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Les causes non virales du sida (ou des sidas...)

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Index et citations de

Chasseur de virus (1990)

de Robert Gallo

Préface de Jean-Claude Chermann

(Robert Laffont, 1991)

 

[1er février 2011]

 

Ignaz Philipp Semmelweis : 11

ADN : 11

Paul Berg : 11

Gène : 11-12

Microbe : 11-12

Thérapie génétique : 12-13

Scientifique : 13-16

François Jacob : 15-16

Manipulation: 16

Polémique, controverse: 18, 27

John Crewdson, journaliste du Chicago Tribune : 19, 21, 23-24

Science : 19

Brevet : 23

Rivalité scientifique : 23

Daniel Zagury et Odile Picard, immunothérapie : 24

[Mirko Grmek], « authentique et sincère historien de la médecine » que Gallo préfère ne pas nommer : 24

Dominique Lapierre, Plus grands que l’amour (Robert Laffont) : 24

Ami, amitié : 24, 45, 188, 218, 276

Dr Bernardine Healy, directrice des NIH : 25

Robert Koch : 32

Louis Pasteur : 32

Postulats de Koch : 32, 96, 352-354, 363

Bactérie : 32

Virus : 32, 33, 82

Salvarsan, médicament toxique habituel contre la syphilis, avant la pénicilline : 33

Pénicilline : 33

Paul de Kruif, Chasseurs de Microbes : 33

Cancer : 33-36, 358

Leucémie : 33, 101

Peyton Rous : 33, 99

ARN, ADN : 34, 35, 414

Virus à ARN : 34-35

Rétrovirus/virus tumoral à ARN : 34-35, 90

Howard Temin : 35, 102-103, 110-111, 129, 166, 184, 219

Satoshi Mizutani : 110-111

John Tooze, biochimiste et éditorialiste de Nature, baptisant la transcriptase réverse: 110-111

David Baltimore : 35, 111 (président de l'université Rockefeller), 184, 219

Transcriptase réverse, transcriptase inverse : 35

Dogme : 35, 36

Mycoplasme : 82, 362-363

Pneumonie : 82

Viroïde : 91

Ludwik Gross : 100-102, 129

Robert Huebner : 103-104, 107-108, 359

George Todaro : 103-104, 108

Rétrovirus endogène : 103, 105, 108, 144

Infection : 103

Provirus : 103

Richard Nixon : 104

Microscope électronique : 112-113

Barbara McClintock : 143

Mikulas Popovic / Mika Popovic : 150-151, 157, 194

 

Robin Weiss : 166

Toxicomanie : 166

 

Maladie de Lyme : 181

Michael Gottlieb : 184

William Jarrett, rétrovirus félin et déficience immunitaire: 186

Leucémie féline: 186

Virus de Marbourg: 188-189

Cofacteur: 190, 351

Jun Minowada : 194

 

Brevet 279

Ami 280, 281

"chronologie scientifique des évènements" 280 : ce n'est pas plutôt une chronologie des évènements scientifiques?

Pr Siegel 285

Visna 286

 

Corrélation : 352, 365-367

 Tuberculose : 354

Choléra : 354

Diphtérie, Friedrich Löffer : 355

Syphilis : 356

Papillome : 357

Jad Adams, AIDS : The HIV Myth (1989): 361

Katie Leishman: 361

Anthony Liverridge: 362

Joseph Sonnabend: 362

Luc Montagnier: 362

Peter Duesberg: 363, 365-370

Robert Root-Bernstein: 363-365

Harry Rubin: 363

Popper: 367

Transmission homme/femme: 368

 

 

 

« Les années 1970 voient la croissance d’un programme américain ambitieux, le « Special Virus Cancer program » ou SVCP. » (7, préface de Jean-Claude Chermann)

 

« La fin du SVCP arrive, la plupart des chercheurs rétrovirologues retournent à leur médecine, il n’y a pas de rétrovirus humains isolés, les oncogènes suffisent à expliquer les mécanismes de cancérisation, telle était la situation. Gallo décide de continuer son approche, et sa route est entachée d’erreurs : isolement d’un virus présumé humain qui n’était qu’une contamination d’un virus de singe. Ses collègues scientifiques ne lui font pas de cadeau et l’attaquent de plus belle. » (7, préface de Jean-Claude Chermann)

 

« Pourquoi fallait-il convaincre Robert Gallo de prendre la même voie que nous ou de tenter de persuader les uns et les autres que nous avions le bon virus ? Personne ou presque à cette époque n’aurait parié sur nous ; il manquait la confirmation américaine ! Comment une épique comme la nôtre aurait-elle pu avoir raison devant le « rouleau compresseur » que représentait l’équipe de R. Gallo, déjà spécialiste de deux rétrovirus ? Confirmés par Gallo, nous avions une chance d’exister, de devenir crédibles et enfin d’être reconnus.

Jamais nous n’avions rencontré autant de difficultés, non seulement au niveau des médias mais aussi avec certains de nos collègues français ou américains. Comment une équipe comme la nôtre pouvait-elle avoir raison ! Le pouvoir scientifique connaît bien ses ressortissants ; comment peut-on trouver hors du pouvoir établi ? » (9, préface de Jean-Claude Chermann)

 

« La découverte du virus du sida comme agent causal du sida a mis un terme à ces discussions amicales pendant quelques années ; trop de pressions médiatiques, politiques, ou encore trop d’argent en jeu ou encore l’éventualité d’un prix Nobel. » (9, préface de Jean-Claude Chermann)

 

« « Imagine que ton frère commette un crime, il est devenu un criminel mais il est toujours ton frère. » De quel crime est accusé Gallo ? D’avoir volé le virus ? Nous lui avons donné ! D’avoir contaminé ses cultures avec notre virus ? Cela était possible en 1983, c’est arrivé semble-t-il dans mon laboratoire ! De l’avoir utilisé à des fins commerciales ? Il fallait faire le test de dépistage, d’où l’accord de 1987 entre le NIH et l’Institut Pasteur. Un crime a toujours un mobile : Quel était-il ? Je préfère clore cette discussion en posant cette question : à qui a profité le crime ? » (10, préface de Jean-Claude Chermann)

 

« La réalité des laboratoires les plus productifs de notre époque n’a ainsi plus rien à voir avec la vision romantique du scientifique solitaire, en admettant que celui-ci ait jamais existé. » (13)

 

« Le nationalisme n’a pas de place dans la science et en réalité, heureusement ne se rencontre pas dans la recherche médicale. Il n’existe pas non plus de choses telles qu’un « virus français » ou un « virus américain » et des expressions du genre « une découverte américaine » ou « une découverte française » n’auront bientôt plus grande signification. 

Ce livre décrit les principaux événements qui ont donné son visage à un laboratoire de recherche moderne : le Laboratoire de biologie des cellules tumorales, de l’Institut national du cancer des NIH. » (17)

 

« D’abord, en même temps que Max Essex de Harvard, j’ai avancé l’hypothèse que la cause du sida était vraisemblablement un nouveau virus humain du groupe appelé rétrovirus. C’était au printemps 1982. » (20)

 

« Plus important, nous avons publié les premiers résultats qui ont convaincu la communauté scientifique que ce nouveau virus était la cause de la maladie, dans quatre articles publiés par le magazine américain Science en mai 1984 et un cinquième qui parut dans le journal anglais Lancet en juin. » (20)

 

« J’ai tout de suite accepté la proposition| selon laquelle le mérite des avancées qui ont permis de découvrir que le sida avait une origine virale revenait à part égale aux deux groupes. » (19-20)

 

« En 1983, le HIV (ou LAV selon le nom donné à l’isolat de l’Institut Pasteur) n’était pas considéré comme la cause du sida. D’innombrables hypothèses étaient toujours défendues. Beaucoup d’argent, d’énergie et de temps partaient dans des centaines de directions différentes. En fait, à l’automne 1983 Luc Montagnier avançait que différents rétrovirus pouvaient être la cause du sida – dont les virus des leucémies (HTLV-1 et HTLV-2). La version qu’il a rédigée de sa communication au congrès de Cold Spring Harbor en septembre 1983 en témoigne. C’est en fait Jean-Claude Chermann, qui, seul, s’est avancé vers le milieu de l’année 1983 en déclarant dans des discussions restreintes que le nouveau rétrovirus, plus tard appelé HIV, est la cause probable du sida. Mais les preuves nécessaires manquaient et Jean-Claude le reconnaissait. Cependant, comme lui, je savais qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule cause à la nouvelle épidémie, et je ne reprenais pas la notion vague des différentes causes possibles, notion sans risque mais qui revenait à ne rien dire du tout.|

La situation a changé immédiatement et radicalement avec la publication de nos articles. Grâce à trois résultats nouveaux et importants, le monde scientifique connaissait désormais la cause du mal. (1) Nous avions réussi à produire massivement le virus sur les lignées cellulaires, ce qui permettait pour la première fois de mettre au point les outils nécessaires (les réactifs) pour une caractérisation correcte du virus et pour des études épidémiologiques à grande échelle, le testage dans le sérum de milliers d’individus infectés et sains de la présence du signe caractéristique de l’infection, des anticorps spécifiques contre le virus. (2) Nous avions réalisé et publié de telles études, ce qui établissait pour la première fois un lien clair entre l’infection par le nouveau virus et le sida. Ces progrès étaient, par ailleurs, essentiels pour la mise au point d’un test sanguin pour le HIV, test qui allait permettre à la fois de sauver de nombreuses vies et de suivre correctement l’épidémie. (3) Nous avions détecté et isolé le nouveau virus à partir de nombreux sidéens et de personnes appartenant à des groupes à risque. Nous ne décrivions pas  seulement un, mais 48 détections et/ou isolats du HIV. Nombre d’entre eux avaient en réalité été effectués en 1983 mais nous n’en réclamions, et n’en avons jamais réclamé, le mérite à cette date car nous n’avons rien publié à ce sujet avant mai 1984.

Quel est, ou était, donc le problème ? Arrivé à l’été 1984, mes collègues et moi avons déduit de la comparaison des nombreux isolats que nous possédions que contrairement à ce qui se passe pour la plupart des virus, des isolats du HIV obtenus à partir de patients différents variaient considérablement. » (20-21)

N’est-ce pas un rétrovirus endogène ?

 

« Aux États-Unis, un brevet n’a d’abord été accordé qu’au test sanguin américain. L’Institut Pasteur aurait dû recevoir sa part dès le début, mais ne l’a pas reçue. Ce n’était pas juste. Nous, scientifiques, n’avons cependant aucun contrôle sur l’attribution des brevets. » (23)

 

« Je ne considère bien sûr pas que les scientifiques soient au-dessus des lois. Ils font des erreurs. Un petit nombre d’entre eux trichent parfois beaucoup, un autre petit nombre trichent un peu, et j’ai l’impression qu’une majorité peut quelquefois exagérer une découverte pour la| faire paraître plus importante qu’elle n’est. En bref, nous sommes des êtres humains. » (26-27)

 

« Le sida est une nouvelle maladie dont nous avons en main la cause virale connue. Nous pouvons et devons faire quelque chose – même si le germe a mis au point, pour sa survie et l’évitement du système immunitaire, la stratégie d’interaction avec les cellules humaines la plus complexe que nous connaissions. » (29)

Illustration du virocentrisme comme d’un géocentrisme qui nécessite des circonvolutions.

 

« La définition des maladies transmissibles était peut-être trop étroite. » (36)

 

« Chasseur de virus est l’histoire de ce travail qui a mené à la découverte du premier rétrovirus cancérigène humain (travaux achevés en 1980), puis rapidement d’un deuxième (1982), et à la découverte surprenante (fin 83, début 84) que l’agent de la plus terrifiante maladie épidémique du XXe siècle – désormais appelée sida – est aussi un rétrovirus, d’un nouveau type. » (37)

En datant fin 1983, c’est-à-dire des mois après la publication en mai 1983 des articles de l’Institut Pasteur, Gallo tire encore la couverture à lui, et il parle d’un virus d’un type qui n’existait pas avant…

 

« En dehors de ces manipulations in vitro [fournir un virus assistant en laboratoire], un cancer n’est pratiquement jamais transmis par cette variété de rétrovirus. » (100)

 

« Huebner et Todaro suggéraient que tous les cancers étaient dus à l’activation de cet ADN proviral endogène.

Quand il émit son hypothèse, Huebner travaillait depuis plusieurs années, et avec beaucoup de succès, à l’Institut des maladies infectieuses (infectious Disease Institute) des Instituts nationaux de la santé. Sa décision de passer à l’Institut national du cancer coïncida avec l’annonce par Richard Nixon de sa « grande guerre contre le cancer » en 1971.

L’Institut national du cancer avait, quelques années plus tôt, lancé son Programme sur les cancers à virus (Virus Cancer Program), en grande partie à la suite du travail sur les virus animaux exogènes (rétrovirus – ou virus tumoraux à ARN, comme on les appelait alors – et virus tumoraux à ADN). Ce sera une opération exceptionnelle, très en vue et très bien financée, et, en tant que telle, surveillée de près. » (104)

 

Avec la technique de la photo au microscope électronique, « sans une attention extrême, il était facile de confondre des structures cellulaires normales avec des virus. » (112) 

 

« Des études épidémiologiques récentes, d’abord menées à Londres par Robin Weiss et aux États-Unis par ma collaboratrice Marjorie Robert-Guroff, puis par de nombreux groupes, indiquent que la prévalence du HTLV-2 est particulièrement élevée, et en augmentation, chez les toxicomanes d’Europe et d’Amérique. » (166)

 

Le chapitre s'intitule « Une seule maladie, une seule cause » (177)

« Essex me parla aussi d'une étude qu'il venait de mener au Japon et qui montrait que le nombre de patients positifs pour le HTLV-1 était plus élevé dans les pavillons des maladies infectieuses que dans les autres. » (Gallo 1991, 187) On peut se demander si le test des anticorps est sélectif pour le HTLV-1 ou sensible aux anticorps contre le virus de l'infection, et si les rétrovirus ne sont pas endogènes.

 

« [...] la nature même du germe responsable, un virus qui s'insère dans ses cellules cibles d'une façon qui en [le sida] fait une infection à vie » (182)

 

« Son action étant lente, on est infecté et on peut infecter d’autres personnes pendant de longues années, et non pendant quelques jours ou semaines comme avec la plupart des autres virus. » (182)

 

« Très peu de ceux qui la contractaient, aucun peut-être, n’y survivaient par immunité naturelle. » (183)

 

« Une maladie réellement nouvelle ne peut apparaître que de trois façons : la pénétration chez l’homme d’un microbe qui infectait précédemment un animal, la mutation d’un microbe déjà présent dans la population humaine, mutation qui le rend résistant, plus infectieux ou plus pathogène (plus apte à provoquer des maladies), ou encore une modification chez l’homme qui le rend plus sensible à un microbe jusque-là inoffensif. » (183)

Pour une fois (plus rarement que Montagnier), il donne des arguments contre sa thèse, mais dans le paradigme viraliste, il exclut qu’une maladie puisse avoir une cause autre que microbienne.

 

« On ne connaissait que de rares exemples de pneumonies attribuées à Pneumocystis carinii, et seulement chez des patients présentant une forte déficience immunitaire. On en avait par exemple observé chez des personnes dont le système immunitaire avait été volontairement affaibli par voie médicamenteuse pour les préparer à des greffes d’organes. » (184)

 

« Essex me parla aussi d’une étude qu’il venait de mener au Japon et qui montrait que le nombre de patients positifs pour le HTLV-1 était plus élevé dans les pavillons des maladies infectieuses que dans les autres. Réciproquement, des recherches effectuées par Takatsuki avaient décelé davantage d’infections opportunistes chez des leucémiques infectés par le HTLV-1 que ce à quoi on s’attendrait. » (187)

 

 « J'hésitais à me jeter à l'eau. En regardant en arrière, je vois clairement que ce qui me retenait  était en partie le souvenir du mal que nous avions eu à faire admettre par la communauté scientifique l'existence ne serait-ce que d'un rétrovirus humain. » (188)

 

« Les sidéens, me rappelait-il [Gian Piero DiMayorca, virologue], étaient infectés par une si grande variété de microbes (du fait de leur mode de vie ou de la suppression de leurs défenses immunitaires) que la recherche d’un agent  unique pouvait se révéler décevante, voire impossible à mener à bien. » (189)

 

Il prétend, dans un style nouveau roman, avec un temps conditionnel judicieusement loin de l’affirmation :

« Notre laboratoire allait |devenir le plus influent dans le domaine du sida et monter en première ligne dans la défense de l'hypothèse du rétrovirus. Il serait prouvé que nous avions parfaitement raison d'affirmer qu'un rétrovirus était le coupable. Nous contribuerions d'une façon substantielle à l'identification et à la mise en culture du rétrovirus du sida. Nous serions les premiers à le multiplier en quantité suffisante pour pouvoir réellement travailler avec. Nous serions les premiers à mettre au point un test sanguin utilisable. Nous fournirions une partie importante des données fondamentales sur la composition du virus. Nous commencerions à élucider les relations entre l'infection par le virus et la forme la plus agressive du sarcome de Kaposi. Nous découvririons qu'un nouveau virus de l'herpès était un cofacteur possible. » (189-190)

Il faut croire que le comité Nobel a néanmoins retenu plus de mérites à l'équipe française.

 

« Les sidéens étaient par exemple souvent infectés par une large variété de microbes. Nous pourrions découvrir un nouveau virus (peut-être même un rétrovirus) jusqu'à présent ignoré car il ne se répliquerait en quantité suffisante et détectable que chez des personnes atteintes d'une déficience immunitaire. Ce nouveau virus pourrait ne pas causer le sida mais des maladies annexes et/ou être un cofacteur accélérant l'évolution du syndrome. » (190)

 

« Pendant un bon moment, nous ne trouvions habituellement rien quand nous testions la présence de transcriptase réverse et obtenions des résultats faussement négatifs qui perturbaient nos statistiques. » (193)

C’est ce qu’il veut croire, mais c’est lui, pas les statistiques, qui était perturbé par la faillite de ses anticipations.

 

« Si nos idées initiales étaient exactes, nous étions en bonne position pour réaliser rapidement d’importantes avancées. » (194)

 

« En réalité, d'autres chercheurs signalaient toujours une variété de corrélations curieuses entre le sida et les HTLV, longtemps après que nous eûmes découvert quels étaient exactement leurs rapports. Je n'en mentionnerai que trois. Jean-Claude Chermann, collaborateur de Luc Montagnier à l'Institut Pasteur, m'a raconté que le| chercheur californien Jay Levy lui avait expliqué en mars 1984 - près de deux ans après la période dont je parle ici - que la majorité des échantillons qu'il avait testés provenant de sidéens étaient positifs pour HTLV ! Un mois plus tard, Don Francis, membre à l'époque des CDC, publiait dans le journal anglais Lancet une corrélation entre HTLV-1 et sida provoqué par une transfusion sanguine. » (196-197)

 

« Faisant écho à la chute du film Casablanca, certains sont prêts à « rafler tous les suspects habituels » et à mettre au banc des accusés un bon nombre de microbes réputés fauteurs de troubles. » (201)

 

Avec Jean-Claude Chermann, Gallo écrit une « histoire des événements qui ont conduit à la découverte de l’agent du sida » (276), où l’on trouve :

« Juillet 1984 : Une étude menée en commun par les CDC et le groupe de l’Institut Pasteur établit que 41 p. 100 de sérums de sidéens sont positifs pour les anticorps. » (278)

 

 « Nous tombâmes aussi d’accord [le 23 mars 1987 avec Luc Montagnier] sur le nom générique du virus, Human Immunodeficiency Virus, HIV, nom qui stipulait la responsabilité du rétrovirus dans le sida, avait déjà été recommandé par d’autres [sic]. » (280)