L'anthologiste |
Rituels du Shinnto
Les Norito, "Paroles prononcées" aux principales fêtes du Shinnto, la "Voie des dieux", ont été rédigées dans le Ennghishiki, "Règles de l'ère Ennghi", sous cette ère (901-923) et après jusqu'en 927, même s'il y avait déjà des parties écrites dès le VIIe siècle de leur contenu transmis de génération en génération par la tradition orale des Nakatomi, "ministres intermédiaires" qui les récitaient de père en fils, comme représentants sacerdotaux du souverain.
Les
chers divin aïeul et divine aïeule du souverain, qui demeurent divinement dans
la Plaine des hauts cieux, par leur auguste parole daignèrent assembler en une
divine assemblée les huit cents myriades de dieux, et daignèrent délibérer
en une délibération divine, et respectueusement donnèrent mandat, en disant:
"Que l'auguste souverain Petit-fils gouverne paisiblement, comme un pays
tranquille, le Pays des frais épis de la luxuriante plaine de roseaux."
Ils daignèrent poursuivre, d'une poursuite divine,
les divinités sauvages du pays ainsi conféré; et ils daignèrent les
expulser, d'une expulsion divine; et ils réduisirent au silence les rochers,
les troncs des arbres et jusqu'aux moindres feuilles des herbes, qui avaient eu
le don la parole; et, l'envoyant du céleste siège de rochers, frayant une
route, à travers les célestes nuages huit fois repliés, respectueusement ils
le firent descendre du ciel, et respectueusement ils lui conférèrent (ce
pays). Comme centre des pays des quatre régions ainsi conférés, le pays du
grand Yamato, où l'on voit en haut le soleil, comme un pays tranquille fut
respectueusement désigné. Et, fondant solidement les piliers de l'auguste
demeure à la racine des plus profonds rochers, érigeant les poutres entrecroisées
du toit jusqu'à la Plaine des hauts cieux, respectueusement on construisit le
frais et auguste séjour de l'auguste souverain Petit-fils, afin qu'il pût s'y
abriter comme auguste ombre du soleil, et tranquillement gouverner le pays comme
un pays pacifique. QUI?
(japonais) Dans
les champs de l'automne Coquettement
se tient La
valériane. Une
jeune femme, Oh!
qu'elle est recherchée, La fleur!... pour un moment... |