Index et citations de L'Empire du moindre mal (Essai sur la civilisation libérale) de Jean-Claude Michéa |
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Citations et index de
Les
10 plus gros mensonges sur l'économie
(2007)
(Dangles, 2007)
http://www.editions-dangles.fr/bibliotheque/documents/9782703309413.pdf
[02 juillet - 6 septembre 2012]
"Pour ce qui est de la garantie or, le fait que les
monnaies soient maintenant totalement dématérialisées est plutôt une bonne
nouvelle à nos yeux. En effet, où réside la vraie valeur ? Dans l'or ?
N'est-elle pas plutôt dans tout ce qui constitue ce vaisseau spatial que
nous habitons — la Terre — dans la vie, le travail et le potentiel créatif
des êtres humains ? Et s'il n'y avait pas d'or sur notre planète, cela
changerait-il quelque chose à la valeur de tout cela ? Si vous êtes perdu
dans le désert, des sacs d'or pendus à la selle de votre chameau, où se
situe la richesse : dans les sacs ou dans les quelques litres d'eau que
contient encore votre outre ? Voilà la prison dans laquelle s'est enfermée
l'humanité : donner la valeur au symbole — l'or — au lieu de la donner à
la vraie richesse — tout ce qui permet de vivre et de s'épanouir. Sans
doute ne sommes-nous pas beaucoup plus avancés depuis l'abandon de la
garantie or, dans la mesure où la valeur| est plus que jamais placée dans
le symbole — posséder de l'argent — mais quelle évolution aurions-nous pu
espérer d'un système de valeur dépendant d'une quantité de métal précieux
sans lien direct avec la vraie richesse manifestée ? Même si l'homme reste
enfermé pour le moment dans la même prison, menacée d'effondrement par la
position dominante injustifiée du dollar américain, au moins la
dématérialisation de l'argent et le principe de création monétaire
représentent-ils un immense changement de la pensée, comme un tunnel percé
vers une évasion possible. Le sort de l'homme n'est plus limité à une
quantité d'or disponible mais aux seuls choix qu'il fera.
Quant à savoir si la gouvernance de l'argent revient
de droit à l'État ou aux banques, la réponse mérite nuance. Si le choix se
limite à se demander s'il est préférable de la confier à un système
bancaire avide de profits ou à un système politique avide de pouvoir, il
est probable que dans les résultats, ce soit bonnet blanc et blanc bonnet.
Il n'en demeure pas moins que l'argent, selon nous, doit être considéré
comme le sang du corps de l'humanité dont la gouvernance ne peut que
relever de la tête et non de l'un de ses organes. Le destin des peuples
devrait être conditionné par ses choix politiques, au sens noble du terme,
et non dicté par le commerce ou la finance. La question ne devrait même
pas se poser ! Pourtant, c'est bien ce dernier cas de figure qui préside|
actuellement, de sorte que la marge de manoeuvre de nos gouvernements est
restreinte à ce que leur autorisent ceux qui tiennent les cordons de la
bourse.
C'est donc aux États que devrait revenir ce privilège
de l'émission monétaire mais, pour que cela se traduise par un réel
progrès pour l'humanité, encore faudrait-il que le principe démocratique
soit porté à un niveau autrement plus probant que ce qu'il est aujourd'hui.
Là encore, la réponse est en chacun de nous, et pas ailleurs." (p.
37-39)
"Lorsque l'argent prêté à l'un
sort de la poche d'un autre, on appelle cela un « crédit mutuel ». Il n'y
a pas création de monnaie, il y a simple transfert de monnaie 2.
Mais, le plus souvent, lorsque
nécessité se fait sentir, nous ne nous tournons pas vers notre famille ou
nos amis, par pudeur, parfois, ou crainte, sans doute, que les affaires
d'argent viennent ternir l'affection qui nous lie; alors, on va frapper à
la porte de notre banquier, trop heureux de notre démarche — si on est
solvable — puisque prêter de l'argent, c'est son métier ! Oh, bien sûr, on
sait qu'il n'aura pas la même souplesse que nos proches à notre égard si,
par hasard, on n'est pas en mesure de faire face à quelques échéances mais,
à part ce « détail », nous pensons qu'emprunter à une banque revient au
même qu'emprunter à un particulier. Le banquier n'est-il pas un simple
intermédiaire qui a la| possibilité de prêter à ceux qui en ont besoin les
économies que des personnes, que nous ne connaissons pas, ont déposées
chez lui ? N'est-ce pas l'épargne des uns qui est prêtée aux autres ? Eh
bien, non ! Mensonge si on vous l'a fait croire, non-dit dans le meilleur
des cas.
En 1971, la Banque de France éditait un opuscule
dénommé la Monnaie et la Politique monétaire dans lequel elle
précisait : Les particuliers — même paraît-il certains banquiers — ont
du mal à comprendre
que les banques aient le pouvoir de créer de la monnaie ! Pour eux,
une banque est un endroit où ils déposent de l'argent en compte et c'est
ce dépôt qui permettrait à la banque de consentir un crédit à un autre
client. Les dépôts permettraient les crédits. Or, cette vue l'est pas
conforme à la réalité, car ce sont les crédits qui font les dépôts.
Il faut donc rejeter complètement
cette idée, sans doute enfouie au fond de votre esprit, que, pour qu'un
banquier puisse vous proposer un crédit, il FAUT qu'un épargnant soit
passé avant vous à la banque pour y déposer des économies correspondantes
au prêt que vous allez demander qu'en fin de compte, c'est l'épargne d'un
autre que le banquier vous prête, en prélevant sa commission au pasitage (l'intérêt)..."
2. Le crédit mutuel est
aussi pratiqué par des organismes financiers, comme les caisses d'épargne
par exemple, qui n'ont pas statut bancaire et qui, du même coup, ne
peuvent prêter qu'à hauteur de ce qui est épargné chez eux. Tout le crédit
n'est donc pas créateur de monnaie.
(p.
42-43)
Les spécialistes disent que les
banques créent de la monnaie en « monétisant » — en transformant en
argent — des actifs non monétaires.
Mais à ce titre, nous
direz-vous, une banque peut acheter la terre entière sans dépenser un sou
! Non; c'est là qu'interviennent les règles prudentielles, celle du «
coefficient de fonds propres et de ressources permanentes », entre autres,
qui prévoit que les fonds propres d'une banque doivent représenter au
moins 60 % de ses participations et de ses investissements. Cela réduit
donc considérablement les possibilités. Il n'en reste pas moins qu'elles
ont l'extraordinaire privilège de pouvoir financer leurs pertes et
dépenses, pratiquement sans trésorerie. À l'occasion, c'est ce qui permet
de masquer des situations catastrophiques, lorsque l'actif des banques
repose sur un trop grand nombre de créances irrécouvrables, ce qui a été à
l'origine du crack japonais ou du Crédit Lyonnais. Ainsi que le souligne
André Chaineau 14 les banques jouissent de l'exorbitant
privilège de créer à partir de rien un titre de créance pour régler leurs
obligations (aux| fuites près"
Troisième recette : les effets
multiplicateurs ou « la multiplication des pains »
Vous aurez, sans doute, remarqué que
lorsque vous déposez un chèque sur votre compte en banque, vous n'êtes pas
immédiatement crédité. Votre banque se réserve en effet un délai pour
compenser les sommes qu'elle doit aux autres banques avec ce que les
autres lui doivent.
_________________________________________
14. André
Chaineau,
Mécanisme et politique monétaire, aux Presses Universitaires de
France.
15. On
appelle « fuites » la monnaie fiduciaire que les banques doivent « acheter
» à la Banque centrale ou à d'autres banques, pour répondre à ce que les
titulaires de comptes en banque transforment en espèces, soit en moyenne
15 %.
16.
Maurice Allais : Prix Nobel de Sciences économiques en 1988 (Biographie
Allais :
http://allais.maurice.free.fr/Biographie.htm)
La crise mondiale aujourd'hui, Ed. Clément Juglar 1999.
Berrnard Maris dans son livre Lettre ouverte aux gourous de l'économie
qui nous prennent pour des imbéciles (Albin Michel 1999), ne fait
guère de cadeaux aux économistes en général. Mais il écrit (p. 136-137) :
On va chercher Allais en 1987, après le krach, on le coiffe 'un chapeau
pointu de devin, et on le ressort en 1998. Il dit la même chose, de bon
sens,
(p.
52-53)
Une chose est certaine, c'est qu'en
1960, la monnaie en circulation en France — ou masse monétaire convertie
en euros, était équivalente à 14 milliards et qu'en 2000 elle était passée
à 378 milliards d'euros sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation
de la production. Ce sont 364 milliards supplémentaires, donc 27 fois la
masse monétaire initiale qui ont été créés en quarante ans grâce aux
mécanismes que nous décrivons !
Quatrième recette : l'intérêt ou «
la cerise sur le gâteau »
Il y a une chose que nous n'avons pas
précisée dans notre exemple précédent; les prêts consentis à MM. B, D, F
et H ont été assortis d'un intérêt à 10 % l'an. Imaginons qu'ils aient
tous remboursé leur prêt en une fois au bout d'un an. Ils auront remboursé
: 990 + 891 + 802 + 721 = 3404 contre, rappelez-vous, 3095 € créés, soit
une différence de 309 € versée au système bancaire sur de la monnaie qui
ne lui appartient pas. Mais pourquoi dire que l'intérêt est de la création
monétaire ? N'est-il pas tout simplement une charge que le banquier
prélève sur notre richesse ?
Nous
n'insisterons jamais assez sur ce fait ! Depuis que la monnaie
n'est plus gagée sur l'or, elle n'existe plus que sous forme de crédit.
L'argent qui circule dans la communauté mondiale n'est que la
différence qui existe entre la masse de| l'argent prêté et celle de
l'argent remboursé 17;
chaque jour de nouveaux prêts consentis viennent grossir la masse
monétaire, chaque jour des crédits sont remboursés, partiellement ou
totalement et font diminuer d'autant la masse monétaire. Alors imaginez
!... Imaginez que tout le monde, particuliers, entreprises, collectivités
locales et États décident pour en finir une bonne foi, de rembourser
l'intégralité de leurs dettes. Eh bien, selon le principe que nous venons
d'énoncer, il n'y aurait plus un sou vaillant sur cette terre. Plus encore
! Nous serions dans l'impossibilité de le faire car, par le biais de
l'intérêt, il nous est demandé de rembourser plus que ce qui a été mis en
circulation !
Bien sûr, cela ne saute pas aux yeux,
à moins de faire un « arrêt sur image » comme nous venons de le faire, car
l'existence de la monnaie est la conséquence, d'un cycle permanent. Mais
la question reste posée : comment payer un intérêt, dont le montant n'a
pas été créé au préalable, sans assécher complètement la masse monétaire
au fil du temps ? Est-il possible de récupérer plus d'eau que celle versée
dans le bassin ? Il y a là une impossibilité arithmétique que le
_________________________________________
17. Certains
économistes excluent les 15 % de monnaie fiduciaire (billets et pièces),
considérée comme « monnaie permanente », au regard de la « monnaie
temporaire » (monnaie de crédit, qui « s'efface » quand le crédit est
remboursé). Nous, nous les incluons dans la mesure où la monnaie
fiduciaire n'est qu'une partie convertie en numéraire de la monnaie
scripturale créée par le crédit.
(p.
56-57)
Elle [la pensée économique dominante actuelle] n'a ni
compris ni intégré le fait qu'un État puisse investir dans des biens et
services nouveaux sans avoir à lever des impôts supplémentaires.
La raison à cela repose sur la persistance d'un
obstacle épistémologique : dans l'esprit de la plupart d'entre nous — et
les plus brillants n'y échappent pas —, la monnaie reste conçue comme une
réalité matérielle (précieuse) de quantité finie donc rare et épuisable.
L'époque où l'argent n'existait que sous forme de pièces sonnantes et
trébuchantes reste profondément ancrée en nous. Il n'était alors pas
possible « d'inventer » des pièces qui n'existaient pas. Il fallait avoir
l'argent en caisse avant d'envisager un achat. Mais l'argent moderne est
dématérialisé, comme nous l'avons souligné dans le premier chapitre. Ainsi,
aujourd'hui, aucune loi physique n'empêche un État, une Banque centrale ou
de second rang, de créer toute la monnaie nécessaire. Si on ne le fait
pas, c'est qu'on ne le VEUT pas. Nous n'obéissons là qu'à des « lois »
humaines qui, elles, peuvent changer à volonté, à l'inverse des lois
physiques.
Elle n'a ni compris ni intégré le fait que lorsqu'un
État investit dans des biens et services nouveaux, cela crée des emplois
directs et induit une activité multiplicatrice. En raison du même obstacle
épistémologique, l'État dit : Je n'ai pas d'argent pour créer de
l'emploi. Nos têtes pensantes n'ont pas encore réalisé (ou ne veulent
pas réaliser) qu'au niveau| coIlectif le travail ne coûte pas d'argent et
que « coûter cher » signifie simplement « coûter beaucoup de travail ». Or
du travail, c'est justement ce que nous voulons; c'est l'objectif
prioritaire que vise l'État. La solution est là, à portée de main, mais on
se l'interdit. Ubuesque, non ?
Ainsi, c'est notre vision
actuelle de l'économie qui empêche de poser les actes appropriés aux défis
de notre temps. On ne s'autorise à penser qu'en terme de « rustine » quand
il faudrait changer la chambre à air, sous prétexte que ça coûterait
La réalité est que si une
collectivité a un besoin, la volonté de le satisfaire, les moyens
techniques et énergétiques, un excès de main d'oeuvre et le savoir-faire,
rien ne s'oppose à sa réalisation... à un détail près, détail que
soulignait déjà, avec force, Thomas Edison, dans une interview publiée
dans le New York Times en 1928, alors qu'il était de retour d'une
inspection à la centrale électrique « Muscle Shoals », en construction,
sur la rivière Tennessee :
Si la monnaie est émise par la Nation, 30 millions
$ pour financement de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faiUne fois
cette méthode d'émettre l'argent pour les dévepeinents publics essayée, le
pays ne retournera jamais à la hode des obligations [...] Maintenant, il y
a (Henry) Ford| qui propose de financer Muscle Shoals par une émission de
monnaie (au lieu d'obligations). Très bien I Supposons un instant que le
Congrès suive sa proposition. Personnellement, je ne pense pas qu'il ait
assez d'imagination pour le faire, mais supposons qu'il l'ait. La somme
requise sera émise directement par le gouvernement, comme toute monnaie
doit l'être [...] Lorsque les travailleurs seront payés, ils recevront ces
billets des États-Unis [...] Ils seront basés sur la richesse publique
existant déjà à Muscle Shoals; ils seront retirés de la circulation par
les salaires et bénéfices de la centrale électrique. Ainsi, le peuple des
États-Unis recevra tout ce qu'il aura mis dans Muscle Shoals et tout ce
qu'il pourra y mettre durant des siècles... le pouvoir sans fin de la
rivière Tennessee... sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.
Mais supposez que le Congrès ne suive pas la
proposition d'Henry Ford, qu'arrivera-t-il ? demanda-t-on à Edison.
Alors, le Congrès devra retourner à l'ancienne méthode. Il devra
autoriser une émission d'obligations. Autrement dit, il devra aller chez
les prêteurs d'argent et emprunter assez de notre propre monnaie nationale
pour achever ces travaux et nous devrons payer de l'intérêt aux prêteurs
d'argent pour l'usage de notre propre argent. De cette manière, chaque
fois que nous voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés
d'augmenter la dette nationale. C'est ce qu'Henry Ford veut|
empêcher. Il pense que c'est stupide, et je le pense aussi, que pour le
prêt de 30 millions de son propre argent, le peuple des
C'est ce. qui est terrible avec l'intérêt. Dans toutes nos importantes
émissions d'obligations, l'intérêt à payer est toujours plus gros que le
capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus de deux fois le coût
réel. Tout le problème est là [...] Il est absurde de dire que notre pays
peut émettre 30 millions $ en obligations et pas 30 millions $ en monnaie.
Les deux sont des promesses de payer mais l'un engraisse les usuriers et
l'autre aiderait le peuple. Si l'argent émis par le gouvernement.n'était
pas bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C'est une
situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse
nationale, doit s'endetter et s'obliger à payer intérêts ruineux à des
hommes qui contrôlent la valeur fictive de l'or 8.
8. À l'époque de
l'interview, la monnaie était encore garantie par l'or.
(p.
80-83)
— Dans le problème de la création monétaire. Eh ou
Nous voilà en train d'entonner notre leitmotiv, mais cette question est,
selon nous, incontournable. L'indépendance des banques centrales,
principalement en Europe, fait que le monde politique est inféodé au monde
économique et surtout financier. Or, ces mondes répondent à des exigences
différentes. Les politiques ont pour domaine la vie réelle : celle des
êtres humains, en chair et en os, celle de la nature qui les nourrit,
celle qui répond à des équilibres fragiles, celle qui a besoin d'être
respectée, aimée, sacralisée. Le monde financier a pour domaine la
représentation « symbolique
La question de la dette, telle qu'elle nous est présentée
officiellement, relève de la pure désinformation. Il ne faut y voir
qu'un discours qui sacrifie à la mode libérale. Pour notre part, nous
voyons en ce début de xxie
siècle une invitation forte à faire un choix de société qui se situe bien
au-delà du traditionnel conflit d'intérêts entre riches et pauvres, bien|
au-delà du conflit idéologique droite et gauche. À l'heure où les êtres
humains sont confrontés à des situations encore inconnues de leur histoire
: armes de destruction pouvant détruire la planète, une population de plus
de 6 milliards d'habitants, une capacité de production bien supérieure à
la demande, une pollution croissante menaçant l'avenir de la vie, des
ressources naturelles non renouvelables en voie d'épuisement, ne serait-il
pas temps d'explorer des pistes plus intelligentes que celles héritées du
passé ? Plutôt que de rester prisonniers d'une logique de rapports de
force, ne pourrait-on commencer à explorer celle de la coopération ? La
réconciliation de l'homme avec ses outils et, en particulier l'argent,
pourrait être un acte fondateur déterminant. La dette publique est un
exemple typique de ces faux problèmes que les hommes affectionnent de se
créer, qui se traduisent ensuite en vrais problèmes. Cessons de les
alimenter et les vrais se trouveront naturellement réglés. Trop simple ?
En apparence peut-être... en réalité c'est tout l'exercice du pouvoir dans
le monde qui s'en trouverait affecté et là, manifestement, ça bloque !
Si vous désirez être les esclaves des banques, et payer pour
financer votre propre esclavage, alors laissez les banques créer l'argent.
JOSIAH
STAMP (1880-1941),
Gouverneur de la Banque d'Angleterre, 1920
(p.
106
5. Déchiffrer l'économie - Éditions
Syros.
(p. 115-116)
particuliers, aux entreprises,
aux collectivités locales et a États 8, et l'argent remboursé
selon les termes fixés au moment de l'emprunt. Si vous avez déjà
emprunté ou si vou avez un crédit en cours, ce qui est probable, vous
aurez évidemment remarqué que vous devez rembourser plus que le montant
qui vous a été prêté. La différence ? C'est l'intérêt. Donc les banques
créent « 100 », par exemple, mais attendent 150 en retour, selon la durée
et le taux consentis. D'où vont bien pouvoir provenir ces 50, puisque
personne d'autre, outre les banques, ont pouvoir de créer la monnaie ?
Vous figurez-vous la chose ? Nous sommes là face à un problème de robinet
qui coule et de bouchon qui fuit... Vous vous rappelez ? Ce qui vous a
donné des cauchemars dans vos tendres années à l'école. Imaginez que votre
bassin soit plein d'eau; le robinet coule à « 100 » et votre boucho fuit à
100. Le niveau d'eau reste stable, puisqu'il entre autant qu'il sort. Mais
dans notre monde, on demande 150 de fuite quand on ne fait entrer que 100.
Dans ces conditions, le bassin devrait se vider. Si le monde entier
remboursait ses dettes en cet instant, non seulement il n'y aurait plus un
sou vaillant sur cette terre, mais on resterait encore en dette à l'égard
des banques puisqu'elles réclament plus d'argent| qu'elles n'en ont créé,
par le biais de l'intérêt. Mais comme nous sommes dans une logique de
flux, à l'image de l'éau qui coule et qui fuit, les choses n'apparaissent
pas aussi clairement. Pour éviter que le bassin ne se vide, il suffit
d'ajuster le débit entrant au débit sortant. C'est cela la justification
de la croissance. Tous les ans, il faut « créer » plus d'argent pour
permettre aux emprunteurs de payer leurs échéances, capital, plus intérêt.
La croissance, c'est inciter les gens à consommer toujours plus pour
soutenir la production génératrice de pouvoir d'achat. Plus de
consommation et de production se traduisent par plus de demandes de crédit,
donc plus d'argent créé. Et s'il n'y avait plus de croissance ? L'argent
se raréfierait, les gens devraient taper dans leurs réserves, donc
s'appauvriraient... consommeraient moins. La production s'en ressentirait
et on licencierait, ce qui générerait encore plus d'appauvrissement...
Faillites... Misère... Crise majeure... Implosion du système.
Alors, nous voilà pris au piège. Soit
nous soutenons la croissance, mais cela revient à voyager sur une bombe à
retardement, car la logique de croissance infinie qu'impose l'économie,
dans un monde « fini », est une aberration mentale, soit nous sortons de
la logique de croissance et là, c'est la récession qui nous attend au
tournant. Entre deux maux, il faut choisir le moindre, notre « élite »
préfère soutenir la croissance, car les effets négatifs restent encore)
(p.
144-145)
Quant à la Sécurité,
il n'y a pas une émission de télévision ou de radio, Sans que de doctes
économistes ou tout aussi doctes homMes politiques ne viennent nous
rebattre les oreilles avec «le trou de la Sécu. Pour un mensonge,
en voilà un beau ! Car ce soi-disant déficit n'a aucun sens si ce n'est «
comptable ». Il n'est dû qu'au fait que le budget de la Sécurité sociale
est séparé du budget national. Parle-t-on du « trou de l'Armée », ou de
celui de la Justice ou de l'Éducation nationale ? Faut-il rappeler une
fois encore que le « côté face » d'un| coût est une recette équivalente ?
Lorsque la Sécurité sociale paye un médicament ou une visite chez le
médecin, l'argent « dépensé » revient dans le circuit économique général
de la nation et participe à son enrichissement. « Le trou de la Sécu »
n'est rien d'autre qu'une différence comptable entre les entrées et les
sorties. Il n'y a à aucun moment « évaporation » de la monnaie, donc «
coût » réel pour la société dans son ensemble.
Mais revenons à ce
qui nous est présenté comme une impasse : le nombre insuffisant d'actifs
cotisants. La privatisation est-elle la seule issue ? C'est faire preuve
de bien peu d'imagination. Si, à l'origine, il était tout à fait logique
d'asseoir le recouvrement des cotisations sociales sur les salaires,
puisqu'à cette époque on connaissait le plein emploi et que la part de la
main-d'oeuvre représentait la majeure partie du prix des choses, il n'en
n'est plus de même aujourd'hui. L' évolution des technologies qui a permis
une amélioration de la productivité équivalente à la croissance, fait que
maintenant la part du travail dans un prix est bien moindre
Alors que la
fraction de la population active dans la poulation totale diminue en
raison de l'allongement de la durée de la vie et que, parallèlement, le
temps consacré au travail ne cesse de décroître dans la vie active, il
devient irréaliste de maintenir le financement des charges sociales
principalement sur le revenu du travail, d'autant que cette mesure
pénalise fortement les pays européens dans leur politique sociale à
laquelle ils sont si attachés. Il serait beaucoup plus judicieux de taxer
la consommation en appliquant des règles similaires à celles de la TVA.
Cette réforme présenterait un triple avantage :
— un élargissement
de l'assiette des cotisations (la totalité de la valeur ajoutée et non
plus la seule part attribuée au travail);
— une taxation des
importations, une détaxation des exportations;
— une imposition
au moment de la vente et non plus de la production, avantage de trésorerie
non négligeable pour les activités à cycle long, tout particulièrement
pour la recherche.
9. Nous avons
donné des éléments (l'appréciation dans le chapitre 6.
10.
Disponible au Centre international Pierre Mendès France pour l'étude des
mutations — 266, Bld St Germain — 75007 — PARiS — Également accessible sur
Internet à l'adresse suivante :
Citation de John Perkins,
Mon travail comportait deux objectifs principaux.
Premièrement, je devais justifier d'énormes prêts internationaux| dont
l'argent serait redirigé vers MAIN et d'autres compagnies américaines (comme
Bechtel, Halliburton, Stone & Webster et Brown & Root) par le biais de
grands projets de construction et d'ingénierie. Deuxièmement, je devrais
mener à la banqueroute les États qui recevraient ces prêts (après qu'ils
auraient payé MAIN et les autres entreprises américaines, évidemment), de
sorte qu'ils seraient à jamais redevables à leurs créanciers et
constitueraient donc des cibles faciles quand nous aurions besoin
d'obtenir leurs faveurs sous la forme de bases militaires, de votes aux
Nations unies, ou de l'accès au pétrole et à d'autres ressources
naturelles. [
Mais pourquoi cette
appellation « d'assassin financier » ? En premier, car il s'agissait d'une
forme d'assassinat de la souveraineté des Nations ciblées, en second,
parce que les conséquences d'une résistance ou d'un refus des instances
dirigeantes pouvaient aller jusqu'au meurtre (laissé au|
Cela vous semble peut-être énorme et relever plus
d'une fiction à la James Bond que de votre réalité quotidienne. Vit-on
vraiment dans un monde comme celui-là ? Sommes-nous à ce point
manipulés par une clique de « Tartuffe » ? Ne nous laissons pas entraîner
sur la pente facile des « méchants » contre les « gentils ». John Perkins
le dit lui-même. Seule une poignée de personnes est mise au courant du
plan d'ensemble. L'organisation du système est ainsi conçue que les tâches
sont réparties et atomisées, de sorte que chacun, à son niveau, non
seulement ne sait pas à quoi il participe, mais, en plus, croit fermement
contribuer à une oeuvre honorable. Quant aux personnes informées, elles ne
sont pas plus mauvaises que les autres, elles sont juste prisonnières de
l'idéologie à laquelle elles adhèrent, au point d'en devenir les grands
prêtres. À ce stade « l'intérêt supérieur » de la cause est suffisamment
aveuglant pour rendre le mensonge et l'odieux acceptables.
Joseph Stiglitz 14, ancien vice-président
de la Banque mondiale, dont il démissionna en 2000, le souligne dans son
livre La grande désillusion, paru chez Plon. Interrogé sur la question de
savoir pourquoi la Banque mondiale persistait dans l'application de sa
politique « d'aide aux pays pauvres » en dépit de trente ans d'échecs, il
explique que l'on a affaire là à un monde très fermé, composé de personnes
« sous influence » de l'idéologie ultralibérale. S'il y a échec, ce n'est
pas la « recette » qui est mauvaise, c'est le « bénéficiaire » qui ne sait
pas bien l'appliquer ou qui ne l'applique pas complètement". Mais
l'éclairage qu'apporte John Perkins démontre que ce que nous considérons
comme un échec, puisque les pays pauvres sont aujourd'hui encore plus
démunis, est en réalité un succès de la politique de globalisation car
elle assure aux pays dominants 16 :
15. La recette est toujours la même et
correspond à ce que décrit John Perkins. Tout commence par un programme
d'investissement censé aider le pays à se développer, financé par un prêt.
Puis le pays ne peut pas payer ses dettes... nous savons maintenant
pourquoi... Intervention de la Banque mondiale ou autre qui, cette fois,
intervient en position de force et propose une nouvelle aide à condition
que le pays accepte les « ajustements structurels » qu'elle lui demande.
Ces ajustements visent à orienter l'économie du pays vers l'exportation,
de façon à ce que qu'il ait plus de devises permettant le remboursement de
la dette : orientation de l'agriculture nationale (au détriment des
cultures vivrières) vers des productions exportables sur un mode intensif
générateur de surcoûts en matériel, pétrole et engrais chimiques, vendus
par les pays riches; privatisation des entreprises d'État; diminution ou
abandon des subventions, facturation des services publics gratuits
auparavant ou augmentation du prix de ces services (entre autres
l'éducation); ouverture du marché intérieur aux investisseurs étrangers;
déréglementation... etc. La conséquence systématique est un
appauvrissement encore plus grand du pays, au détriment des plus pauvres,
et une nouvelle forme de colonisation exercée par les « généreux bailleurs
de fonds ».
16. Il
ne s'agit pas seulement des États-Unis. Sans doute sont-ils les plus
habiles et détiennent-ils les meilleurs atouts à ce jeu; si nous avons
beaucoup parlé d'eux, c'est aussi que l'expérience de J.Perkins est
américaine. Mais toutes les grandes puissances sont engagées dans le même
processus et utilisent les mêmes « arguments ».
Rothschild 30-32
Rockefeller 30
Alexander Hamilton 30
William Guy Carr, Des
Pions sur l'échiquier (Paws in the game) 31
Karl Marx, communisme 32
Décret Dexter White 32
Bretton Woods, 22 juillet
1944 32,
34, 231
Prêt, crédit, emprunt 36,
41, 43, 56, 143
Garantie par l'or 36 37,
220
Masse monétaire 36,
56, 143, 177, 188-189, 195-196
Dollar 38
Crédit mutuel 42
Zone euro, euroland: 45, 46, 192, 252
Inflation 46, 186-187, 190-193, 199,
230 231
Gabriel Galand et Alain Grandjean,
La monnaie dévoilée (L'Harmattan, 1996),
www.chomage-et-monnaie.org :
46-47, 186, 189, 217, 263
Denis Clerc, Déchiffrer l'économie
(éditions Syros) : 47,
Refinancement : 47-48
Banque secondaire 47
Taux directeur 48, 144
Règle prudentielle 48-49
Monnaie scripturale 49
Maurice Allais 53
Bernard Marris :53
Chèque 53-54
Règle prudentielle 54
Intérêt 56 57, 144-145, 224, 231,
238
Création monétaire 56 58 60 61, 104,
106, 143, 177
Or 56
Monnaie fiduciaire 57
Mon script 57
Croissance 58, 59, 95, 98, 103, 119,
131, 133, 137, 138, 139, 143, 145, 151, 173, 192, 194, 216,
248
Inflation 58, 95, 231
Margrit Kennedy 59-60, 146
Ralph Becker 59-60
Ex nihilo 60 61, 143
Privilège 61, 156
Richesse 61, 90, 113, 116, 117, 119,
120, 130, 132, 143, 150, 167, 178, 198-199, 220
Appropriation, propriété privée 61, 211
Nation, 61 62, 79, 235, 250
Peuple 61, 83, 106, 117, 200, 203, 249
Épargne 61 62 76, 97, 99
William 62
Travail 66, 79, 81, 83, 114 115, 116,
131, 216-218, 231-232
Coût 66, 79, 154 (cout social caché),
165, 168, 207, 212-213
Profit 76, 88, 130, 149, 152,
210-211, 229, 231, 245
Autarcie 77
Balance commerciale 77
Traité de Maastricht, article.104 77
Banque privée nationale 77 78
Impôt 78, 80, 94, 96, 97 98, 201, 213,
230
Capitalisme libéral 79, 116, 127, 229,
254
Adam Smith 79
Investissement 80, 90
Monnaie 80
Pensée économique dominante 79-81
Ubuesque 81
Thomas Edison 81-82
Henry Ford 81-82
Jean-Pierre Raffarin 85
Nicolas Sarkozy 85
Keynes 88,
176, 178-179, 186, 187,
193, 230
Pensée, idéologie, secte
ultralibérale, néo-libérale, mode libérale 89, 93, 103, 105-106, 208, 211,
218, 237, 238
Démagogie 89, 143, 193
France 91,
Thierry Breton 92
"Politiquement correct" 92, 238
Gauche 93, 99
Marché autorégulateur 93, 205-206
Main invisible du marché 93
Pacte de stabilité, 1997 94
Effet boule de neige 95
Michel Husson,
http://hussonet.free.fr/ 95-97, 105
Jean Vassileff, Le partage contre la
croissance 98, 138, 195
Léo-Paul Lauzon 99
Victor Hugo 100
Fracture sociale 100
Rapport Pébereau, 14 décembre 2005 101,
103
Démocratie 102, 200, 209, 211
Denis Gauci, ADED,
http://assoc.orange.fr/aded/
102, 144, 263
Minorité possédante, les plus riches
103-104
Marchandisation, logique marchande 103,
105
Societal.org....
03
Dépense publique 105
Individualisme 105
À chacun selon ses moyens et non selon
ses besoins 105
Monde financier, valeur financière 106,
116 117
Souveraineté 106, 235
Banque centrale 106
Dette publique 107, 144
Josiah Stamp 107
Maladie orpheline 109
Rentabilité 110-111, 115, 130-131
Service public 110-111, 183, 212, 216,
219
Profit 113, 115, 127, 130, 202, 210,
211
Bonheur 113
Raymond Delatouche, La chrétienté
médiévale, un modèle de développement (Éd.
Téqui) 114
Paysan 114
Marché 114-115, 205-206
Concurrence 114-115, 232, 252
Monopole 114
Prix 115, 211
Publicité 115, 129
Stock 115
Pénurie 115
Droit celte 115
Cathédrale 115
Renaissance 115
Droit romain 116
Salariat, salaire 116, 133, 152-153,
194, 198, 216, 231
PIB 117-120, 122, 124, 126, 134, 135,
152, 154, 189, 193, 198, 207, 208
Patrick Viveret,
http://www.sol-reseau.org/ ,
http://www.caracoleando.org/
118,264
Doctes éÉconomistes, experts, druides
119, 134, 137, 139, 215
Crise 119, 145, 150 151, 230, 232
Bénévolat 120
Pierr Kende 120
Indice de développement humain (IDH)
121
François Plassard, Le temps choisi
121, 124, 135, 137, 148, 154
Jean Zin,
http://perso.orange.fr/marxiens/ 12, 265
Baromètre des inégalités 126
Trente Glorieuses 128
Marketing 129
Manipulation 129, 139
Rareté 131
Mouton de Panurge 132
Récession 133-134, 145-146
Chômage 133, 135, 138, 141, 151,
152-153, 184-185, 195
Consommation 134
Population active 135
Productivité 136-137, 146, 165, 216,
248
Informatique 136
Emploi 135-139, 142, 150-151, 155, 205
Développement durable 13
Plein emploi 138,
Jacques Chirac 139
Contrat première embauche (CPE) 139
Statistique 140
Anne Daguerre, Monde Diplomatique
140
Exclusion 141
"Employabilité" 141
Responsabilité 141
Édouard Tétreau 146, 200
Rapport Guaino 148
Guy Hascoet, secrétaire d'État à
l'économie solidaire 148
Élisabeth Guigou, ministre de l'Emploi
et de la Solidarité 148
Ricardo 150
Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) 151
Marchandisation des
services 152
Sociétal 153
André-Jacques Holbecq,
Une alternative de société: l'écosociétalisme (éditions Yves Michel),
http://tiki.societal.org/ 153, 264
Indemnisation 153
Jacques Nikonoff, Des
chiffres sur le cout du chômage qui font peur, 3 mars 1998 154
Jacques Marseille 154, 190
("Faut-il avoir peur de l'inflation?", dans Le Monde, 13 décembre
2005), 192
ATTAC 154, 181, 227, 230
OCDE, Fond Montétaire
International (FMI), Banque mondiale 155-156, 224- 225, 234, 236-237, 239
Summer Institute of
Linguistics (SIL) 233
"Changement" 156
Édouard Leclerc 160
Dépense 164, 207, 216
Revenu 164
Externalisation 165
Compétitiivité 166, 205
Doctrine libérale 167, 173
Intérêt particulier,
commun, général, privé 168, 210, 221
Marge arrière 169
Loi Galland, 1996 169
Centrale d'achat 170-172
Chantage 171
Marianne
n0 400, 18-24 décembre 2004 160, 172
Michel Ebran et Aline
Ladefoux, Que Choisir n0 422, janvier 2005 160
Pouvoir public 173
Milton Friedmann 176-177,
179, 195, 230
Monétarisme 176-179, 186,
195, 199, 230, 244
Nouvelle économie
classique, Lucas, Sargent, Wallace 177
Projet de Traité
constitutionnel européen 180
Serge Le Queau 181
Ordolibéralisme, Walter
Eucken, Wilhelm Röpke, Alfred Müller-Armack 181-183 ((etudier ses origines))
Otmar Issing, Jürgen Stark
182
Traité de Maastricht 182
Frits Bokelstein 183
Fabienne Brutus,
Chômage, Des secrets bien gardés (Êd. J.-C. Gawsewitch) 184
Bureau international du
travail 185
Jacques Généreux,
Chiffres clés de l'économie française (Seuil, 1993) 186
Pétrole 187, 230, 237, 243
M. Luré, Reconquérir
l'espoir (Julliard, 1982) 188
Inflation allemande de
1923, déflation, nazisme 190
Hyperinflation 190
Rentier 190-191, 193
Taux de chômage qui
n'accélère pas l'inflation, Non Accelerating Inflation Rate of
Unemployment NAIRU 193-195
Loi de la jungle 195
Bulle spéculative 198
Fortune 204, 230
Gambetta 204
TVA 204, 217
États-Unis 206-208, 230,
237
Danemark 206
Santé 207, 213, 234
Sécurité sociale 207
Cotisation sociale 207
Retraite 208, 213
Caisse d'assurance maladie
212
Recette
Fiscalité 213, 218, 221
Insee
213
"Trou de la Sécu" 215
TVA sociale,
http://www.tva-sociale.org/ 217-218
Recherche 217
Privatisation 219, 224, 237
Idéologie prolétarienne 219
Antimondialisation 228
Elite 222, 230
Jea
Amartya Sen 232
Jaime Roldos, président de l'Equateur mort en
hélicoptère le 24 mai 1981 [pas dans un "accident"] 233-234
Omar Torrijos, mort en avion le 31 juillet 1981 234
Ronald Reagan 234
CIA 236
Tartuffe 236
Joseph Stiglitz, La grande désillusion (Plon,
2002) 236-237
Agriculture vivrière 237
Colonisation 237-238
Jim Garrisson 239
Dov Charney 241
Référendum 250
Charles Péguy 259 |