Johann Wofgang von Goethe
Né
le 28 août 1749, mort le 22 mars 1832.
Ce n'est pas assez de faire des pas qui peuvent un jour conduire au but. Chaque pas doit être lui-même un but, en même temps qu'il nous porte vers l'avenir.
Faust Faust: -Il avait coutume de s'enfermer avec une société d'adeptes dans un sombre laboratoire où, d'après des recettes infinies il opérait la transfusion des contraires. C’était un lion rouge, hardi compagnon, qu’il unissait dans un bain tiède à un lys ; puis, les plaçant au milieu des flammes, il les transvasait d’un creuset dans un autre. Alors apparaissait, dans un verre, la jeune reine[1] aux couleurs variées ; c’était là la médecine, les malades mouraient ; et personne ne demandait : Qui a guéri ? C’est ainsi, qu’avec des électuaires infernaux, nous avons fait dans ces montagnes et ces vallées un ravage beaucoup plus funeste que la peste elle-même. J’ai moi-même offert le poison à des milliers d’hommes ; ils y ont tous passé, et moi je survis, hardi meurtrier, pour qu’on m’adresse des éloges. [Lu le lundi 8 février 2010]
Maximes et réflexions (1833) Textelle 586. C'est ici un terrible exemple de comment un distingué académicien qui a beaucoup contribué à l'avancée de la science et qui ensuite empêche de nouvelles avancées par son obstinée adhésion à un dogme de sa propre création. S'il ne s'était pas senti obligé de répéter des choses incroyables seulement parce quelles ont été dites un jour, il serait arrivé à être une personne totalement différente. [Lu la 14759e journée, le mardi 25 janvier 2011]
L'homme ne peut vivre qu'avec ses semblables, et même avec eux il ne peut pas vivre, car, il lui devient intolérable qu'un autre soit son semblable. [Lu la 14759e journée, le mardi 25 janvier 2011]
Notre coup de maître, c'est de sacrifier notre existence propre, afin de mieux exister. [Lu la 14759e journée, le mardi 25 janvier 2011]
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