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Les bons mots de Bernard Kouchner

 

 

« Quand on met les pieds dans l'industrie pharmaceutique ou à l'Agence du médicament, c'est au péril de sa vie. Alors que je travaillais avec eux dans l'Agence, on a voulu me tuer, on a voulu m'assassiner. » (France-Soir, 13 janvier 1997).

Son livre est intitulé Celui qui dira la vérité..., sous-entendu selon la chanson de Guy Béart: « ...il doit être exécuté» , et il n'a été ni socialement, ni mortellement exécuté. La vérité n'est donc pas dans son livre, mais ailleurs.

 

« Nous sommes les meilleurs... enfin je sais pas les meilleurs, mais les plus grands consommateurs d'antidépresseurs. » (Europe 1, jeudi 13 juillet 2001).

Dans une société de consommation, consommation qu'il faut sans cesse relancer, y compris pour les médicaments, les plus grands consommateurs d'antidépresseurs ne sont-ils pas en effet les meilleurs, en promouvant l'activité industrielle et en réduisant le chômage, combat prioritaire pour le gouvernement d'alors?

 

« Je ne veux rien changer; ça changera doucement. » (France 5, Le journal de la santé, samedi 16 février 2002).

Décidément, il ne sera pas le premier ni à exécuter, ni donc à être exécuté.

 

Bruno Masure raconte que lorsqu'il était présentateur du journal télévisé, il avait reçu Bernard Kouchner pour parler d'un drame humanitaire, et durant la diffusion du reportage, Bernard Kouchner, s'en désintéressant, regardait Masure et lui a demandé: « Votre cravate, c'est bien une Lanvin? » (France Inter, Le Fou du roi, jeudi 7 mars 2002).  Un peu de réconfort dans un monde de brutes, et je passe à la télévision dire le bien et faire le beau.

 

« Si vous êtes illégal, si vous rencontrez l'opposition, c'est que vous êtes dans le bon chemin. Il faut toujours, pour changer la loi, commencer par l'illégalité. [...] Si vous avez la plupart des apparatchiks contre vous, c'est que vous êtes sur la bonne voie. [...] Car on doit toujours tout faire pour sauver des vies humaines. [...] Si l'on attend indéfiniment l'adaptation des infrastructures sanitaires, on laisse mourir tout le monde. » (La Croix, 2 mars 2001, p. 5; archivé à: www.la-croix.bayardweb.com/document?docRef=42139&rub=ActArchives).

Rien à redire. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais, et je vous empêcherai même de le faire (plainte du ministère de la Santé à Grasse contre Beljanski).

 

 

 

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