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Philosophie
Philosopher, c'est penser sur soi, sa vie, comment
vivre, le monde, la société,
les relations entre soi et le monde ou la société. La philosophie est la
pensée, la réflexion, avec une volonté logique,
sur notre vie de personne(s). La philosophie est la pensée
qui relie nos actes avec le monde. * L'ontologie est la
philosophie des essences nécessaires et/ou des
existences. La première question en
ontologie est: "Qu'est-ce que c'est?", la seconde: "Est-ce que
ça existe?"; peut-être que la question originelle est: "Est-ce que ça
existe?", mais, pour le savoir, il faut d'abord savoir précisément ce
que
c'est. * L'épistémologie est la
philosophie de la connaissance, des
possibilités de connaissance, des moyens de connaître.
La métaphysique est la
philosophie des réalités possibles. La métaphysique est la
philosophie des possibilités. La métaphysique est la
philosophie sur ce que peut être le monde et
comment peut être le monde. La métaphysique est la
philosophie de la relation (des relations
possibles) entre la connaissance et le monde. Par exemple, le déterminisme
et l'indéterminisme, l'idéalisme et le
subjectivisme, l'irrationalisme, le panpsychisme (tout a un psychisme,
une
conscience), le réductionnisme (n'admettre comme concepts scientifiques
que
ceux qui peuvent être réduits ŕ des expériences élémentaires: données
sensorielles, impressions, perceptions, expériences du souvenir) sont
des
théories métaphysiques.
Par exemple, "Il existe un
esprit personnel omniscient,
omniprésent et omnipotent.": il existe une personne pensante, dont la
position est partout, capable de mettre n'importe quoi n'importe oů,
pensant
tout et ne pensant que ce qui est effectivement vrai, personne d'autre
ne
sachant tout ce qu'elle pense.
L'axiologie est la
philosophie de la morale, du bien, du mal. La praxéologie est la
philosophie de l'éthique.
Le matérialisme est la
métaphysique selon laquelle il n'y a pas
d'existence (réelle) sans matière. Le matérialisme est la
métaphysique selon laquelle toute existence
dépend de l'existence de la matière Le matérialisme est la
métaphysique selon laquelle toute existence
réelle nécessite l'existence de la matière
Par exemple, même si la
musique n'est pas de la matière, son existence
nécessite l'air vibrant, des organes de perception; même si un
arc-en-ciel
n'est pas matériel, il nécessite des gouttes d'eau dans l'air; même si
un
sentiment n'est pas de la matière, il nécessite un cerveau pour être réel; pour
ce qui est des idéalités, comme le fait que 2 + 2 = 4, le matérialiste
peut
penser que celles-ci nécessitent un cerveau.
Le
déisme est la métaphysique selon
laquelle il est possible de prouver la réalité divine, sans pouvoir savoir
grand-chose de son essence et attributs.
Le
théisme est la métaphysique selon
laquelle il est possible de prouver la réalité divine et de connaître
certains de ses attributs. Le solipsisme est
l'imagination, la pensée ou la croyance qu'il
n'existe réellement que sa propre conscience. Le solipsisme l'imagination,
la pensée ou la croyance qu'il n'existe
pas d'autre réalité que sa propre conscience. Le solipsisme est la
croyance qu'il n'existe réellement rien d'autre
ou le doute qu'il existe réellement autre chose que ce dont on est
conscient. Le solipsisme est le doute
qu'a le sujet qu'il existe une autre
réalité que ce dont il est conscient ou la croyance qu'il n'existe pas
d'autre
réalité que ce dont il est conscient. Le solipsisme est le doute
qu'il existe une autre réalité que ce dont
on est conscient ou la croyance qu'il n'existe pas d'autre réalité que
ce dont
on est conscient.
Un dogme est une assertion
non corroborée mais crue sans doute, avec
pour effet la certitude de la vérité des assertions déduites et de la
fausseté
des assertions contradictoires. Le dogmatisme est la
certitude envers certaines assertions premières sans corroboration, avec pour effet/conséquence la certitude de la vérité des
assertions
déduites et de la fausseté des assertions contradictoires. Le scepticisme est le doute
envers des assertions contradictoires ni
corroborées ni réfutées.
Le cynisme est l'imitation
exagérée, appuyée, paroxysmale,
extravagante, ironique des comportements sociaux des personnes afin
d'en
indiquer l'hypocrisie, la mauvaise foi, l'artificialité, l'incohérence,
et afin
d'indiquer une volonté d'anticonformisme et de retour aux besoins
naturels plutôt
qu'aux désirs culturels, sans pudeur, en ayant comme modèle une bête telle le
chien. Par exemple, le philosophe
cynique Diogène est entré dans un théâtre
quand les spectateurs en sortaient et déambulait à reculons en tançant
ainsi
ceux qui se moquaient de lui: "N'avez-vous pas honte, vous qui
parcourez ŕ
reculons le chemin de l'existence et qui me condamnez, parce que je
parcours à reculons le chemin de la promenade?"; Diogène disait aussi qu'il
imitait
les maîtres de chœur: ainsi ceux-ci donnent le ton un ton plus haut
afin que
les autres trouvent le ton juste.
Le réalisme est la
philosophie selon laquelle il y a une réalité
indépendante de la conscience ou de la connaissance que nous en avons.
L'empirisme est la
philosophie (l'épistémologie) selon laquelle les
preuves (ultimes) sont perceptives.
Le pragmatisme est la
philosophie selon laquelle l'augmentation de la
connaissance des vérités provient d'expérimentations, de tests publiés,
communiqués.
Le nihilisme est, dans un
environnement oů l'autorité se prétend mensongèrement morale et être le bien, la négation de toute autorité ou
morale
actuelle, et la tentation de détruire la société actuelle. Par exemple, les
révolutionnaires russes qui s'attaquaient à la société
tsariste par le terrorisme, le philosophe Friedrich Nietzsche, révolté
par sa
famille (hypocrite et bigote) et la société mensongèrement bonnes,
étaient
nihilistes. Pour un nihiliste, le but
justifie les moyens.
Une détermination est
la représentation d'une limite.
Par exemple, on
peut savoir la date et le lieu d'une
éclipse solaire plusieurs années à l'avance. Une localisation est
une détermination spatiale. Une datation est
une détermination temporelle. Une situation est une
détermination spatio-temporelle. Une surdétermination est le fait que dans un ensemble (représenté?) de causes d'un événement, il y ait plus de causes que nécessaire à cet événement (/à sa réalisation). Une sous-détermination est le fait que dans un ensemble (représenté?) de causes d'un événement, il y ait moins de causes que nécessaire à cet événement (/à sa réalisation). Une sous-détermination est
le fait que dans un ensemble (représenté?)
de causes d'un événement, il n'y ait pas les causes suffisantes à cet
événement
(/à sa réalisation). Le déterminisme est la
métaphysique selon laquelle, si on connaît tous
les éléments d'un système à un instant, on peut en connaître tous les
éléments à tout autre instant. Le déterminisme est, en
connaissant l'état d'un système à un instant,
la possibilité de connaître son état à d'autres instants. Par exemple, Edmond Halley
(1656-1742) prédit que la comète observée en
1607, 1531, 1456 repasserait en 1758, 1835, 1910, 1986, ce qui advint. L'indéterminisme est, en connaissant l'état d'un système à un instant, l'impossibilité de connaître son état à d'autres instants. Le causalisme est la croyance que tout événement est l’effet (nécessaire?) de ses causes, et/ou peut être expliqué par ses causes.
La fatalité est le fait
qu'une certaine chose advienne nécessairement,
quoi qu'on fasse (intentionnellement). Par exemple, un humain meurt
fatalement avant d'avoir vécu deux siècles. Le fatalisme est la croyance
que quoi qu'on fasse
(intentionnellement), certaine chose adviendra nécessairement.
Si on croit que quoi qu'on
fasse, le dieu Allah décide du moment de
notre mort, on fait moins attention en conduisant sur la route et on
augmente
sa probabilité de mourir d'un accident de la route. * Le travaillisme est la doctrine selon laquelle au moins la plupart des revenus proviennent du travail.
Le capitalisme est la
politique, ou les moyens afin de permettre à ceux qui ont le
plus de capital d'en avoir plus, ou d'avoir plus de pouvoir social.
Le
capitalisme est l'organisation qui
privilégie ce qui ont le plus de capital.
Le
capitalisme est ploutocratique.
Par
exemple, dans une médecine capitaliste, la médecine sera orientée par le
rendement financier des investissements. La monnaie ira vers les firmes dont une
plus grande proportion des bénéfices reviendra aux investisseurs (actionnaires
de la bourse). Les laboratoires produiront ce qui leur rapporte le plus
d'argent, ce qui en particulier leur assurera un monopole d'une vingtaine d'années
par des brevets, et donc des molécules artificielles. Ils salarieront des
visiteurs médicaux qui promouvront auprès des médecins la prescription de
leur produits, paieront des études cliniques qui seront les plus favorables
possibles, influenceront l'homologation de leurs produits (plaçant des
personnes dépendantes d'eux auprès des ministères) et tenteront d'obtenir un
remboursement maximal de leurs produits par les caisses d'assurance maladie,
afin que la consommation de ces produits ne soit pas restreinte en apparaissant
onéreuse aux consommateurs. Par exemple, le licenciement spéculatif...
Le communisme est la philosophie ou la politique d'instauration de la propriété à toute la collectivité de l'environnement, et contre sa privatisation. En France, la Loi Littoral de 1986 qui à pour but à encadrer l'aménagement de la côte pour la protéger des excès de la spéculation immobilière et à permettre le libre accès au public sur les sentiers littoraux (avec trois mètres minimum en bordure de toute côte du domaine public maritime), est une loi communiste. Le socialisme est primauté de la société), L’individualisme est primauté de l’individu L'environnementalisme est primauté de l’environnement L'écologisme est la
philosophie ou la politique qui est attentive aux
effets de nos actes sur l'environnement (naturel, social, etc.) et des
effets
de ces effets sur nous (rétroaction). Un syndicaliste ou un avocat, par exemple, ne sont généralement pas écologistes, car ils défendent une partie, pas ce qui est globalement bien ou juste. Par exemple, le syndicaliste défendra le maintien et l'augmentation de l'emploi de personnes dans le secteur de la production énergétique nucléaire, au détriment d'une production autonome solaire ou éolienne, moins polluante et coûteuse mais qui supprimerait ces emplois. L’écologisme s’oppose à et réunit l’environnementalisme (primauté de l’environnement), le socialisme (primauté de la société), l’individualisme (primauté de l’individu).
Le légitimisme est la
doctrine selon laquelle la légitimé prime sur la
loi, et qu'on peut ou doit légitimement désobéir ŕ la loi. Le légalisme est la doctrine
selon laquelle la loi prime sur la
légitimité, et qu'on doit obéir à la loi. Par exemple, lorsqu'en 1848,
Henry David Thoreau refusa de payer des
impôts en partie utilisés
pour soutenir l'esclavage et une guerre contre le Mexique, cette
"désobéissance civile" était légitimiste et anti-légaliste.
Par exemple, Denis Diderot est
légaliste lorsqu'il écrit dans (son) Supplément au Voyage de
Bougainville: «Nous parlerons contre les
lois insensées jusqu'à ce qu'on les réforme; et en attendant, nous nous
y
soumettrons. Celui qui, de son autorité privée, enfreint une mauvaise
loi,
autorise tout autre à enfreindre les bonnes.»: avec un tel
raisonnement, on livre
des Juifs aux nazis en disant que c'est mal, on participe au massacre
légal en
le dénonçant; alors qu'il y a un sophisme dans le raisonnement de
Diderot: si
on y enfreint une mauvaise loi, c'est parce qu'elle est mauvaise, et
donc on ne
cautionne ("n'autorise") aucune infraction d'une bonne loi. Le
sophisme de Diderot est le suivant: on s'autorise à enfreindre une
mauvaise loi
(non pas n'importe quelle loi, mais une loi parce qu'elle est
mauvaise); donc
on s'autorise ŕ enfreindre une loi (déduction); donc on s'autorise à enfreindre
une bonne loi (induction, et non déduction: fausse déduction). Et
d'ailleurs,
que fera Diderot si une loi (insensée?) interdit de critiquer (parler
contre)
les lois? Ce sera l'exception à sa règle, semble-t-il. Le sexisme est la croyance
(l'idéologie) selon laquelle il y a un sexe
qui mérite plus de pouvoir social, plus de droits que l'autre. Le racisme est la croyance (l'idéologie) selon laquelle il y a des races qui méritent plus de pouvoir social, plus de droits que d'autres. L'âgisme est la croyance (l'idéologie) selon laquelle il y a des âges qui méritent plus de pouvoir social, plus de droits que d'autres. Le spécisme est la croyance
(l'idéologie) selon laquelle il y a des espèces qui méritent plus de pouvoir social, plus de droits
que les
autres. Par exemple, une société
(humaine) qui autorise de tuer un chimpanzé en
excellente santé pour sauver la vie de n'importe quel humain, mais qui
interdirait de tuer un enfant humain né anencéphalique (et donc
incapable
d'avoir la moindre conscience) ou une personne en état végétatif, est
spéciste. L'humanisme est un spécisme. On peut être raciste, sexiste ou spéciste envers, contre son propre sexe, race ou espèce. Par exemple, dans L'Arabe du futur (Allary Editions, 2014, p. 154), le père syrien dit que « chez les Arabes, c'est différent... Il faut être dur avec eux. Il faut les forcer à s'éduquer; à aller à l'école... Si tu leur demandes leur avis, ils feront rien; ce sont des feignants et des bigots alors qu'ils ont les mêmes potentiels que les autres... ». Le personnalisme est la
doctrine selon laquelle les mérites dépendent
et que le pouvoir social, les droits doivent dépendre des capacités
personnelles (conscience, intelligence, mémoire de l'histoire
personnelle). Par exemple, le fait de
n'avoir un droit de vote politique qu'à partir
d'un certain âge où on est censé avoir développé ses capacités
intellectuelles
(dont l'histoire personnelle mémorisée), ou ne plus l'avoir en cas de
diverses
incapacités intellectuelles, c'est du personnalisme.
L'hédonisme est la
praxéologie qui fait de sa jouissance, surtout son
plaisir, et de l'évitement de sa souffrance, surtout sa douleur, le but. L'eudémonisme est la
praxéologie qui fait de son bonheur le but. L'hédonisme et l'eudémonisme
impliquent l'égoïsme. Par exemple, si ma mort peut
sauver plusieurs personnes, par hédonisme
ou eudémonisme, j'éviterais cette mort. Par exemple, si l'abdication
d'un dictateur peut éviter une guerre, par
hédonisme ou eudémonisme, il n'abdiquera pas.
Le traditionalisme est une praxéologie ou axiologie qui promeut la ou les traditions.
Le
modernisme est une praxéologie ou
axiologie qui promeut les modes, la modernité.
Le libéralisme est une axiologie ou praxéologie qui fait de, juge ou considère la liberté comme un bien suprême. Par exemple, lorsque la France a interdit l'usage de l'amiante à cause de ses effets cancérigènes, le Canada a attaqué la France devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour entrave à la liberté du commerce; face à cet argument libéral, l'OMC a donné raison à la France, privilégiant la santé à la liberté du commerce.
Le révisionnisme est la volonté d'examiner, critiquer, contester les croyances dominantes, ou officielles, avec de nouvelles informations. Par exemple, Voltaire était révisionniste quant à la culpabilité de Jean Calas. Aristarque de Samos, Copernic, Galilée, étaient révisionnistes quant à la centralité de la Terre. Les dreyfusards étaient révisionnistes quant à la culpabilité du capitaine Alfred Dreyfus. Les personnes qui niaient ou contestaient la responsabilité des Nazis dans les massacres de Katyn ou affirmaient la culpabilité des soviétiques étaient révisionnistes (jusqu'à ce qu'avec la chute de l'URSS, soit officialisée la thèse révisionniste). Les personnes qui veulent discuter ou nier le génocide nazi des Juifs (et des Tsiganes...) sont des révisionnistes. Le négationnisme est l'affirmation de l'irréalité (ou la négation de la réalité) d'événements horribles, atroces, pénibles, très insatisfaisants parce qu'ils nous gênent, sont en opposition avec nos croyances, nous feraient honte. Dans le cas du génocide des Juifs (et des Tziganes?) par les nazis, ceux qui l'infirment sont révisionnistes et négationnistes. Dans le cas du génocide des Arméniens par les Turcs, c'est l'Etat et la société turques qui, l'infirmant, sont uniquement négationnistes, et les Turcs qui le confirment qui sont uniquement révisionnistes; par contre, dans les autres Etats où ce génocide est reconnu, ce serait la minorité de personnes qui infirmeraient, nieraient ce génocide, qui seraient à la fois révisionnistes et négationnistes. Pour être révisionniste, il suffit d'infirmer une thèse, une version dominante, officielle, que celle-ci soit vraie ou fausse; mais pour être négationniste, faut-il être dans la fausseté? Si non: Dans le cas des attentats du 11 septembre 2001, les Occidentaux qui défendent la thèse officielle occidentale du complot étranger islamiste sont négationnistes mais pas révisionnistes, et ceux qui infirment cette thèse sont révisionnistes mais pas négationnistes; mais dans un pays islamiste qui accuserait les Etats-Unis d'un complot intérieur ou Israël d'une intervention sioniste dissimulée, seraient aussi négationnistes. Si le négationnisme, comme le révisionnisme, est défini de façon indépendante à l'opposition à la vérité, mais juste connecté à la raison de s'opposer à une thèse (qu'elle soit vraie ou fausse), là on peut avoir des négationnistes de chaque côté.
Le négationnisme est de la mauvaise-foi.
Le complotisme ou conspirationnisme est la croyance que beaucoup d'évènements sont causés par des complots ou conspirations. Le conspirationnisme ou complotisme est la croyance selon laquelle il y a plus de conspirations ou complots qu'il ne l'est admis officiellement (surtout dans sa propre société). Par exemple, aucune personne ne croit que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis sont accidents, mais toutes croient que c'est un complot. Croire à la version la plus diffusée, celle d'un complot d'islamistes armées de couteaux dans des avions, n'est pas complotiste. Par contre, croire que c'est une version mensongère créée par les réels comploteurs, qui accusent d'autres de complot, est une version complotiste.
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