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Récit d'Afrique (La Réunion) , 2010

 

 

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À, pour Fabienne uniquement.

 

 

Il fait chaud. Dans l'aéroport, je m'aperçois que j'ai un message de Valérie, que m'a indiqué une couchsurfeuse. Je tente en vain d'utiliser ma carte de retrait de la Banque Postale pour acheter une carte téléphonique, puis demande à un jeune homme qui attend de me prêter son téléphone. Valérie vient me chercher. J'apprends qu'elle est la sœur de la couchsurfeuse Sandy. Elle est prof de maths, installée depuis un an et demi, lassée de la vie parisienne à Vitry-sur-Seine. Elle m'offre un verre de jus de fruits. Je prends une douche et alors qu'elle travaille sur son ordinateur sur la varangue, je me connecte sur internet, puis me couche comme elle. Je suis trop fatigué pour parvenir à me masturber.

 

Vendredi 10 décembre 2010

Je me réveille en même temps qu'elle vers 5h, me mets sur ordinateur avant de me lever, et partir en même temps qu'elle.

La Poste ouvre à 8h. Je me ballade pendant une heure, puis retourne à la Poste. Je vais ensuite me renseigner sur les abonnements téléphoniques, puis vais à l'office du tourisme me renseigner sur les bibliothèques et les magasins bio. Je vais m'y acheter une salade toute prête que je mange avec des galettes de riz, puis vais vers la bibliothèque que personne ne connaît sauf un gamin qui m'y emmène alors que j'allais renoncer. J'y trouve la wifi et repars pour aller acheter à manger dans l'autre magasin bio, puis au Leader Price où il y a aussi des produits bio. Je vais manger un menu kebab à côté, avec la vue sur la mer, puis vais sur un banc avant de rentrer chez Valérie.

Je trouve qu'il y a beaucoup de femmes enceintes, qui n'ont pas pu m'attendre, et aussi beaucoup de magasins de lingerie... C'est agréable de voir la mer au bout de rues perpendiculaires.

 

Samedi 11 décembre 2010

Je me réveille vers 3h. Je fais une longue masturbation et j'en extrais beaucoup trop, depuis le temps. Après avoir commandé une batterie pour l'ordi sur Ebay, je veux consulter les brochures de téléphone, pense aller sur le banc mais me retrouve à la bibliothèque départementale où je consulte longtemps les périodiques, retardé par la vision d'une jolie fille. A son départ, affamé, je vais dans le magasin bio acheter des salades, mange sur un muret, cherche une autre bibliothèque, fermée, suis interpelé par un vendeur de litchis de 63 ans, soixante-huitard qui ressemble à Kersauson. Je lui achète 250g. Les litchis sont sucrés comme des bonbons et me poissent les doigts. J'arrive à la bibliothèque de la veille où je vais sur internet jusqu'à la fermeture. Je vais vers les boutiques téléphoniques, mais il y a foule et ça ferme bientôt. Je vais acheter un kilogramme de litchis puis retourne chez Valérie.

 

Dimanche 12 décembre 2010

Je pars pour laisser tranquille Valérie (sa sœur m'a dit qu'elle aimait sa tranquillité), complète mon dessert, vais vers la mer sous un ciel nuageux, veux trouver la médiathèque mais je souffre trop des jambes, et m'allonge longtemps sur un banc en pierre volcanique au bord de la mer. Je retourne au centre, puis me décide à aller au Quick où je mange une salade et reste recharger mon smartphone pour écouter la radio, dans la froideur de la climatisation. La ville est très morte. je vais dans le jardin où il y a du monde. En en repartant, j'achète trois petits ananas dont je coupe deux pour Valérie et moi puis monte pour la laisser seule.

 

Lundi 13 décembre 2010

Je rassemble toutes mes affaires, arrange le lit, mange en bas puis nous sortons. Après avoir attendu deux heures sur un banc, je vais me renseigner pour les téléphones mobiles et en prends deux avec carte prépayée. Je trouve un restaurant Mac Donald's, prends une salade et m'installe à l'étage avec l'ordinateur et internet. En début d'après-midi, je me décide à aller au Port. En traversant le passage piéton près de la mer, un gros camion s'arrête et je demande au chauffeur s'il passe par Le Port. il m'emmène et me dépose. Je rentre au port avec un badge. Le bateau a un jour de retard et je ne pourrai pas récupérer le van avant mercredi matin. J'envoie un texto à un couchsurfeur de St-Paul et commence à marcher. On m'a dit que c'était à 7 km mais je vois un panneau 11 km. Je me blesse le pied et constate que je saigne. A une station de carburant, je cherche en vain un véhicule, puis continue sur la grosse route jusqu'à ce que ce soit interdit aux piétons. L'horizon me décourage et je décide de retourner au Port par une autre route le long de la côte. Je traverse la ville, fais des achats de chocolats et gâteaux bio, et d'une boîte de maquereaux, et arrive au Mc Donald's que j'avais repéré près du port. Il y a internet. J'achète une salade et reste le dernier client à la fermeture à 23h. Je vais alors dans un parc où je me couche et dors tant bien que mal.

 

Mardi 14 décembre 2010

Éveillé avant l'aube, je marche vers le Mc Donald's connaitre son heure d'ouverture: 10h30, puis me ballade vers le centre avant de m'allonger et somnoler sur l'herbe humide près de la mer. Je retourne au McDo, prends une salade et reste en haut jusqu'à la fermeture. Je vais m'installer sur l'herbe du rond-point. Un jeune homme passe et me donne un hamburger, et repart. C'est un employé. A 1h, alors que je suis réveillé, l'arrosage automatique se met à fonctionner et je trouve un endroit plus abrité, avec des feuilles pour dormir.

 

Mercredi 15 décembre 2010

Je vais chez l'agent qui n'a pas l'autorisation de me remettre le véhicule. J'appelle la Banque Postale où on me dit que le paiement met une semaine puis que si mon ordre n'est pas en euros ou en rands, il est annulé. Je vais à la Poste refaire un virement, m'achète 2 kg de litchis pour 2 euros, puis vais à McDonalds. Je retrouve difficilement la couche de la veille, mais il se met à pleuvoir. Il y a des souris ou des petites taupes autour de moi. Je vais vers le McDonald's et m'installe dans le labyrinthe en tubes pour les enfants et m'y endors.

 

Jeudi 16 décembre 2010

Je me masturbe en lisant des histoires érotiques, sur un site non bloqué par McDonalds car c'est un site médical, mais un employé passe dans le tube, me découvre et me vire en me menaçant violemment.

Je vais à la Poste pour demander une preuve que me demande Hoegh, et on me dit d'appeler Paris. A l'ombre sur l'herbe près de la mer, je me repose en attendant que ce soit l'heure d'ouverture à Paris. Là, on me dit ne pas avoir reçu le fax qui avait dû être envoyé par la Poste la veille. Je vais chez l'agent mais c'est fermé car il est midi et demi. Je m'achète un sandwich à la sardine dans la cabane en container où j'étais allé la veille, et retourne attendre. L'agent arrive au bout de 5 mn. Nous parvenons à faxer et il ne me reste plus qu'à attendre. Je retourne au centre et trouve la médiathèque, ne voulant plus retourner chez McDonald's. Je change ma chemise trempée. A la fermeture, je vais au supermarché puis au bord de mer, où je m'allonge. Je cherche un autre lieu plus isolé mais quand même avec un robinet, que je trouve et où je rince la moitié de mes vêtements, que je mets à sécher sur les tuteurs d'un arbre. Un petit chat noir et blanc ose s'approcher de moi et se montre affectueux. Il me suit lorsque je m'allonge, puis lorsque je décide de monter sur la colline où je serai plus tranquille pour dormir.

 

Vendredi 17 décembre 2010

Le chat n'est plus là. Je vais attendre devant la bibliothèque son ouverture à 9h. Je suis bien ici, avec l'ordinateur, internet, et des magazines photo. Au bout de deux heures, je découvre sur mon compte que le prélèvement est fait. Je téléphone à l'agent qui dit qu'elle m'appelle. A midi, je l'appelle et tombe sur son répondeur. Je décide d'y aller, mange un sandwich au thon en l'attendant jusqu'à presque 14h. On ne peut retirer son véhicule que jusqu'à 15h au port. J'insiste, nous allons voir son patron, à qui je montre sur internet le prélèvement. Je paie 67 euros et vais vers la douane. L'agent me rattrape en voiture et me prend dans sa voiture car elle va aussi à la douane. Mais là, j'apprends que c'est complexe. Je n'aurai pas le temps de récupérer le van, et les démarches sont impossibles avant mardi, car lundi est férié ici. Je retourne à la médiathèque me connecter jusqu'à la fermeture, puis prends le dernier bus jusqu'à St-Pierre, y somnolant. A l'arrivée, il n'y a plus de bus pour Petite-Ile, je vais au McDo me connecter en commandant une salade, mais je suis très ensommeillé. Je trouve un bois proche où je m'endors. Je suis réveillé par des démangeaisons. J'ignore si ce sont des moustiques de la veille ou des minuscules fourmis que je vois. je me rapproche de la route, mets mes autres vêtements sous moi et me rendors.

 

Samedi 18 décembre 2010

Il fait jour et je retourne à la station de bus, attendant le bus de 6h et demie. Arrivé une demi-heure plus tard au croisement de la route côtière avec la route qui monte à Petite-Ile, je mets deux heures pour arriver chez les voisins de Luc-Laurent, après avoir mangé un bon pain aux céréales et gravi 500 mètres. La voisine, chez qui il y a un oiseau qui parle, disant "Danger!" car il ne me connaît pas, et un chaton noir et blanc qu'elle a trouvé, n'a jamais vu la neige comme il y en a beaucoup en Europe maintenant, ni la métropole. Elle me donne les clés et je découvre une maison avec plusieurs pièces et un couloir central. Je me retrouve dans une vie campagnarde comme il y a plus de dix-sept and chez Karine à Vénès. Et je commence un livre sur la phobie sociale, l'autobiographie d'un journaliste homosexuel, et surtout celle d'une victime d'inceste: La Première fois, j'avais  six ans..., car c'est plus proche de Fabienne Je m'endors sur le canapé, jusqu'à 14h. Puis Luc-Laurent, à qui j'avais envoyé un texto, m'appelle. Malgré ses informations, je ne parviens pas à me connecter à internet. Je continue la lecture émouvante jusqu'à ce que je me décide difficilement à aller au supermarché au centre-ville. Je prends le vélo tout terrain à la selle très haute de Luc-Laurent et descend, prends un autre pain aux céréales à la même boulangerie, puis vais au Leader Price prendre des fruits, et du chocolat et des gâteaux bio. Je bois le litre de jus de pomme bio avant de repartir. C'est le crépuscule mais je sue abondamment pour cette remontée qui m'épuise. Enfin arrivé, je grignote et finis le livre qui me fait plusieurs fois pleurer. Aux quatre cinquièmes, le portrait de sa mère ressemble tant à la mienne... J'écris sur l'ordinateur.

Il est très tard et je me couche dans "ma" chambre après avoir déplacé le matelas pour qu'il soit près de la lampe de chevet. Je lis encore. J'éteins pour m'endormir et me retrouve dans l'obscurité totale pour la première fois depuis longtemps. Mais comme je pense à Corine lorsque je m'endors, je rêve que je suis chez elle et qu'elle me jette des objets et ça me réveille. Je me réveille et lis jusqu'à l'aube. J'essaie de  redormir, en érection, et c'est aussi bref que le rêve qu'une femme, peut-être Fabienne, s'empale, s'assoit sur mon sexe.

 

Dimanche 19 décembre 2010

Je continue à lire l'autobiographie d'Alex Taylor. Sur le WC, je sanglote lorsque sa mère morte, son père se retrouve seul. J'ai l'impression que je vais vivre de grands changements. J'ouvre les portes-fenêtres et volets du salon, dont l'horizon tombe dans le vaste océan, et écris.

 

Lundi 20 décembre 2010

Je trouve le mot de passe d'internet. Je pratique une masturbation très productive.

 

mardi 21 décembre 2010

 

mercredi 22 décembre 2010

Je fais du rangement car Luc-Laurent va revenir aujourd'hui.

Je cuits  une casserole de céréales.

Un peu tendu, je commence à me masturber allongé sur le sol lorsque j'entends ce qui est le van de Luc-Laurent.

Je lui dis cette phrase que je pensais depuis longtemps: "Doctor Salvador, I presume."

En fin d'après-midi, il propose que nous descendions à la plage. Dans le goulet d'étranglement, palmé, il regarde les petits poissons avec son masque et son tuba que j'utilise un peu, voyant deux oursins qui me font sortir car je n'ai pas de chaussures.

 

jeudi 23 décembre 2010

Je dois retourner au nord chercher mon van. Le minibus est complet alors Luc-Laurent m'amène vers le bus au centre de Petite-Ile. Il me dit que la voisine, qui vient de lui demander de m'emmener, doit penser qu'il est égoïste car il ne l'a pas accompagné à la poste de Saint-Joseph un jour de grève. Mon bus est devant nous et j'arrive à y monter à un arrêt. Je suis trop stressé, déprimé, pour lire. A Saint-Pierre, je prends un minibus "Zexpress" plus onéreux pour arriver avant la fermeture à 11h30 de la douane régionale de Saint-Denis. Là, à l'accueil, une Chinoise me dit que la franchise se fait au Port. je reprends un bus, rentre dans la douane où un papier marque que ça ouvre à 14h au lieu de 13h. Là, les deux employés sont plus compatissants que vendredi (où la blonde avait commencé par "Qu'est-ce que c'est que cette histoire?") et en exposant ma situation, en faisant une attestation de changement de résidence sur papier libre, ils me font cette franchise. Je descends au port où je me perds parmi les containers et les "cavaliers", immenses grues sur roues. Une voiture m'emmène au parking car c'est dangereux. Je sympathise avec les ouvriers, dont un m'avait attendu en vain jusqu'à 16h vendredi. Il faut payer le parking pour le van et nous partons en voiture jusqu'aux bureaux de l'agent pour que je paie 2,94 euros... Le van va bien. Je vais jusqu'à Saint-Paul près de la mer où je mange une boîte de légumes trop épicés et me tonds enfin la barbe. Je passe devant le fameux cimetière marin puis m'arrête près d'une plage moins fréquentée que celle que je viens de voir. Il n'y a presque personne. Je remarque quatre seins. ca faitu est crevé. Je longtemps que je n'en avais pas vus. Je me baigne et repars en longeant le petites routes au bord de la mer.

Je vais à l'hypermarché U où il y a foule pour Noël, prends de l'huile moteur, du chocolat au lait bio, du pain aux noix, puis vais au Leader Price voisin, agréablement plus désert, où je trouve plus de nourriture bio. Il y a une belle lumière solaire sur fond de nuages avant le crépuscule, puis lorsque je commence à monter vers Petite-Île, une autre très belle lumière sur la mer, avec un gros nuage sombre près de la côte et un ciel plus clair sur la mer plus loin. Je m'arrête vider enfin le WC et arrive chez Luc-Laurent en pantalon jaune vif.

 

vendredi 24 décembre 2010

Comme j'ai parlé d'autofellation à Luc-Laurent alors qu'il allait faire du yoga su la plage, je rêve que je parviens à me sucer jusqu'à la racine, et que Fabienne se joint à ma fellation que nous partageons.

Après la douche et la mise au lavage de linge, je lis des textos de Fabienne qui font plaisir, et qui me font penser que je devrais continuer le récit que je désirais abandonner, après n'avoir rien écrit depuis dimanche.

Luc-Laurent va visiter un terrain agricole à acheter et me laisse là, à me masturber enfin...

 

 

Samedi 9 janvier 2011

Le matin, je me masturbe longuement. Plus d'espoir de voir Marylou. Déprimé, j'appelle Fabienne puis m'endors jusqu'à la nuit, et ne vais donc pas me baigner.

 

Dimanche 10 janvier 2011

Comme hier, je m'endors dans l'après-midi et ne peux aller me baigner.

 

 

Lundi 11 janvier 2011

Je vois un gecko sur la porte-fenêtre. Après avoir essayé en vain de le saisir de ma main gantée comme pour la vaisselle, j'arrive à le faire aller dans l'écumoire que je recouvre d'un couvercle en verre.

 

mardi 11 janvier 2011

J'écris un fort témoignage pour Philippe. Je baptise le gecko Al. Fabienne me fait signe de l'appeler.

Je vais poster la lettre, vais chercher encore en vain la clé du local vélo, vais à la médiathèque où j'attends longtemps le code pour la wifi, comme une jolie Espagnole, Pilar, qui enseigne sa langue à St-Leu.

A la fermeture, 18h, je vais à la plage, mais il est trop tôt: beaucoup de gens et de soleil.

Je m'endors tôt.

 

mercredi 12 janvier 2011

Je me réveille dans la nuit, ayant manqué un signal d'appel de Fabienne..

Hal a quitté sa prison.

Le soir, je le trouve contre le bar, il saute bien d'une paroi à l'autre, marchant sous le bar. Je le laisse disparaître derrière une balayette.

 

jeudi 13 janvier 2011

Je trouve un vélo à St-Paul. Je vais le chercher en bus. Je vide les poubelles avec les bananes pourries et je crains qu'il y ait Hal dedans. Le jeune vendeur, après avoir vécu trois ans ici, suivant sa copine qui y avait trouvé du travail, a le regret de repartir à Paris.

Je repars dans la nuit, et après St-Gilles, mon pneu est crevé et après être descendu à la plage, je me couche à 23h près d'une station de bus.

 

Vendredi 14 janvier 2011

Je me réveille à presque 2h, étonné de m'être endormi si vite. Je continue à écouter la radio, somnole.

Je prends le premier bus après 5h. Une demoiselle me regarde un peu. Je m'endors et elle disparaît.

Je rentre à pied de la gare sous un soleil déjà puissant, en mangeant un pain aux céréales.

J'essaie de réparer mon ordinateur mais perd internet. Je vais mal, pleure.

Je continue à lire un texte impressionnant sur Marcel Duchamp, avec des concepts girardiens, et je me souviens que je lisais un livre sur lui à Maputo.

Le soir, j'ai la joie de voir Hal gambader en haut d'un mur. Il fait aussi de la marche arrière. Je le poursuis un peu et il disparaît près de moi à côté du lit.

Je m'endors et me réveille juste avant que Fabienne m'appelle enfin, à 22h14. Comme je le soupçonnais, elle allait mal, et elle a réussi à sortir voir avec le SAVS pour une sortie qu'elle avait proposée: l'exposition d'Hartung.

Elle écourte la conversation pour se faire cuire un œuf, et je me retrouve seul. je crois que je suis déprimé en grande partie parce que je n'avais plus de nouvelles d'elle.

Elle m'avait dit la précédente fois qu'elle avait cessé deux jours de prendre ses médicaments, et s'est mise à pleurer, mais d'un autre côté ne souffrait plus de constipation.