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Sommaire

 

Préambule

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Le Pull-over rouge

de Gilles Perrault

(1978, Ramsay)

suivi de liens de commentaires psychologiques

 

 

Les deux témoins de l'enlèvement de Marie-Dolorès Rambla:

Jean Rambla, frère de la fillette assassinée et premier témoin direct: 30, 32-33, 40-41, 66, 69, 72 (ne reconnaît pas Ranucci ni la Peugeot), 75, 141, 177, 215 (pas entendu par la juge Marino), 300, 340, 351, 353, 357, (ne reconnaît pas Ranucci), 358, 359, 377, 389, 390, 400, 29-30.

Eugène Spinelli, second, témoin, direct:, 46-47, 66, 69, 72-73, 75, 177, 215, (pas, entendu, par, la, juge, Marino), 297, 358, 359, 390.

Eugène Spinelli, carrossier-garagiste, venu témoigner spontanément le 5 juin avoir vu la fillette monter dans la Simca 1100 d'un homme d'une trentaine d'années le lundi 3 juin 1974 à 10h50: 119, 141, 297-300, 340, 351, 355, 389..

Jean Rambla & Eugène Spinelli n'ont pas vu de lunettes au conducteur de la Simca 1100 gris clair: 145.

Accent méridional de l'homme au pull-over rouge: [?], [Jean, Mme Mattéi à Brugère]: ??

 

Les apparitions précédentes de l'homme au pull-over rouge et à la Simca 1100:

Mme Jeannine Mattéi qui a vu l'homme à la Simca 1100 (immatriculation avec un 8 et finissant par 54), et au pull-over rouge lorsqu'il a parlé à son fils: 218-222, 226-228, 235, 249, 289, 300-310, 312, 318, 326, 332, 348, 350-353, 357, 398, 400, 402, 403.

Alain Barraco enfant de 6 ans à qui l'homme à la Simca, 1100 et au pull-over rouge parle: 218, 398.

Mme Baracco, mère d'Alain: 399, 400.

Agnès Mattéi, 10, ans, et Carole Barraco, 11 ans, à qui le vendredi 31 mai 1974 l'homme à la Simca 1100 et au pull-over rouge proposent de monter dans sa voiture chercher son chien: 218-219, 221, 222, 226, 228, 304, 308, 350, 357 (ne reconnaissent pas Ranucci).

Confrontation, policière de Mme Mattéi de sa fille Agnès et de Carole Barraco avec Ranucci qu'elles ne reconnaissent pas: 221, 227, 228, 304.

Plainte de Mme Mattéi introuvable: 309, 399-400, 403.

Mme Mattéi avec deux inspecteurs aux obsèques de Marie-Dolorès: 221, 227.

Jean [C.] "Albertini" et ses filles: 314, 318, 343, 346-348, 351-352, 356, 398, 399, 400, 401, 403, 404.

Paul Martel, gardien d'immeuble assermenté qui a vu un homme au pull-over rouge, accusé par des voisins d'avoir agressé les deux fillettes "Albertini" le samedi 1er juin 1974, puis d'avoir fui en Simca 1100: 222-223, 235, 310-314, 318, 347, 351-353, 356, 398, 399, 401, 403.

 

Ranucci renverse un chien [de Daniel Moussy] le dimanche 2 juin en fin d'après-midi à Marseille: 262, 382-384.

Ivresse alcoolique le jour du meurtre: 191, 258-260, 369-370 (que Ranucci dissimule à la police à cause de l'accident): 375, 382, 413.

Fin d'après-midi et nuit à Marseille ou Salernes?: 65, 79, 382, 383.

Ranucci ne s'arrête pas au stop: 81, 114-115, 117.

Vincent Martinez accidenté avec Ranucci le 3 juin à 12h15: 31-32 (le conducteur semblant, seul), 43 (le conducteur pouvant être avec un enfant), 83 (précisant que Ranucci portait des lunettes), 83, &, 114, (disant qu'Aubert lui a dit que le conducteur s'enfuyait avec un enfant alors que dans sa première déclaration il semblait seul), 114 (nouveaux détails: Ranucci se retournant), 115, 353, 355, 359, 364, 365, 379, 390.

Claude Bonafos, fiancée de Martinez: 31, 83-84 (disant que Ranucci portait des lunettes) 114.

Portière gauche enfoncée et bloquée: 60, 81.

Délit de fuite après l'accident: 46, 58, 62-65, 75, 258, 369-370.

Aller à Marseille ou Aix: 142.

Alain & Aline Aubert, poursuivants de Ranucci après l'accident: 31, 41, 43 (affirmant la velle que le conducteur s'est enfui en transportant un paquet volumineux: Perrault n'en parle pas p. 41), 44, 73-74, (ne reconnaissant pas Ranucci), 75 (reconnaissant, Ranucci), 76-77 (ayant vu, un enfant tenu qui marche), 78, 83, 93, 97, 114, 285-286, 295, 297, 305, 322, 326, 354, 355, 356, 359, 360, 361, 362-363 (ne témoignant que d'un paquet et d'aucune réponse; et ensuite d'un enfant, d'une réponse de Ranucci), 363-364 (ne reconnaissant pas puis reconnaissant Ranucci), 370, 376, 378.

Pas de procès-verbal de la non reconnaissance puis de la reconnaissance de Ranucci par les Aubert: 75.

Selon les Aubert, Ranucci se serait aperçu être poursuivi (et s'arrêterait néanmoins): 76

Ranucci dit ne pas avoir vu qu'il est poursuivi: 65, 81.

Les Aubert disent que le conducteur a ouvert la portière droite de l'extérieur pour tirer l'enfant: 77, 114-115, 176, 286, 330, 364-365, 390-391.

Les Aubert, pensant que l'homme a volé une voiture et s'enfuyait avec un enfant, ne feraient aucune déclaration à la police le jour-même: 114-115.

Alain Aubert parlant à Christian Ranucci (ou à l'homme au pull-over rouge) près du lieu du meurtre: 144, 176, 274, 280, 287, 339, 362, 363, 366-367, 392, 397.

Aline Aubert entendant la voix fluette d'un enfant mais pas le cri mentionné par les aveux de Ranucci et qui aurait motivé le crime: 77-78, 115, 368.

Les Aubert refusant tout entretien à Perrault: 75.

Pas d'identification de la voix de Ranucci par les Aubert: 367.

Trouble mental, regret, remords des Aubert: 391-392.

Barrière du chemin vers la champignonnière levée: 35, 58.

Ranucci se réveille sur la banquette arrière: 393-394.

Amnésie pathologique ou simulée: 189-190, 193, 214, 381.

Henri Guazzone, contremaître à la champignonnière: 33-37, 40, 45, 57, 91, 115-116, 213 (à propos de Marino), 258, 266, 286, 287, 325, 354, 379, 386, 387, 393, 395, (ne sentant pas d'odeur d'essence sur Ranucci), 396.

Mohamed Rahou, employé à la champignonnière: 33-37, 61, 115-116, 213 (à propos de Marino), 258, 266, 286, 287, 325, 359, 379, 393, 395 (ne sentant pas d'odeur d'essence sur Ranucci), 396.

Mains, égratignées: 63, 87, 324, 356.

Propreté, des, vêtements, de, Ranucci: 33, 36.

Sang, tachant, le, pantalon, bleu, foncé, dans, le, coffre, de, la, voiture, de, Ranucci: 65, 69, 88, 98, 178, 212, 264-265, (blessure, à, cause, de, l'accident), 277, (sang, de, l'extérieur), 323-325, 339, 356, 359, 370-371, (affirme, que, c'est, de, la, terre), 375, 376, 393-395.

Plaie à la face antérieure de la jambe droite: 87.

Chaussures en cuir de Ranucci, les mêmes et sans sang: 395.

Nourrice dans le coffre contenant de l'essence pas de, l'eau: 325, 395, 34, 36, 37, 105.

Ranucci boit un thé avec les Rahou: 37, 58.

Groupe sanguin identique de Ranucci & Marie-Dolorès: 178, 264, 323, 74.

Conformisme de Ranucci: 165.

Où sont la Peugeot et la Simca lorsque l'homme au pull rouge monte(rait) dans la Peugeot?: 391-392.

Pull-over rouge propre d'homme trouvé dans la champignonnière où il a été laissé récemment (car intact dans cette humidité), et qui n'appartient pas à Ranucci: 45, 57, 66, 83, 88, 99, 173, 176, 218-219, 222, 236-237, 290, 300, 303, 305, 308, 311, 312, 314, 315, 326, 332, 340, 343, 346, 350, 351, 352, 355, 358 (pas à la taille de Ranucci, s'aperçoit la police), 359 (tu ou dissimulé par la police), 386, 387, 390, 392, 397, (caché par l'homme), 399, 400, 403, 426.

L'homme au pull-over rouge est allé à pied de la champignonnière au lieu où est le cadavre car le chien a pu suivre la piste: 387-388, 47.

Lunettes de Ranucci absentes pour les confrontations; or il a une myopie bilatérale de 3 dioptries, donc voit flou au-delà de 50 cm: 357-358, 54.

Cheveu clair, fin et bouclé dans la Peugeot de Ranucci: 63, 69, 356, 359, 375-376, 392.

Cheveu raide et foncé dans la Peugeot de Ranucci: 63, 392.

Ranucci avec des cheveux châtain clair fins, l'homme, au pull-over rouge avec des cheveux noirs: 392, 30 (selon Jean Rambla), 54.

Couteau Opinel dans la Peugeot: 63, 100.

Couteau de la champignonnière: 63, 82-83, 86-87, 88, 91, 92, 100, 212, 280, 294, 323, 330, 339, 384; 386 & 397 (saisi sur procès-verbal le 5 juin mais trouvé dans la champignonnière le 6), 265 & 386, (Ranucci ment en disant au procès qu'il n'est pas à lui).

Biscuits Brun dans la Peugeot: 99.

Lanières tressées (scoubidou, martinet ou fouet): 63, 69, 98, 100, 123, 264, (trouvées dans la Peugeot plus de 48h après le retour de Ranucci à Nice), 321, 324.

Seringue: 63.

Caissette, intraveineuses, vol à Wittlich: 124-125, 190, 203.

Toxicomanie, drogue écartées: 190-191.

Pas de procès-verbal des confrontations négatives: 358.

Les cinq pièces du dernier moment: 346, 403-404.

Enlèvement illégal de la voiture par la police: 111-113.

Cassation: 407-408, 411, 412, 417-420, 437.

Inscription en faux: 418-419.

Exhibitionniste dans une Simca grise mais différent de la déposition de Jean Rambla: 43.

 

[Déposition, indirecte], dictée, style, transcription des déclarations, 118-121, 150, 214-215, 301-303.

Mensonge des policiers qui disent à Ranucci que six témoins l'ont reconnu 177, 267, 375-376

["Auto"-persuasion] de la culpabilité: 128, 179-180.

Juger l'homme, pas le crime; système judiciaire anglo-saxon: 93, 123, 296, 66.

Publication fausse puis sans démenti par Le Méridional et Le Provençal d'une connexion avec des disparitions de fillettes en Allemagne: 125, 295.

Faiblesses dans la récognition de Ranucci par les Pappalardo: 145-150, 206.

Pappalardo: 286, 304.

Faiblesses dans la récognition de Ranucci par les Spinek: 150-153, 206.

Mme Spinek: 286.

Ranucci en Allemagne lorsque Sandra Spinek a été suivie par un homme qui avait les cheveux plus longs que lui: 153, 287 (titre de permission du service militaire absent du dossier lors du procès).

 

Aveux (après 19h de garde à vue): 83, 86, 88, 102, 182-186, 214, 245, 250, 253, 259, 263, 267, 277, 281, 285, 307, 318, 321, 322, 336, 367, 373, 374, 377-382, 385, 413 (même innocent).

Plan dessiné par Ranucci 379-380, 80.

Tortures de Ranucci pour avouer: 266-268, 278, 279, 321, 323, 371-373.

Tête enflée, tuméfiée, œil au beurre noir: 87, 102, 268, 372.

Mains rouges, ongles cassés: 102

Précédents de tortures de prévenus par la police marseillaise: 371-372.

Suggestion policière: 374, [376].

Conviction: 377.

Mémoire: 379, 381, 383.

«Gravé implacablement sur la cire molle de ses esprits en déroute»: 381.

«Ne pas s'expulser soi-même de l'univers rationnel»: 375.

Bouc émissaire: 236, 376-377.

«Soulagement intellectuel» de la «certitude»: 263.

 

Commissaire central Cubaynes, chef de la Sûreté de Marseille: 349-350, 354, 356, 399-400, 435, 39, 42, 64, 92, 93, 97.

Commissaire de police Gérard Alessandra: 56, 57, 62, 66, 72-75, 77, 84, 85, 91-93, 98, 192, 195, 211, 227 (enregistrant la déposition de Mme Mattéi), 236, 258, 261-264 (264: trouvé dans la Peugeot plus de 48h après le retour de Ranucci à Nice), 265, 266-267 (torturant Ranucci), 277, 278, 287, 304, 312, 339, 342, 343, 350, 356, 358 (sait que Ranucci n'a pas agressé les autres enfants et que le pull-over n'est pas à sa taille), 361, 364, 365, 367, 370, 371, 373, 379 (croyant que Ranucci se rappelait du platane), 382, 384 (apathique), 385, 389&392 (croyant que l'homme au pull-over rouge et Ranucci sont complices), 390, 403, 435.

Inspecteur divisionnaire Jules Porte: 46, 63, 72-73, 77, 83, 92, 99, 172-173, 176, 186, 201, 228, 277-279, 301, 303, 307, 308, 310, 312, 355, 367, 368, 378, 380-382, 386, 398-399.

capitaine de gendarmerie Maurice Gras: 44-46, 55-57, 86, 91, 92, 100, 116, 254, 277, 343, 355, 385, 397, 435.

Inspecteur divisionnaire Poli: 112-113.

Inspecteur Ferrer: 112-113.

Sous-brigadier Ott: 112-113.

Inspecteur principal Canonge: 112.

Melle Ilda Di Marino, juge d'instruction: 46, 55-57, 70, 85, 88, 100-102, 113, 114, 116, 118, 120, 176, 179, 181, 186, 193, 210-211, 213-216, 246, 304, 321, 365, 367, 368, 380, 381, 385, 386, 398, 435.

Annie Tchorakdjian, greffier assermenté de Di Marino: 88.

Juge d'instruction Pierre Michel 435

Enquête de personnalité: 168-173.

Rapport d'expertise psychiatrique: 182-193, 204-209, 214, 273, 274, 367, 380.

Dr Fiorentini, psychiatre. 187, 380.

Pourquoi Perrault ne donne pas le nom du rédacteur du rapport d'expertise psychiatrique, «de notoriété publique»? [Fiorentini?]: 273.

Présomption d'innocence: 182.

Magnétophone interdit: 186.

Sténographie: 186-187.

Article 64 sur les anomalies mentales ou psychiques: 188, 208, 275.

Dr Yves Roumajon, président de l'Association française de criminologie: 184.

Circonstances atténuantes [sauvant Ranucci s'il avait plaidé coupable]: 273-274, 289, 292, 321, 337, 401, 402, 406, 435, 18.

Article 105 du code de procédure pénale: ??

Article 14 du code pénal sur le corps des suppliciés: 20, 23.

Dr Claude Olievenstein: 190.

Myriam Colder, psychologue: 122, 193-197, 204, 207, 252, 260, 381.

Officier commandant l'école Gramat de dressage des chiens policiers de la gendarmerie française: 388.

Sexualité de Ranucci: 100, 124, 198-204, 253-254.

Poule mouillée couvée par sa mère: 256.

Patricia: 124, 201-203.

Monique: 331, 333, 340, 389, 394, 405, 406, 408, 412, 12-13, 124.

Ranucci et les enfants: 204-207.

Cinq confrontations de Ranucci avec la juge d'instruction, une seule avec ses avocats: 212.

Jean-François Le Forsonney, avocat de Ranucci: 89, 91, 92, 94, 95, 101, 102, 104-106, 114, 116-118, 121, 212-213, 219, 221, 224, 241, 246-250, 260, 265, 289, 292, 295, 296, 313, 327-330 (plaidoirie), 331, 332, 334, 343, 345, 372, 381, 386, 401, 405-407, 412, 415, 418, 423, 427-429, 432-434, 437-439, 11-12, 17, 61.

Chantal Lanoix, fiancée de Le Forsonney: 295-297, 300, 310, 313, 327, 328, 330, 333, 338, 406-408.

Paul Lombard, avocat de Ranucci: 89-95, 101, 213, 224, 243, 248-250, 264, 272, 278, 281, 282, 285-286, 289, 292, 305, 314, 315, 328, 332, 333, 334-341 (plaidoirie), 344-345, 384, 401, 402, 405-408, 412, 415, 418, 420-423, 425, 427-429, 432, 433, 438, 439, 11-12, 16, 17.

Lily Dumas, secrétaire de Paul Lombard 18, 19, 21-24.

André Fraticelli, avocat de Ranucci 213, 224, 244-247, 249, 250, 315, 328, 394, 405, 408, 41?, 432-439, 11-12, 18-23.

Me Ryziger, avocat de Ranucci en cassation: 419-420.

Me Émile Pollak, avocat de la partie civile: 86, 89, 90, 95, 101, 105, 111, 282-283, 340

Gilbert Collard, avocat de la partie civile: 282-284, 291, 296, 301, 305, 307, 308, 309, 310, 316-319 (plaidoirie), 321, 323, 329, 331, 340, 342, 344, 350, 400, 407, 419.

Bâtonnier Chiappe: 95, 101, 114, 213.

mauvaise foi, mauvaise volonté, erreur, selon Ranucci: 225, 402

Melle Brugère, premier substitut du procureur de la République de Marseille: 225-228, 301-305, 307, 308, 310, 312, 399.

Président Antona: 233, 242, 251, 255-256, 258, 259, 261, 263, 265, 266, 272, 273, 278, 287, 307, 323, 323, 327-328, 330, 334, 344, 345, 382, 406, 419, 435.

Réputation répressive de la cour d'assises d'Aix-en-Provence: 234.

Procès Jacoud à Genève: 179.

Patrick Henry assassin à Troyes de Philippe Bertrand : 68, 105, 237-241, 243, 249, 257, 278, 282, 421, 425-427.

Vincent Gallardo, 8 ans, assassiné près de Toulon lors de la demande de grâce de Ranucci: 424-426, 431.

Micheline Théric, voisine des Rambla: 238, 255, 286, 295, 296, 300, 309, 331, 333, 406, 16-17.

Jean Lecanuet, ministre de la Justice; 239, 420.

Poniatowski, ministre de l'Intérieur; Roger Gicquel; Me Crauste; Henri Noguères, président de la Ligue des droits de l'homme; Pierre Viansson-Ponté; Edgar Morin, sociologue; Jacques Duquesne: 239.

Hystérie collective: 239, 329, 407, 244, 431.

Exorcisme collectif, loi du talion, immolation: 239.

Lynch: 102, 277, 408, 19.

Nommer sa proie: 279.

Photos du cadavre: 276-277, 56.

Taron, président de la Ligue pour l'application de la peine de mort: 111, 240.

Immolation expiatoire, autel: 241.

Me Badinter: 105, 243, 335, 426.

Juré: 183, 243, 261, 276-277, 296, 333-335, 343, 361, 401, 406, 412, 421.

Avocat général Armand Viala: 243, 244, 264, 274, 278, 279, 284, 296-298, 301, 305, 307, 308, 310, 316, 319-328 (plaidoirie), 330, 331, 335, 336, 340-345, 347, 350, 400, 401, 407, 417, 420, 435.

Franc-maçonnerie: 244.

«Le vrai n'est pas plaidable s'il n'est pas vraisemblable.» vers 250.

Peine de mort: 252-253.

Dr Vuillet, médecin légiste : 87, 121-122, 264, 275-277, 323, 324, 339, 372 (faisant un certificat médical établissant la réalité de sévices subis par un cambrioleur en garde à vue à Marseille) 373.

Pr Ollivier: 121.

Conseiller Vuillet, assesseur: 345.

Pr Sutter, psychiatre: 122, 269, 270, 273-275, 436.

Jean-Jacques Rousseau et les paliers émotionnels dans Les Confessions: 270.

Psychanalyse, inconscient: 270-272.

Test de Murray 272

Pierre Rambla 276, 282, 283, 307 (insultant et menaçant de mort Jeannine Mattéi), 310, 311, 323, 327, 330, 338, 351, 375, 407, 430-431, 14-15, 38, 40, 42, 56, 67, 85, 97, 104, 106, 111, 119.

Mme Rambla: 15, 29, 32, 38, 61, 85, 104.

Fernand Legros, marchand de tableaux: 214, 359.

Autopsie après exécution de Jean Olivier, assassin d'enfant avec une coloration suspecte dans un lobe du cerveau: 281.

Louis-Ferdinand Céline, Le Voyage au bout de la nuit: 283.

Mirabeau: 295.

Grouchy, Blücher: 300.

Ernest Hemingway: 320.

Me Moro-Giafferi, opinion publique: 334.

Jean-Marie Deveaux avoue le meurtre d'une fillette; condamné; réhabilité: 336, 373.

Jean-Pierre qui s'accuse du crime de Bruay-en-Artois: 336, 373.

Hector Rolland, député UDR partisan de la peine de mort: 337.

Pierre Goldman: 418.

Michel Droit, partisan de la peine de mort: 338.

Raymond Le Bourre, ancien secrétaire du syndicat Force Ouvrière, partisan de la peine de mort: 338.

Victor Hugo 341.

Me Torrès: 344.

Me Tixier-Vignancourt: 344.

Me Maurice Garçon: 344.

Me René Floriot: 90, 344.

«Machine infernale» 359.

Échec récent de la police marseillaise dans l'affaire John et Jeremy Cartland: 92-93, 360.

intelligence de Ranucci 366-368 (excessive ou faible selon les besoins de l'accusation) 371, 386, 394

La caméra invisible: 374

Artur London 375

Chimène: 420.

Exemplarité de la peine de mort. 426.

Incohérence chronologique: naissance de la mère de Ranucci le 16 septembre 1922, fugue à 18 ans, et guerre après: 49-50.

Dr Totsi, médecin de la prison des Baumettes: 435.

Procureur de la République adjoint Tallet: 436, 437.

Bourreau 435, 438-440

Aumônier: 438.

Guy Drut: 14.

Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française: 68, 165, 240, 241, 284, 420, 421, 423, 430-431, 437.

Grâce présidentielle: 420-422, 428-430, 437.

Gaston Deferre: 66, 67, 111.

Jacques Chirac: 203.

 

Journalistes:

Gilbert Castiès, photographe à Nice-Matin: 59.

Paul-François Léonetti: 59-60.

Alex Mattalia, éditorialiste au Méridional: 67.

Marc Ciomei, Le Méridional: 67, 69.

Jean-René Laplayne, Le Soir: 67.

Roger Arduin, Europe 1: 85, 89, 249.

Paul-Claude Innocenti, Le Provençal: 85-86, 89.

Christian Chardon, Détective: 86, 95-96, 99, 14287??, 291, 395.

Yves Gaveriaux, Le Méridional: 97.

Alain Dugrand, à Libération: 249, 286.290, 292, 314, 326, 407, 429, 432.

Paul Georges, Radio, Monte-Carlo: 249.

Patrick Séry, Le Nouvel Observateur: 272, 292, 406.

Alex Panzani, à La Marseillaise: 279.

Jean Laborde, chroniqueur judiciaire à L'Aurore: 286, 290, 314, 330, 337, 407.

Micheline Deville, au Soir: 119-120, 280, (Pirandello), 291, 315, 13-15.

Albert Botti, photographe 13.

Frédéric Pottecher, chroniqueur judiciaire: 286, 340, 341, 343.

Jean-François Dominique, L'Humanité: 290, 337.

Jérôme Ferraci, Le Méridional: 291, 315.

Marc Fénéon, le Méridional: 291.

Jean-Dominique Bauby, Le Quotidien de Paris: 291, 337.

Maurice Huleu, Nice-Matin: 292.

Charles Blanchard, France-Soir: 292, 326, 336.

Pierre Macaigne, Le Figaro: 314, 316.

Riou Rouvet, Le Provençal: 315.

Jacques Bonnadier, Le Provençal: 315.

Raymond Thévenin, chroniqueur judiciaire: 340.

Pierre Bernard, Le Provençal: 348

François Luizet, France-Soir: 348.

Jean-Noël Tassez, La Marseillaise: 349.

Edwige Andreani, Var-Matin: 416, 425, 426, 431.

 

 

Liens

 

Dossier Ranucci: Peut-on douter?: www.dossierranucci.org [disparu].

Affaire Ranucci: pourquoi réviser?: www.associationranucci.org.

Christian Ranucci, par Philipe Jaenada: pjaenada.free.fr/textes/ranucci.htm [disparu].

 

 

Commentaires psychologiques

 

Alain Aubert au Méridional en juin 1974: «J'ai vu l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarrasser en cachette... mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant!» [www.dossierranucci.org/Aubert.htm]

Ça aurait pu être tout autant la nourrice translucide de Ranucci; mais surtout, Alain Aubert affirme là qu'il n'a pas reconnu d'enfant, et donc ça n'a pu lui avoir été suggéré qu'après. Comment peut-il alors ensuite évaluer l'âge de l'enfant «entre sept et dix ans»? D'après la taille du paquet blanc? Et que celui-là portait «un short ou une culotte de couleur blanche»? Et que l'enfant était tiré «par le bras»?

 

[Gilles Perrault, 1978: Le Pull-over rouge (Ramsay); p. 374: «suggestion policière»] Comme d'habitude, il s'agit du rationalisme qui néglige le soubassement imitatif de nos comportements, y compris cette auto-imitation qui rend si difficile de revenir en arrière (cf. Le Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, de Beauvois et Joule). Cette conscience que j'en ai est le fondement de mes combats. (Je n'ai vu qu'après avoir écrit ceci que Perrault parle de la volonté de «ne pas s'expulser soi-même de l'univers rationnel», de rester normal, comme les autres.).

 

La suggestion policière et l'autosuggestion de Ranucci étaient d'autant plus effectives que Ranucci se savait déjà coupable de faits qu'il voulait dissimuler ou minimiser: conduite en état d'ivresse très élevé, non arrêt au stop, délit de fuite, et s'il s'en rappelait meurtre d'un chien.

 

 

Annexe personnelle sur les témoignages et les tortures

 

Par ailleurs, à propos des témoignages, je suis par expérience très méfiant, à cause de deux agressions dont j'étais victime et où je me suis trompé.

La première fois, attaqué par des voleurs, les ayant suivis et m'agrippant à leur voiture alors qu'ils fuyaient, j'ai parfaitement mémorisé le numéro d'immatriculation, ce  qui était primordial, mais je me suis trompé sur la couleur de la voiture, élément secondaire pourtant bien plus évident, croyant qu'elle était dorée alors qu'elle était rouge (ou l'inverse; maintenant je n'en suis plus certain...). Les autres témoins, spectateurs passifs et placides, avaient bien mémorisé la couleur de la voiture, et j'étais moi-même étonné de ma méprise.

Agressé par un médecin qui avait failli me tuer avec sa voiture alors que j'étais à vélo, il m'avait donné un coup de tête sur le visage avant de s'enfuir. Un an après, n'ayant pas relu mon témoignage, interrogé par le président du tribunal, et ne me souvenant plus de la façon dont le chauffard m'avait frappé et qui m'avait fait tomber lourdement sur une chaîne tendue en hauteur alors que je tenais mon vélo et portais un lourd sac à dos, j'ai parlé d'un coup de poing et ce n'est qu'avec le rappel des faits que je me suis souvenu de la façon dont j'avais été frappé, par un coup de tête.

Un autre point intéressant, à propos des tortures qui ne laissent pas de traces, est que ma chute sur la chaîne a causé des douleurs intercostales qui ont duré plusieurs semaines et troublé mon sommeil; mais, ce qui est bien connu médicalement, aucune blessure à l'origine de ses douleurs n'a pu être détectée par le médecin légiste.

 

 

Geneviève Donadini, seule femme jurée dans le procès Ranucci, qui a duré deux jours (un pour les faits, un pour les plaisodiries, est interviewée par Marc-Olivier Fogiel le 15 mars 2017: "Affaire Ranucci : une jurée témoigne dans un livre", http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/affaire-du-pull-over-rouge-une-juree-temoigne-dans-un-livre-7787685316.

Elle dit à 7mn "je n'avais pas du tout de doute à l'époque, j'étais persuadée qu'il était effectivement coupable."