Index et citations de
Le secret des peuples sans cancer
(1994, 2005)
de
Jean-Pierre Willem
(Dauphin, 2005)
[5 février 2011]
Dogme: 112, 116, 118
Facteur conditionnant / facteur déterminant: 117
«En 1944, il [André Gernez] est reçu assistant de la Fondation Curie, le
prestigieux institut français de recherche sur le cancer.
L'idée pasteurienne domine alors la médecine: la
cancérisation est considérée comme le résultat d'une agression, présumée
virale, qui finit par déborder la défense immunitaire de l'organisme.
Au bout de quelques mois, André Gernez réalise que tout ce qu'il fait à
Curie n'a aucun sens et qu'il est vain de chercher le "virus" du cancer,
avec l'espoir, en l'ayant isolé, de mettre au point un vaccin
anticancéreux.» (111)
Pour Gernez, le cancer advient ainsi:
«Un groupe de cellules saines, qui se trouvent en insuffisance, a alors
recours à des cellules anormales, mutées, dont le destin est normalement
d'être récessives et de disparaître, mais qui, dans des conditions
particulières et peut-être
exceptionnelles, peuvent devenir dominantes.»
(113)
«Dans un premier temps, ces travaux suscitent
l'enthousiasme et les conclusions auxquelles ils aboutissent se répandent.
Puis, à partir d'un noyau de cancérologues établis qu'ils "dérangent", une
manœuvre d'occultation et de silence va se développer et s'étendre
progressivement aux milieux scientifiques pour déborder sur le plan
politique jusqu'à ce que le barrage devienne infranchissable, y compris à
l'étranger.» (113)
Gernez met en cause la conception du fonctionnement de
la cellule, selon Bichat et voulant que celle-ci passe par deux phases:
une première phase génératrice, au cours de laquelle elle se divise en
deux cellules filles, et une phase fonctionnelle dans laquelle elle
remplit les fonctions qui lui sont attribuées.» (115)
«A l'inverse de ce que l'on pense, la cellule tarée ou mutante n'est alors
nullement une cellule anarchique d'apparition exceptionnelle; seule la
cancérisation est exceptionnelle (les cellules mutées devenant cancer) car
la cellule mutante n'est nullement résistante mais, au contraire, fragile,
instable et vulnérable à la moindre modification de son| biotope: un
milieu acide la détruit facilement. D'où la possibilité d'une prévention
"active" du cancer.»
(115-116)
«Dans des conditions normales, une cellule génératrice se divise en deux
cellules filles à la faveur d'une mitose. Une de ces cellules remplace la
cellule génératrice mère; la seconde est fonctionnelle mais stérile. Ce
qui explique la constance de la masse des populations cellulaires dans les
tissus, autrement dit des parenchymes. Ce schéma est celui des populations
de cellules saines.
Dans le cancer, au contraire, la cellule cancéreuse,
de type embryonnaire, donne
naissance à deux cellules qui, toutes deux, sont génératrices. Ce qui
explique la prolifération cellulaire à croissance géométrique (2, 4, 8,
16...) qui caractérise le cancer.»
(116)
A propos de la sclérose en plaques,
«Gernez démontre que cette affection, probablement due à des virus
résultants des vaccinations, véritable "défi à la science", n'est autre
que la myélinite de l'enfance qui acquiert des caractères particuliers
quand elle survient chez l'adulte jeune.»
(117)
«"Il est| indéniable, reconnaît Robert Dantzer, chercheur à Bordeaux, que
le système nerveux est capable d'influencer le système immunitaire". Les
lymphocytes de ce complexe mécanique de défense sont sensibles aux
difficultés de la vie conjugale, au veuvage et au manque de sommeil.»
(174-175)
«L'origine psychosomatique de certaines affections est reconnue depuis des
années par le corps médical. De nombreuses études prouvent que l'angoisse
est un facteur déclenchant des dépressions immunitaires. Les liens entre
le système nerveux et le système immunitaire sont mieux établis. Un
organisme sain produit une variété de globules blancs: les lymphocytes K,
NK qui neutralisent ou détruisent les cellules cancéreuses. Lors des
stress, le système nerveux central et périphérique libère des endorphines
(substances dérivées de la morphine); or l'activité des lymphocytes K
chute en présence de morphine, ce qui expliquerait en partie la chute des
défenses immunitaires chez les toxicomanes.»
(175)
«Pendant le sommeil, surtout au petit matin, notre organisme fabrique une
autre substance clé: le cortisol. Cette hormone a une action bénéfique sur
le cœur et surtout elle active nos défenses immunitaires, en particulier
les lymphocytes "T-tueurs" qui éliminent les cellules cancéreuses.
Lors du congrès annuel de l'American Association for
Advancement of Science, le 13 février 2004, on a avancé que les femmes
qui travaillent la nuit sont davantage sujettes au cancer du sein, et
celles atteintes du cancer du sein, dont le le cycle de production de
cortisol est décalé vers l'après-midi, en raison d'un sommeil perturbé,
combattent plus difficilement leur maladie.»
(179)
«La production des remèdes est passée du stade
artisanal au stade industriel, les principes actifs des plantes ont été
isolés telles la colchicine, la digitaline, la quinine. Beaucoup de
principes actifs issus des végétaux sont actuellement reconstitués par
synthèse chimique. Le médicament est devenu une molécule bien définie,
pue, parfaitement dosée, dont on connaît les propriétés biologiques mais
qui, dans bien des cas, a perdu la douceur d'action qu'assurait à la
plante la synergie de ses différents constituants.» (181)
«Au début du XIXe siècle, la conception pasteurienne des maladies, avec la
découverte des microbes, va rejeter les causes de celle-ci à l'extérieur
du corps, éloignant la médecine des bienfaits du jeûne.»
(216)
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