Accueil du site

Les causes non virales du sida (ou des sidas...)

Mirko Beljanski

L'indexeur

Cont@ct

 

Index et citations de

Les Combats de la Vie (Mieux que guérir, prévenir)  (2008)

de Luc Montagnier

(Jean-Claude Lattès)

 

[décembre 2009]

 

Il ménageait la chèvre; il ménage le chou.

 

 

Sur Mirko Beljanski, la médecine alternative, l'homéopathie

 « Souvenons-nous de l'affaire Beljanski. J'ai bien connu l'homme et j'ai gardé mon estime pour ce collègue de l'Institut Pasteur prématurément disparu. Il avait utilisé un produit d'origine amazonienne, le Pao pereira, un extrait de plante qu'il préconisait comme| traitement anticancéreux. J'ai tendance a penser que ce produit agit de la même façon que l'extrait de papaye, essentiellement par un pouvoir immunostimulant et antioxydant. Sa famille vend aujourd'hui ce produit aux États-Unis mais rencontre de gros tracas juridiques en France. Le Pr. Beljanski a été poursuivi pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie.

Cette attitude de rejet, sinon de mépris, est assez générale en ce qui concerne aussi bien les extraits de plantes que l'utilisation de méthodes physiques. Dernièrement, un chercheur italien m'a adressé un dossier qui n'aurait aucune chance d'être étudié d'emblée par une quelconque autorité de santé. Il y explique comment supprimer les douleurs par une méthode purement physique et non invasive. Le principe consiste a brouiller les messages nerveux. Cet ingénieur aurait trouvé le moyen d'interférer sur leurs fréquences par des ondes électromagnétiques. L'idée s'écarte des sentiers battus et des dogmes actuels mais pensons aux cancéreux en phase terminale résistant à tout, même a la morphine ! Si des chercheurs de bonne volonté proposent d'autres solutions, pourquoi ne pas leur laisser une chance et les inciter à effectuer des essais contrôlés ?

Et l'homéopathie ? Des millions de Français – un sur cinq ! – sont adeptes de l'homéopathie, ne serait-ce que pour soigner leurs petits maux, et notre pays compte quelque 18.000 médecins homéopathes. Comment peut-on affirmer aussi catégoriquement que cette médecine ne pressente aucune efficacité simplement parce que nous ne sommes pas en mesure de l'expliquer ? Une méta analyse récente (compilation savante de plusieurs études différentes) publiée en 2006 par la revue The Lancet, conclut que les remèdes homéopathiques n'ont pas plus d'effet que des placebos. Effet| neuro-immunologique ? Mais on guérit aussi des chevaux ! Peut-être l'homéopathie agit-elle par des mécanismes que la physique nous expliquera un jour, par exemple par l'action sur nos cellules de la « mémoire de l'eau » pour évoquer un autre chercheur jugé « hérétique », Jacques Benveniste, mort abandonné. Cessons de rejeter tout ce que l'on ne comprend pas, au mépris des patients. Pour l'anecdote, au début du XIXe siècle, en plein triomphe de cette médecine alors nouvelle particulièrement en vogue en Allemagne et aux Etats-Unis sous l'impulsion de son fondateur Samuel Hahnemann, l'Académie de Médecine avait présenté au ministre de la Santé Guizot une demande d'exclusion. Celui-ci avait répondu : « Hahnemann est un savant de grand mérite. Si l'homéopathie est une chimère ou un système sans valeur, elle tombera d'elle-même. Si au contraire elle est un progrès, elle se répandra malgré toutes vos mesures de proscriptions. L'Académie doit le souhaiter, elle qui a pour mission de faire avancer la science et d'encourager les découvertes. »

En dépit de cette sage préconisation, deux siècles après rien n'a changé, sinon que cette médecine holistique a continué à se répandre ! Au centre de la ville de Washington trône dans une grande place circulaire un buste imposant de Hahnemann. Imaginez cette statue au cœur de Paris, au pays des Droits de l'Homme et des Grandes Idées... elle serait déboulonnée illico ! Espérons que les tendances réductionnistes et conservatrices, encore trop fréquentes dans le corps médical, finiront par laisser place à un esprit d'ouverture et une volonté de progression. D'ailleurs, il n'est pas impossible que ces changements interviennent sous la pression des patients eux-mêmes. Leur curiosité croissante vis-à-vis de cette approche thérapeutique et de ses qualités préventives peut pousser les médecins à réagir. Citons Carl Sagan : « Absence of evidence is not evidence of absence. » » (p. 232-235)

 

« à cette époque [août 1995] où la thérapie antirétrovirale ne marchait pas, beaucoup d'extraits de plantes étaient proposés sur le marché du Sida et aucun n'avait montré d'efficacité. » (p. 204)

Luc Montagnier ne se contredit-il pas? Il savait que le pao pareira était utilisé contre le sida, en particulier depuis 1986 par Gérard Weidlich qu'il a rencontré.

 

 

Vaccination contre la grippe, adjuvant, hydroxyde d'aluminium

« C'est la faute à Pasteur !

« Le microbe n'est rien, le terrain est tout. » On a totalement oublié cet aspect de la pensée de Pasteur. Pour tous les gens qui ont suivi l'école pasteurienne, c'est même le contraire : le microbe est tout. Ils ont oublié le terrain, totalement. Bien sûr le concept de vaccin fait appel au terrain : on utilise le microbe pour immuniser mais ce qu'on oublie, c'est qu'en modifiant ainsi le terrain dans un but précis, immédiat, on peut aussi, si l'on n'a pas suffisamment étudié ce terrain au préalable, favoriser des effets contraires.

Selon une récente étude américaine4, certes controversée car renversante, on a enregistré ces dernières années une importante augmentation des décès dus à la grippe chez les plus de soixante-cinq ans. La progression serait étrangement proportionnelle à la couverture vaccinale, à l'augmentation du nombre de personnes vaccinées. Cette corrélation est paradoxale ; elle ne va pas dans le sens des préconisations de toutes les autorités de santé qui chaque année pressent les personnes âgées de se faire vacciner. Ce que l'on a oublié en l'occurrence, c'est qu'à partir de soixante-cinq ans beaucoup de gens ont un système immunitaire déprimé, le thymus ne fonctionne presque plus, nous l'avons vu. Leur organisme n'est donc plus en mesure de répondre suffisamment à la vaccination. Une autre étude de l'un de mes collègues américains, Marc-Edouard Weksler, a montré que si l'on administre de l'extrait de papaye fermentée* (FPP : fermented papaya preparation) à un groupe de gens âgés vaccinés contre la grippe, ils répondront beaucoup mieux à la vaccination.

La morale de l'histoire, c'est qu'il faut vacciner mais en ayant pris soin d'abord de stimuler le système| immunitaire afin qu'il soit capable de répondre à la vaccination. Sinon celle-ci ne sert à rien ou ouvre la porte à d'autres risques. Inversement, trop de stimulations immunitaires peuvent entraîner des réactions nocives. Chez un nombre restreint de personnes, un vaccin ou son adjuvant (un immunostimulant très fort pour renforcer son effet) peuvent enflammer le système immunitaire et entraîner des réactions d'auto-immunité. Les laboratoires pharmaceutiques utilisent encore pour leurs vaccins l'hydroxyde d'aluminium, un adjuvant introduit et accepté dans les années 1920 ! Je ne serais pas étonné que l'hydroxyde d'aluminium des vaccins provoque des problèmes d'auto-immunité ou de toxicité à long terme. Certains ne l'incrimine-t-il pas déjà comme l'une des causes possibles de certaines maladies comme l'autisme ? Là aussi, la solution est dans la recherche.

Ainsi, quelques accidents peuvent ruiner la réputation d'un vaccin. Cela a été le cas du vaccin contre l'hépatite B où, chez quelques personnes, la vaccination a coïncidé avec la survenue d'un lupus, d'une arthrite, voire d'une sclérose en plaque, bien qu'aucune relation de cause à effet n'ait été démontrée à ce jour.

La solution existe. Je l'ai préconisée au ministère de la Santé mais en vain, car elle coûterait du temps de recherche et de l'argent. Il s'agirait de mettre au point des tests sanguins permettant la détection d'une réponse immunitaire anormale après la première injection du vaccin, comme par exemple, des marqueurs d'activation anormale des lymphocytes. Si cette anomalie survenait, il faudrait arrêter et ne pas faire de seconde injection. En outre, il y aurait beaucoup à faire pour trouver des adjuvants plus sûrs que l'hydroxyde d'aluminium. »

4. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Science du 18 février 2005.

(p. 36-37, et 323 pour la note)

 

« De nombreuses études ont établi une corrélation entre l'exposition aux pesticides et les cancers mais l'on détecte maintenant d'autres conséquences. Ainsi, selon une enquête de l'Ecole de santé publique de Harvard publiée en 2006 et menée sur près de 150.000 personnes, le contact avec des pesticides, en particulier chez les agriculteurs ou les personnes utilisant ces produits pour traiter leur jardin ou leurs plantes d'appartement, accroît de 70 % le risque de développer la maladie de Parkinson. » (p. 327)

 

Microbe: 36

Terrain: 36

Vaccination: 36, 71

Louis Pasteur: 36

Grippe: 36

Adjuvant: 37

Hydroxyde d'aluminium: 37

Mirko Beljanski: 232-233

Douleur: 233

Onde éléctromagnétique: 233

Morphine: 233

Homéopathie: 233-234

Jacques Benvéniste: 234

Samuel Hahnemann: 234

Académie de Médecine: 234

Guizot, ministre de la Santé: 234

France: 234

Carl Sagan: 235

Robert Gallo: 270, 70

Rhume: 280-282

Vitamine: 149

Linus Pauling: 149-150

Albert Zent Györgyi: 149

Pesticide: 327

Cancer: 327

Maladie de Parkinson: 327

Sulfamide: 240

Antibiotique, pénicilline: 240

France: 240-242

Sécurité Sociale: 241

AZT: 243

Leonard Horowitz: 70

Tom Curtis: 71

Edward Hooper, The River : 71