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Citations du sophiste Emmanuel Macron

 

[20.12.2017]

 

 

«  Il se jugeait de première force. Il était dans le monde de la lutte, mais il était naïf pour l'esprit de finesse profonde, si rare dans les hautes places parce que cet esprit empêche de choisir.

Un homme vraiment profond s'enfonce, il ne monte pas. Longtemps après sa mort, on découvre sa colonne enfouie, d'un seul bloc ou, peu à peu, par morceaux. Tandis que ces grandes intelligences médiocres, faites de coup d'œil et d'ironie, montent sans encombre jusqu'à la petite corniche du pouvoir. »

Jean Cocteau,  Thomas l'imposteur

 

 

Le 19 décembre 2017, je lis la contradiction du caméléon Macron sur son libéralisme, qui fut le déclencheur de ce recueil de citations. Je connaissais déjà sa contradiction sur son socialisme.

J'étais déjà ébahi par ce qu'il osait dire de méprisant sur le peuple sans que cela ne fasse guère de scandale.

A quel point il était protégé par les médias, aux ordres.

Sa précocité s'explique par son nanisme sur des épaules de géants, que sont les ploutocrates et autres oligarques; c'est un contremaître, comédien parfait, formé par son ancienne professeure de théâtre, ayant le mieux réussi le casting de ses maîtres et metteurs en scène.

Ses zélateurs en font un philosophe (comme l'éditorialiste chien de garde Brice Couturier avec son livre Macron, un président philosophe*), mais il s'agit d'un sophiste** pragmatique pour qui tout est outil de sa gloriole.

Il se trouve que Macron est un copain, au sens étymologique où j'ai partagé le pain lors d'un repas dominical de Pâques (le 16 avril 2017), alors qu'il s'était invité par électoralisme dans une association caritative d'hébergement. J'ai eu l'occasion de lui parler de mon engagement démocrate et cela lui glissait dessus comme sur les plumes imperméables d'un canard. J'avais envisagé de parler à cet ex banquier de la création monétaire (et des effets sur le logement et le chômage), mais en est été décourage par le contexte et son absence de réaction.

 

* qui en fait « comme Tony Blair » (social traître du travaillisme) un « centriste radical », c'est-à-dire un conformiste total (le 3 décembre 2017 sur France Culture, choisissant les « citations » qui l'arrangent https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de-8h20-03-decembre-2017 7mn20s).

** « son art est un jeu : le jeu de la mimétique : le sophiste ne parle pas des choses réelles, il ne fait que les imiter. Il crée des illusions et non pas une vraie copie des choses » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sophiste#Le_problème_posé_par_le_sophiste

« le sophiste n'est pas naïf, c'est un imitateur ironique, qui sait qu'il trompe son interlocuteur. Son but ne vise au fond qu'à contredire son opposant. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sophiste#Retour_au_sophiste


 

 

 

 

 

Contradictions

 

Anti-libéral puis libéral, donc pas "en même temps"... :

 

« Le libéralisme c'est la loi du plus fort, l'esprit des réformes que nous proposons c'est tout l'inverse. »

(16 octobre 2014, Twitter, https://twitter.com/emmanuelmacron/status/522637088458813441?lang=fr).

 

« J’assume qu’il y ait un libéralisme. Le libéralisme est une valeur de gauche. » (Europe 1, jeudi 13 juillet 2001).

(dimanche 27 septembre 2015, au « Monde festival », http://www.lemonde.fr/festival/article/2015/09/27/emmanuel-macron-le-liberalisme-est-une-valeur-de-la-gauche_4774133_4415198.html).

 

 

Socialiste puis pas socialiste, donc pas "en même temps"... :

 

« La première chose, c'était de dire pourquoi je suis socialiste, parce que ça c'est un vrai tabou et pourquoi je crois que c'est utile d'être socialiste aujourd'hui. Moi je suis socialiste et je l'assume, et être socialiste aujourd'hui me paraît une nécessité de bâtisseur, parce que c'est croire qu'à certains moments de notre histoire, il y a une France qui se réveille, qui veut autre chose, et à qui il faut donner la place. »

(4 décembre 2014

https://www.franceinter.fr/emissions/le-7h43/le-7h43-24-janvier-2017,

https://groups.google.com/forum/#!topic/fr.soc.politique/XwFjqv_wUuQ

 

« L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. »

(août 2016 en visite au Puy du Fou, avec Philippe de Villiers)

http://www.bfmtv.com/politique/macron-l-honnetete-m-oblige-a-vous-dire-que-je-ne-suis-pas-socialiste-1027738.html

 

 

Colonialiste puis anticolonialiste, donc pas "en même temps"... :

 

« Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l'émergence d'un État, de richesses, de classes moyennes, c'est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie. »

22 novembre 2016, Le Point, Emmanuel Macron : "La Révolution française est née d'un ferment libéral », http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-macron-la-revolution-francaise-est-nee-d-un-ferment-liberal-22-11-2016-2084962_20.php

 

« La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »

mardi 14 février 2017 à la télévision algérienne Echorouk News, https://www.youtube.com/watch?v=fZZyN9tcjhs

 

 

http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/19/emmanuel-macron-assume-de-moins-en-moins-son-bilan-de-conseiller_a_21658566/

 

 

Mépris du peuple:

 

 

« Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »

(le jeudi 29 juin 2017 devant des entrepreneurs à l'inauguration de la Station F, le nouvel incubateur français de start-ups, financé par le milliardaire Xavier Niel).

 

 

 

Leçons de morale à la OSS 117

 

« Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler. ». (à un syndicaliste, vendredi 27 mai 2016 à Lunel)

 

« Tu m’appelles “Monsieur le président de la république” ou “Monsieur” ! Et tu fais les choses dans le bon ordre : Le jour ou tu veux faire la révolution, t’apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même. D’accord ? Et à ce moment-là, tu iras donner des leçons aux gens. » (à un collégien qui lui avait dit « Salut Manu ! », lundi 18 juin 2018, commémorations de l'Appel du 18 juin au Mont-Valérien à Suresnes)

« Changer le monde, changer le monde vous êtes bien sympathiques mais faudrait déjà vous lever le matin. Je sais pas si vous êtes au courant mais le monde, il vous attend pas, le monde il bouge et il bouge vite. » (Hubert Bonisseur de La Bath, OSS 117)

 

 

 

Philippe Oswald « Emmanuel Macron, disciple des sophistes » 21 mars 2017 https://fr.aleteia.org/2017/03/21/emmanuel-macron-disciple-des-sophistes/ {02.01.2018]

 

 .

 

 

Citations en vrac

- « Il y a dans cette société [Gad], une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées » (09/2014)
- « Avec ma ligne d’autocars, les pauvres pourront voyager plus facilement » (10/2014)
- « Je ne suis pas là pour protéger les jobs existants » (12/2014)
- « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires » (janvier 2015)
- « Si j’étais chômeur, je n’attendrai pas tout des autres. J’essaierai de me battre d’abord » (02/2015)
- « Je pense qu’il y a une politique de fainéants, et il y a une politique d’artisans. Moi, je suis avec les artisans » (02/2015)
- « Les salariés français sont trop payés » (03/2015)
- « La France est en deuil d’un roi » (07/2015)
- « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est gratuit quand ils sont mineurs » (08/2015)
- « Être élu est un cursus d’un ancien temps » (09/2015)
- « Le libéralisme est une valeur de gauche » (09/2015)
- « Les jeunes veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires » (09/2015)
- « Je n’aime pas ce terme de modèle social » (10/2015)
- « Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties » (01/2016)
- « Les salariés français doivent pouvoir travailler plus sans être payés plus, si les syndicats majoritaires sont d’accord » (01/2016)
- « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler » (05/2016)
- « 35 heures, pour un jeune, ce n’est pas assez » (11/2016)
- « L’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier » (01/2017)
- « Le chômage de masse, en France, c’est parce que les travailleurs sont trop protégés » (02/2017)
- « Les Britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher » (02/2017)
- « Il n’y a pas de culture française […] Moi, l’art français, je l’ai jamais vu » (02/2017)
- « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale. La politique, c’est mystique » (02/2017)
- « Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une » (04/2017)
- « Je suis pour une société sans statuts » (03/2017)
- « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires est une nécessité » (04/2017)
- « Le Kwassa-Kwassa pêche peu, il amène du Comorien » (06/2017)
- « Une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien » (06/2017) 
- « Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, ou perdus » (07/2017)
- « Je n’aime pas le terme de pénibilité. Donc, je le supprimerai, car il induit que le travail est une douleur » (07/2017)
- « Quand tu es Président, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent » (08/2017)
 

- « Certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes, là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications, et ce n’est pas loin de chez eux. » (10/2017)
- « Je ne suis pas la père Noël. » (en Guyane, 10/2017)
- « Je crois à la cordée. Il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont du talent, je veux qu’on les célèbre. Si on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c’est toute la cordée qui dégringole. » (10/2017)
- « Si vous n’êtes pas en danger, il faut retourner dans votre pays. » (11/2017)
 

- « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains. » (11/2016)
- « Ceux qui naissent pauvres restent pauvres. Il faut responsabiliser les pauvres pour qu’ils sortent de la pauvreté. » (06/2018)
- « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux, et les gens ne s’en sortent pas. » (06/2018)
- « Je dis aux jeunes : Ne cherchez plus un patron, cherchez des clients. » (06/2018)
- « Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même. » (07/2018)
 

- « Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes » (09/2017)
- « Mes conseillers sont jeunes, j’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans. » (09/2017)
- « Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel. » (09/2017)
- « La démocratie ne se fait pas dans la rue. » (09/2017)
 

- « S'ils veulent un responsable, qu'ils viennent me chercher. » (à propos de l'affaire Benalla, 07/2018)

 

- « Je veux emmerder les non-vaccinés » (03/01/2022) ; « Je l'ai dit de manière affectueuse. » (11/04/2022 à Demain dans le Nord)

 

 

Citations sur Emmanuel Macron

« Derrière Emmanuel Macron il y a des grands intérêts financiers incompatibles avec l’impartialité exigée par la fonction politique. Il y a là une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois par plusieurs grands intérêts financiers et autres, qui ne se contentent pas d’avoir le pouvoir économique, mais qui veulent avoir le pouvoir politique. » (François Bayrou, 7 septembre 2016, BFM-TV, https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/22/quand-bayrou-critiquait-macron-et-l-appelait-le-candidat-des-forces-de-l-argent_5083865_4854003.html)