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Science

 

La science est l'ensemble des (systèmes d')assertions que l'on essaie de corroborer ou de réfuter de façon répétée par des preuves (et dont la contradiction existe?).

La science est l'ensemble des (systèmes d')assertions que l'on essaie de prouver ou de réfuter de façon répétée (et dont la contradiction existe?).

La science est la création ou l'ensemble créations de théories nécessairement vraies ou fausses (ou sur des réalités nécessaires), ou la création de leurs tests.

vérités nécessaires, mais qui peuvent être relatives (par exemple à des axiomes)

La science est l'ensemble des théories (systèmes d'hypothèses) qui sont testables, sur des relations causales nécessaires.

L'hypothèse scientifique est une relation (biunivoque) nécessaire.

Une hypothèse scientifique ne peut pas être absurde.

 

 

Cause

Effet

Hypothèse scientifique :

a

b

et

non a

non b

Réfutation 1 :

a

non b

ou

ou

Réfutation 2 :

non a

b

 

Un système n'est scientifique que s'il fait des assertions qui peuvent être réfutées avec des observations; et on teste d'ailleurs un système en s'efforçant de créer des réfutations de ce type. La testabilité est donc la même chose que la réfutabilité (= criticabilité).

Par exemple, si des astronomes prédisent qu'il y aura une éclipse du Soleil sur l'Angola, le Mozambique et l'Australie le 4 décembre 2002, on pourra confirmer ou infirmer cette assertion; mais si une astrologue (Élizabeth Teissier) prédit que le 11 septembre sera "une journée propice aux transports", elle argumentera que, malgré les crashs aériens de ce jour, la plupart des voyages se seront bien passés, ce dont elle n'a aucune preuve; et aurait-elle prédit l'opposé que loin de reconnaître s'être trompée, elle se serait vantée d'avoir prédit les crashs.

Plus une théorie est précise et facilement réfutable, plus elle est intéressante. La plus audacieuse est aussi la moins probable. Mais comme nous pouvons la soumettre à des tests plus précis et plus sévères, elle se prête mieux aux tests. Et si elle résiste aux tests sévères, elle sera mieux confirmée ou attestée par ces tests. La confirmabilité (ou l'attestabilité ou la corroborabilité) doit donc augmenter en même temps que la testabilité.

Par exemple, la théorie de Newton prédisait certaines déviations par rapport aux lois de Kepler (à cause des interactions gravitationnelles entre les planètes).

Certaines théories s'exposent plus que d'autres à d'éventuelles réfutations: une théorie dont on peut par exemple déduire des prédictions quantifiées précises concernant la division du spectre lumineux émis par les atomes dans les champs magnétiques de forces différentes sera davantage exposée à une réfutation expérimentale qu'une théorie qui prédit seulement qu'un champ magnétique influence l'émission de la lumière.

*

Une idéalité est une chose abstraite qui existe réellement hors du psychisme.

Une idéalité est une chose abstraite qui est imaginée comme existant réellement hors du psychisme.

Une idéalité est une chose abstraite dont on croit qu'existe réellement hors du psychisme.

Par exemple, les nombres, les probabilités, les points, les lignes, les surfaces, les espaces, les instants, les temps sont des idéalités, mais ni les croyances ni les sentiments n'en sont.

La mathématique est la science de ce qui ne nécessite aucune matérialité.

Par exemple, les nombres, les triangles n'ont aucune matérialité, alors qu'une science de la société est la science de quelque chose qui nécessite la matérialité des sociétaires.

La mathématique est la science des idéalités.

Par exemple: "L'addition des angles d'un polygone à n côtés est égale à (n - 2) × 180º." est une assertion mathématique.

 

L'écologie est la science des interactions entre les individus et leur environnement (y compris les autres individus).

 

 

Jusqu'à ce que le scientifique Jean-Baptiste Biot, de l'Académie des Sciences, aille, à la demande du ministre de l'Intérieur français (et chimiste) Jean-Antoine Chaptal à L'Aigle pour constater la chute d'une météorite le 26 avril 1803, les récits par des paysans de pierres tombant du ciel étaient considérées par les milieux scientifiques comme des inepties.

Lorsque  Johannes Rebmann et Johann Ludwig Krapf qui furent les premiers Européens à voir les neiges du Kilimandjaro et du mont Kenya, eux-mêmes étonnés d'une telle chose près de l'équateur, relatèrent en 1849 leurs observations aux scientifiques, ils ne furent guère crus. Déjà à son retour en Europe en 1663, l'explorateur néerlandais Jan Carstenszoon, qui racontait avoir vu de la neige sur les sommets équatoriaux de la Nouvelle-Guinée le 14 février 1623, fut moqué.

De la même façon, les vagues scélérates, observées par des marins, étaient longtemps considérées comme impossibles par les scientifiques.