Georges Perec
W ou le souvenir d'enfance Chapitre XXVI Le nombre des femmes est assez restreint. Il excède rarement le demi-millier. La coutume veut en effet que l'on laisse vivre la totalité des enfants mâles (sauf s'ils présentent à la naissance quelque malformation les rendant inaptes à la compétition, étant entendu qu'aux pentathlon et décathlon une infirmité physique mineure est souvent considérée davantage comme un atout que comme un handicap), mais que l'on ne garde qu'une fille sur cinq. |