Indien. Les talibans avaient taxé la production d’opium avant de l’interdire en 2000, et étaient récalcitrants à négocier pour l’oléoduc. Avec l’envahissement atlantiste, la production a atteint des niveaux supérieurs à la période talibane, avec la complicité des États-Unis, et l’oléoduc lancé. Et ces deux pays encadrent l’Iran, autre pays pétrolier mais récalcitrant, échappant à leur contrôle depuis 1979 (en 1953, la CIA a renversé le gouvernement démocratique de Mohammad Mossadegh qui voulait nationaliser les compagnies pétrolières). Autant dire que toute autre source d’énergie menace leur puissance : l’énergie nucléaire au Japon ou ailleurs, ou l’énergie gratuite de Nicolas Tesla, ou la tour solaire… c’est-à-dire toute forme d’autonomie vis-à-vis d’eux. Surtout, il s’est fait un accord avec les pays producteurs de pétrole en 1973 pour augmenter les prix à condition que le paiement soit fait en dollars, la monnaie dont ils contrôlent la création.

 

Des choix dans la date ?

Alors j’ai pris conscience que le séisme japonais est advenu ce 11 mars 2011, et j’ai fait ces liens étranges sur des évènements survenus à quatre dates, que je n’aurais pas faits s’il n’y avait pas eu d’informations sur la possibilité de séismes artificiels :

- A vingt huit ans de distance (quatre fois sept ans), une dizaine de jours avant l’équinoxe, le 11 septembre 1973 et le 11 septembre 2001, dans deux lieux opposés des Amériques, c’est-à-dire la face occidentale de l’Amérique du Sud, au Chili (près de l’océan Pacifique), puis la face orientale de l’Amérique du Nord, aux États-Unis (près de l’océan Atlantique).

- A sept ans de distance (vingt-huit divisés par quatre), à deux extrémités de l’Eurasie, dix jours avant l’autre équinoxe (soit un décalage exact d’une demi-année calendaire), le 11 mars 2004 au sud-ouest de l’Europe, en Espagne (près de l’océan Atlantique), et le 11 mars 2011, au nord-est de l’Asie (près de l’océan Pacifique).

La première date, le 11 septembre 1973, est la date du coup d’État militaire chilien appuyé par les États-Unis (en particulier avec la CIA et Henry Kissinger, secrétaire d’État, né en 1915, 96 ans cette année), contre le gouvernement socialiste de Salvador Allende qui nationalisait un peu trop à leur goût, en particulier les mines d’or et de cuivre au bénéfice des ouvriers (comme Mossadegh en Iran en 1953, aussi démocratiquement élu et remplacé avec l’appui de la CIA par la dictature du Shah jusqu’en 1979).

La seconde date, le 11 septembre 2001, est celle des attentats terroristes sur New York et le Pentagone. Qu’il s’agisse d’un complot non pas externe, mais interne, mais de toute façon terroriste (d’État donc), je ne m’y attarderai guère ici, mais j’indiquerai quelques pistes. La chute des trois tours à New York s’est fait verticalement à la vitesse de la chute libre, en particulier de la troisième tour, WTC7, 186 mètres et 47 étages, qui n’a été percutée par aucun avion, ce qui n’a jamais été expliqué. Le Pentagone n’a pas pu être percuté par un avion mais par un missile. Un quatrième avion, vu les débris et les dégâts et les témoignages, ne peut avoir percuté le sol intact. Il y a beaucoup de témoignages (William Rodriguez, Scott Forbes…), y compris de personnes appartenant à des services officiels (April Gallop du Pentagone, Kurt Sonnenfeld de la FEMA) ou même au gouvernement (George Bush affirmant avoir vu en direct le crash du premier avion à la télévision, Donald Rumsfeld parlant d’un  missile sur le Pentagone, le ministre des Transports Norman Mineta témoignant du refus de Dick Cheney d’empêcher l’approche d’un avion), ou les analyses d’éminents personnages (le président de la République Francesco Corriega, le ministre allemand Andreas von Bülow, les prix Nobel de littérature 1997 Dario Fo et 1998 José Samarago (ce qui a été passé sous silence à sa mort), des scientifiques (Judith Wood, l’équipe de chimistes de Niels H. Harrit ayant trouvé des traces d’explosif dans les décombres), et j’en passe.

La troisième date, le 11 mars 2004, est celle de l’attentat contre des trains à Madrid le 11 mars 2004

La quatrième date, le 11 mars 2011, est celle du séisme au Japon au large de Sendai et Fukujima.

Il est remarquable qu’avec ce quatuor d’événements, plus il est proche de nous, moins il est évident qu’il apparaisse pour ce que j’en asserte ici. Autant beaucoup de personnes, sinon la plupart, admettent que le coup d’État au Chili était orchestré aux et par les États-Unis, autant il y a moins de personnes qui veulent penser à un complot interne le 11 septembre 2001. L’attentat du 11 mars 2004 est plus négligé, et pour ce qui est du séisme du 11 mars 2011, il apparaît comme naturel pour la plupart des gens.

Il est d’ailleurs notable que pour ce qui est des attentats russes de 1999, soit il y a une douzaine d’années et dans un État qui est politiquement et historiquement plus hostile à l’Europe occidentale que les États-Unis, ils ont un statut (et une datation) intermédiaire entre les événements des 11 septembre 1973 et 2001. Ainsi, la politologue et russologue Hélène blanc peut maintenant dire sur Radio France, la radio étatique française, sans être ni censurée ni contredite (ni commentée d’ailleurs):

« Je crois qu'il faut se garder d'interpréter rapidement les attentats par exemple de 1999, qui ont servi d'alibi à déclencher la seconde guerre de Tchétchénie. Eh bien il est aujourd'hui clair, ça ne l'était pas à l'époque bien entendu, mais maintenant nous savons que ces attentats n'étaient pas du tout l'œuvre des Tchétchènes auxquels on les a attribués, mais l'œuvre du FSB. D'ailleurs, il y a eu trois attentats au total dans différentes villes, mais la quatrième ville, Riazan, là, le FSB a été pris la main dans le sac. Par la suite, on a su que non seulement le modus operandi n'était pas du tout dans l'habitude tchétchène, mais qu'en plus les explosifs n'étaient pas des explosifs tchétchènes mais bien des explosifs russes. Le FSB est capable de beaucoup de choses, y compris contre son peuple. » (http://www.france-info.com/monde-europe-2011-01-25-attentat-suicide-a-l-aeroport-de-moscou-domodedovo-la-piste-511239-14-15.html). Je souligne cet élément de conformisme, car il était déjà possible de savoir que c’était un complot interne et non externe, car l’histoire des policiers qui avaient arrêté des membres du FSB était une chose déjà diffusée à l’époque. Mais ça ne suffit pas… « Il n’y a pas de « force intrinsèque de l’idée vraie » », ont affirmé Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron (dans La Reproduction, 1970, scolie 2.3, p. 40 http://wehavephotoshop.com/PHILOSOPHY%20NOW/PHILOSOPHY/Bourdieu/Bourdieu.Pierre.&.Passerron.Jean.Claude.-.La.Reproduction.pdf), de façon plus facilement compréhensible que Baruch Spinoza en précurseur d’une théorie  de la tendance à la réduction de la dissonance cognitive : « La connaissance vraie du bien et du mal ne peut réprimer aucun affect en tant que cette connaissance est vraie, mais seulement en tant qu’elle est considérée comme un affect. » (proposition 14 de la partie IV « De la servitude humaine, ou de la force des affects », de L’Éthique).

On peut aussi remarquer une alternance chronologique des 11 septembre/mars et des 26 décembre et aussi qu’il y a un demi-mois (quinze jours) entre le 11 et le 26 ; et que les trois 26 décembre semblent naturels, que les trois premiers 11 septembre/mars sont manifestement intentionnels, la dernière date (11 mars 2011) faisant exception en semblant naturelle.

- Les cinq dates en Eurasie sont toutes en hiver.

- Les évènements aux mêmes jours en Eurasie se succèdent tous d’ouest en est.

- Les deux localisations des 11 septembre et les deux localisations des 11 mars se succèdent du sud vers le nord.

- Les localisations des 26 décembre se succèdent du nord vers le sud.

- Les deux 11 septembre adviennent avant les deux 11 mars.

- Les trois 26 décembre adviennent entre des deux 11 septembre puis deux 11 mars.

 

1

2

3

4

5

6

7

11 septembre 1973

26 décembre 1999

11 septembre 2001

26 décembre 2003

11 mars 2004

26 décembre 2004

11 mars 2011

Équinoxe

Solstice

Équinoxe

Solstice

Équinoxe

Solstice

Équinoxe

Intentionnel

Naturel ?

Intentionnel

Naturel ?

Intentionnel

Naturel ?

Naturel ?

On dirait un plan de roman en sept parties du très mélomane Milan Kundera…

 

Pourquoi pour leurs agissements, les comploteurs choisiraient-ils soigneusement leurs dates ? Je suppose trois raisons :

-                L’avertissement : le choix de la date permet de montrer sa puissance, de signer discrètement son acte, aussi en évoquant des événements passés le même jour de l’année.

-                La moquerie : dans la jouissance de sa puissance, il peut entrer en ligne de compte l’amusement de se jouer des gens, aveugles aux manipulations, selon l’adage de Goebbels, ministre de l’Information du Troisième Reich : « Plus un mensonge est gros, plus il passe. ». On peut supposer comme Allen Jones une telle « hubris » dans la publication par le site de la Maison Blanche (http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/rss_viewer/birth-certificate-long-form.pdf) d’un certificat de naissance aussi grossier de Barack Obama (http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/l-acte-de-naissance-d-obama-encore-30084), le candidat sans papiers des détenteurs de la planche à billets (http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/obama-le-sans-papiers-46492 ).

-                La symbolique : le choix des dates correspond à des moments suggestifs (solstices, équinoxes, rappels d’événements passés, etc.) pour ceux qui le font ou les personnes qu’ils menacent.

-                L’intérêt cupide, comme de profiter de profits financiers particulièrement élevés à certaines périodes de l’année, en particulier en fin d’année, en profitant de flux financiers des dons caritatifs pour des catastrophes des 26 décembre, par le biais de la lettre d’évidence. Par une autre coïncidence ( ?), « La loi n° 45-138 du 26 décembre 1945, relative à la création d’un Fonds monétaire international (FMI) et d’une Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), a autorisé l’adhésion de la France aux accords internationaux conclus, pour cette double création, lors de la Conférence monétaire et financière des Nations Unies de Bretton Woods, en juillet 1944. » (Le Sénat). Elle « donnait au gouvernement l’autorité pour procéder à la réquisition de l’or, des devises et des valeurs mobilières étrangères. ». Le franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA) est créé le même jour.

Alors, des Prométhée se prenant pour des dieux, et ne jouant pas aux dés, s'amuseraient-ils bien avec le feu nucléaire en se moquant des "serfs" et des "esclaves" que sont les prolétaires ?

En conclusion, je voudrais souligner que nous allons fêter dans une demi-année le dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, une décade de décadence de l’information officielle ou dominante (celle des médias appartenant aux États dits démocratiques et aux grandes firmes privées).

Et comme le disait je l’espère justement le président Abraham Lincoln (peut-être assassiné pour avoir voulu nationaliser la création monétaire, comme le dernier autres président des États-Unis assassiné, John Fitzgerald Kennedy : voir La Dette Publique, une Affaire Rentable. À qui profite le système? d'André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder, éditions Yves Michel, 2008, p. 131) :

« On peut mentir longtemps à quelques personnes, on peut mentir quelque temps à un grand nombre de gens, mais on ne peut pas mentir longtemps à tout le monde. »

 

Postscriptum : deux 1er mai

Alors que je ne faisais que fignoler ce texte, le président Barack Obama annonça à Washington la mort d’Oussama Ben Laden le 1er mai 2011, le même jour de l’année que celle d’Adolf Hitler.

A soixante-dix ans de distance, les annonces de la mort de ces ennemis déclarés des États-Unis se sont faites le 1er mai, en affirmant qu’ils sont morts le jour-même : ainsi, à propos d’Hitler en 1945, « Ce même 1er mai, la radio apprend aux Allemands la mort de leur dictateur, en laissant croire qu’il a été tué le jour même et les armes à la main. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_hitler#Les_dix_derniers_jours).

Quelques jours après, le magazine Time publie une couverture sur le modèle de la mort d’Hitler (portrait pictural de la tête sans cou, barré d’une croix de peinture rouge dégoulinante) pour faire un parallèle troublant entre les annonces des deux morts, et titre un article : « May Day: Both Hitler and bin Laden Announced Dead on May 1 »  (http://newsfeed.time.com/2011/05/02/may-day-both-hitler-and-bin-laden-announced-dead-on-may-1/), en développant:

« On May 1, 1945, Germany announced that Adolf Hitler was dead, leading to the end of the allied campaign in Europe during World War II. That same date 66 years later, President Obama announced the death of the al-Qaeda leader and international terrorist.  »

(« Le 1 mai 1945, l’Allemagne a annoncé que Adolf Hitler était mort, amenant à la fin de la campagne alliée en Europe durant la Seconde Guerre Mondiale. Ce même jour 66 ans plus tard, le président Obama a annoncé la mort du terroriste international chef d’Al-Qaïda. »).

Des internautes font à la suite de cette page du site internet du Time des commentaires sur ce modèle numérologique, l’un ajoutant le premier jour du cinquième mois pour obtenir 6 qu’il ajoute aux 66 ans et obtenir un 666 apocalyptique (révélateur) selon l’évangéliste Jean, un autre rappelant que l’Ordre des Illuminati a été fondé aussi un 1er mai, en 1776.

Si pour la mort d’Hitler, il y a maintenant un consensus à propos de sa mort le 30 avril 1945, à propos de Ben Laden, disons qu’il y a un consensus pour affirmer qu’il est mort entre décembre 2001 et mai 2011 ; quoique quelques plus sceptiques ou irréalistes croient qu’il pourrait être encore vivant (comme une chanteuse ivre [Véronique Sanson] sur un plateau télévisé. Est-ce que ça compte ou est-ce une exception qui confirme la règle consensuelle ?)…


 


[1] Le 22 décembre 2016, je constate que le lien est caduc, sa fiche Wikipédia française a disparu.

 

[2] Par exemple la journaliste Audrey Pulvar sur France Inter le jeudi 24 mars 2011, lorsqu’elle reçoit dans sa séquence  L’Invité d’Audrey qualifie de « théories fumeuses » cette  possibilité et en rit, alors que  son invité  Bruno Fay, auteur de Complocratie, parle « des essais pendant la seconde guerre mondiale de création de tsunamis artificiels. Donc effectivement ça a existé ; ça n’a pas été probant. », comme si l’armée des États-Unis avait cessé ses essais depuis soixante-six ans, et comme si elle en aurait nécessairement informé la population et ses ennemis de l’aboutissement de toutes ses armes secrètes.

 

[3] Décidément, les présidents « démocrates » « aiment » « choisir » des secrétaires à la Défense « républicains », puisque Barack Obama a « choisi » de conserver à son poste le « républicain » Robert Gates qui, en cas d’attentat meurtrier des vilains Somaliens contre Obama lors de son investiture le 20 janvier 2009, serait devenu président  à sa place, en tant que plus ancien membre du gouvernement. Il était d’ailleurs absent à cette investiture, placé en sécurité au cas où…

 

[4] « On sait aujourd’hui que les Américains ont reçu dans les mois qui précédèrent le 11 septembre nombre de signes annonciateurs de la catastrophe. L’un d’entre eux, un message en provenance d’al-Qaida capté par la CIA, était particulièrement effrayant. Il se vantait que l’organisation d’Oussama Ben Laden était en train de planifier « un Hiroshima contre l’Amérique ». » (p. 231)

Dupuy croit donc que des islamistes affirmaient faire un Hiroshima mais n'auraient pas pensé que l'attaque la plus puissante aurait été de faire écraser des avions contre des centrales nucléaires, pas contre trois bâtiments de bureaux ; et qu'informée d'un projet d'attaque d'ampleur nucléaire, la CIA n'aurait rien fait ?