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Le philosophe

Cont@ct

 

Possession et don

 

La possession est le fait d'avoir quelque chose dont on fait ce qu'on veut.

La possession est le fait de faire ce qu'on veut de quelque chose.

Par exemple, un sujet qui possède quelque chose peut exclure les autres de son usage, l'user, la détruire, la faire produire ou l'abandonner.

La propriété est la possession autorisée (légale) d'une chose.

La propriété est le fait pour un sujet d'avoir quelque chose (institutionnellement?) dont on a le droit de/est autorisé à faire (tout) ce qu'on désire.

Par exemple, on possède une chose qu'on a volée mais on n'en est pas propriétaire.

La convoitise est le désir (l'espoir) de posséder, de s'approprier ce qu'un autre sujet possède.

Par exemple, on ne peut pas convoiter le nez ou la beauté d'un autre humain.

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Un don est un acte de faire posséder à un autre sujet ce qu'on possède.

On ne peut pas donner sans communiquer (qu'on donne). Faux : on peut déposer un paquet devant la Croix Rouge et partir (mais n'est-ce pas déjà de la communication?.

Un cadeau est une chose donnée.

Un échange est un acte d'inversion de possession (d'appartenance).

Un échange est un don réciproque de choses autres.

Par exemple, si je donne à un autre sujet quelque chose et qu'il me donne la même chose, ce n'est pas un échange.

Par contre, on peut échanger des choses identiques.

Il est impossible d'échanger sans communiquer.

 

L'héritage est la transmission des possessions.

La patrilinéarité est le fait que dans une société l'héritage provienne du père.

La matrilinéarité est le fait que dans une société l'héritage provienne de la mère.

L'avunculinéarité est le fait que dans une société l'héritage provienne de l'oncle (maternel).

Dans certaines sociétés, l'héritage est patrilinéaire pour certaines choses et matrilinéaire (ou avunculinéaire) pour d'autres.

Par exemple, chez les Yakos du Nigeria, la terre se transmet patrilinéairement et le bétail, les ustensiles domestiques, la monnaie, les outils et les armes sont transmis matrilinéairement.

 

Voler, c'est prendre intentionnellement quelque chose à une personne dont on est certain qu'elle n'a pas l'intention de la donner (ou dont on n'est pas certain qu'elle a l'intention de la donner?).

Voler, c'est devenir intentionnellement possesseur de quelque chose que possédait une autre personne dont on est certain qu'elle n'a pas l'intention de la donner (ou dont on n'est pas certain qu'elle a l'intention de la donner?).

 

Une personne qui désire posséder ce qu'une autre personne possède, peut ne pas posséder ce que cette dernière désire posséder, d'où la nécessité d'une chose hautement, universellement, socialement échangeable.

Une monnaie est un moyen comptable d'échange.

La monnaie est l'institution quantitative des échanges.

La monnaie comme tiers de l'échange, étalon de l'échange.

Pour être instituée, il fallait que la première unité monétaire ait que valeur d'échange en soi, et ne soit pas que conventionnelle; il fallait qu'elle reste identique à elle-même dans le temps, qu'elle soit divisible, qu'elle soit homogène, que son stock change peu dans le temps; c'est pourquoi des métaux tels l'or et l'argent ont été utilisés comme unités monétaires.

 

Un troc est un échange sans monnaie.

 

Un achat est un acte de possession de quelque chose que possédait une autre personne en lui faisant posséder de la monnaie en échange.

Acheter, c'est donner de la monnaie contre quelque chose.

Acheter, c'est donner de la monnaie contre autre chose.

(Ce n'est pas échanger sa monnaie, car on peut acheter avec de la monnaie qu'on ne possède pas.)

quelque chose plutôt qu'autre chose: on peut acheter et vendre de la monnaie: dans ce cas les deux échangeurs sont vendeurs et acheteurs.

Une vente est un acte de faire posséder à une autre personne quelque chose que l'on possédait en échange de monnaie.

Vendre, c'est donner quelque chose contre de la monnaie.

Vendre, c'est donner autre chose que de la monnaie contre de la monnaie.

Vendre, c'est donner quelque chose que de la monnaie contre de la monnaie.

 

Le paiement est dans l'achat le don de la monnaie.

Le paiement est un acte

L'acheteur est celui qui fait, qui décide, le payeur est celui à qui ça coûte.

 

Le prix est la quantité de monnaie nécessaire à l'achat d'une chose.

Le prix d'une chose est la quantité de monnaie nécessaire à son achat.

Le prix est le coût monétaire.

La gratuité est le fait d'avoir un prix nul (ou de ne pas avoir de prix).

L'onérosité est le fait d'avoir un coût monétaire ou financier élevé.

L'onérosité est le fait d'avoir un prix élevé.

 

Une marchandise est une chose matérielle qu'on peut, qu'il est légal, qu'il est autorisé d'échanger contre de la monnaie.

Par exemple, le Soleil n'est pas une marchandise.

 

Prêter, c'est donner temporairement (pour une durée limitée) et partiellement quelque chose.

Un prêt est un acte

Emprunter, c'est se faire prêter quelque chose.

Un emprunt est un acte

 

Rembourser, c'est redonner à la personne qui nous l'avait prêtée la (quantité de) monnaie qu'elle nous avait prêtée.

 

Thésauriser, c'est garder sa monnaie, ne pas acheter avec sa monnaie, afin d'augmenter son pouvoir d'achat.

 

Le commerce est le système d'échanges monétaires.

 

La finance est l'utilisation de la monnaie dans le but d'un profit futur supérieur.

 

La richesse est le pouvoir d'échanger (quantité d'échanges possibles) ou le pouvoir monétaire (ou financier).

La pauvreté est l'impuissance à échanger (quantité d'échanges possibles) ou l'impuissance monétaire (ou financière).

 

La cupidité est la volonté d'avoir beaucoup de richesses ou de monnaie.

L'avarice est la volonté de ne pas être moins riche, de ne pas s'appauvrir.

La générosité est la volonté d'aider, de donner beaucoup (de façon non réciproque, sans désir de réciprocité).

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Une dette, c'est l'obligation de restituer, de rendre.

La dette, c'est ce qu'on a coûté à autrui (moins ce qu'on lui a profité).

Le sentiment que l'on a envers une personne envers qui on s'est endetté est de la gratitude, de la reconnaissance (de dette). On est à sa merci et on doit la remercier, sans quoi on s'expose à sa rancune, et donc à sa vengeance, ou à une punition.

La monnaie est la quantification conventionnelle de la dette.

 

L'inflation est une augmentation de quantité monétaire supérieure à l'augmentation des choses achetées, avec pour effet l'augmentation de leur prix, la monnaie valant moins.

Une inflation est une hausse (moyenne) des prix (des choses dans une monnaie) causée par l'augmentation de la quantité d'une monnaie.

Par exemple, l'inflation au 16e siècle était causée par l'importation en Europe de l'or et d'argent d'Amérique.

Une inflation implique une diminution du pouvoir d'achat avec une même quantité d'une même monnaie.

La déflation est une diminution de quantité monétaire supérieure à la diminution des choses achetées, avec pour effet la diminution de leur prix, la monnaie valant plus.

La déflation amène à reporter ses achats, le pouvoir d'achat augmentant avec le temps (thésaurisation de la monnaie), avec pour effet une diminution de production de marchandises, et le sous-emploi (chômage).

Une déflation est une baisse (moyenne) des prix (des choses dans une monnaie) causée par la diminution de la quantité d'une monnaie.

Une déflation implique une augmentation du pouvoir d'achat avec une même quantité d'une même monnaie.

Une hyper-inflation est une inflation très rapide et très élevée causée par l'intention de la plupart des personnes de ne plus posséder que le moins possible d'une monnaie en l'échangeant.

inflation: hausse des prix et surémission monétaire

favoriser les débiteurs

déflation

baisse des prix et sous-émission monétaire

 

Une  marchandise est une chose qui peut être vendue, achetée ou louée.

Une marchandise n'est pas nécessairement matérielle: par exemple, l'électricité est une marchandise (sont vendus et sont achetés des kilowatts/heure).

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Un esclave est une personne possédée par une autre qui en profite comme quelque chose qui n'est pas un autre sociétaire.

Par exemple, en droit islamique, une personne pouvait être esclave si elle n'était pas musulmane, contrairement à tous les sociétaires.

Un esclave est une personne marchandise.

Dans les sociétés traditionnelles, les guerres créent des esclaves pour les sacrifices.

Dans les sociétés modernes, les esclaves sont destinés au travail.

Un maître est le possesseur, le propriétaire d'une personne.

 

Le crédit est l'autorisation à payer une certaine durée après l'achat.

 

Le luxe est l'onérosité de quelque chose en tant qu'elle a pour fonction de signifier son onérosité.

Le luxe est l'ensemble des signes onéreux de richesse.

Relation au travail et à la rareté; effort de différenciation et de distinction.

Le luxe permet de signifier sa supériorité sociale et de se faire distinguer comme socialement supérieur.

Quelque chose d'onéreux n'est pas luxueux en soi, mais en tant qu'il a pour fonction de signifier la richesse.

Par exemple, un traitement médical ou un avion peuvent être très onéreux à cause du coût élevé nécessaire pour permettre de réaliser leur fonction, alors qu'une montre en or, réalisée artisanalement avec des ciselures sur le boîtier est onéreuse non pour réaliser sa fonction, mais pour signifier son onérosité et la richesse de la personne qui la possède.

Dans le commerce du luxe, l'offre et la demande de luxe font augmenter les prix.

Par exemple, si une robe ne se vend pas  1500 francs, on la vendra plus difficilement en baissant son prix à 500 francs et on la vendra plus facilement en montant son prix à 3000 francs.

 

Le capital est la quantité de monnaie qu'une personne ou plus peut garder/avoir (et/ou utiliser librement?).

Par exemple, chez les Molènes, il est interdit d'avoir un capital: chaque personne est obligée de partager, distribuer ce qu'elle possède.

Le capital est la monnaie qu'on possède et dont on n'a pas la nécessité de dépenser pour des besoins, des obligations sociales.

 

Une bourgeoisie est un ensemble de commerçants citadins qui s'enrichissent ainsi et augmentent un pouvoir politique qu'ils veulent garder.

 

La spéculation est l'achat avec l'anticipation (l'espoir, la croyance) de l'augmentation du prix de ce qu'on achète afin de le revendre plus onéreusement.