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L'informateur

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Les ondes nocives

 

Sources:

[A] Sciences et avenir, nº 643, septembre 2000 p. 68-74.

[B] Sender Eléna: "Les antennes au purgatoire", dans Sciences et avenir nº 651, mai 2001, p. 102.

[C] "La recherche avance... le cancer aussi", extraits de La Société cancérigène (Lutte-t-on vraiment contre le cancer?) de Geneviève Barbier et Armand Farrachi ; dans Télérama, nº 2823, 18 février 2004, p. 8-13.

 

 

Les recommandations européennes du 31 juillet 1999 sur la limite maximale des champs électromagnétiques de 900 mégahertz est de 41 V/m, alors qu'elle est de 6 V/m en Russie et en Italie, et de 4 V/m dans le canton de Genève; et pour les fréquences de 1800 MHz, elles sont de 58 V/m en Europe, et de 6 V/m en Russie, en Italie et à Genève [A:69). Le document officiel des recommandations européennes prétend que ses normes "recouvrent implicitement les effets éventuels à long terme." [A:70]. Les opérateurs téléphoniques français prétendent que les champs électromagnétiques engendrés derrière et sous leurs stations-relais, selon les mesures de France Télécom R&D, ne dépasseraient pas 0,5 V/m. Jean-Claude Deschamps, expert d'une succursale à Rennes de la firme AINF SA, a fait des mesures dans 31 appartements proches d'antennes relais de la région parisienne: toutes dépassent largement les 0,5 V/m mais restent dans les normes européennes, 19 dépassent les normes italiennes et russes, 25 dépassent les normes du Conseil de la santé de la ville de Toronto (Canada), et 30 dépassent celles de Genève [A:68-69).

Selon les études (publiées en 1999 sur Internet dans le Medscape General Medecine: www.medscape.com/journal/MedGenMed) du Wireless Technology Research (WTR), dirigé par George Carlo et financé par l'Association des industries de télécommunication mobile, sur 300.000 utilisateurs de portables entre les années 1980 et 1990, le risque pour eux de mourir d'un cancer cérébral est trois fois supérieur par rapport à un groupe témoin de 2 millions de personnes. Une étude sur 500 personnes montre une probabilité de développer une tumeur neuro-épithéliale deux fois plus importante. Une étude sur une centaine de personnes conclut à un taux de cancers du nerf acoustique 1,5 fois supérieur, lorsque l'utilisation du mobile à duré plus de six ans. [A:71]

Selon George Carlo, l'Association des industries de télécommunication mobile a publié que les résultats rassurants et occulté les résultats dérangeants, et elle n'a pas renouvelé le financement du WTR qui a fermé, remplacé par le Wireless radiation Safety Laboratory monté par Carlo.

Depuis le 1er août 2000, les industriels des USA ont décidé de mentionner sur les emballages des téléphones portables l'accumulation d'énergie absorbée par les tissus vivants: le débit d'absorption spécifique (DAS) en watts par kilogramme (W/kg). [A:69&74]

 

À Santa Maria in Galeria, 58 antennes de cent mètres de haut émettaient pour Radio Vatican des radiofréquences à des puissances de 500.000 watts, près de 100.000 habitants. Une étude statistique du département de la santé de la région du Latium a trouvé que les enfants vivant à moins de deux kilomètres des antennes avaient six fois et demie plus de risques d'avoir une leucémie que la moyenne de la population italienne. Le ministre de l'Environnement italien Willer Bordon a exigé des vérifications qui ont prouvé que sur 14 antennes contrôlées, 11 dépassaient jusqu'à sept fois les normes de sécurité. Comme il menaçait de couper l'électricité, Radio Vatican a réduit de moitié la puissance de ses émissions. Le directeur des programmes de Radio Vatican, le père Federico Lombardi, affirmait quand même: "Nous réduisons les émissions en attendant que des experts fiables se prononcent. Mais il n'y a aucune preuve d'une relation entre les ondes électromagnétiques et un danger pour la santé publique." Le 30 janvier 2001, Denis Zmirou, épidémiologiste nommé par la Direction Générale de la Santé, affirmait que "Notre groupe d'experts ne retient pas l'hypothèse d'un risque pour la santé des populations vivant à proximité d'antennes." [B]

 

Envoyé spécial, sur France 2 télévision, jeudi 7 mars 2002.

93 Dr Henri Lay de l'univ de Seatle, étude sur souris exposées 2h pr jour à portables: ADN casse

Note interne de Motorola, comme quoi ils ont torpillé le cas Henri Lay. Il met 5 ans à obtenir

Lenhart Hardell en Suède: 2,5 fois plus de cancers du cerveau du coté où le portable est utilisé.

Gerard Hyland: basses fréquences à 217 Hz entrent en interaction avec ondes alpha du cerveau

Pr Bastide, de Montpellier: embryons de poulets exposés 24h/24 durant les 23 jours du développement: 60% meurent contre 10% sans

 

Carlo a reçu 150 millions de francs, dollars?

 

Le 26 mars 1999, Michèle Rivasi, députée socialiste de la Drôme, dépose un amendement afin de transformer les lignes en installation classée à cause de leur danger. Il est adopté le 14 avril par les députés mais rejeté par les sénateurs le 3 mai [C:12].

En 1990, aux USA où les lignes électriques peuvent atteindre 800.000 volts, l'Environmental Protection Agency (EPA) dans un rapport sur L'Évaluation du pouvoir cancérigène des champs électromagnétiques, où est mentionné «ne pas citer» et «ne pas utiliser comme référence», conclut: «Les multiples études de leucémies, de lymphomes et de tumeurs au cerveau chez les enfants exposés aux champs magnétiques de 60 Hz montrent des schémas concordants de réponses: les ondes électromagnétiques??????» [C:11-12]

 

Sur les effets du téléphone mobile, le Dr Y. Coquin, sous-directeur de la veille de sanitaire au ministère de la Santé français, répondait: «Nous ne pourrons répondre à cette question de façon à peu près assurée que dans de nombreuses années, compte tenu du caractère très récent de l'usage de ce type de matériel» [C:12]

En Australie, au Royal Adelaide Hospital, il a été constaté que «le risque de développement d'un lymphome est apparu significativement supérieur chez les souris exposées que chez les animaux de contrôle» [C:12]

En 1998, John Holt, chirurgien radiothérapeute à Darwin en Australie, a publié un article établissant une relation entre l'augmentation du nombre des tumeurs et le développement du mobile. [C:12].

Roger Santini, chercheur à l'Institut national des sciences appliquées de Lyon, a observé des modifications de la chimie du cerveau ou l'altération du système immunitaire.